la Justice Au Kébec Craque de partout.. (Forum)

par Jéromec, lundi 11 septembre 2023, 07:38 (il y a 606 jours)

Et que va faire le stagiaire au poste de Ministre de la Justice...
https://twitter.com/SJB_CAQ


https://www.journaldemontreal.com/2023/09/11/delais-incontrolables-dans-le-systeme-de-j...

Délais incontrôlables dans le système de justice: des peines «à rabais» pour éviter des arrêts des procédures

Des criminels peuvent souvent s’en tirer avec de plus petites sanctions
Depuis deux ans, le système de justice au Québec craque de partout et, dans certaines juridictions, il est de plus en plus difficile de dénicher du temps de cour pour juger une affaire. JOEL LEMAY/AGENCE QMI
Depuis deux ans, le système de justice au Québec craque de partout et, dans certaines juridictions, il est de plus en plus difficile de dénicher du temps de cour pour juger une affaire. JOEL LEMAY/AGENCE QMI PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY
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VALÉRIE GONTHIER et MICHAEL NGUYEN
Lundi, 11 septembre 2023 00:00

MISE À JOUR Lundi, 11 septembre 2023 00:00

La désorganisation du système judiciaire force désormais les procureurs de la poursuite à négocier des peines «à rabais» pour éviter des arrêts des procédures, laissant des criminels s’en tirer avec de plus petites sanctions.

• À lire aussi: Face aux délais judiciaires, le grand patron du DPCP appelle à continuer à se serrer les coudes


• À lire aussi: Délais judiciaires: des procès pour meurtres en péril si rien ne bouge

«C’est mieux que si l’accusé s’en tire en raison des délais et qu’il n’y ait pas de sentence du tout», a laissé tomber, découragée, une procureure du Grand Montréal, où la situation est particulièrement problématique.


Pandémie, manque criant de personnel de soutien, temps réduit sur le banc pour les juges, magistrats malades: depuis deux ans, le système de justice au Québec craque de partout et, dans certaines juridictions, il est de plus en plus difficile de dénicher du temps de cour pour juger une affaire.

«Le système n’essaye plus de garder la tête hors de l’eau, il a appris à faire de l’apnée», image un intervenant, qui déplore le sous-financement chronique de la Justice.

Depuis deux ans, le système de justice au Québec craque de partout et, dans certaines juridictions, il est de plus en plus difficile de dénicher du temps de cour pour juger une affaire. JOEL LEMAY/AGENCE QMI
PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY
Intenable
La situation est hors de contrôle, à tel point que des procureurs doivent dorénavant accepter à contrecœur «d’importantes concessions» pour éviter que des criminels échappent à la justice. Ils acceptent ainsi de mettre de côté certains faits incriminants, de réduire les accusations portées ou encore de suggérer des sentences plus clémentes que ce que l’accusé mériterait selon eux.

Ce procédé de négociation – confidentiel, qui se fait derrière des portes closes – empêche de dresser un portrait précis de la situation.

Écoutez l'édito d’Alexandre Dubé diffusé chaque jour en direct 6 h 30 via QUB radio :

Cette façon de faire n’est pas nouvelle, mais le vent a tourné à l’avantage des avocats de la défense. Ils se retrouvent bien plus souvent avec le gros bout du bâton dans cette course contre la montre avant qu’un arrêt des procédures ne soit ordonné, ont confié au Journal plusieurs acteurs du milieu judiciaire.


Tous ont requis l’anonymat, car ils ne sont pas autorisés à parler publiquement.

Depuis deux ans, le système de justice au Québec craque de partout et, dans certaines juridictions, il est de plus en plus difficile de dénicher du temps de cour pour juger une affaire. JOEL LEMAY/AGENCE QMI
Salle d'audience au palais de justice de Montréal. MARTIN CHEVALIER / LE JOURNAL DE MONTRÉAL / AGENCE QMI. PHOTO MARTIN CHEVALIER
«C’est comme si on avait tout le temps un gun sur la tête. On règle à rabais, sinon ça se termine en Jordan», a ajouté une autre procureure du Grand Montréal, laissant ainsi craindre une épidémie de causes avec des peines réduites.

Rappelons qu’en vertu de l’arrêt Jordan de la Cour suprême, une fois accusée, une personne ne peut, sauf exception, attendre plus de 30 mois pour être jugée. Et dans les cas considérés plus simples, tout doit être fini en 18 mois.

«Je comprends le découragement qu’ils [les procureurs] peuvent vivre. Je conçois parfaitement la pression qui s’ajoute à celle qu’ils vivent déjà. Surtout que ce sont souvent des dossiers avec une charge émotive importante», a concédé au Journal le directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me Patrick Michel.

Depuis deux ans, le système de justice au Québec craque de partout et, dans certaines juridictions, il est de plus en plus difficile de dénicher du temps de cour pour juger une affaire. JOEL LEMAY/AGENCE QMI
Me Patrick Michel, grand patron du Directeur des poursuites criminelles et pénales. PIERRE-PAUL POULIN/LE JOURNAL DE MONTRÉAL/AGENCE QMI PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Sauver les meubles
Face à l’accumulation des retards, le DPCP a d’ailleurs établi une liste de priorités. La violence conjugale et la violence sexuelle en font partie, tout comme les dossiers d’armes à feu à Montréal.

