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Le PLQ, le navire coule ! (Forum)

par Dédé ⌂ @, mercredi 31 août 2022, 14:59 (il y a 608 jours) @ Blake

Source : Québec 2022: les libéraux de Dominique Anglade partent à la dérive


KATHRYNE LAMONTAGNE
Mercredi, 31 août 2022 00:00
MISE À JOUR Mercredi, 31 août 2022 00:00

Désistements, difficultés de recrutement, manque de financement, sondages défavorables : le début de campagne est si chaotique pour les libéraux que des experts n’hésitent plus à mettre en doute la survie même du parti.

«Généralement, quand on quitte un bateau, c’est qu’il est en train de couler», expose André Lamoureux, chargé de cours au Département de science politique à l’Université du Québec à Montréal.

Celui-ci ne serait pas surpris de voir le Parti libéral du Québec (PLQ) «s’effondrer complètement, ou presque», à la suite de cette élection.

Avec 110 candidatures annoncées sur 125 et quatre désistements au cours des dernières semaines (voir plus bas), la formation de Dominique Anglade arrive bonne dernière sur le plan du recrutement.

«C’est quand même catastrophique. Normalement, un parti a la liste de ses candidats au moins un mois ou deux à l’avance», estime M. Lamoureux.

Jusqu’à tout récemment, même la circonscription de Jean-Talon, jadis un château fort, était orpheline de représentant. Il a fallu attendre jusqu’à hier, après que la cheffe a visité le comté, pour qu’une candidature soit finalement annoncée.

Rien de bon

L’arrivée de la stratège Julie White pour porter les couleurs libérales dans Jean-Talon n’augure rien de bon, selon les experts.

«Quand c’est des membres du personnel politique qui se présentent, généralement, c’est pour boucher des trous», avance le professeur en communication politique à l’École nationale d’administration publique Philippe Dubois.

«La perception que ça donne, c’est qu’on cherche à combler le plus rapidement possible les comtés», poursuit-il.

Jadis champion du financement, le PLQ se situe aussi en queue de peloton du côté des dons, a révélé la semaine dernière notre Bureau d’enquête.

Et les récents sondages n’ont rien d’encourageant, les libéraux récoltant un creux historique de 7 % des intentions de vote chez les francophones.

Comble de malheur, l’équipe de Dominique Anglade a dû annuler une activité hier après-midi, forçant l’autobus à rester immobilisé devant l’Assemblée nationale durant près de quatre heures. Puis, le véhicule transportant les médias a connu des ennuis mécaniques plus tard en journée.

Un début difficile

«Clairement, c’est un début de campagne qui est difficile parce que ça envoie une image qui détonne de ce à quoi nous sommes habitués avec le Parti libéral, c’est-à-dire une grosse machine électorale, une machine bien huilée avec une certaine capacité à attirer des candidatures», analyse le politologue Philippe Dubois.

Mireille Lalancette, professeure titulaire en communication politique à l’Université du Québec à Trois-Rivières, souligne quant à elle le manque de «branding» de la formation. À ses yeux, le PLQ peine à se distinguer de la Coalition Avenir Québec.

Les récentes promesses électorales des deux partis présentent plusieurs similarités, notamment sur la baisse d’impôt.

«C’est comme s’ils avaient perdu leur essence, leur raison d’être [...]. Ça pose de grosses questions sur la survie du parti», avance-t-elle, ajoutant que les libéraux risquent de sortir « meurtris » de cette campagne.

Elle souligne aussi que Dominique Anglade, une «femme brillante», a accédé à la tête du parti en pleine pandémie, ce qui ne lui a pas donné le temps de prendre sa place.

Toujours en contrôle

Malgré tout, la cheffe conserve une «bonne attitude», estime Philippe Dubois.

«Elle ne ressemble pas à une cheffe qui est abattue ou qui est en perte de contrôle», insiste-t-il.

Les anciens députés libéraux de la région de Québec André Drolet et Raymond Bernier ont reconnu les difficultés de recrutement de leur formation politique, qu’ils attribuent entre autres à la pandémie.

«Ça me fait beaucoup de peine. Les gens qui y vont présentement, je leur dis chapeau ! Mais ce n’est pas évident, on est dans une période difficile», a commenté M. Drolet. Tout comme son collègue, il demeure positif pour la suite des choses.

– Avec Nicolas Lachance et Marie-Christine Trottier

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Lorsque la CAQ est entré au pouvoir en laissant Couillon du Libéral sur le cul, c'était déjà le chant du cygne pour ce vieux parti de guenille rouge. De toute manière, la CAQ est le PLQ v.2.0, faque rien n'a vraiment changé.

Le bateau du PLQ a beau de tanguer sur la rive fluviale, les rats sortent de la cale et le bateau coule lentement mais sûrement. Alors, la «madame» Glad aura beaucoup de difficulté à retenir les rats ! :D

Quant au PQ, c'est déjà au fond du fleuve sti ! :evil:

Dédé


Couillard a complètement scrappé ce parti. Anglade est pognée avec le problème et elle semble très mal entourée.

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Pas juste Couillard, Leito et l'autre gros de la santé M.Fat Barette, le trio parfait qui nous ont saigné comme des cochons !


Oui, la gang de Couillard avec leur austérité. Mais ce serait pire avec le Duhaimagogue.

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Va pas répéter ça aux conspis que DuHaine sera pire, ils vont te faire de la grosse baboune ! :mdr:

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