Un montérégien accusé d'avoir menacer GND (Forum)

par Blake, lundi 17 octobre 2022, 21:04 (il y a 574 jours) @ Dédé

Source : Un homme de la Montérégie accusé d’avoir menacé Gabriel Nadeau-Dubois

ÉRIC YVAN LEMAY et FÉLIX SÉGUIN
Vendredi, 14 octobre 2022 00:00
MISE À JOUR Vendredi, 14 octobre 2022 00:00

Un homme de la Montérégie a été accusé d’avoir proféré des menaces au co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, au lendemain de l’élection du 3 octobre dernier.

Benoit Kierans, 50 ans, aurait fait des menaces via les réseaux sociaux à la mi-septembre avant d’être appréhendé par la Sûreté du Québec (SQ), selon nos informations.

Le résident de Franklin a plaidé non coupable aux deux chefs d’accusation déposés contre lui, au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield. Il a été libéré le 5 octobre moyennant le dépôt de 1000 $ et l’interdiction de posséder une arme à feu.

Il s’agit de l’une des 31 arrestations effectuées durant la campagne électorale qui s’est tenue sous haute surveillance. Plus de 200 signalements ont été faits durant cette période.

L’arrestation d’un autre homme accusé d’avoir harcelé la députée libérale Marwah Rizqy a fait grand bruit en début de campagne. Or, la majorité des menaces n’ont pas été révélées publiquement même si elles ont été maîtrisées.

Durant la campagne, l’équipe de J.E a pu suivre les gardes du corps attitrés aux différents chefs dans le cadre de l’Opération Lilas.

L’important déploiement était coordonné à partir d’un centre de commandement situé dans les locaux de la SQ à Montréal.

919 menaces

Les agents se sont entraînés plusieurs semaines à l’avance pour maîtriser d’éventuels suspects. On a aussi dressé une liste d’individus pouvant représenter un risque et se trouvant près des lieux visités par les politiciens.

Depuis quatre ans, pas moins de 919 menaces potentielles ont été répertoriées par le service de renseignements et de protection de l’État.

Les images de Justin Trudeau qui a reçu des roches durant la dernière campagne fédérale ont également alimenté la réflexion des policiers et du ministère de la Sécurité publique.

«Il y a eu une grosse augmentation de la radicalisation des gens», indique Alexandre Beaudoin de la direction générale de la sécurité de l’État au ministère de la Sécurité publique.

Détecteurs de métaux

La tentative d’attentat contre la première ministre Pauline Marois le soir de l’élection de 2012 reste aussi dans les mémoires.

Ainsi, lors de la soirée électorale de Québec solidaire, qui se tenait au MTELUS, l’endroit même où Richard Henry Bain a fait feu il y a dix ans, des détecteurs de métal avaient été installés à l’entrée.

BILAN DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE PROVINCIALE

217 signalements
66 infractions criminelles
31 arrestations
47 crimes contre la personne
19 crimes contre la propriété
Source : Sûreté du Québec

Il va recevoir qu'une tape sur les doigts et avoir une probation de plus de six mois, rien de plus selon que je vois. J'espère qu'il n'a pas d'arme à feu chez lui parce que ça pourrait être revirer contre lui vu les conditions de libération.

Je veux bien croire qu'il ne faut pas prendre à la légère les menaces verbales et écrites sur les réseaux sociaux, mais par contre, il ne faudrait pas non plus faire une chasse aux sorcières sur tous les propos qui se retrouvent sur le net envers les polis-ti-chiens.

Bien souvent, ce ne sont que des paroles en l'air causer par un débordement émotionnel. Évidemment, il faut que ça cesse quand même parce que le débordement cause des gros problèmes pour les personnes visées, surtout pour les menaces qui semblent très sérieuses. J,imagine le stress que cela peut créer dans un quotidien déjà passablement chargé dans un contexte de cavale électorale. En plus, ça coûte cher la sécurité aux contribuables.

Il faut toute de même prendre ces menaces au sérieux avec l'affaire Henry Bain, ce forcené qui a tué deux personnes lors d'un discours de clôture par Mme Marois qui était la cible.

Dédé

La plupart de ceux qui font des menaces sur le web sont des pissous mais comme tu dis, il n'y a pas de chance à prendre.