Mais cela se fait au détriment d’autres affaires jugées moins urgentes, mais où il y a également des victimes.

«C’est crève-cœur, ce n’est pas pour ça qu’on entre à la Couronne... Mais on essaye de sauver les meubles», a résumé un procureur.

Me Michel reconnaît pour sa part que les procureurs «gèrent des situations malheureuses ».

RÉCENTES PEINES «À RABAIS» DONNÉES DANS LE GRAND MONTRÉAL:

Un incorrigible trafiquant de drogue méritait assurément de la prison pour sa énième accusation en matière de stupéfiants. Arrêté dans la métropole pendant la pandémie, il devait être jugé pour avoir encore récidivé. Mais les délais se sont allongés si bien qu’à la suite de négociations, il a évité un autre séjour en prison puisque les parties se sont entendues pour un sursis.
Dans une affaire de violence conjugale durant la pandémie, les nombreux reports de la cause, malgré toute la bonne volonté de la Couronne, ont fait en sorte qu’il était impossible de juger le conjoint violent dans les délais prescrits par la loi. Pour au moins protéger la plaignante, la procureure a réussi à faire en sorte que l’accusé signe un interdit de contact d’une durée d’un an.
Un trafiquant de drogue qui s’est fait arrêter avec une importante quantité de cocaïne et des armes à feu aurait pu être condamné à bien plus que quelques années de pénitencier s’il avait pu subir son procès dans des délais raisonnables. Face au risque d’un arrêt Jordan, la Couronne a dû se résigner à accepter un plaidoyer de culpabilité, avec une peine moindre.

DES EXEMPLES POURQUOI LE SYSTÈME CRAQUE
Des greffières si pauvres qu’elles sont admissibles à l’aide juridique
Les greffières, essentielles au fonctionnement de la cour, gagnent un salaire si misérable qu’en cas de pépin juridique, elles sont admissibles au programme d’aide juridique réservé aux plus démunis de la société. En début de carrière, une greffière gagne 37 823 $/an, soit 948$ de moins que le maximum requis pour avoir accès aux services d’avocats de l’État à faible coût.

À Montréal, la situation est pire en raison des loyers exorbitants si elles résident dans la métropole.

«Les seuls moyens sont d’avoir un partenaire qui gagne mieux sa vie, ou bien d’arrêter de manger», a ironisé l’une d’elles au Journal.

C’est pourquoi plusieurs abandonnent le système de justice québécois et se tournent vers des emplois mieux rémunérés au privé, au municipal ou au fédéral.

Paralysie à cause du manque d’agents
Il est de plus en plus fréquent que la cour soit paralysée parce qu’on n’a pas le personnel disponible pour faire monter les détenus dans les salles d’audience.

C’est notamment la pénurie d’agents correctionnels qui causent cette problématique. Et à Montréal, les cônes orange ralentissent en plus le transport de la prison à la cour, causant davantage de retards.

«Les accusés ne sont pas toujours amenés à l’heure», a récemment lancé le juge David Simon, pour justifier l’ajout d’une journée au procès de deux jours prévus pour un Montréalais accusé en lien avec des armes à feu et de la drogue.

Du coup, on monopolise la cour pour une autre journée, qui aurait pu servir à entendre d’autres causes.


Depuis deux ans, le système de justice au Québec craque de partout et, dans certaines juridictions, il est de plus en plus difficile de dénicher du temps de cour pour juger une affaire. JOEL LEMAY/AGENCE QMI
Fourgon cellulaire qui amène des détenus au palais de justice. CHANTAL POIRIER/LE JOURNAL DE MONTRÉAL/AGENCE QMI PHOTO CHANTAL POIRIER
Une date de procès, coûte que coûte
À Montréal, le temps d’attente est si long que si un accusé veut un procès de deux jours, la première date disponible sera presque systématiquement hors délai.

Par ailleurs, Le Journal a appris qu’une nouvelle procédure est prévue à Montréal: le tribunal et le DPCP vont fixer des dates de procès qui respectent les plafonds imposés par la Cour suprême, même si d’autres procès encombrent déjà la salle d’audience.

Certaines causes ne pourront assurément pas être entendues. Mais cela permettra au moins d’entendre les plus graves.

La responsabilité de la Couronne et des tribunaux
Le respect des délais est de la responsabilité de la Couronne et des tribunaux, a récemment rappelé un juge. Michaël Chrétien-Barrette, un homme accusé de trafic de drogue vient d’échapper à la justice à Longueuil, en raison de dissensions des co-accusés sur la façon de procéder. Contrairement aux autres, son avocate avait rapidement déclaré vouloir aller à procès. La Couronne avait agi «promptement», mais un «suivi serré» aurait dû être effectué, selon le juge Stéphane Godri.

Ce dernier a aussi pointé du doigt sa propre cour, puisqu’à plusieurs reprises, des ultimatums étaient servis aux avocats pour qu’ils s’entendent, en vain. «Une sorte de “complaisance” où la Cour donne des avertissements, mais où à la date subséquente, rien ne se passe et aucune conséquence ne résulte du non-respect de la demande précédente de la Cour», peut-on lire dans sa décision.

Il s’agit selon lui d’un «malheureux rappel» de la façon dont les dossiers cheminaient avant l’arrêt Jordan. Une façon de faire aujourd’hui intolérable, a-t-il dit.


