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Des infirmières dorment à l’hôpital entre deux quarts de tra (Forum)

par Dédé ⌂ @, jeudi 24 août 2023, 23:06 (il y a 264 jours) @ Blake

le travail c'est la santé...

en espérant le retour d'une bonne pandémie.... pour vider les urgences.... et les déplacements sur les routes...

https://www.journaldemontreal.com/2023/08/23/des-infirmieres-dorment-a-lhopital-entre-d...

Des infirmières dorment à l’hôpital entre deux quarts de travail de 16 heures à Salaberry-de-Valleyfield

Elles demeurent trop loin pour retourner à la maison entre leurs quarts doubles
GEN - H�PITAL DU SURO�T VALLEYFIELD
MARTIN ALARIE / LE JOURNAL DE MONTR�AL
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HÉLOÏSE ARCHAMBAULT
Jeudi, 24 août 2023 00:00

MISE À JOUR Jeudi, 24 août 2023 00:00

Des infirmières d'agences privées venues de loin dorment à même l'hôpital de Salaberry-de-Valleyfield entre deux quarts de travail de 16 heures parce que l'établissement est incapable de recruter dans sa région.

La mesure vise les infirmières et infirmières auxiliaires qui habitent à plus de 50 kilomètres (km) de l’hôpital et qui doivent travailler deux quarts de travail doubles, soit 16 heures consécutives.


Durant leur «pause» de huit heures entre les deux quarts, ces employées peuvent dormir gratuitement dans des chambres aménagées au quatrième étage de l’hôpital du Suroît. Elles retournent ensuite travailler 16 heures.

GEN - H�PITAL DU SURO�T VALLEYFIELD
Des infirmières d'agences, dont plusieurs demeurent en Outaouais, dorment dans une chambre aménagée pour elles au quatrième étage de l'hôpital du Suroît lorsqu'elles font deux quarts de travail consécutifs de 16 heures. MARTIN ALARIE / LE JOURNAL DE MONTR�AL

Incapables de recruter ici

Une cinquantaine d’employés ont bénéficié de ces chambres depuis un an, confirme la direction du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Ouest.

«C’est assez intense comme mode de vie. [...] On n’est pas d’accord avec le principe», réagit Maxime Laforce-Steben, le président par intérim du syndicat local des infirmières (FIQ). Faire plusieurs 16 heures d’affilée, ce n’est pas sécuritaire.»

«Ça nous préoccupe de voir ça, on ne veut pas qu’il y ait des erreurs sur les patients», ajoute-t-il.

L’hébergement est offert autant aux employées d’agences que du réseau public qui répondent aux critères. Or, ce sont surtout des employées du privé qui y ont recours. Plusieurs habitent en Outaouais ou dans d'autres régions, confirme le CISSS. La mesure a été mise en place parce que même les agences privées de la Montérégie n’arrivaient pas à fournir de la main-d’œuvre.

«Nous aurions aimé accueillir plus d’infirmières provenant de la Montérégie-Ouest et ses alentours, mais il n’y en avait tout simplement pas, écrit par courriel la direction des communications du CISSS. Nous avons donc pris les moyens pour obtenir la main-d’œuvre requise afin de pouvoir continuer à donner des soins tout en maintenant notre capacité hospitalière.»

Selon le syndicat des infirmières, il est possible que des employées du public aient dormi sur place, mais que «c’est plutôt rare». D'ailleurs, M. Laforce-Steben souligne que les infirmières d’agences exigent souvent de faire des quarts de 16 heures, sans quoi elles refusent de se déplacer.


Le CISSS précise que ces chambres ne nuisent pas à la capacité d'accueil pour les patients. Le CISSS paie aussi 0,54$ du kilomètre aux gens qui habitent à plus de 50 km de l’hôpital.

D’autres cas à venir?

Selon l’Association des entreprises privées de personnel soignant du Québec, ces exemples pourraient se multiplier. Désormais, les infirmières qui quittent le public pour le privé ne peuvent travailler dans la même région, ou celles limitrophes, durant au moins un an. Résultat: elles doivent aller ailleurs.

«Ce phénomène-là va aller en s’amplifiant, croit le président-directeur général Patrice Lapointe. Quand on empêche les gens de prêter main forte, ça ne règle pas le problème.»

GEN - H�PITAL DU SURO�T VALLEYFIELD
Patrice Lapointe, PDG de l’Association des entreprises privées de personnel soignant du Québec. COURTOISIE (EPPSQ)
Rappelons que le gouvernement veut abolir le recours aux agences privées d’ici 2026 au Québec.

Durant la pandémie, l’Hôpital général juif avait payé une vingtaine de chambres d’hôtel à des employés qui provenaient de l’extérieur de la région. Cette mesure n’est plus en place.


https://www.qub.ca/radio/balado/alexandre-moranville-ouellet?audio=1098110957

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Rien de neuf sous le ciel vert ! :D

Les gens dans ce domaine, auraient beau de recevoir un salaire à 100$/heure, ça ne réglera pas les conditions de travail qui est une tare depuis plus de 40 ans. Il faudrait une formule pour que ce système infirmier puisse avoir une certaine reconnaissance durant une période de récupération, comme par exemple, recevoir un congé de deux semaines payés ou bien après six mois intensifs, d'obtenir une année sabbatique aux trois quart du salaire assuré et que s'ils se font appeler pour un quart de travail durant cette période, qu'ils soient énumérés en double.

Encore là, ça ne réglera pas la pénurie de mains d'oeuvre.

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