Dommage à Bernard Lagaffe DrainVide (Forum)

par Jéromec, samedi 20 mai 2023, 10:50 (il y a 350 jours)

un vibrant homme à Bernard Lagaffe Drainvide, celui qui fait le délice des caricaturistes et qui prient pour que celui-ci resssste en poste le plus longtemps possible...

https://www.tvanouvelles.ca/2023/05/18/voici-4-fois-ou-le-ministre-bernard-drainville-a...

Bernard Drainville a dû s’excuser cette semaine en raison d’un commentaire sur le salaire des enseignants. Or, ce n’est pas la première fois que le ministre de l’Éducation se met le pied dans la bouche. Voici cinq déclarations qui l’ont mis dans l’embarras.
1. «Tu compares vraiment le job d’enseignant au job de député?»

C’est lors d’une entrevue au Devoir que Bernard Drainville a lancé ces propos. Interrogé sur la hausse de rémunération de 30% que s’apprêtent à s’accorder les élus de l’Assemblée nationale alors même que Québec négocie les conventions collectives des enseignants, le ministre a qualifié de «boîteuse» et de «démagogique» la comparaison entre les élus et les profs.

Devant le tollé que cette déclaration a soulevé, M. Drainville s’est défendu dans un gazouillis d’avoir «voulu insinuer que le métier d’enseignant est de moindre importance que celui de député».

L’épisode est d’autant plus gênant qu’un extrait vidéo d’une conférence de presse de M. Drainville en 2015 a refait surface. Alors dans l’opposition, il considérait que ça n’avait pas de bon sens d’augmenter de 31% le salaire des députés, pendant que le gouvernement proposait «d’appauvrir les infirmières et d’appauvrir les enseignantes».
2. «Si tu veux faire la démagogue, fais-la toute seule!»

Piqué au vif lors d’un débat de fin de séance en avril, Bernard Drainville avait quitté le Salon bleu en vociférant contre la députée libérale Marwah Rizqy, la traitant de «démagogue» à plusieurs reprises.

«Est-ce que le ministre nous parle vraiment d’imputabilité aujourd’hui, après le mégarecul?» avait-elle demandé en faisant référence à l’abandon du projet de tunnel autoroutier entre Québec et Lévis.

Visiblement irrité par cette remarque, Bernard Drainville avait accusé Mme Rizqy, à micro fermé, de faire de la «petite politique». «Marwah, tu es meilleure que ça, là. C’est démagogique, honnêtement...», a-t-il lâché.
3. Cafouillage sur les maternelles 4 ans

En janvier, Bernard Drainville est monté au front pour défendre un engagement caquiste, quand le Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets, au Lac-Saint-Jean, a annoncé la fermeture de la moitié de ses classes de maternelles 4 ans.

Le ministre a alors rabroué publiquement le directeur du centre de Service scolaire, en soulignant son peu d’expérience: «Il est nouveau dans sa position, alors il y a peut-être un peu d’inexpérience là-dedans.»

Peu après, M. Drainville a dû s’excuser, et quelques semaines plus tard, il a lui-même annoncé qu’il reportait la mise en place de 2600 classes de maternelles 4 ans.

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4. «Bullshit»

En faisant cette même annonce, M. Drainville a échappé un mot qui a vite été jugé indigne de la fonction de ministre de l’Éducation.

«Il manque de monde et il manque d’espace, je ne ferai pas croire au monde que je vais me rendre à 2600 d’ici deux ans [...]. Vaut mieux dire la vérité que bullshitter», avait-il lâché en entrevue à TVA.
5. «Lâchez-moi avec les GES!»

C’est avec une fougue peut-être inégalée que Bernard Drainville a pris la défense du projet de troisième lien autoroutier pendant la campagne électorale, quand il a lancé son désormais célèbre «lâchez-moi avec les GES!» M. Drainville avait également affirmé que l’attente était «infernale» sur les ponts.

Quelques mois plus tard, le gouvernement a abandonné son projet de tunnel autoroutier, au grand dam de Bernard Drainville, qui a versé quelques larmes devant les caméras.

«Je veux d’abord présenter mes excuses aux gens de Lévis et aux gens de Chaudière-Appalaches. J’ai pris un engagement et je ne suis pas en mesure de le livrer», avait soufflé M. Drainville. «Je comprends leur déception. Je comprends leur colère. Je suis vraiment désolé».

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