La pandémie, une «circonstance exceptionnelle»
Contrairement à l’Ontario, les délais occasionnés par la COVID-19 ne sont pas considérés comme des «circonstances exceptionnelles» au Québec, malgré tous les efforts des procureurs de convaincre les juges du contraire.

Dans la province voisine, les tribunaux avaient dû se mettre sur pause lors de la première vague, contrairement à ici, où le système a plutôt roulé au ralenti.

«Nous, on a voulu maintenir le système à bout de bras, et on paie pour», a commenté un intervenant du système judiciaire.

Depuis deux ans, le système de justice au Québec craque de partout et, dans certaines juridictions, il est de plus en plus difficile de dénicher du temps de cour pour juger une affaire. JOEL LEMAY/AGENCE QMI
PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI
Éviter de procéder à Montréal
«Il y a un gros problème de délais à Montréal, tellement, que des procureurs tentent de faire transférer des dossiers à Longueuil.»

Un juge de la Rive-Sud a récemment fait cet avertissement à l’avocate d’un trafiquant de drogue, qui exigeait que le procès de son client soit déplacé dans la métropole.

Me Jacqueline Sanderson considère que dans son dossier, les procureurs de la Couronne et les juges sont partiaux, si bien qu’elle a demandé un changement de venue.

«[À Montréal], vous allez être chanceuse si ça procède à [la date prévue], parce qu’il y a plein de salles qui ferment par manque de personnel», a lancé le juge Marco Labrie, en rejetant sa requête.

Rentrée parlementaire à Québec Automne chaud à l’horizon

par Jéromec, lundi 11 septembre 2023, 07:56 (il y a 606 jours) @ Jéromec

Augmenter les élus de 30% d'un coup sec ce n'était peut-être pas la meilleure façon d'installer un climat propice à la négociation...

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-09-10/rentree-parlementaire-a-quebec/...
POLITIQUE
Rentrée parlementaire à Québec Automne chaud à l’horizon

L’Assemblée nationale reprend ses travaux mardi. Les hostilités sont déjà bien lancées avec la campagne électorale dans Jean-Talon, et bien d’autres dossiers vont provoquer des débats. Voici le menu de la session.

Mis à jour hier à 5h00Partager
Tommy Chouinard
TOMMY CHOUINARD
LA PRESSE
(Québec) Coût de la vie

François Legault, premier ministre du Québec

« La grande préoccupation, c’est le coût de la vie », a affirmé le premier ministre François Legault à son retour de vacances. Son ministre des Finances, Eric Girard, a déclaré que le gouvernement en avait fait assez et qu’il ne verserait pas d’autres chèques. M. Legault a précisé qu’une aide spéciale pourrait être versée aux plus démunis, « les personnes les plus affectées » par l’inflation. C’est à surveiller, d’autant que l’opposition fait du coût de la vie un cheval de bataille. Le logement et l’itinérance seront des thèmes de la mise à jour économique de M. Girard.

Phase critique dans les négos
Le gouvernement et les syndicats s’entendent sur une chose : « L’automne sera chaud », disent-ils. Les négociations pour le renouvellement des conventions collectives des 600 000 employés de l’État entrent dans une phase critique. Les syndicats sont en train de se doter d’un mandat de grève ou s’apprêtent à le faire. Le premier ministre François Legault a dit craindre des perturbations et des grèves à compter de la fin du mois. Une « manifestation nationale » organisée par le front commun (FTQ, CSN, CSQ et APTS) se tiendra le 23 septembre à Montréal. Québec offre des hausses salariales de 9 % en cinq ans, un versement forfaitaire de 1000 $ et des bonifications de 2,5 % pour certains travailleurs. Le front commun demande autour de 20 % en trois ans.

Des fers au feu pour Guilbault

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Un projet de loi sera déposé pour réviser le Code de la sécurité routière afin de hausser les sanctions.

Le gouvernement a l’intention de créer une agence pour gérer les projets de transport collectif. Un autre projet de loi sera déposé pour réviser le Code de la sécurité routière afin de hausser les sanctions. La ministre Geneviève Guilbault doit aussi faire adopter son projet de loi sur l’expropriation visant, entre autres, à réduire les indemnisations. Québec devra décider s’il adopte le décret final pour le tramway de Québec – qui coûte beaucoup plus que les 4 milliards annoncés – et ce qu’il fera du « projet structurant de l’Est », l’ex-REM de l’Est à Montréal.

Du pain sur la planche à l’Éducation

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

Le ministre Bernard Drainville doit faire adopter sa réforme lui donnant plus de pouvoirs : nommer – et, au besoin, limoger – les directeurs généraux des centres de services scolaires, mais aussi infirmer leurs décisions et imposer les siennes. Il donnera suite à un rapport dévastateur sur la gestion des inconduites sexuelles dans les écoles. Un autre rapport-choc, sur les lacunes dans la vérification des antécédents dans le sport scolaire, alimentera le projet de loi à venir sur la sécurité dans les sports de la ministre Isabelle Charest. L’Officier des plaintes aura plus de mordant.

La naissance de Santé Québec

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, veut que sa réforme soit adoptée d’ici décembre afin que la nouvelle agence Santé Québec soit « opérationnelle » au printemps.

