À l'Ombre du Saule ! (Art & Poésie)

par Ammabaoth, dimanche 07 novembre 2021, 01:27 (il y a 903 jours) @ Dédé

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Chiliwack - Baby Blue

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Je n'ai pas vraiment le pouls des gens concernant ma poésie mais malgré tout, ça me fait un bien énorme lorsque je place mon Esprit à cette Imagination, comme un gros câlin à l'Enfant que je suis.

Je vous amène donc dans mon Jardin imaginaire, si évidemment vous affectionner ce genre de Verbe, il va de soit.

Je me retrouve devant cet arbre majestueux et sans hésiter, je m'y approche pour m'asseoir en m'endossant sous son feuillage. Je contemple tout autour en me disant ; Dédé t'es un chanceux, tu as tout le temps devant toi, profites-en.

Évidemment, j'ai eu droit à une cacophonie de plusieurs genres de passereaux, ces petits curieux bien peureux, sont venus se percher sur les branches tout en me regardant comme un muchacho qui n'a pas d'affaire là. C'est alors que je me mets à les regarder un à un, sans en oublier un seul. Ensuite, je ferme les yeux et je fais une communion à ma Source et je dis ; Fais-moi entendre. J'ouvre les yeux et j'entendis :

- Ah c'est Dédé, il n'y a que lui qui peut nous entendre, c'est un vilain garnement. Disait sans doute le Patriarche de la bande, un Mésange à tête noire.

- Salut le Patriarche, t'as pas trop changé, toujours aussi perspicace. Hébété, il me regarde intensément et sa femelle répond :

- Faut pas lui en vouloir il nous a tellement guider de ne pas se faire prendre dans le danger, qu'il oublie d'être poli !

- Ne t'en fait pas lui dis-je, c'est vrai que je suis un vilain garnement, j'ai ce défaut lorsque ça ne fonctionne pas à ma façon, et surtout lorsqu'il y a des gens qui manquent d'arguments et qui sautent aisément au dénigrement. Ton vieux m'a perçu avec justesse.

Elle rajoute :

- Vous les humains, votre dualité vous fait perdre beaucoup de capacité extrasensorielle, et votre jugement juxtapose votre compréhension au dernier rang. Je me suis toujours demandé pourquoi d'ailleurs.

- Alors, dites-moi pourquoi je vous entends ? Ma dualité ne me cause pas de problème comme vous le voyez.

Elle me regarde à son tour hébétée et le patriarche reprend la parole.

- Tu es un chanceux toi, normalement, je dis aux autres de ne pas trop approcher des humains, on se sait jamais à quoi s'attendre d'eux. Tantôt, ils sont gentils et tantôt, il ne le sont pas du tout et s'entre-tue pour une raison inexplicable.

- La raison est fort simple le Patriarche, la personnalité chez l'humain est sa primauté, son apparence, sa force caractérielle et vu que nous sommes une dualité, il y a autant de beau que de laid, que l'orgueil ne laisse aucune place à la méchanceté qui le gifle. Il faut juste parvenir à temporiser et de ne pas se laisser dépasser par nos propres émotions. Ce n'est pas évident, chacun de nous est premier !

- Mais delà à vous entre-tuer, il y a toute une marge. Non ?

- Ça, c'est autre chose qui rend l'humain ainsi, c'est le rêve capitaliste. Le pauvre vit autrement que le riche mais le riche est aussi pauvre que le pauvre dans la mesure qu'il limite ses choix à devenir riche. Plus rien ne compte que l'argent qui pour lui, égale le pouvoir sur l'autre. C'est ça l'orgueil !

- C'est ça qui est étrange. Nous n'avons ni pauvre et ni riche même si parfois il y a des rixes au sein de la communauté, parce que nous aussi nous sommes assujettis par les plus forts.

- Eh bien voilà, tu vas mieux comprendre maintenant que nous ne sommes pas si différent nous les humains.

Tout d'un coup, tout ce groupe d'oiseau cesse de communiquer et ils sont nerveux. Un chat s'approche vers moi, comme étonné de me voir là. À quelques mètres, il lève son museau pour me sentir et il avance tout doucement comme incertain de comment je réagirais. Je lui dis :

- Aller, n'aie pas peur, je ne suis pas méchant.

Ça l'a comme rassuré et en s'approchant, je l'entends ronronner. Évidemment, je commence à le flatter sous son menton et plus que je le flatte, plus il ronronne. Un beau chat gris angora. J'entends héler son nom ; Dexter, Dexter, où es-tu ? Une voix de femme qui le hélait.

Je prends le chat et je lui dis :

- Vas retrouver ta maîtresse, elle semble s'inquiéter de toi.

- Je t'ai reconnu Buzzz?!... et il s'en va le petit sacripant. Comment savait-il que ce pseudo était le mien ?

Je me lève et je continue mon Chemin !

Voilà pour ma poésie de ce soir. En espérant que ça vous a plu.

Dédé

Dr. Dolittle peut allé se r'habiller.:balaie:


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