Source : «Les juges, c’est nos putes»: l’avocat d’un complotiste notoire radié pour des propos choquants

VALÉRIE GONTHIER
Jeudi, 24 août 2023 11:30

MISE À JOUR Jeudi, 24 août 2023 11:30

L’avocat d’un complotiste notoire qui a un peu trop épousé la cause de son client en remettant en question l’impartialité des juges et insinuant qu’ils sont les «putes» du gouvernement vient d’être radié un mois par son conseil de discipline.

«Moi, j’ai travaillé avec des ministres en début de carrière, puis je vais vous dire... savez-vous qu’est-ce qu’ils disaient des juges? Il disait: “Les juges, c’est nos putes.”»

Stéphan Beaudin s’est adressé ainsi à la Cour le 9 février 2022, alors qu’il défendait Pierre Dion, accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du premier ministre, François Legault, en pleine deuxième vague de la COVID.

Lors de l’audience de février 2022 tenue devant le juge Sylvain Lépine, au palais de justice de Saint-Jérôme, son avocat avait dérapé en remettant en question l’impartialité des magistrats, en insinuant que les procureurs de la Couronne étaient des «collabos du système» et que l’appareil judiciaire «est manipulé pour museler les individus qui disent la vérité».

Dénoncé par le juge

Il avait ajouté craindre que malgré son «indépendance judiciaire», le juge fasse fi de certains de ses arguments, puisqu’il fait «partie du système».

Il vantait son client qui lui, en revanche, «avait des couilles», et «assum[ait]» ce qu’il disait.

Il avait aussi menacé de «remettre sa carte du Barreau» si le juge déclarait son client coupable.

Dans une récente décision, son conseil de discipline a déploré ces propos, qui ébranlent la confiance du public «alors que l’indépendance judiciaire est une composante fondamentale du système judiciaire».

C’est le juge Lépine qui avait dénoncé au Bureau du syndic du Barreau les commentaires disgracieux formulés par l’avocat.

Il avait transmis une lettre en juin 2022, quelques jours après avoir rendu un jugement de culpabilité sur un des deux chefs de menaces de mort à l’endroit du client de Me Beaudin.

Selon le juge, en 35 ans de pratique comme avocat, puis comme juge depuis 10 ans, il n’a jamais avoir entendu un membre du Barreau «faire autant de remarques désobligeantes et choquantes lors d’une même audition».

Le Bureau du syndic a par la suite ouvert une enquête.

«Fatigue considérable»

Stephan Beaudin s’était défendu, niant avoir été «impoli, grossier ou menaçant». Il a par la suite envoyé une lettre au juge, dans laquelle il s’est excusé d’avoir «privilégié [sa] perception personnelle plutôt que l’équilibre qui doit régner dans une salle de cours, et ce au détriment du juge».

Il s’est aussi défendu en blâmant la «fatigue considérable» causée par la pandémie, mais aussi «la représentation de gens qui protestaient contre l’État qui a beaucoup gouverné par l’entremise de décrets pendant la période où la pandémie a pris place».

Il a assuré que ses propos ont «dépassé largement sa pensée», ajoutant respecter l’autorité des tribunaux.

Le conseil de discipline l’a radié temporairement, pour quatre semaines. Sa radiation a débuté le 4 août dernier.

«Le Conseil rappelle que l’avocat doit conserver une saine distance à l’égard de la cause du client qu’il défend», peut-on lire dans la décision.
_________________

Un mois radié, ce n'est pas beaucoup pour tenir de tels propos en rapport la magistrature. Mais il semble avoir trouvé la bonne raison pour diminuer sa peine !

Chose certaine, il va certainement prendre plus de distance avec les causes de ses prochains clients, si évidemment il voudra continuer de faire cette profession. Il a sans doute appris que ce n'est pas bon de répéter des choses venant de d'autres collègues concernant les ministres vis-à-vis les juges.

Il est tout de même chanceux de ne pas recevoir un outrage au tribunal.