Le ministre Christian Dubé veut que sa réforme soit adoptée d’ici décembre afin que la nouvelle agence Santé Québec soit « opérationnelle » au printemps. Il n’exclut pas le recours au bâillon pour couper court aux débats parlementaires. Après diverses annonces faites au cours des derniers mois, il faut surveiller si l’aiguille bouge au chapitre des délais d’attente pour obtenir des services. M. Dubé doit entamer la réduction du recours aux agences privées de placement de personnel dans le réseau.

Une élection partielle enlevante

PHOTO PATRICE LAROCHE, ARCHIVES LE SOLEIL

Jean-Talon est une circonscription de Québec couvrant les quartiers Sillery et Sainte-Foy.

L’élection partielle du 2 octobre dans Jean-Talon retiendra l’attention. C’est bien parti avec la controverse sur le flirt caquiste du candidat du Parti québécois, qui a répliqué avec une attaque contre l’intégrité du gouvernement au sujet du troisième lien. On prévoit une lutte serrée entre la CAQ et le PQ. Il ne faut pas oublier que Québec solidaire avait terminé deuxième aux élections générales de l’an dernier. Jean-Talon était jusqu’en 2019 un château fort du Parti libéral, qui est aujourd’hui au plus bas dans les sondages nationaux. Fait incongru : la députée démissionnaire Joëlle Boutin commente à LCN l’élection qu’elle a provoquée.

De l’électricité dans l’air

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Le développement de la filière batterie est l’une des priorités du ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.

Le développement de la filière batterie se poursuit. Le plus gros investissement privé de l’histoire du Québec sera annoncé à la fin du mois, avec l’arrivée du cellulier suédois Northvolt. Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, déposera son très attendu projet de loi sur Hydro-Québec et la Régie de l’énergie, dont le but est de revoir l’encadrement du développement de l’énergie propre. Au menu du texte législatif : accélération des projets éoliens, révision des tarifs d’Hydro-Québec pour les entreprises, modulation des tarifs résidentiels, efficacité et sobriété énergétiques. L’opération survient au début du mandat de Michael Sabia à la tête d’Hydro-Québec.

Deux idées de l’opposition

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Les députés étudieront le projet de loi « anti-citrons », qui vise à interdire la vente d’un produit dont l’obsolescence est programmée.

Les députés étudieront le projet de loi « anti-citrons », qui vise à interdire la vente d’un produit dont l’obsolescence est programmée. Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, en est le parrain, mais il s’inspire de projets de loi antérieurs présentés par l’opposition et reprenant le travail d’étudiants en droit de l’Université de Sherbrooke. Fait exceptionnel, le gouvernement a accepté de faire cheminer le projet de loi du libéral André Fortin visant à instaurer une présomption de consentement au don d’organes. Il faudrait signer la carte d’assurance maladie pour signifier son refus – ce serait ainsi le contraire de ce qui existe en ce moment.

Immigration, langue et travail

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration

Une consultation publique se tiendra afin de fixer les nouveaux seuils d’immigration. Si un scénario prévoit le statu quo à 50 000 nouveaux arrivants par an, la ministre de l’Immigration, Christine Fréchette, propose également de passer à 60 000 – voire 70 000 en rouvrant le robinet des étudiants étrangers. Québec veut que les immigrants économiques démontrent une connaissance intermédiaire du français pour être admis. Un plan d’action sur le français, très attendu, sera déposé par le ministre responsable du dossier, Jean-François Roberge. Son collègue du Travail, Jean Boulet, présentera une vaste réforme de l’industrie de la construction. Il a aussi dans ses cartons un autre projet de loi pour renforcer la lutte contre le harcèlement au travail

Des morceaux de plafond sont tombés dans sept écoles primair

par Jéromec, lundi 11 septembre 2023, 09:52 (il y a 606 jours) @ Jéromec

Mais que fait BurOut DrainVide à ce sujet... pour rassurer les enfants et les parents...

pourquoi ce mutisme à ce sujet...

ça craque de partout au Kébec, et la KAQ davantage préoccupé à enrichir les ami$ du parti$ et de tenter maladroitement de faire du ''dommage controle'' des relations publiques de piètre qualité sur les réseaux sociaux... géré par des équipes incapable d'écrire de façon convenable le français... avec notamment un Burnout Drainvide qui faire promotion de la culture anglophone...
:mouche:
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2009377/rentree-scolaire-morceaux-plafond-ecoles-p...
Des morceaux de plafond sont tombés dans sept écoles primaires de Montréal


Julie Marceau
Publié à 4 h 00 HAE
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Les températures exceptionnellement chaudes et humides du mois de septembre ont fait décoller des plaques de plâtre du plafond dans sept écoles primaires du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) la semaine dernière. Un élève du quartier Hochelaga a subi de légères blessures.

Le CSSDM appelle dès lundi toutes les écoles sur son territoire à inspecter soigneusement leurs plafonds à la suite de ces incidents.

Quatre des écoles sont situées dans le quartier Rosemont–La Petite-Patrie, les trois autres dans les arrondissements du Plateau-Mont-Royal, de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

Il s'agit tous de bâtiments cotés D ou E, ce qui signifie que certaines structures sont dans un mauvais ou un très mauvais état.

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À l'école Notre-Dame-de-l'Assomption, dans le quartier Hochelaga, une fine couche de plâtre est tombée directement sur un élève. L'enfant n'a pas eu besoin d'aller à l'hôpital et s'en tire avec des blessures très légères, assure le CSSDM.

