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« Guerre intestine » au Parti conservateur du Québec (Forum)

par Blake, mardi 25 octobre 2022, 19:12 (il y a 565 jours) @ Dédé

La Lune de miel n'a pas été longue pour le chef...


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1927264/pcq-eric-duhaime-bilan-campagne-election
« Guerre intestine » au Parti conservateur du Québec
« Guerre intestine » au Parti conservateur du Québec
Le chef du Parti conservateur du Québec Éric Duhaime prononçant son discours de défaite au Manoir du Lac Delage.
Deux camps aux antipodes s'opposent au sein du Parti conservateur du Québec.

Alexandre Duval (accéder à la page de l'auteur)

L’unité autour d’Éric Duhaime est en train de craquer. N’ayant pas réussi à faire élire un seul député, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ) se retrouve au centre d’un conflit entre deux groupes ayant des visions opposées pour l’avenir de sa formation.

C’est une guerre intestine, résume une source qui a activement participé à la dernière campagne électorale du PCQ et qui a accepté de se confier à Radio-Canada sous le couvert de l’anonymat, comme toutes les autres.

Maintenant que le parti a pris son envol, il y a des gens qui cherchent à prendre l’espace autour du chef, déplore cette même source.

La guerre pourrait d’ailleurs éclater au grand jour samedi. Les candidats conservateurs défaits doivent se réunir dans un hôtel de Drummondville pour faire le bilan de la campagne qui a culminé le 3 octobre dernier.

Ce rassemblement pourrait vite devenir un test de leadership pour Éric Duhaime, selon un candidat qui a tenté de se faire élire dans une circonscription de la grande région de Québec. Il va y avoir beaucoup de grogne et d'insatisfaction, prédit-il.

« On s’attend à deux choses de notre chef : une réelle écoute et du ménage dans sa garde rapprochée. »

— Une citation de Un candidat du PCQ défait dans la grande région de Québec
Selon ce candidat, Éric Duhaime s’est mal entouré pour faire campagne. Les résultats du PCQ, inférieurs aux attentes de nombreux membres, en sont la conséquence directe, à son avis.


C’est aussi la perception d’un proche du chef, qui s’attend à ce que M. Duhaime fasse son mea culpa, samedi. Il doit nous dire que son équipe n’était pas assez solide et qu’il va corriger le tir, sans quoi le PCQ fera face à un risque d’implosion, croit-il.

Il y a deux groupes. Un qui veut tasser tous ceux qui sont autour d’Éric pour mettre des gens d’expérience à leur place et un autre qui veut garder le statu quo. [...] Ces deux groupes s’affrontent à l’intérieur du parti et Éric parle aux deux groupes.

Des boucs émissaires
Les collaborateurs qui ont fait campagne avec M. Duhaime sont notamment accusés d’avoir mal géré certains épisodes, comme celui des taxes impayées de leur chef, ou d’avoir été à l’origine de fautes d'orthographe sur les affiches électorales.

Ils auraient aussi mené une campagne trop axée sur le chef, selon leurs détracteurs, ce qui aurait conduit à un sentiment d’abandon chez certains candidats.

On leur reproche également d’avoir centralisé la prise de décision et de ne pas avoir tenu compte des conseils prodigués par certains organisateurs aguerris, dont la sénatrice Josée Verner qui agissait à titre de présidente de la campagne.

On cherche des boucs émissaires sans trop vouloir attaquer le chef, regrette un responsable de l’organisation de la campagne. Éric Duhaime était le véritable capitaine du navire, selon lui.

« Il y a beaucoup de choses qui ont été dites sur les décisions qui ont été prises, mais le directeur de la campagne, en vérité, c’était Éric Duhaime lui-même. »

— Une citation de Un responsable de l'organisation de la campagne électorale du PCQ
Plusieurs sources craignent aussi que le PCQ n'adopte des positions anti-immigration si le chef ne s’entoure pas de nouveaux conseillers.


Cette crainte prend notamment racine dans les propos tenus par M. Duhaime durant la campagne. Il n’avait pas fermé la porte à la construction d’un mur pour freiner l’entrée de migrants au chemin Roxham, une possibilité qui ne figurait pourtant nulle part dans la plateforme électorale conservatrice.

Or, certains collaborateurs de M. Duhaime sont convaincus que le PCQ ne pourra jamais aspirer au pouvoir tant que le parti n’aura pas adopté une posture plus nationaliste, qui pourrait notamment permettre de gruger des votes à la Coalition avenir Québec.

Lâcher la COVID
Malgré ces lignes de fracture, un point commun semble se dessiner : les deux camps manifestent un certain désir d’en finir avec l’omniprésence du discours antimesures sanitaires.

Le but, c’est de tasser ça le plus possible, soutient un membre influent du PCQ dans la région de Québec. Selon lui, Éric Duhaime s’est tiré dans le pied en mettant trop l’accent sur ce thème durant la campagne.

La grosse montée du PCQ est en lien avec la COVID-19 et les mesures sanitaires. C’est bon quand tu veux monter une campagne, mais c’est moins bon sur le long terme, dit-il.

Un proche du chef est du même avis et croit que le Parti conservateur doit devenir un parti axé sur le développement du Québec, quitte à se mettre à dos la frange de l’électorat complotiste qui lui était favorable jusqu’ici.

Si dans notre base de 60 000 membres il y a des [individus] qui sont focalisés juste là-dessus, eh bien, ils débarqueront. D’autres vont embarquer à leur place.

À la demande d’entrevue de Radio-Canada, l’attaché de presse d’Éric Duhaime a répondu qu’il préférait ne pas formuler de commentaire.

''

Mais il promène son chien...

https://twitter.com/E_Duhaime

:mouche:

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En partant, le programme du PCQ ne vaut pas de la crisse de marde, c'est du fascisme pur et dur.

Il est évident qu'il a monté en flèche avant que la campagne se mette en branle avec les idioties de la complosphère et qu'il avait l'appui des CONspis. Comme l'indique un proche de lui, ce ne fut pas suffisant et ça l'a plus restreint durant la campagne, sans compter les frasques de son passé qui se sont revenues à la surface durant cette dite campagne.

Alors, ça ne me surprend pas qu'il y ait une division dans ce parti, c'était évident après la raclée qu'ils ont reçu durant les élections.

Ça va être difficile pour ce parti d'être viable car s'ils décident de se mettre les conspis à dos, le 13% va devenir 3 %. Ils sont pris dans une situation qu'ils ont créées.


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