Dédé

Source : «Les juges, c’est nos putes»: l’avocat d’un complotiste notoire radié pour des propos choquants

VALÉRIE GONTHIER
Jeudi, 24 août 2023 11:30

MISE À JOUR Jeudi, 24 août 2023 11:30

L’avocat d’un complotiste notoire qui a un peu trop épousé la cause de son client en remettant en question l’impartialité des juges et insinuant qu’ils sont les «putes» du gouvernement vient d’être radié un mois par son conseil de discipline.

«Moi, j’ai travaillé avec des ministres en début de carrière, puis je vais vous dire... savez-vous qu’est-ce qu’ils disaient des juges? Il disait: “Les juges, c’est nos putes.”»

Stéphan Beaudin s’est adressé ainsi à la Cour le 9 février 2022, alors qu’il défendait Pierre Dion, accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du premier ministre, François Legault, en pleine deuxième vague de la COVID.

Lors de l’audience de février 2022 tenue devant le juge Sylvain Lépine, au palais de justice de Saint-Jérôme, son avocat avait dérapé en remettant en question l’impartialité des magistrats, en insinuant que les procureurs de la Couronne étaient des «collabos du système» et que l’appareil judiciaire «est manipulé pour museler les individus qui disent la vérité».

Dénoncé par le juge

Il avait ajouté craindre que malgré son «indépendance judiciaire», le juge fasse fi de certains de ses arguments, puisqu’il fait «partie du système».

Il vantait son client qui lui, en revanche, «avait des couilles», et «assum[ait]» ce qu’il disait.

Il avait aussi menacé de «remettre sa carte du Barreau» si le juge déclarait son client coupable.

Dans une récente décision, son conseil de discipline a déploré ces propos, qui ébranlent la confiance du public «alors que l’indépendance judiciaire est une composante fondamentale du système judiciaire».

C’est le juge Lépine qui avait dénoncé au Bureau du syndic du Barreau les commentaires disgracieux formulés par l’avocat.

Il avait transmis une lettre en juin 2022, quelques jours après avoir rendu un jugement de culpabilité sur un des deux chefs de menaces de mort à l’endroit du client de Me Beaudin.

Selon le juge, en 35 ans de pratique comme avocat, puis comme juge depuis 10 ans, il n’a jamais avoir entendu un membre du Barreau «faire autant de remarques désobligeantes et choquantes lors d’une même audition».

Le Bureau du syndic a par la suite ouvert une enquête.

«Fatigue considérable»

Stephan Beaudin s’était défendu, niant avoir été «impoli, grossier ou menaçant». Il a par la suite envoyé une lettre au juge, dans laquelle il s’est excusé d’avoir «privilégié [sa] perception personnelle plutôt que l’équilibre qui doit régner dans une salle de cours, et ce au détriment du juge».

Il s’est aussi défendu en blâmant la «fatigue considérable» causée par la pandémie, mais aussi «la représentation de gens qui protestaient contre l’État qui a beaucoup gouverné par l’entremise de décrets pendant la période où la pandémie a pris place».

Il a assuré que ses propos ont «dépassé largement sa pensée», ajoutant respecter l’autorité des tribunaux.

Le conseil de discipline l’a radié temporairement, pour quatre semaines. Sa radiation a débuté le 4 août dernier.

«Le Conseil rappelle que l’avocat doit conserver une saine distance à l’égard de la cause du client qu’il défend», peut-on lire dans la décision.
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Un mois radié, ce n'est pas beaucoup pour tenir de tels propos en rapport la magistrature. Mais il semble avoir trouvé la bonne raison pour diminuer sa peine !

Chose certaine, il va certainement prendre plus de distance avec les causes de ses prochains clients, si évidemment il voudra continuer de faire cette profession. Il a sans doute appris que ce n'est pas bon de répéter des choses venant de d'autres collègues concernant les ministres vis-à-vis les juges.

Il est tout de même chanceux de ne pas recevoir un outrage au tribunal.

Dédé

Crisse! Juste 1 mois? Pas de tabarnack d'allure.