Dans une lettre envoyée vendredi à tous les parents de l'école, la directrice Josée Dagenais indique qu'une plaque de plâtre s’est détachée du plafond [...] et a touché un élève de la classe. Heureusement, celui-ci se porte bien.

La même journée, des parents de l'école La Petite-Patrie ont reçu une communication similaire concernant une classe de maternelle : Deux morceaux de plâtre du plafond se sont détachés [...]. Nous avons immédiatement procédé à la relocalisation de la classe en raison de la poussière dégagée par la chute du plâtre, écrit sa directrice Mélanie Cormier.

Selon le CSSDM, ce type d'incident se produit souvent l'été, mais passe inaperçu, puisque les bâtiments sont vides. Le fait qu'autant d'incidents se soient produits en pleine rentrée scolaire est une situation hors du commun, soutient le directeur général adjoint des ressources matérielles du CSSDM, Stéphane Chaput.

De vieux bâtiments à rénover
Les sept bâtiments ont été construits entre 1925 et 1933. À cette époque-là, on faisait énormément de finition en plâtre, c'est-à-dire que ce n'est pas la structure du bâtiment qui est affectée, mais bien la finition de plâtre, précise-t-il.

Avec l'augmentation de la chaleur et l'humidité des derniers jours, ça a fragilisé le plâtre, qui a, disons, de l'âge.

Une citation deStéphane Chaput, directeur général adjoint des ressources matérielles du CSSDM
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M. Chaput explique encore que la plupart des bâtiments sont aujourd'hui dotés de plafonds suspendus, c'est-à-dire un plafond supplémentaire qui protège les élèves en cas de chute de plâtre puisque les morceaux tombent alors dans un entre-plafond.

À l'école Notre-Dame-de-l'Assomption, par exemple, seulement quatre classes n'ont pas de plafond supplémentaire (dont celle où l'incident s'est produit). Les autres ont toutes été rénovées.

Il y a uniquement à l'école Notre-Dame-de-l'Assomption qu'un élève a été légèrement touché. Dans les autres écoles, c'est soit tombé dans des entre-plafonds, soit il y a eu [seulement] de la poussière, ou on a prévenu que ça allait tomber et les élèves ont été déplacés [avant l'incident], explique M. Chaput.

L'un des murs de l'école Louis-Joseph Papineau.
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L'un des murs de l'école Louis-Joseph Papineau


Dans son plan directeur présenté à l'été 2022, le CSSDM estimait qu'il recevrait 128 millions de dollars en subventions de Québec pour 2022-2023, alors que son service des ressources matérielles évaluait plutôt les besoins à 331 millions.

M. Chaput a préféré ne pas faire de lien entre les chutes de plâtre et cet écart de financement. Il souligne par ailleurs que les écoles de la métropole sont aux prises avec un rattrapage sur le plan de la vétusté des bâtiments qui date d'il y a plusieurs années.

Vétusté des écoles : révision de la méthodologie en cours
L'affaire survient au moment où Québec termine une vérification ayant débuté ce printemps afin de s'assurer que le processus d’inspection des écoles est appliqué de manière conforme au Québec.

Cette analyse découle d’une intervention du premier ministre François Legault cet hiver qui avait remis en question le système actuel de classification A, B, C, D, E.

Le gouvernement Legault avait alors sous-entendu que certains centres de services scolaires exagèrent possiblement les montants nécessaires à la rénovation de leurs infrastructures.

Avec la collaboration d'Aude Garachon<<

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1895021/ecoles-vetustes-caq-cible-souris-plafond-m...

Plus de 50 % des écoles sont toujours en mauvais ou très mauvais état au Québec
Le gouvernement Legault rate ainsi sa cible qu'il avait pourtant fortement abaissée.

L'un des murs de l'école Louis-Joseph-Papineau.
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Un des murs de l'école Louis-Joseph-Papineau à Montréal. Cet établissement, construit dans les années 1970, est coté E. D'importants travaux de rénovation s'y déroulent cet été.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

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Aude Garachon
Mélanie Meloche-Holubowski (Consulter le profil)
Mélanie Meloche-Holubowski
Publié le 6 juillet 2022 à 4 h 00 HAE
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La course estivale contre la montre pour effectuer des travaux d'urgence dans des centaines de bâtiments scolaires du Québec est amorcée. Plus d'une école sur deux est cotée D ou E, ce qui signifie qu'elle est dans un mauvais ou un très mauvais état (53 %). La CAQ échoue à atteindre une cible qu'elle avait pourtant pris la peine d'abaisser fortement en cours de mandat.

Problèmes de fenestration, de plomberie, de façade et même parfois d’infestation de souris : le personnel de l'École de l'Étincelle, qui accueille des enfants de 4 à 12 ans ayant un trouble du spectre de l'autisme, s’est habitué, faute de mieux, aux problèmes quotidiens du bâtiment centenaire qui les abrite, dans le quartier Mile-End.

« Les fenêtres ne permettent pas une ventilation adéquate, car elles s'ouvrent peu. Des tuiles du mur sont tombées sur le plancher dans une classe. Il y a aussi des trous dans les murs et on a un problème récurrent de souris », raconte Amélie Cayouette, enseignante et déléguée syndicale.

