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Ti-Bidon ignore les menaces de la Poutine ! (Forum)

par Dédé ⌂ @, dimanche 01 mai 2022, 12:43 (il y a 728 jours)

Source : Arme nucléaire: Washington choisit d’ignorer les menaces de Poutine


AFP
Dimanche, 1 mai 2022 00:53
MISE À JOUR Dimanche, 1 mai 2022 07:35

En mobilisant 40 pays et en prévoyant un budget de 33 milliards pour l’Ukraine, Washington choisit d’ignorer les menaces de Vladimir Poutine d’utiliser l’arme nucléaire et affronte Moscou de moins en moins subtilement, ne craignant apparemment pas de pousser le président russe dans ses retranchements.

Au lendemain d’une réunion préparée par Washington à Ramstein, en Allemagne, pour organiser le soutien d’une quarantaine de pays à l’Ukraine, M. Poutine a promis mercredi une réponse «rapide et foudroyante» en cas d’intervention extérieure dans le conflit.

Le président russe a mentionné «ces outils dont personne d’autre ne peut se vanter actuellement», une allusion à peine voilée à l’arme nucléaire tactique, dont la doctrine militaire russe prévoit l’utilisation pour forcer un adversaire à reculer.

Loin de reculer, Joe Biden a répliqué le lendemain en demandant au Congrès une rallonge budgétaire colossale de 33 milliards de dollars, dont 20 milliards doivent aller à la fourniture d’armements, soit près de sept fois plus que les quantités pourtant impressionnantes d’armes et de munitions déjà fournies à l’Ukraine depuis l’invasion russe, déclenchée le 24 février.

L’administration américaine livre désormais de l’armement lourd à Kiev, comme de l’artillerie, des hélicoptères et des drones, après avoir longuement hésité à le faire, de peur d’étendre le conflit à d’autres pays de l’OTAN.

Cette inquiétude paraît avoir disparu à Washington, où le ministre de la Défense, Lloyd Austin, s’est donné lundi pour objectif de «voir la Russie affaiblie à un degré tel qu’elle ne pourra pas faire le même genre de choses que l’invasion de l’Ukraine», au retour d’une visite à Kyïv.

Au sein du gouvernement américain, la menace nucléaire de la Russie est désormais balayée d’un revers de la main.

Joe Biden a ainsi fustigé jeudi les menaces «irresponsables» de Vladimir Poutine, et a jugé qu’elles montraient «le sentiment de désespoir ressenti par la Russie, aux prises avec son misérable échec, au regard de ses objectifs initiaux».

Et vendredi, un haut responsable du Pentagone a affirmé que Washington «ne pense pas qu’il y ait un risque d’usage d’armes nucléaires ou que le territoire de l’OTAN soit menacé».

Menaces russes prises «moins au sérieux»

Pour Lawrence Freedman, professeur émérite au King’s College de Londres, les diverses menaces de la Russie «sont prises moins au sérieux qu’avant». «C’est déjà une puissance diminuée», ajoute-t-il sur son blogue.

Des conclusions partagées par Gideon Rose, du Council on Foreign Relations à New York. «Moscou n’utilisera pas d’armes nucléaires pendant le conflit», affirme-t-il dans la revue Foreign Affairs.

Vladimir Poutine «sait que des représailles extraordinaires et un opprobre universel suivraient, sans qu’un avantage stratégique puisse les justifier, sans compter que les effets radioactifs que cela provoquerait pourraient facilement retomber sur la Russie», ajoute-t-il.

Même si M. Biden affirme que les États-Unis «n’attaquent pas la Russie», Washington vient de donner un coup d’accélérateur aux livraisons d’équipements militaires à l’Ukraine, et forme désormais ouvertement des militaires ukrainiens aux armements lourds américains, après l’avoir fait discrètement.

Le conflit prend donc toutes les apparences d’une «guerre par procuration» contre Moscou, par l’intermédiaire des Ukrainiens, note Sam Winter-Levy, de l’université de Princeton, sur le blogue spécialisé War on the Rocks.

Ce genre de guerre par pays interposés, comme celle qui oppose l’Arabie saoudite à l’Iran par l’intermédiaire des rebelles houthis au Yémen, «est la pire issue possible», car elle présente un risque d’escalade, et ce genre de guerre dure généralement longtemps, estime cet expert qui collabore également avec l’académie militaire américaine de West Point.

Mais «c’est peut-être la meilleure option possible», car les Occidentaux «n’ont pas le choix», ajoute-t-il. «En fin de compte, les seules options pires que la guerre par procuration sont une victoire à bon compte de la Russie en Ukraine, ou une confrontation directe entre les États-Unis et la Russie.»

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On se croirait à la Guerre des Étoiles, des impériaux purs et durs qui se chicanent comme des enfants de chienne et qui mettent le reste de la planète sur le qui-vive ! :conteste:

Les USA ont combien d'armes anti-nucléaire au bouclier au-dessus de nos têtes ? Pas assez pour tout les intercepter, ça c'est certain. Leurs grandes-villes sont les premières sur la liste de front et certainement elles seront protégées par ce bouclier. Les autres, priez le bon Dieu !

Et la Russie, doit avoir elle aussi un bouclier et doit user de la même stratégie, comme de rien. Par contre, plusieurs pays sont munis d'arme nucléaire et il y a plus de pays avec l'OTAN et l'UÉ, ça risque de chier en sacrament ! :enclume:

Nous avons avantage mais combien de vies vont disparaître de la planète ? Comment l'environnement va réagir avec de telles attaques ? Et combien d'extinction animale va se produire avec cette merde qui va nous tomber dessus ? C'est sans compter la contamination de l'eau ! :enclume:

La carotte ne sera pas mangeable !

Dédé

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