Source : «Les juges, c’est nos putes»: l’avocat d’un complotiste notoire radié pour des propos choquants

VALÉRIE GONTHIER
Jeudi, 24 août 2023 11:30

MISE À JOUR Jeudi, 24 août 2023 11:30

L’avocat d’un complotiste notoire qui a un peu trop épousé la cause de son client en remettant en question l’impartialité des juges et insinuant qu’ils sont les «putes» du gouvernement vient d’être radié un mois par son conseil de discipline.

«Moi, j’ai travaillé avec des ministres en début de carrière, puis je vais vous dire... savez-vous qu’est-ce qu’ils disaient des juges? Il disait: “Les juges, c’est nos putes.”»

Stéphan Beaudin s’est adressé ainsi à la Cour le 9 février 2022, alors qu’il défendait Pierre Dion, accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du premier ministre, François Legault, en pleine deuxième vague de la COVID.

Lors de l’audience de février 2022 tenue devant le juge Sylvain Lépine, au palais de justice de Saint-Jérôme, son avocat avait dérapé en remettant en question l’impartialité des magistrats, en insinuant que les procureurs de la Couronne étaient des «collabos du système» et que l’appareil judiciaire «est manipulé pour museler les individus qui disent la vérité».

Dénoncé par le juge

Il avait ajouté craindre que malgré son «indépendance judiciaire», le juge fasse fi de certains de ses arguments, puisqu’il fait «partie du système».

Il vantait son client qui lui, en revanche, «avait des couilles», et «assum[ait]» ce qu’il disait.

Il avait aussi menacé de «remettre sa carte du Barreau» si le juge déclarait son client coupable.

Dans une récente décision, son conseil de discipline a déploré ces propos, qui ébranlent la confiance du public «alors que l’indépendance judiciaire est une composante fondamentale du système judiciaire».

C’est le juge Lépine qui avait dénoncé au Bureau du syndic du Barreau les commentaires disgracieux formulés par l’avocat.

Il avait transmis une lettre en juin 2022, quelques jours après avoir rendu un jugement de culpabilité sur un des deux chefs de menaces de mort à l’endroit du client de Me Beaudin.

Selon le juge, en 35 ans de pratique comme avocat, puis comme juge depuis 10 ans, il n’a jamais avoir entendu un membre du Barreau «faire autant de remarques désobligeantes et choquantes lors d’une même audition».

Le Bureau du syndic a par la suite ouvert une enquête.

«Fatigue considérable»

Stephan Beaudin s’était défendu, niant avoir été «impoli, grossier ou menaçant». Il a par la suite envoyé une lettre au juge, dans laquelle il s’est excusé d’avoir «privilégié [sa] perception personnelle plutôt que l’équilibre qui doit régner dans une salle de cours, et ce au détriment du juge».

Il s’est aussi défendu en blâmant la «fatigue considérable» causée par la pandémie, mais aussi «la représentation de gens qui protestaient contre l’État qui a beaucoup gouverné par l’entremise de décrets pendant la période où la pandémie a pris place».

Il a assuré que ses propos ont «dépassé largement sa pensée», ajoutant respecter l’autorité des tribunaux.

Le conseil de discipline l’a radié temporairement, pour quatre semaines. Sa radiation a débuté le 4 août dernier.

«Le Conseil rappelle que l’avocat doit conserver une saine distance à l’égard de la cause du client qu’il défend», peut-on lire dans la décision.
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Un mois radié, ce n'est pas beaucoup pour tenir de tels propos en rapport la magistrature. Mais il semble avoir trouvé la bonne raison pour diminuer sa peine !

Chose certaine, il va certainement prendre plus de distance avec les causes de ses prochains clients, si évidemment il voudra continuer de faire cette profession. Il a sans doute appris que ce n'est pas bon de répéter des choses venant de d'autres collègues concernant les ministres vis-à-vis les juges.

Il est tout de même chanceux de ne pas recevoir un outrage au tribunal.

Dédé

Crisse! Juste 1 mois? Pas de tabarnack d'allure.

_______________

J'aurais demandé qu'il soit enfermé dans une chambre de visionnement afin d'écouter toutes les cassettes de BdM.

