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Action collective pour les accrocs aux opioïdes (Forum)

par Blake, vendredi 24 mai 2019, 23:56 (il y a 1795 jours) @ Dédé

Source : Action collective pour les accros aux opioïdes

Une demande d’action collective a été déposée contre 27 compagnies pharmaceutiques au nom de milliers de patients devenus accros aux opioïdes après avoir consommé des médicaments prescrits par leur médecin.

« Tout comme le reste du Canada, le Québec fait face à une sérieuse crise des opioïdes », peut-on lire dans le document d’une cinquantaine de pages déposé vendredi en Cour supérieure.

La requête exige que les compagnies visées versent 30 000 $ en dommages et intérêts compensatoires à chacun des membres de l’action collective.

Les avocats demandent également que les compagnies pharmaceutiques soient condamnées à payer chacune 25 millions $ en dommages punitifs qui seraient distribués entre chaque membre du groupe.

Sept ans de dépendance

La patiente à l’origine de la procédure judiciaire préfère demeurer anonyme. Elle estime avoir surmonté beaucoup d’épreuves pour combattre sa dépendance aux opioïdes et ne souhaite pas qu’on lui colle l’étiquette de toxicomane à la peau.

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J'ai une prescription médicale d'opioïde, du Jamp Tramadol acet 325mg dont la teneur d'opioïde est à 5mg. C'est l'acétaminophène qui est en forte majorité à ce médicament. Ce n'est pas à ce qui est le plus élevé comme dose mais il en demeure pas moins que ça fait maintenant une année entière que j'en prends. Ma posologie ; 2 comprimés 4 fois par jour aux 6 heures, maximum de 8 comprimés par jour. Ces comprimés ne sont pas couvert par le régime RMQ pour l'assurance-médicament. Mon dealer fait beaucoup d'argent ! :D

Blagues à part, vu que cette prescription est pour diluer la douleur chronique due à ma lésion, elle m'est remboursée par la CNESST. Toutefois, j'en prends uniquement si le cannabis n'agit pas à atténuer la douleur et que celle-ci est insupportable. J'en prends quotidiennement une heure avant une nuit de sommeil, l'acétaminophène agit à diminuer les spasmes musculaires.

Évidemment puisque j'ai reçu des cours en toxicomanie pour devenir intervenant, je sais fort bien que le risque de l'accroc est fort élevé par l'accoutumance physiologique mais je n'en prends pas assez pour justement éviter l'accoutumance. Pour l'instant, il n'y a pas d'alerte psychologique dans mon cas malgré que je n'ai pas une vie extra rose, disons. Je sais par contre qu'il serait facile d'en finir avec la vie en absorbant le flacon complètement. Bien souvent et j'imagine, la plupart des risques ou du danger, c'est la prise exagérée puisqu'il y a réellement un soulagement de la douleur. Il est facile de sentir dépourvu et vouloir coûte que coûte soulager celle-ci en prenant ce médicament sans posologie établie.

L'article que je trouve bien pour les gens à cette action collective, devrait être une alarme afin de sensibiliser les médecins sur l'accoutumance de cet analgésique. Il y a trop de décès relier aux opioïdes parce que ce n'est pas donner à tout le monde d'avoir une tolérance parfaite à la douleur physique. La douleur physique est un poison pour le cerveau !

Dédé

La douleur physique tue aussi à petit feu et même pire. Parfois, je me dis, qu'il est peut-être préférable de prendre une chance avec des medocs anti-douleurs très puissants plutôt que vivre avec tous les fléaux qu'apportent la douleur.

:mouin:

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En pharmacologie, tous les analgésiques répondent au barème de la tolérance physiologique dans sa plus faible réaction. Une personne qui n'est pas habitué de prendre une Tynénol avec codéine, va en prendre une première fois et sentira immédiatement le soulagement. Tandis que pour les habitué.es, c'est vraiment insignifiant comme soulagement, même avec une prise plus élevée que la posologie prescrite.

Personnellement, depuis le début de ma lésion professionnelle, soit depuis 1994, la douleur physique est omniprésente et varie selon la variation atmosphérique extérieure, avec une échelle d'endurance assez rigide par accoutumance à la douleur. Si exemple la tolérance à une douleur entre 1 et 10, 10 étant le top de la tolérance, se situe à 5/10 sur une douleur de 10/10, je ne prends aucun analgésique. En-bas de 5/10 de tolérance, je consomme le cannabis par micro-dose dans une pipe. Pour moi, c'est suffisant pour amortir la souffrance physique.

Par contre, je sais très bien qu'il y a des gens qui ont 0 tolérance à la douleur physique et l'opioïde devient un danger pour leur santé car le cerveau à 0 tolérance, ne répond plus sainement et la cohésion avec le quotidien s'évapore. Il est là le danger de surconsommer.


En effet, je ne suis pas un grand connaisseur des anti-douleurs mais il semble que le corps s'habitue à la substance et il faut en prendre de plus en plus. Mais ça ne semble pas être le cas pour tout le monde car je connais quelqu'un qui du dilaudid (Est-ce bien le bon nom?) depuis des années et il ne semble pas avoir augmenté la dose du début ou peu. Évidemment, il est dépendant à ça mais ça lui permet de fonctionner normalement, ce qu'il ne pourrait faire sans le médoc.


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