Dix écoles perturbées par des menaces sur internet (Forum)

par Blake, mardi 14 décembre 2021, 20:56 (il y a 865 jours) @ Dédé

Source : Dix écoles perturbées par des menaces sur internet

ANTOINE LACROIX
Lundi, 13 décembre 2021 15:56
MISE À JOUR Lundi, 13 décembre 2021 21:03

Dix écoles de la grande région métropolitaine ont été perturbées par des menaces proférées en ligne, lundi, alors que six adolescents ont été arrêtés par la police de Montréal et cinq autres par la police de Châteauguay.

« Ces messages-là ne sont pas confidentiels, ils ne sont pas anonymes. On vous retrouve. Ça peut mener à des accusations criminelles », a prévenu Manuel Couture, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Dans les derniers jours, plusieurs établissements scolaires ont été la cible de publications menaçantes sur les réseaux sociaux, où on laissait planer qu’un événement violent allait s’y produire.

Pour ces raisons, des effectifs policiers ont été déployés lundi à huit écoles différentes à Montréal, pour notamment assurer une présence autour de l’école ou du moins patrouiller dans le secteur, a indiqué le SPVM.

La même chose s’est produite à Châteauguay et à Pincourt, en Montérégie, pour un total de dix écoles visées.

Les policiers de Montréal ont dû être présents à huit différents établissements scolaires, lundi, dont ici à l’école secondaire Cavelier-De LaSalle dans l’arrondissement LaSalle, qui est parmi les endroits visés par des menaces sur les réseaux sociaux.
Effet d’entraînement

Selon le SPVM, des messages menaçants ont commencé à apparaître après l’événement de la semaine dernière impliquant un enseignant poignardé dans une école secondaire.

Un établissement scolaire a été visé peu de temps après. Depuis, les propos se sont multipliés.

Ils se retrouvent sur Instagram sur des pages dédiées à différentes écoles surnommées « Confession ». De manière soi-disant anonyme, un élève peut envoyer un message, dont la capture d’écran sera ensuite publiée.

« On constate un effet d’entraînement », a affirmé l’agent Couture.

Fondées ou pas, les menaces sont toutes prises « très au sérieux », mobilisant beaucoup de ressources policières et de personnel afin d’éclaircir la situation, retracer le ou les responsables ou rassurer la population étudiante concernée, ajoute le porte-parole.

Autres arrestations

D’autres arrestations sont à prévoir concernant ces propos menaçants, alors que ce ne sont pas tous les auteurs de messages qui ont été identifiés.

Mais les administrateurs des pages pourraient aussi se retrouver dans de mauvais draps pour ne pas avoir filtré les menaces.

« Ces publications ne doivent pas être publiées. On doit plutôt contacter les autorités, qui vont entamer des démarches », a indiqué l’agent Couture.

Selon une experte, les jeunes qui adhèrent à cette mouvance ne seraient pas conscients de la gravité de leurs actes.

« À l’adolescence, le cerveau continue de mûrir et de se former, jusqu’à 25 ans. [...] On pense moins aux répercussions, aux impacts de nos faits, nos paroles et nos gestes », a dit à TVA Nouvelles Stéphanie Deslauriers, une psychoéducatrice et conférencière.

SI VOUS ÊTES TÉMOIN DE MENACES EN LIGNE

• Avisez immédiatement un adulte responsable de l’école
  
• Communiquez avec le 911 afin de rapporter les menaces
  
• Prenez une photo des publications à caractère violent
  
• Prenez en note les identités des comptes de réseaux sociaux qui publient, commentent et encouragent de telles menaces
  
• Ne commentez ni ne partagez jamais de telles publications

Ce qui se retrouve dans la société, se retrouve aussi dans les écoles. Une vague de violence de cette envergure doit être suivie de près avant que ça dégénère solide, les ados semblent vouloir se faire des clans comme dans un gang de rue. Faudra-t-il installer des capteurs de métaux aux portes des polyvalentes pour éviter ces violences qui semblent être motivées comme une nouvelle mode ?

Il ne faut pas hésiter de signaler la violence dans les écrits sur les réseaux sociaux. Ne rien faire ferait qu'augmenter cette folie et se retrouver avec des ados munis d'armes à feu et voir déferler des attentats. Il ne faut pas attendre que cela se produise pour faire quelque chose.

Dédé

C'est ce qui arrive avec des autorités mollasses.