Source : «Les juges, c’est nos putes»: l’avocat d’un complotiste notoire radié pour des propos choquants

VALÉRIE GONTHIER
Jeudi, 24 août 2023 11:30

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L’avocat d’un complotiste notoire qui a un peu trop épousé la cause de son client en remettant en question l’impartialité des juges et insinuant qu’ils sont les «putes» du gouvernement vient d’être radié un mois par son conseil de discipline.

«Moi, j’ai travaillé avec des ministres en début de carrière, puis je vais vous dire... savez-vous qu’est-ce qu’ils disaient des juges? Il disait: “Les juges, c’est nos putes.”»

Stéphan Beaudin s’est adressé ainsi à la Cour le 9 février 2022, alors qu’il défendait Pierre Dion, accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du premier ministre, François Legault, en pleine deuxième vague de la COVID.

Lors de l’audience de février 2022 tenue devant le juge Sylvain Lépine, au palais de justice de Saint-Jérôme, son avocat avait dérapé en remettant en question l’impartialité des magistrats, en insinuant que les procureurs de la Couronne étaient des «collabos du système» et que l’appareil judiciaire «est manipulé pour museler les individus qui disent la vérité».

Dénoncé par le juge

Il avait ajouté craindre que malgré son «indépendance judiciaire», le juge fasse fi de certains de ses arguments, puisqu’il fait «partie du système».

Il vantait son client qui lui, en revanche, «avait des couilles», et «assum[ait]» ce qu’il disait.

Il avait aussi menacé de «remettre sa carte du Barreau» si le juge déclarait son client coupable.

Dans une récente décision, son conseil de discipline a déploré ces propos, qui ébranlent la confiance du public «alors que l’indépendance judiciaire est une composante fondamentale du système judiciaire».

C’est le juge Lépine qui avait dénoncé au Bureau du syndic du Barreau les commentaires disgracieux formulés par l’avocat.

Il avait transmis une lettre en juin 2022, quelques jours après avoir rendu un jugement de culpabilité sur un des deux chefs de menaces de mort à l’endroit du client de Me Beaudin.

Selon le juge, en 35 ans de pratique comme avocat, puis comme juge depuis 10 ans, il n’a jamais avoir entendu un membre du Barreau «faire autant de remarques désobligeantes et choquantes lors d’une même audition».

Le Bureau du syndic a par la suite ouvert une enquête.

«Fatigue considérable»

Stephan Beaudin s’était défendu, niant avoir été «impoli, grossier ou menaçant». Il a par la suite envoyé une lettre au juge, dans laquelle il s’est excusé d’avoir «privilégié [sa] perception personnelle plutôt que l’équilibre qui doit régner dans une salle de cours, et ce au détriment du juge».

Il s’est aussi défendu en blâmant la «fatigue considérable» causée par la pandémie, mais aussi «la représentation de gens qui protestaient contre l’État qui a beaucoup gouverné par l’entremise de décrets pendant la période où la pandémie a pris place».

Il a assuré que ses propos ont «dépassé largement sa pensée», ajoutant respecter l’autorité des tribunaux.

Le conseil de discipline l’a radié temporairement, pour quatre semaines. Sa radiation a débuté le 4 août dernier.

«Le Conseil rappelle que l’avocat doit conserver une saine distance à l’égard de la cause du client qu’il défend», peut-on lire dans la décision.
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Un mois radié, ce n'est pas beaucoup pour tenir de tels propos en rapport la magistrature. Mais il semble avoir trouvé la bonne raison pour diminuer sa peine !

Chose certaine, il va certainement prendre plus de distance avec les causes de ses prochains clients, si évidemment il voudra continuer de faire cette profession. Il a sans doute appris que ce n'est pas bon de répéter des choses venant de d'autres collègues concernant les ministres vis-à-vis les juges.

Il est tout de même chanceux de ne pas recevoir un outrage au tribunal.

Dédé

Crisse! Juste 1 mois? Pas de tabarnack d'allure.

_______________

J'aurais demandé qu'il soit enfermé dans une chambre de visionnement afin d'écouter toutes les cassettes de BdM.

Ouf! Ça. c'est toute une peine.

