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La grosse tarte aux citrouilles (Forum)

par Blake, mercredi 02 février 2022, 11:34 (il y a 826 jours) @ Dédé

Source : La fuite en avant de Donald Trump

AFP
Mardi, 1 février 2022 15:45
MISE À JOUR Mardi, 1 février 2022 15:45

De plus en plus candidat, Donald Trump a suggéré qu’il pourrait gracier des assaillants du Capitole s’il était réélu président, une surenchère politique qui répond à une enquête parlementaire dont la menace se fait de plus en plus pressante.

Les propos de l’ancien président lors d’un meeting au Texas ce weekend ont provoqué un malaise jusque dans son parti.

«Si je me présente, et si je gagne, nous traiterons équitablement ceux du 6 janvier», a-t-il lancé au sujet de ses partisans qui ont envahi le siège du Congrès américain, lors de son deuxième meeting en deux semaines.

Avant de promettre «la plus grande manifestation jamais vue, de Washington à New York en passant par Atlanta», si jamais des procureurs faisaient «quoi que ce soit d’illégal» dans les enquêtes sur ses affaires et sa personne.

L’une de ces investigations, menée par une commission parlementaire à majorité démocrate, cherche à faire la lumière sur sa responsabilité dans l’attaque du Congrès par ses partisans le 6 janvier 2021. Et dessine peu à peu le tableau d’un président qui a usé de tous les moyens à sa portée pour tenter de s’accrocher au pouvoir.

Papiers recollés

Comme ce projet de décret (jamais signé) de la Maison-Blanche qui ordonnait au plus haut responsable militaire du pays de saisir des machines électorales à travers les États-Unis, sur lequel la commission a mis la main.

Ou, comme le révèle le New York Times lundi soir, cet ordre de Donald Trump à son avocat pour contacter le ministère de l’Intérieur, et -- là encore -- prendre le contrôle des fameuses machines, au cœur des théories du complot farfelues du camp Trump.

Après avoir entendu plus de 400 témoins, la commission parlementaire épluche désormais plus de 700 pages de documents, dont certains ont été délibérément déchirés par Donald Trump... et recollés par son personnel.

Parmi ces centaines d’archives, certaines informations «que l’ancien président avait espéré garder cachées», assurent les élus à la tête de cette commission.

Les intentions de Donald Trump, elles, n’ont en tout cas plus grand-chose de secret.

«Renverser l’élection» présidentielle était bel et bien l’intention du milliardaire républicain, a-t-il confirmé ce weekend dans un communiqué.

«Tellement de fraudes et d’irrégularités», a-t-il fustigé au sujet du scrutin que sa marée de casquettes rouges et lui croient encore volé.

Pour savoir jusqu’où exactement Donald Trump a osé aller dans sa croisade, la commission dite «du 6 janvier» a lancé des assignations à comparaitre en rafale dans l’entourage de l’ancien magnat de l’immobilier. L’un d’entre eux a déjà été inculpé pour avoir refusé de témoigner.

Ce groupe d’élus avance à toute vitesse, soucieux de publier ses travaux avant les élections de mi-mandat lors de laquelle les républicains promettent une «vague rouge», et d’enterrer les travaux de l’enquête parlementaire.

Trésor de guerre

Donald Trump voit aussi son parti gagnant, et parait déjà se positionner pour la prochaine échéance : la présidentielle de 2024. Lundi soir, il a semblé plus que jamais candidat, se targuant d’avoir un trésor de guerre de plus de 122 millions de dollars, un montant sans précédent pour un ancien président.

«Ils détestent que je batte tous les records», a-t-il lancé, accusant les médias de ne pas vouloir couvrir ses réussites. Ou de s’attarder trop sur ses déconvenues.

Mais il existe encore de sérieux obstacles dans sa potentielle course à la Maison-Blanche.

Même si son parti venait à remporter les législatives de novembre, Donald Trump devra aussi se confronter au regard de ses pairs conservateurs, qui pour certains ont sérieusement commencé à prendre leurs distances.

Un de ses plus proches alliés, le sénateur Lindsey Graham s’est empressé de qualifier d’«inappropriées» les promesses de supposées grâces présidentielles de l’ancien locataire de la Maison-Blanche.

En parallèle, plusieurs élus de son camp travaillent depuis des semaines sur un projet de loi spécifiquement mis sur pied pour éviter que toute élection ne puisse être renversée. Ou que l’Histoire ne bégaie.

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Le gros crisse d'ÉPAS, le clown orange des Vidangeux de Vidangia, ne lâche pas le morceau on dirait bien. Ce narcissique mythomane supposément riche à craquer mais dont les arnaques se multiplient aussi vite que les citations à comparaître, pousse l'audace en disant qu'il gracierait tous les trumptartes qui ont fait l'assaut au Capitole. Méchant crotté ! :enrage:

Le pire, la majorité des républicains ne veulent plus le voir mais il semble certain qu'il va être en mesure de gagner les élections en 2024 pour un autre mandat à la présidence. Méchant tawouin d'eau douce ! :D

J'espère qu'il va se faire pincer d'aplomb avant que cela se produise ! :D

Dédé

Ce serait la solution idéale.

:evil:


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