Recrudescence de la COVID-19 en Estrie : éclosions dans deux (Forum)

par Jéromec, vendredi 18 août 2023, 08:11 (il y a 272 jours) @ Jéromec

l'approche Érik on rentre dans un CHSLD comme dans une étable, on ne se lave pas les mains on porte pas de masque non plus pour être sûr d'éternuer sur les plus vulnérable....

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2003963/chsld-estrie-covid19-coronavirus-eris

Recrudescence de la COVID-19 en Estrie : éclosions dans deux CHSLD de la région

Radio-Canada
Publié hier à 18 h 17 HAE
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Le virus qui a mis nos vies sur pause pendant plus de deux ans gagne à nouveau du terrain. Les professionnels de la santé observent en effet une hausse des cas de COVID-19 depuis quelque temps, notamment en raison du variant Eris. Des éclosions sont en cours dans deux Centres d'hébergement et de soin longue durée (CHSLD) de l'Estrie.

Ce sont 14 cas de COVID-19 qui ont été détectés dans le CHSLD Leclerc à Granby et 20 cas au CSSS Memphrémagog à Magog, rapporte le Centre intégré de santé universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l'Estrie-CHUS.

Le CIUSSS enregistre 5 patients hospitalisés dans le réseau qui ont la COVID-19, incluant ceux qui sont aux soins intensifs.

Heureusement, ces personnes ont des symptômes mineurs de courte durée et aucun transfert en milieu hospitalier ou de décès n'a été rapporté pour le moment, indique par courriel le CIUSSS de l'Estrie-CHUS, qui n'a pas été en mesure de nous accorder une entrevue à ce sujet jeudi.

Le professeur au département des sciences biologiques de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et spécialiste en virologie, Benoît Barbeau, se dit peu surpris de voir une augmentation des cas dans la région. C'est un peu ce qu'on affiche un peu partout au Canada, soutient le spécialiste.

Il est fort probable que le sous-variant Eris soit le coupable de ces infections, mais il n'est pas le seul, explique Benoît Barbeau.

Ça ne veut pas dire pour autant qu’il n’y aura pas d’autre sous-variant qui pourra causer des symptômes importants, donc plus graves. Pour cette raison, il faut surveiller de près non seulement le sous-variant Eris, mais aussi ceux qui pourraient devenir plus importants.


Le professeur de virologie au département des sciences biologiques à l’UQAM, Benoit Barbeau.
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Le professeur de virologie au département des sciences biologiques à l’UQAM, Benoit Barbeau (archives).


Avec le retour à l'école et au travail qui est prévu pour plusieurs dans les prochaines semaines, la situation sera à surveiller, prévient-il.

Il met de l'avant que ceux qui n'ont pas reçu de nouvelles doses de vaccin depuis plusieurs mois ont probablement perdu une certaine immunité contre le virus, particulièrement les groupes qui sont plus à risque. Le spécialiste ajoute que des compagnies pharmaceutiques sont en train de travailler sur un nouveau vaccin qui répond mieux aux nouveaux sous-variants.

Si on parle d'un délai de six mois depuis votre dernière dose vaccinale ou de six mois depuis votre dernière infection et bien à ce moment-là vous devriez aller chercher une nouvelle dose vaccinale.

Une citation deBenoît Barbeau, spécialiste en virologie
M. Barbeau se fait toutefois rassurant. Même si le virus peut surprendre, il croit que la population pourra passer au travers de l’automne et même de l’hiver.


L'inquiétude nuancée au sein de la population
Le pharmacien et propriétaire au Familiprix Extra à Sherbrooke, Marc-Denis Hubert, remarque qu'il y a plus de patients qui fréquentent sa pharmacie qui s'inquiètent de leurs symptômes et qui demandent des tests de COVID-19, mais que ces clients restent plutôt rares.

On est convaincu qu’il y a une augmentation du nombre de cas, mais sur le terrain, on ne l’observe pas au niveau de la pharmacie communautaire, observe-t-il. En général, ceux qui viennent nous voir au laboratoire [pour des tests] ce sont des patients que l'on connait avec des maladies chroniques, précise-t-il.

Un Sherbrookois rencontré jeudi matin demeure inquiet. Bien sûr qu’on est toujours inquiet pour la COVID-19. On est sortis, mais on recommence à tomber dedans, mais dès que ça recommence je recommence à mettre le masque et on fait la distanciation.

Une citoyenne rencontrée au lac des Nations dit s'inquiéter du retour du virus. On a été confinés pendant deux ans et demi, toutes les règles qui avaient autour de ça, j'espère qu'on ne reviendra pas là, j'espère qu'on va apprendre et que ça va être moins lourd comme conséquences, dit-elle.

C'est un virus comme un autre.

Une citation decitoyenne rencontrée au lac des Nations
Un autre marcheur dit ne pas se soucier du sous-variant puisqu'il a reçu cinq doses de vaccin. Je fais attention quand même, assure-t-il.

Précautions à prendre
Les experts rencontrés par Radio-Canada jeudi recommandent de prendre les choses sérieusement et de faire le nécessaire pour éviter la propagation.

Pour ceux qui désirent faire un test de dépistage, les tests rapides sont toujours disponibles, mais ils sont réservés à des personnes plus vulnérables qui sont à plus haut risque.

Pour les patients en bonne santé, ils ne sont plus disponibles en magasin gratuitement.

Pour ceux qui possèdent encore des tests datant de 2022, ils devraient être encore valides jusqu'au printemps 2024.

Prélèvements sanguins en Estrie
Par ailleurs, ceux qui doivent se rendre dans un centre de prélèvements sont invités à se rendre au Centre de prélèvement de l'Édifice Murray. Le centre de prélèvement Argyll prolonge sa fermeture pour une durée indéterminée en raison de la pénurie de main-d'œuvre. Ceux qui avaient rendez-vous au centre Argyll seront contactés pour être redirigés à un autre endroit, assure le CIUSSS de l'Estrie-CHUS.


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