Source : «Les juges, c’est nos putes»: l’avocat d’un complotiste notoire radié pour des propos choquants

VALÉRIE GONTHIER
Jeudi, 24 août 2023 11:30

MISE À JOUR Jeudi, 24 août 2023 11:30

L’avocat d’un complotiste notoire qui a un peu trop épousé la cause de son client en remettant en question l’impartialité des juges et insinuant qu’ils sont les «putes» du gouvernement vient d’être radié un mois par son conseil de discipline.

«Moi, j’ai travaillé avec des ministres en début de carrière, puis je vais vous dire... savez-vous qu’est-ce qu’ils disaient des juges? Il disait: “Les juges, c’est nos putes.”»

Stéphan Beaudin s’est adressé ainsi à la Cour le 9 février 2022, alors qu’il défendait Pierre Dion, accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du premier ministre, François Legault, en pleine deuxième vague de la COVID.

Lors de l’audience de février 2022 tenue devant le juge Sylvain Lépine, au palais de justice de Saint-Jérôme, son avocat avait dérapé en remettant en question l’impartialité des magistrats, en insinuant que les procureurs de la Couronne étaient des «collabos du système» et que l’appareil judiciaire «est manipulé pour museler les individus qui disent la vérité».

Dénoncé par le juge

Il avait ajouté craindre que malgré son «indépendance judiciaire», le juge fasse fi de certains de ses arguments, puisqu’il fait «partie du système».

Il vantait son client qui lui, en revanche, «avait des couilles», et «assum[ait]» ce qu’il disait.

Il avait aussi menacé de «remettre sa carte du Barreau» si le juge déclarait son client coupable.

Dans une récente décision, son conseil de discipline a déploré ces propos, qui ébranlent la confiance du public «alors que l’indépendance judiciaire est une composante fondamentale du système judiciaire».

C’est le juge Lépine qui avait dénoncé au Bureau du syndic du Barreau les commentaires disgracieux formulés par l’avocat.

Il avait transmis une lettre en juin 2022, quelques jours après avoir rendu un jugement de culpabilité sur un des deux chefs de menaces de mort à l’endroit du client de Me Beaudin.

Selon le juge, en 35 ans de pratique comme avocat, puis comme juge depuis 10 ans, il n’a jamais avoir entendu un membre du Barreau «faire autant de remarques désobligeantes et choquantes lors d’une même audition».

Le Bureau du syndic a par la suite ouvert une enquête.

«Fatigue considérable»

Stephan Beaudin s’était défendu, niant avoir été «impoli, grossier ou menaçant». Il a par la suite envoyé une lettre au juge, dans laquelle il s’est excusé d’avoir «privilégié [sa] perception personnelle plutôt que l’équilibre qui doit régner dans une salle de cours, et ce au détriment du juge».

Il s’est aussi défendu en blâmant la «fatigue considérable» causée par la pandémie, mais aussi «la représentation de gens qui protestaient contre l’État qui a beaucoup gouverné par l’entremise de décrets pendant la période où la pandémie a pris place».

Il a assuré que ses propos ont «dépassé largement sa pensée», ajoutant respecter l’autorité des tribunaux.

Le conseil de discipline l’a radié temporairement, pour quatre semaines. Sa radiation a débuté le 4 août dernier.

«Le Conseil rappelle que l’avocat doit conserver une saine distance à l’égard de la cause du client qu’il défend», peut-on lire dans la décision.
_________________

Un mois radié, ce n'est pas beaucoup pour tenir de tels propos en rapport la magistrature. Mais il semble avoir trouvé la bonne raison pour diminuer sa peine !

Chose certaine, il va certainement prendre plus de distance avec les causes de ses prochains clients, si évidemment il voudra continuer de faire cette profession. Il a sans doute appris que ce n'est pas bon de répéter des choses venant de d'autres collègues concernant les ministres vis-à-vis les juges.

Il est tout de même chanceux de ne pas recevoir un outrage au tribunal.

Dédé

Crisse! Juste 1 mois? Pas de tabarnack d'allure.

