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Mets ça dans ta pipe Didier Raoult ou ailleurs... (Forum)

par Dédé ⌂ @, dimanche 19 avril 2020, 16:07 (il y a 1470 jours) @ Rer

https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/COVID-19/Chloroquine_final.pdf

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2020-04-04 09:46
POSITION DE L’INESSS
PROPHYLAXIE

• L’incertitude entourant la plausibilité biologique ainsi que l’efficacité et l’innocuité de la chloroquine et l’hydroxychloroquine en prévention de l’infection par le SRAS-Cov2 ne permettent pas de recommander leur usage en prophylaxie en dehors d’un protocole de recherche.

• Aucune donnée scientifique n’est actuellement disponible en prophylaxie de la COVID-19 [Niveau de preuve scientifique insuffisant]. Des essais cliniques au Canada et à l’international sont en cours de réalisation; ils permettront de mieux apprécier les effets de ces molécules en prévention de l’infection par le SRAS-Cov2 et d’augmenter le niveau de preuve scientifique.

TRAITEMENT
COVID-19 confirmée, patients non hospitalisés

• Aucune donnée ne permet de recommander l’usage de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine en dehors d’un protocole de recherche chez les patients ayant un diagnostic confirmé de COVID-19 dont la condition clinique n’exige pas une hospitalisation.

• Aucune donnée scientifique n’est actuellement disponible chez les patients COVID-19 confirmés dont l’état n’exige pas une hospitalisation [Niveau de preuve scientifique insuffisant]. Des essais cliniques au Canada et à l’international sont en cours de réalisation; ils permettront de mieux apprécier les effets de ces molécules pour cette catégorie de patients et d’augmenter le niveau de preuve scientifique.

COVID-19 confirmée, patients hospitalisés

• Les données empreintes d’incertitude documentant l’efficacité de ces médicaments ne permettent pas de recommander l’usage de la chloroquine ou l’hydroxychloroquine, en association ou non avec l’azithromycine, en dehors d’un protocole de recherche chez les patients ayant un diagnostic confirmé de COVID-19 dont l’état clinique nécessite une hospitalisation.

• Contrairement à ceux d’une étude pilote conduite en Chine, les résultats d’un nouvel essai randomisé réalisé dans un hôpital de Wuhan, mais dont la publication n’a pas été révisée par les pairs, indiquent que l’hydoxychloroquine pourrait réduire quelque peu la durée des symptômes et influencer favorablement l’évolution de la pneumonie causée par l’infection [Niveau de preuve scientifique : faible]. Des études observationnelles réalisées chez des patients hospitalisés suggèrent que l’association hydroxychloroquine/ azithromycine pourrait réduire la durée du portage viral et la durée de la contagiosité [Niveau de preuve scientifique : insuffisant]. En prévention de l’infection aucune donnée scientifique n’est actuellement disponible [Niveau de preuve scientifique insuffisant]. D’autres essais cliniques sont toujours en cours de réalisation au Canada et à l’international; ils permettront de mieux apprécier les effets de ces molécules, en combinaison ou non avec l’azithromycine, dans l’évolution clinique de la COVID-19 et d’augmenter le niveau de preuve scientifique.

• En dehors d’un protocole de recherche, l’usage devrait être limité à des patients dont la situation clinique est sévère, évaluée au cas par cas, soutenu par un comité interdisciplinaire d’experts multicentrique regroupant minimalement des expertises en microbiologie-infectiologie, soins critiques et pharmacie.

• Le recours aux traitements dont les données d’efficacité comportent un niveau élevé d’incertitude devrait être conditionnel au recueil d’informations portant sur des indicateurs précis. Cela permettrait de documenter l’utilisation et les effets cliniques de ces traitements en contexte réel de soins au Québec.

COVID-19 confirmée, patients hospitalisés admis aux soins intensifs
• L’usage de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine chez les patients ayant un diagnostic confirmé de COVID-19 admis aux soins intensifs n’est pas recommandé en dehors d’un protocole de recherche.

• Aucun essai clinique ne documente l’efficacité de ces molécules chez des patients COVID-19 confirmés admis aux soins intensifs à ce jour. [Niveau de preuve scientifique insuffisant]. Des essais cliniques sont en cours de réalisation au Canada et à l’international; ils permettront de mieux apprécier les effets de ces molécules pour cette catégorie de patients et d’augmenter le niveau de preuve scientifique.

• Par ailleurs, le recours à de telles molécules à un stade aussi avancé de la maladie ne semble pas optimal considérant les mécanismes biologiques qui sous-tendent les bénéfices cliniques escomptés avec ces options thérapeutiques.
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N'oublions pas que Didier Raoult n'a jamais étudié ce coronavirus, nous ne pouvons pas nous appuyer uniquement sur sa renommée. La renommée n'est pas une garantie de qualité et c'est arrivé plusieurs fois dans l'histoire scientifique. La preuve doit être rigoureuse, c.-à-d. répéter les expériences et obtenir les mêmes résultats avec différent groupe de scientifiques. La preuve scientifique exige la reproduction des résultats. C'est pour cela que ça prend du temps...

Pour l'instant Didier ne fait que péter.

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Il faudra trouver une autre molécule associée à l'azithromycine ( un antibiotique efficace contre l'inflammation pulmonaire et un anti-parasitaire ) qui peut être associé à son tour avec de la cortisone ( Le prednisone : un accélérateur de guérison du tissu pulmonaire ). J'ai comme hâte de savoir ce que peut faire la colchicine qui est une autre molécule anti-inflammatoire utiliser pour l'arthrite goutteuse ( la goutte ) et qui est reconnu pour réduire l'inflammation du péricarde après un infarctus. Il y a aussi l'allopurinol ( molécule anti-inflammatoire accompagnée à la colchicine pour le traitement de la goutte ) qui pourrait être observé cliniquement pour traiter le covid-19, mais il est plus difficile d'accompagnement avec un antibiotique car il pourrait causer de l'arythmie cardiaque et créer des lésions au myocarde.

En fait, ça prendrait une molécule qui traverse la carapace du coronavirus tout en attaquant sa structure, quelque soit les gènes au cours desquels il a muté. Évidemment, il ne faut pas faire d'erreur puisqu'il se retrouve dans le lieu le plus faible du corps humain, soit les poumons, ses parois et ses bronches.

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