Des excréments de souris retrouvés dans une classe de l'École de l'Étincelle.
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Des excréments de souris retrouvés dans une classe de l'École de l'Étincelle

PHOTO : GRACIEUSETÉ

Il y a du matériel endommagé par de l’urine et des excréments de souris à chaque année. Les exterminateurs viennent, reviennent. C’est compliqué parce qu’on ne peut pas avoir de poison à souris proche de nos élèves. Ils le mettent dans leur bouche. C’est d’ailleurs arrivé à un de mes élèves cette année, poursuit l'enseignante.

L’élève a porté à ses lèvres le sachet contenant le poison mais, comme il était incapable de s’exprimer verbalement, il a été impossible de savoir s’il avait ingéré la substance toxique. Le personnel a cependant contacté d'urgence les parents et le Centre antipoison du Québec. Heureusement, l'enfant n'a pas été malade et aucune intervention médicale n'a été requise.

C’est une course contre la montre pour avoir une nouvelle école avant que celle-ci ne soit plus habitable

Une citation deAmélie Cayouette, enseignante à l'École de l'Étincelle, spécialisée dans le trouble du spectre de l’autisme (TSA)
On s’est fait dire qu’il reste trois à cinq ans de vie à l’immeuble, s'inquiète Amélie Cayouette.

Le bâtiment centenaire abritant l'École de l'Étincelle dans le quartier Mile-End est coté « E », soit en « très mauvais état ». Des travaux sont en cours pour réparer la façade de l'édifice notamment.
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Le bâtiment centenaire abritant l'École de l'Étincelle dans le quartier Mile-End est coté « E », soit en « très mauvais état ». Des travaux sont en cours pour réparer la façade de l'édifice notamment.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Le plus grand risque pour les élèves, c’est de devoir quitter de façon abrupte ce milieu-là et qu'ils soient dispersés un peu partout dans la ville dans des locaux inadaptés. C'est une espèce d’épée de Damoclès qui plane au-dessus de la tête des intervenants et des élèves, souligne sa collègue Marie Contant, enseignante et vice-présidente de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal.

L'École de l'Étincelle n'est qu'un exemple parmi 1931 bâtiments scolaires vétustes à travers la province cotés D ou E.

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Cette problématique s’explique par le fait qu'une partie importante des infrastructures publiques du Québec a été construite dans les années 1960 et 1970. Selon le Conseil du Trésor, ces bâtiments ont une vie utile qui varie entre 25 et 75 ans.

Façade de l'école secondaire Louis-Joseph-Papineau.
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La seule source d'éclairage naturel de l'école secondaire Louis-Joseph-Papineau, ce sont ces petites fenêtres étroites qu'on appelle des meurtrières. Des travaux de rénovation doivent débuter cet été pour ajouter des fenêtres du côté de la cafétéria et de la bibliothèque. L'édifice, construit dans les années 1970, est l'un des 1931 bâtiments cotés D ou E.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Les lettres D et E, définies selon un système de classification gouvernemental, servent à identifier les immeubles ayant un niveau élevé (D) ou très élevé (E) de dégradation et de défectuosité. Le Conseil du Trésor les définit comme étant des infrastructures ayant « habituellement dépassé leur durée de vie utile » et dans lesquelles des « interruptions ou ralentissements de service » surviennent très souvent.

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La CAQ rate sa cible... abaissée
Le ministère de l'Éducation avait comme objectif, sous les libéraux, qu'au moins 85 % des bâtiments scolaires au Québec soient dans un état satisfaisant, c'est-à-dire qu'ils soient cotés A, B ou C. Une cible ramenée à 50 % par la CAQ au cours de son mandat.

Or, seulement 47 % de bâtiments scolaires obtiennent jusqu'ici la note de passage, selon les plus récentes données obtenues par demande d'accès à l'information et compilées par Radio-Canada. Un portrait pratiquement inchangé depuis 2018, où ce seuil s'établissait légèrement au-dessus, à 47,5 %.

L’entrée de l'école Sophie-Barat, la plus vieille du Centre de services scolaire de Montréal.
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L’école Sophie-Barat, également cotée « E », est la plus vieille du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM). C'est aussi son plus important projet de rénovation et d’agrandissement. Le gouvernement du Québec y a consenti 164 millions de dollars. Mais le projet tarde à se mettre en branle.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

C’est un scandale parce que c’est mettre la sécurité et la santé des élèves et du personnel scolaire en péril. C’est économiser pour les annonces plus payantes, dénonce Patricia Clermont, porte-parole du mouvement J'aime mon école publique (JMEP).

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Interrogé en 2021 par les partis d'opposition sur sa décision d'abaisser la cible de 85 % à 50 %, le ministre de l'Éducation Jean-François Roberge avait soutenu que son gouvernement faisait le maximum pour rattraper le retard creusé par les précédents gouvernements.

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Le ministre a décliné notre demande d'entrevue.

Par voie écrite, son ministère précise toutefois que cet objectif a été revu à la suite de l'implantation d'une nouvelle méthode d'évaluation plus juste, plus fiable et plus complète en 2021.

Or, la réduction de l'objectif de 85 % à 50 % est inscrite dans le plan stratégique 2019-2023 déposé à l’Assemblée nationale le 4 décembre 2019. Des mises à jour y ont été effectuées en cours de mandat, mais elles datent de mars 2022. Il a été impossible de savoir pourquoi le service des communications du ministère se réfère à l'année 2021.