_______________

J'aurais demandé qu'il soit enfermé dans une chambre de visionnement afin d'écouter toutes les cassettes de BdM.

Ouf! Ça. c'est toute une peine.

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Un plan qu'il devienne un supramentaliste fucké !

Source : «Les juges, c’est nos putes»: l’avocat d’un complotiste notoire radié pour des propos choquants

VALÉRIE GONTHIER
Jeudi, 24 août 2023 11:30

MISE À JOUR Jeudi, 24 août 2023 11:30

L’avocat d’un complotiste notoire qui a un peu trop épousé la cause de son client en remettant en question l’impartialité des juges et insinuant qu’ils sont les «putes» du gouvernement vient d’être radié un mois par son conseil de discipline.

«Moi, j’ai travaillé avec des ministres en début de carrière, puis je vais vous dire... savez-vous qu’est-ce qu’ils disaient des juges? Il disait: “Les juges, c’est nos putes.”»

Stéphan Beaudin s’est adressé ainsi à la Cour le 9 février 2022, alors qu’il défendait Pierre Dion, accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du premier ministre, François Legault, en pleine deuxième vague de la COVID.

Lors de l’audience de février 2022 tenue devant le juge Sylvain Lépine, au palais de justice de Saint-Jérôme, son avocat avait dérapé en remettant en question l’impartialité des magistrats, en insinuant que les procureurs de la Couronne étaient des «collabos du système» et que l’appareil judiciaire «est manipulé pour museler les individus qui disent la vérité».

Dénoncé par le juge

Il avait ajouté craindre que malgré son «indépendance judiciaire», le juge fasse fi de certains de ses arguments, puisqu’il fait «partie du système».

Il vantait son client qui lui, en revanche, «avait des couilles», et «assum[ait]» ce qu’il disait.

Il avait aussi menacé de «remettre sa carte du Barreau» si le juge déclarait son client coupable.

Dans une récente décision, son conseil de discipline a déploré ces propos, qui ébranlent la confiance du public «alors que l’indépendance judiciaire est une composante fondamentale du système judiciaire».

C’est le juge Lépine qui avait dénoncé au Bureau du syndic du Barreau les commentaires disgracieux formulés par l’avocat.

Il avait transmis une lettre en juin 2022, quelques jours après avoir rendu un jugement de culpabilité sur un des deux chefs de menaces de mort à l’endroit du client de Me Beaudin.

Selon le juge, en 35 ans de pratique comme avocat, puis comme juge depuis 10 ans, il n’a jamais avoir entendu un membre du Barreau «faire autant de remarques désobligeantes et choquantes lors d’une même audition».

Le Bureau du syndic a par la suite ouvert une enquête.

«Fatigue considérable»

Stephan Beaudin s’était défendu, niant avoir été «impoli, grossier ou menaçant». Il a par la suite envoyé une lettre au juge, dans laquelle il s’est excusé d’avoir «privilégié [sa] perception personnelle plutôt que l’équilibre qui doit régner dans une salle de cours, et ce au détriment du juge».

Il s’est aussi défendu en blâmant la «fatigue considérable» causée par la pandémie, mais aussi «la représentation de gens qui protestaient contre l’État qui a beaucoup gouverné par l’entremise de décrets pendant la période où la pandémie a pris place».

Il a assuré que ses propos ont «dépassé largement sa pensée», ajoutant respecter l’autorité des tribunaux.

Le conseil de discipline l’a radié temporairement, pour quatre semaines. Sa radiation a débuté le 4 août dernier.

«Le Conseil rappelle que l’avocat doit conserver une saine distance à l’égard de la cause du client qu’il défend», peut-on lire dans la décision.
_________________

Un mois radié, ce n'est pas beaucoup pour tenir de tels propos en rapport la magistrature. Mais il semble avoir trouvé la bonne raison pour diminuer sa peine !

Chose certaine, il va certainement prendre plus de distance avec les causes de ses prochains clients, si évidemment il voudra continuer de faire cette profession. Il a sans doute appris que ce n'est pas bon de répéter des choses venant de d'autres collègues concernant les ministres vis-à-vis les juges.

