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Une poubelle autour de la lune pour 2030 (Sciences & Paranormal)

par Blake, mercredi 31 mai 2023, 12:02 (il y a 332 jours) @ Dédé

Source : 1 000 objets autour de la Lune en 2030 : ce scénario fou est-il possible ?

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PAR DANIEL CHRÉTIEN
RÉDACTEUR SCIENTIFIQUE
LE 28 MAI 2023

We are going. Nous allons vivre une fantastique ère de l’exploration spatiale. L’Humanité retourne bientôt sur la Lune ! Toutefois, s’il y a toujours compétition entre les États-Unis et une autre puissance (la Chine), le retour sur la Lune sera bien différent que celui du temps d’Apollo. Beaucoup de missions sont au programme, et nombre de sondes et de satellites se retrouveront en orbite lunaire. Peut-être trop ?

Cette fois-ci, il n’est pas question de seulement faire quelques pas puis revenir vivant sur Terre avec des échantillons lunaires comme c’était le cas du temps des missions Apollo. Cette fois-ci, on vient pour rester. Il est question d’installer une base lunaire, d’y faire des missions longues, et de gagner une formidable expérience, indispensable pour permettre de se lancer dans la vraie course : Mars.

Pour permettre cela, la Nasa a dégainé son programme Artemis et toute une flopée de programmes annexes pour stimuler les industriels à soutenir cette course. Les États-Unis ont également dégainé les accords Artemis pour inviter les autres nations à rejoindre le programme. Plus d’une vingtaine de pays sont signataires, dont la France, et l’Agence spatiale européenne (ESA) est partenaire, nous laissant l’espoir de voir un jour un Européen ou une Européenne marcher sur la Lune.

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Prélude à une économie lunaire
Les accords Artemis assurent d’une part la sécurité du programme : les États-Unis ne peuvent plus décider d’abandonner la Lune (comme Barack Obama l’avait fait en 2010) sans l’accord des autres pays, d’autre part, chaque nation s’investit dans le programme, proposant des missions, des technologies, incitant son industrie à se joindre à l’effort. De son côté, la Nasa a mis en place le programme CLPS (Commercial Lunar Payload Services), sollicitant l’industrie américaine, dont le New Space, à réaliser des missions lunaires pour l’agence.

C’est ainsi que la liste des missions lunaires automatiques complémentaires à Artemis s’allonge, en comptant de manière succincte :

  • Capstone, sonde de la Nasa étudiant la future orbite de la station Gateway ;
  • Peregrine, atterrisseur lunaire d’Astrobotics : première mission test prévue cette année, d’autres missions le sont également les années suivantes ;
  • Nova-C, lander lunaire d’Intuitive Machines : deux missions prévues cette année, d’autres à suivre ;
  • XL, lander lunaire de la compagnie Masten Space Systems (rachetée par Astrobotics). L’avenir reste flou pour les missions prévues dans le programme CLPS ;
  • Viper : rover lunaire de la Nasa ;
  • Blue Ghost, lander lunaire de Firefly Aerospace.


Chaque mission à la surface emportera des instruments scientifiques de la Nasa mais aussi d’autres charges utiles privées, dédiées notamment à la démonstration de technologie. Parmi elles, on retrouve une pléthore de mini rovers et autres robots insectes.

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Même pas encore installé sur la lune, que l'humain va polluer son espace orbital. Ça va être beau tantôt lorsque ça va se taponner ensemble. :D

Pourquoi ne pas faire une station orbitale avec tous les outils nécessaires pour sécuriser les bonhommes et bonnefemmes lunaires au lieu d'envoyer 1000 sondes. Ah oui c'est vrai, l'humain a un ego de Mongol Fier, il faut bien être compétiteur ! :D

N'empêche que ça me dépasse de voir cette insouciance de l'environnement à cause d'un orgueil du gorille le plus fort. J'imagine que la situation polluante sera pire lors de la course vers Mars.

Ah les humains !

Dédé

Rien d'étonnant avec l'humain. C'est un spécialiste pour tout scrapper ce qu'il touche. Sky is not the limite.

:D


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