Avatar

La pâtissière de Jonquière pénalisée une seconde fois (Forum)

par Blake, mardi 31 mai 2022, 20:33 (il y a 708 jours) @ Dédé

Source : La pâtissière de Jonquière pénalisée une seconde fois

CATHERINE BOUCHER | TVA NOUVELLES
Lundi, 30 mai 2022 21:05
MISE À JOUR Lundi, 30 mai 2022 21:05

La propriétaire de la pâtisserie «Vite des péchés» s’est fait refuser une aide financière, car elle n’a pas respecté les mesures sanitaires en ouvrant sa salle à manger en janvier dernier, malgré l’interdiction en vigueur.

C’est dans une lettre qu’elle a reçue vendredi que Stéphanie Hariot a appris que Promotion Saguenay a refusé de lui accorder l’aide financière qu’elle avait demandée en mars dernier, dans le cadre du programme d’aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises, un programme mis sur pied par le ministère de l’Économie et de l’Innovation pour aider les entreprises qui ont été touchées par l’ordre de fermeture.

«Ma liberté d’expression démocratique est complètement abolie dans ce simple fait que je parle, je crève! Ça a été stipulé que Promotion Saguenay, selon la politique des fonds, ne pouvait malheureusement pas m’accorder l’aide parce que j’avais pas respecté le règlement qu’il ne fallait pas rien dire publiquement», s’est exclamée Stéphanie Hariot, propriétaire de «Vite des péchés».

Bien que la propriétaire ait respecté tous les autres critères d’admissibilité, la lettre explique, en guise de refus, que «toute entreprise affirmant publiquement contrevenir aux règles en vigueur auxquelles elle est assujettie au Québec devra voir sa demande d’aide financière refusée».

La directrice de Promotion Saguenay, Priscilla Nemey, a ajouté que «toute entreprise qui souhaite bénéficier ou qui bénéficie de cette aide financière doit respecter l’ensemble des normes, les règlements, les décrets, les arrêtés ministériels en vigueur dont les entreprises sont assujetties au Québec. Si l’entreprise ne respecte pas ces règles-là, elle peut voir sa demande d’aide refusée, de même que si elle affirme publiquement ne pas respecter les règles en vigueur».

«Malheureusement, la politique est très claire à ce sujet-là», a-t-elle conclu.

Doublement pénalisée

Le 21 janvier dernier, Stéphanie Hariot a choisi d’ouvrir sa salle à manger en signe de contestation des mesures sanitaires.

Elle a assumé et acquitté la contravention de plus de 1500$ qui lui a été remise pour avoir enfreint les règles.

La propriétaire se retrouve donc une deuxième fois punie pour son coup d’éclat et se demande pourquoi.

«Moi j’ai dit “À un moment, ça suffit” et comme je l’ai dit publiquement sur les réseaux sociaux et que je l’ai même dit à la télé, c’est devenu un petit peu plus personnel à moi en disant “Eh bien, tu l’as dit publiquement donc le gouvernement te punit”. Promotion Saguenay est obligé de suivre les règles du gouvernement parce qu’ils dépendent du gouvernement», a-t-elle clamé.

Au total, 370 dossiers d’entreprises ont été traités dans le cadre des programmes d’urgence aux petites et moyennes entreprises, à Saguenay. L’organisation de développement économique a accordé près de 9,9 millions $ en prêt et aide financière non remboursable à des entreprises de la région. Ce n’est pas le cas toutefois de la pâtisserie «Vite des péchés».

«Moi, ce que j’en conclus, c’est que Promotion Saguenay ou n’importe quelle entité comme ça se doit de faire elle-même les investigations sur les médias et réseaux sociaux, voir ce que la compagnie a dit. Ils font les espions de ce qu’on publie et si ça ne fonctionne pas selon les ordres du gouvernement eh bien ils cochent la petite case: non recevable. Et ça c’est ce que j’appelle du contrôle», s’est offusquée Stéphanie Hariot.

«Si j’étais restée dans l’ombre et que j’avais fait manger mes clients comme certains restaurateurs ont fait en cachette, j’aurais eu ma subvention. Là, maintenant, c’est non seulement que je ne me sens pas supportée, mais je me sens “spottée” à dire qu’elle, elle dérange trop», a-t-elle ajouté.

Malgré tous les contrecoups d'avoir défié les mesures sanitaires, Stéphanie Hariot ne regrette pas d’être allée au front. Elle ajoute que, si c’était à refaire, elle le referait. Malgré ce refus, elle ne compte pas baisser les bras et elle continuera de tenir sa pâtisserie, au moins jusqu’à la fin de son bail, qui prendra fin dans trois ans.

[image]

Lorsque qu'on défie l'autorité, il faut s'attendre à avoir des représailles et des sanctions. Elle a voulu défier le décret sanitaire, eh bien elle mérite ce qu'elle mérite.

Elle aurait beau de chialer et dire que les autorités font de l'acharnement sur son cas mais c'est qui au bout de la ligne qui s'est affiché publiquement en se foutant du décret de la santé public en ouvrant quand même son commerce ?

De plus, elle savait très bien qu'en faisant ce geste, elle n'aurait pas droit au programme du gouvernement en matière d'aide aux entreprises durant la pandémie. On ne garoche pas une roche dans l'eau sans en faire d'éclaboussure ! :D

Dédé


En effet, elle paie le gros prox maintenant pour avoir fait sa smatte.

___________

Ce n'est pas moi qui va brailler à son sort ! :evil:

Moi non plus, elle aurait dû y penser avant.


Fil complet:

 Fil RSS du sujet

powered by my little forum