Il est tout de même chanceux de ne pas recevoir un outrage au tribunal.

Dédé

Crisse! Juste 1 mois? Pas de tabarnack d'allure.

_______________

J'aurais demandé qu'il soit enfermé dans une chambre de visionnement afin d'écouter toutes les cassettes de BdM.

Ouf! Ça. c'est toute une peine.

___________________

Un plan qu'il devienne un supramentaliste fucké !

Ciboire! Ce serait beau.

Source : «Les juges, c’est nos putes»: l’avocat d’un complotiste notoire radié pour des propos choquants

VALÉRIE GONTHIER
Jeudi, 24 août 2023 11:30

MISE À JOUR Jeudi, 24 août 2023 11:30

L’avocat d’un complotiste notoire qui a un peu trop épousé la cause de son client en remettant en question l’impartialité des juges et insinuant qu’ils sont les «putes» du gouvernement vient d’être radié un mois par son conseil de discipline.

«Moi, j’ai travaillé avec des ministres en début de carrière, puis je vais vous dire... savez-vous qu’est-ce qu’ils disaient des juges? Il disait: “Les juges, c’est nos putes.”»

Stéphan Beaudin s’est adressé ainsi à la Cour le 9 février 2022, alors qu’il défendait Pierre Dion, accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du premier ministre, François Legault, en pleine deuxième vague de la COVID.

Lors de l’audience de février 2022 tenue devant le juge Sylvain Lépine, au palais de justice de Saint-Jérôme, son avocat avait dérapé en remettant en question l’impartialité des magistrats, en insinuant que les procureurs de la Couronne étaient des «collabos du système» et que l’appareil judiciaire «est manipulé pour museler les individus qui disent la vérité».

Dénoncé par le juge

Il avait ajouté craindre que malgré son «indépendance judiciaire», le juge fasse fi de certains de ses arguments, puisqu’il fait «partie du système».

Il vantait son client qui lui, en revanche, «avait des couilles», et «assum[ait]» ce qu’il disait.

Il avait aussi menacé de «remettre sa carte du Barreau» si le juge déclarait son client coupable.

Dans une récente décision, son conseil de discipline a déploré ces propos, qui ébranlent la confiance du public «alors que l’indépendance judiciaire est une composante fondamentale du système judiciaire».

C’est le juge Lépine qui avait dénoncé au Bureau du syndic du Barreau les commentaires disgracieux formulés par l’avocat.

Il avait transmis une lettre en juin 2022, quelques jours après avoir rendu un jugement de culpabilité sur un des deux chefs de menaces de mort à l’endroit du client de Me Beaudin.

Selon le juge, en 35 ans de pratique comme avocat, puis comme juge depuis 10 ans, il n’a jamais avoir entendu un membre du Barreau «faire autant de remarques désobligeantes et choquantes lors d’une même audition».

Le Bureau du syndic a par la suite ouvert une enquête.

«Fatigue considérable»

Stephan Beaudin s’était défendu, niant avoir été «impoli, grossier ou menaçant». Il a par la suite envoyé une lettre au juge, dans laquelle il s’est excusé d’avoir «privilégié [sa] perception personnelle plutôt que l’équilibre qui doit régner dans une salle de cours, et ce au détriment du juge».

Il s’est aussi défendu en blâmant la «fatigue considérable» causée par la pandémie, mais aussi «la représentation de gens qui protestaient contre l’État qui a beaucoup gouverné par l’entremise de décrets pendant la période où la pandémie a pris place».

Il a assuré que ses propos ont «dépassé largement sa pensée», ajoutant respecter l’autorité des tribunaux.

Le conseil de discipline l’a radié temporairement, pour quatre semaines. Sa radiation a débuté le 4 août dernier.

«Le Conseil rappelle que l’avocat doit conserver une saine distance à l’égard de la cause du client qu’il défend», peut-on lire dans la décision.
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Un mois radié, ce n'est pas beaucoup pour tenir de tels propos en rapport la magistrature. Mais il semble avoir trouvé la bonne raison pour diminuer sa peine !