Quant à l'incapacité du gouvernement Legault d'atteindre sa cible de 50 %, le ministère réitère la position du ministre Roberge selon laquelle même si les investissements ont doublé, le « sous-financement » des infrastructures sous les gouvernements précédents fait en sorte que le retard est difficile à rattraper.

Le rattrapage est d’une telle importance que l’amélioration de l’état du parc immobilier scolaire prendra encore du temps. Les défis sont nombreux, écrit Bryan St-Louis, responsable des relations de presse au ministère de l'Éducation.

Jean-François Roberge en conférence de presse.
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Le ministre de l'Éducation Jean-François Roberge

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / PAUL CHIASSON

Le Plan québécois des infrastructures 2018-2028 (PQI) prévoyait une enveloppe de 9 milliards dans le secteur de l'éducation. Ce montant s'élève désormais à 21,1 milliards pour le PQI 2022-2032, fait-on valoir.

De ces sommes, 13 milliards de dollars sont consentis spécifiquement au maintien ou à la reconstruction des bâtiments vétustes.

Le gouvernement est en action pour s’attaquer à la vétusté physique des bâtiments scolaires, assure Bryan St-Louis.

13 milliards, « ce n'est pas assez », dit un expert
Jean-Pascal Foucault est un spécialiste de la gestion des actifs physiques. Professeur-chercheur, conférencier et auteur de plusieurs rapports sur le sujet, il enseigne au Québec et en France.

Selon lui, le système de classification pour établir la vétusté des bâtiments (lettres A, B, C, D, E) est un outil qui ne permet pas au gouvernement du Québec d'avoir une vue d'ensemble pour bien comprendre l'ampleur des investissements à réaliser.

Jean-Pascal Foucault, spécialiste de la gestion des actifs physiques.
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Jean-Pascal Foucault, spécialiste de la gestion des actifs physiques

PHOTO : GRACIEUSETÉ

Si vous avez la façade d'un mur d’école primaire qu’il faudrait refaire à 30 %, eh bien ce sera indiqué dans la base de données un coût de 30 % de l'ensemble du mur. Mais dans la vraie vie, on ne va pas s’attaquer à 30 % d'une façade, on va refaire la façade à 100 %, notamment pour des considérations écologiques et environnementales, explique-t-il.

Cet expert croit qu'il faut prévoir au moins 10 milliards seulement pour les bâtiments cotés E, qui représentent 744 bâtiments, soit environ 20 % des surfaces du parc immobilier scolaire du Québec.

Il faut reconstruire carrément tout ce qui est coté E. C’est un enjeu phénoménal. Ça représente un projet sur 10 ans, soit environ 1 milliard par année que pour les reconstructions, dit-il.

On est dans une logique de "patchage", alors que dans la réalité on peut exécuter le projet avec une vision beaucoup plus ambitieuse.

Une citation deJean-Pascal Foucault, spécialiste de la gestion des actifs physiques
La façade de l'école Louis-Joseph-Papineau
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La façade de l'école Louis-Joseph-Papineau

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Montréal : fief des bâtiments cotés E
Montréal arrive en tête de liste des villes où l'on retrouve le plus grand nombre de bâtiments cotés E, suivie de Laval. Ce qui ne surprend pas la porte-parole du mouvement Je protège mon école publique.

On peut juste avoir cette impression que les centres de services scolaires les plus populeux, particulièrement à Laval et Montréal, ne font pas l’objet de l’attention qu’ils méritent même lorsqu’il y a tellement de populations vulnérables qui les fréquentent, déplore Patricia Clermont.

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Selon elle, les politiques du gouvernement Legault qui favorisent l'étalement urbain se font au détriment de la remise à neuf des écoles de la métropole.

Quand on favorise l’étalement urbain, il faut desservir des communautés, ça coûte des sous en routes, en aqueducs. Or, il faut rénover nos écoles, pas construire des besoins, s'indigne Patricia Clermont.

Patricia Clermont tape à l'ordinateur.
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Patricia Clermont, porte-parole du mouvement J'aime mon école publique (JMEP)

PHOTO : GRACIEUSETÉ

Le centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) et le CSS de Laval ont tous les deux tenu à souligner les progrès réalisés au fil des ans, malgré les nombreux obstacles à surmonter.

Nous inaugurons davantage d’écoles que nous en fermons, assure Alain Perron, le responsable des communications au CSSDM. Environ neuf écoles par année sont construites ou agrandies (Nouvelle fenêtre) sur le territoire du CSSDM.

De son côté, le CSS Laval cite en exemple l'un de ses plus gros chantiers : le futur site de l’école Curé-Antoine-Labelle (cotée E actuellement), le projet Cunard (Nouvelle fenêtre).

Les deux centres affirment toutefois que les investissements ne suffisent pas à couvrir tous les besoins.

Des employés installent de nouveaux casiers scolaires à l'école secondaire Louis-Joseph-Papineau
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Des employés installent de nouveaux casiers scolaires à l'école secondaire Louis-Joseph-Papineau, située dans le quartier Saint-Michel, un établissement coté « E ». Des travaux de réfection comprenant l'ajout de fenêtres du côté de la cafétéria et de la bibliothèque débuteront cet été.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Le dollar investi n’a plus la même valeur que celui de 2018, explique Annie Goyette, responsable des communications au CSS de Laval.

