Des répondants médicaux d’urgence votent une grève (Forum)

par Jéromec, lundi 21 novembre 2022, 10:06 (il y a 529 jours)

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Rassurez-vous, il va y avoir des nouveaux postes de disponibles dans les Mines de Lithium et d'or du Kébec...

https://www.tvanouvelles.ca/2022/11/20/des-repondants-medicaux-durgence-votent-une-grev...

Des répondants médicaux d’urgence votent une grève de tâches et de temps

Les répondantes et répondants médicaux d'urgence (RMU) de la Capitale-Nationale, de l’Estrie et ceux d’Urgences-santé de Montréal, ainsi que le personnel de bureau d'Urgences-santé ont voté un mandat de grève de tâches et de temps, pouvant se transformer en grève générale.

«Notre travail est émotionnellement exigeant. Avec ces mauvaises conditions de travail viennent des risques accrus de commettre une erreur, d'échapper un appel dans la file d'attente ou de perdre une seconde de concentration», a dénoncé la présidente du Syndicat des employé-e-s d'Urgences-santé (CSN), Anick Bélanger.

Les syndicats demandent une rémunération plus importante, pour recruter du personnel notamment, et pallier la pénurie.

«Nous espérons qu'en venant travailler pendant la grève du personnel, l'employeur et ses cadres prendront conscience de la pression ressentie au quotidien par les RMU et les employé-es de bureau sur le terrain, complètement débordés», a expliqué le représentant du secteur préhospitalier à la FSSS-CSN, Jean Gagnon.

Ces travailleurs et travailleuses sont sans convention collective depuis le 31 mars 2020.

Les RMU sont notamment les personnes qui prodiguent les premiers soins par téléphone dans des moments cruciaux, par exemple en donnant les instructions pour amorcer des manœuvres de réanimation, en cas d'étouffement ou encore pour préparer un accouchement, en attendant l'arrivée de l'ambulance ou des premiers répondants et répondantes.''


https://www.tvanouvelles.ca/2022/11/20/la-pression-monte-aux-soins-intensifs-ainsi-quau...

«Les bébés tombent, ça n'a aucun sens»
TVA Nouvelles| Publié le 20 novembre 2022 à 14:18
«Les bébés tombent, ça n'a aucun sens»

Les professionnels de la santé observent une montée précoce de l’achalandage dans les hôpitaux de Québec, où la situation dans les urgences se détériore, et pourrait encore s’aggraver.

C’est le constat que fait le Dr Marc-André Dugas, Chef du département de pédiatrie au CHUL de Québec.


Dr. Dugas rappelle que les virus se déplacent d’ouest en est, et que la situation critique dans les hôpitaux de Montréal est ainsi à appréhender à Québec.

«Habituellement cette pression-là s’installe après la période des Fêtes. On commence à avoir de la pression en décembre. En janvier, février, mars, l’activité au niveau des virus respiratoires culmine, puis après ça la pression diminue en avril et en mai. Actuellement ce qu’on voit, c’est que l’activité est vraiment importante depuis la fin septembre», explique Dr Dugas.

Pour se préparer à la vague redouter, l'hôpital multiplie les initiatives.

«On se prépare à ouvrir des unités complémentaires au besoin. On se prépare par exemple en transformant des chambres de pédiatries pour les moduler pour être en mesure de faire des soins intermédiaires. Donc on augmente notre capacité de lits, on double nos chambres : on met deux patients dans la même chambre pour s’assurer d’avoir un accès pour tous les patients qui en ont besoin», énumère Dr. Dugas.

«Ils sont partis en ambulance»
La situation préoccupe plusieurs parents, dont cette mère de famille qui a vu ses enfants être hospitalisés d'urgence.

«Mes deux enfants ont fait un arrêt respiratoire à la maison. Ils sont partis en ambulance pour le CHUL, qui se trouve en arrière de moi. On ne sait pas encore ce qui se passe. Les ambulanciers pensent peut-être que c'est un VRS», explique-t-elle.


Annica Champagne s'inquiète de constater l'impact de ces virus respiratoires, qui ont également atteint son entourage.


«J'ai un bébé de cinq mois, qui est présentement en arrière au CHUL, et un bébé de 18 mois. Ils sont extrêmement jeunes. Les bébés tombent, ça n'a aucun sens. J'ai des amis avec des bébés de deux mois, présentement, ça fait deux semaines et demie qu'ils sont hospitalisés», déplore-t-elle.

La pression dans les urgences s’ajoute au fardeau des travailleurs de la santé, déjà fortement sollicités, et qui doivent faire davantage d'heures supplémentaires.

«La situation est comme pas mal hors de contrôle. Beaucoup de bébés, des chambres qui sont doublées. Il ne reste pas beaucoup de places pour recevoir d'autres petits bébés. Ca ne fonctionnerait pas si les gens ne faisaient pas de temps supplémentaire. C'est certain, on manque d'effectifs», explique Nancy Hogan, présidente du Syndicat interprofessionnel du CHU de Québec.

Afin de décongestionner les urgences, le gouvernement du Québec a mis en ligne une page pour mieux orienter les citoyens vers les bonnes ressources. Le CHU de Québec repartagera l'information cette semaine afin de s'assurer que les parents d'enfants malades puissent être dirigés au bon endroit pour soigner leurs tout-petits''

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