Chose certaine, il va certainement prendre plus de distance avec les causes de ses prochains clients, si évidemment il voudra continuer de faire cette profession. Il a sans doute appris que ce n'est pas bon de répéter des choses venant de d'autres collègues concernant les ministres vis-à-vis les juges.

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Ciboire! Ce serait beau.

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VALÉRIE GONTHIER
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L’avocat d’un complotiste notoire qui a un peu trop épousé la cause de son client en remettant en question l’impartialité des juges et insinuant qu’ils sont les «putes» du gouvernement vient d’être radié un mois par son conseil de discipline.

«Moi, j’ai travaillé avec des ministres en début de carrière, puis je vais vous dire... savez-vous qu’est-ce qu’ils disaient des juges? Il disait: “Les juges, c’est nos putes.”»

Stéphan Beaudin s’est adressé ainsi à la Cour le 9 février 2022, alors qu’il défendait Pierre Dion, accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’endroit du premier ministre, François Legault, en pleine deuxième vague de la COVID.

Lors de l’audience de février 2022 tenue devant le juge Sylvain Lépine, au palais de justice de Saint-Jérôme, son avocat avait dérapé en remettant en question l’impartialité des magistrats, en insinuant que les procureurs de la Couronne étaient des «collabos du système» et que l’appareil judiciaire «est manipulé pour museler les individus qui disent la vérité».

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Dans une récente décision, son conseil de discipline a déploré ces propos, qui ébranlent la confiance du public «alors que l’indépendance judiciaire est une composante fondamentale du système judiciaire».

C’est le juge Lépine qui avait dénoncé au Bureau du syndic du Barreau les commentaires disgracieux formulés par l’avocat.

Il avait transmis une lettre en juin 2022, quelques jours après avoir rendu un jugement de culpabilité sur un des deux chefs de menaces de mort à l’endroit du client de Me Beaudin.

Selon le juge, en 35 ans de pratique comme avocat, puis comme juge depuis 10 ans, il n’a jamais avoir entendu un membre du Barreau «faire autant de remarques désobligeantes et choquantes lors d’une même audition».

Le Bureau du syndic a par la suite ouvert une enquête.

«Fatigue considérable»

Stephan Beaudin s’était défendu, niant avoir été «impoli, grossier ou menaçant». Il a par la suite envoyé une lettre au juge, dans laquelle il s’est excusé d’avoir «privilégié [sa] perception personnelle plutôt que l’équilibre qui doit régner dans une salle de cours, et ce au détriment du juge».

Il s’est aussi défendu en blâmant la «fatigue considérable» causée par la pandémie, mais aussi «la représentation de gens qui protestaient contre l’État qui a beaucoup gouverné par l’entremise de décrets pendant la période où la pandémie a pris place».

Il a assuré que ses propos ont «dépassé largement sa pensée», ajoutant respecter l’autorité des tribunaux.

Le conseil de discipline l’a radié temporairement, pour quatre semaines. Sa radiation a débuté le 4 août dernier.

«Le Conseil rappelle que l’avocat doit conserver une saine distance à l’égard de la cause du client qu’il défend», peut-on lire dans la décision.
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Un mois radié, ce n'est pas beaucoup pour tenir de tels propos en rapport la magistrature. Mais il semble avoir trouvé la bonne raison pour diminuer sa peine !

Chose certaine, il va certainement prendre plus de distance avec les causes de ses prochains clients, si évidemment il voudra continuer de faire cette profession. Il a sans doute appris que ce n'est pas bon de répéter des choses venant de d'autres collègues concernant les ministres vis-à-vis les juges.

Il est tout de même chanceux de ne pas recevoir un outrage au tribunal.

Dédé

Crisse! Juste 1 mois? Pas de tabarnack d'allure.

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J'aurais demandé qu'il soit enfermé dans une chambre de visionnement afin d'écouter toutes les cassettes de BdM.

Ouf! Ça. c'est toute une peine.

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Un plan qu'il devienne un supramentaliste fucké !

Ciboire! Ce serait beau.

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Il y en a en masse sur Vidangia !