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Richard Desjardins se prononce sur la fonderie Horne (Forum)

par Blake, dimanche 26 juin 2022, 00:40 (il y a 641 jours) @ Dédé

Source : Fonderie Horne: L’Abitibi pourrait s’en passer, estime Richard Desjardins


OLIVIER BOURQUE
Samedi, 25 juin 2022 00:00
MISE À JOUR Samedi, 25 juin 2022 00:00

Lorsqu’il parle de la Fonderie Horne, anciennement la Noranda, plein de souvenirs reviennent à la mémoire du plus célèbre enfant de l’Abitibi, l’auteur-compositeur-interprète Richard Desjardins.

« Quand j’étais petit, je pensais que les nuages étaient créés par les cheminées de l’usine. J’étais pas tout seul, les parents disaient ça à leurs enfants », relate le poète lors d’une entrevue avec Le Journal.

Les paroles de la chanson Et j’ai couché dans mon char de Richard Desjardins ont été immortalisées dans un graffiti sur ce mur d’une bâtisse du quartier Notre-Dame, juste à côté de la fonderie.

Dans le quartier Notre-Dame où est né Desjardins en 1948, les gamins savaient bien qu’il fallait se cacher lorsque l’usine, juste à côté, crachait ses nuages toxiques vers la ville.

« Aussitôt qu’il y avait un rush de souffre, on se garrochait en dessous des galeries. On étouffait. On arrêtait la game de hockey. On rentrait chez nous. C’était une puff qui enveloppait toute la ville », se rappelle Desjardins.

Pour les citoyens vivant tout près de l’usine, le malheur était de voir « les nuages de boucane » altérer la peinture de leur voiture, une scène forte du documentaire Noranda (1984), dans lequel Desjardins assure le texte de la narration et la musique.

« Ça faisait lever la peinture des chars. Il fallait amener ça au garage. Ils refaisaient la peinture et les gars envoyaient le bill direct à la mine », raconte le chanteur.

Partisan de la fermeture

Si la situation s’est améliorée au cours des dernières décennies dans la ville et le Vieux-Noranda, les émissions toxiques sont toujours là.

Selon une étude, l’usine, propriété de la multinationale Glencore, émettrait par moments dans l’air des concentrations d’arsenic – un cancérigène reconnu – 33 fois plus élevées que la norme québécoise.

C’est pourquoi l’usine devrait être mise sur pause et même cesser complètement ses activités, et ce, pour la santé des citoyens, croit Desjardins. Une position contraire à celle de François Legault qui croit que les gens de Rouyn ne souhaitent pas une fermeture.

« Qu’ils ferment leurs portes ! Moi je suis partisan d’arrêter cette usine-là, tant qu’ils n’auront pas réglé le problème », lance-t-il.

Selon lui, la fonderie a un impact économique beaucoup moins important qu’avant et Rouyn « serait capable de s’en passer ».

Omniprésente

« La ville est devenue autre chose qu’une affaire de mines. Je comprends qu’il y a 30-40 ans, il y avait plus de 2000 hommes qui travaillaient là », lance-t-il.

« Aujourd’hui, c’est pas cela. La ville est beaucoup plus administrative, c’est la capitale régionale des services sociaux, Hydro-Québec est installée, les PME sont beaucoup plus développées », énumère Desjardins.

« Il reste maintenant 400-500 jobs, donc c’est envisageable... En plus, ils n’ont jamais payé les dommages qu’ils ont faits... Tu vas à Rouyn-Noranda, c’est pas drôle, ça fait longtemps que ça dure », se désole-t-il.

Il croit d’ailleurs que l’industrie minière est omniprésente et prend trop de place en Abitibi, ce qui limite le potentiel de développer d’autres secteurs de l’économie.

« Rouyn voudrait étaler la ville à cause de la crise du logement, ils ne peuvent pas développer plus loin, car c’est tout claimer [droits miniers]. Ils n’iront pas mettre des infrastructures municipales à un endroit où ils vont se faire jeter dehors parce qu’il y aura quelqu’un qui aura pensé trouver une mine », explique-t-il.

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Les gouvernements se sont succédés et c'est toujours la même crisse d'histoire qui s'écrit. L'économie first, la santé second !

Gang d'ostis de bandits aux culottes courtes de tabarnack !

Aujourd'hui comme l'indique M. Desjardins, la région est devenue administrative, une capitale régionale des services sociaux. Pourquoi ne pas fermer cette crisse de pollueuse qui vient chercher des vies à plusieurs familles ? Du moins réduire les émissions dangereuses comme l'arsenic avec un filtre mieux adapter aux conditions respectables.

Ne demandez pas au gouvernement, il va faire la sourde oreille. Il faudrait un comité des gens de l'endroit pour exiger à cette compagnie polluante d'intervenir afin d'améliorer cette situation.

Dédé

Pas de danger. Ça donne des jobs et c'est bon pour la sacrosainte économie. Au diable la santé des gens, c'est pas important.


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