Québec Solidaire promet une prestation d’urgence (Forum)

par Dédé , lundi 22 août 2022, 14:40 (il y a 618 jours)
édité par Dédé, lundi 22 août 2022, 14:43

Source : Pénurie de places en garderies: Québec solidaire promet une prestation d’urgence

AGENCE QMI
Lundi, 22 août 2022 13:21
MISE À JOUR Lundi, 22 août 2022 13:21

Québec solidaire (QS) promet la création d’une prestation d’urgence de 870 $ par mois pour les parents de poupons privés de travail en raison du manque de places en service de garde, si le parti remporte les élections du 3 octobre prochain.

La «Prestation poupon» promise par QS a pour objectif d’«aider les familles en attente d’une place à se sortir la tête de l’eau», a expliqué Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole du parti, lors d’une conférence de presse, lundi, en compagnie de Myriam Lapointe-Gagnon, l’instigatrice de Ma place au travail et candidate solidaire dans Rivière-du-Loup–Témiscouata.

«En ce moment même, des milliers de parents, principalement des mères, sont obligés de rester à la maison après la fin de leur congé parental parce qu’elles n’ont pas de places en garderie. Résultat: elles s’appauvrissent en pleine crise du coût de la vie. Imaginez la pression et l’insécurité!» a expliqué M. Nadeau-Dubois.

Le programme que propose QS s’adresse aux parents d’enfants de moins de 18 mois qui ont épuisé leurs prestations du Régime québécois d’assurance parentale et qui ne peuvent pas retourner au travail, car ils attendent une place pour leur enfant.

«Les parents éligibles auraient droit à un montant de 870 $ par mois pour pallier à leur perte de revenu», a précisé le parti dans un communiqué. Québec solidaire avait déjà, en mars dernier, proposé l’instauration de cette aide financière d’urgence, mais la proposition avait été rejetée par le gouvernement Legault.

La candidate solidaire Myriam Lapointe-Gagnon a affirmé avoir reçu «un nombre infini de témoignages et d’histoires d’horreur de parents qui se retrouvent au bout du rouleau».

«Ce qu’on annonce aujourd’hui, c’est une aide concrète pour que parentalité arrête de rimer avec pauvreté. Plus que jamais, le Québec a besoin d’un gouvernement qui est à l’écoute et qui a le courage de remettre ce qui compte vraiment au cœur de nos politiques», a-t-elle déclaré.

La famille ne devrait pas se retrouver coincer à la maison avec le coût de la vie qui envoie ces parents à la pauvreté. Un salaire par famille, n'est pas suffisant et bien souvent, celui ou celle qui décide de rester à la maison pour un ou des poupons faute de place en service de garderie, propulse sans le vouloir, le conjoint ou la conjointe à un double emploi afin de parvenir à la famille de demeurer la tête au-dessus de l'eau. Des situations du genre dans ce monde d'aujourd'hui, ça n'a pas sa place et au lieu de donner des M$ à des compagnies et de ne plus revoir la couleur de l'argent ou même que ces sous servent à augmenter la prime du président en plus de son salaire faramineux, le gouvernement devrait se pencher sur la classe sociale surtout pour la famille.

Évidemment, Québec Solidaire ne sera pas le prochain gouvernement mais en tant que citoyen qui connaît cette cause existentielle, il est de mon devoir d'en parler dans mes chroniques et d'amener à prioriser la famille qui est dans le besoin pour vivre adéquatement, faute de service gouvernemental !

Certains diront, mais la pénurie de main-d'oeuvre touche tous les paliers de l'emploi, le gouvernement ne peut pas faire des miracles pour rectifier la situation. Trop facile à dire comme il est facile d'augmenter les prix à cause de la fluctuation du crisse de pétrole.

Pas de suffisance dans les garderies, ben au moins, sors des sous pour soutenir la famille qui se retrouve qu'avec un salarié, surtout si son job est au salaire minimum. Me semble qu'avec tout l'argent récolté par les taxes et impôts, il y aurait certainement un moyen équitable pour obtenir un salaire du citoyen, ça empêcherait de voir vivre ces familles dépourvus de service de garde, de descendre plus bas que l'enfer parce que l'un des deux parents n'en peut plus en se séparant ou voire même être consterné par de cruels drames familiaux.

C'est à nous de dire au prochain gouvernement ; Pensez aux familles dans le besoin !

Dédé

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