La surchauffe des matériaux de construction dans la grande région de Montréal, la pandémie et la guerre en Ukraine sont autant de facteurs qui ont un impact, précise-t-elle.

Le CSSDM : sous-financé en 2022?
Dans son plan directeur présenté à la dernière séance de l'administration sous tutelle, le 15 juin, le CSSDM estime qu'il recevra 128 millions pour 2022-2023, au lieu des 175 millions reçus en moyenne depuis les trois dernières années. Or, le service des ressources matérielles du CSSDM évalue les besoins à 331 M$ pour 2022-2023.

L'école secondaire Sophie-Barat.
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L’école Sophie-Barat, également cotée « E », est la plus vieille du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM). C'est aussi son plus important projet de rénovation et d’agrandissement. Le gouvernement du Québec y a consenti 164 millions de dollars, mais le projet tarde à se mettre en branle.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Pour une deuxième année consécutive, les projets qui ont été soumis au Plan québécois des infrastructures (PQI) n’ont pas été retenus, à l’exception d’un seul projet. Par conséquent, aucun nouveau projet d’ajout d’espace ou de remplacement ne pourra être mis en œuvre, écrit-on.

Le ministère de l'Éducation assure pour sa part être en train de réévaluer ses plans d'investissements.

Le Ministère est à préparer, de concert avec le réseau, la stratégie d’investissements à court, moyen et long terme afin de mieux prioriser, mieux cibler et mieux adapter les actions en vue d’une amélioration optimale du parc immobilier, écrit Bryan St-Louis.

Des bâtiments vétustes qui minent le moral
Dans le cadre de ses recherches, M. Foucault souligne avoir découvert qu'au-delà d'un certain pourcentage de vétusté, le personnel travaillant dans un bâtiment désuet a tendance à devenir apathique.

Les élèves de l'école secondaire Sophie-Barat doivent dîner beau temps mauvais temps dans ce chapiteau, faute d'avoir une cafétéria.
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Les élèves de l'école secondaire Sophie-Barat, cotée « E », doivent dîner « beau temps mauvais temps » dans ce chapiteau, faute d'avoir une cafétéria.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

C'est une forme d’ironie qui est presque nécessaire dans un environnement qui n’est pas adéquat. Au-delà de 20 % à 30 % de vétusté (bâtiments cotés D et E), il y a une gradation et, à un moment, les gens ne se plaignent plus. Ils se sont tellement dit que quelque chose allait s'en venir, mais ça ne vient pas et ils acceptent leur sort, dit-il.

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En plus d'être le plus important centre de services scolaire du Québec avec 115 000 élèves, le CSSDM compte sur son territoire 20 % des écoles spécialisées de la province, comme l'École de l'Étincelle, spécialisée en autisme.

Le bâtiment qui abrite l'École de l'Étincelle dans le quartier Mile-End.
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Le bâtiment qui abrite l'École de l'Étincelle dans le quartier Mile-End, coté « E », a été construit en 1912.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Amélie Cayouette s'est résignée à travailler dans un édifice dont la vétusté complique ses tâches au quotidien – comme l'absence d'eau chaude deux mois avant la fin de l'année scolaire qui s'est ajoutée aux infestations de souris. Mais si elle le fait, dit-elle, c'est parce qu'un vieux bâtiment avec des locaux adaptés à ses élèves (avec des salles d'apaisement insonorisées, des salles de jeux, des toilettes dans les classes, etc.) est mieux qu'un déménagement temporaire dans une école inadaptée pour des élèves atteints du trouble du spectre de l'autisme.

La jeune femme portant des lunettes et posant devant un mur blanc.
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Amélie Cayouette enseigne à des élèves présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA).

PHOTO : GRACIEUSETÉ : AMÉLIE CAYOUETTE

C’est beaucoup de changement et, pour eux, le changement, c'est difficile. Le pire scénario, ce serait une relocalisation temporaire avant d’avoir une nouvelle école. Parce qu'on a une école qui est tellement unique, dit l'enseignante d'une voix empreinte de fierté.

Le dernier bilan de l'état de vétusté des écoles au Québec ne la surprend pas, mais l'attriste.

Ça m'inquiète énormément. Pour moi, pour nos enfants, pour nos élèves, pour mes collègues. Tout est tellement lent et complexe, regrette-t-elle

Itinérance : des défis énormes pour les villes : entrevue

par Jéromec, lundi 11 septembre 2023, 10:41 (il y a 606 jours) @ Jéromec

Itinérance : des défis énormes pour les villes : entrevue ave Jean-Marie Lapointe...
5m37
https://www.youtube.com/watch?v=cs-JRnyDj-4

Mais la KAQ préfère laisse trainer la pénurie, ça fait monter les prix des maisons...

BMW gate Piétons happés violemment par une voiture

par Jéromec, lundi 11 septembre 2023, 15:29 (il y a 606 jours) @ Jéromec


évidemment aucune réaction des politiciens d'ici, c'est pas assez LOIN pour eux...

ouch.... la BMW qui percute deux femmes innocentes dans l'indifférence de Légros et les larrons...

Piétons happés violemment par une voiture: le chauffard accusé - explications 15h

https://www.youtube.com/watch?v=QYSmImrq_9Q

Avatar

BMW gate Piétons happés violemment par une voiture

par Ammabaoth @, lundi 11 septembre 2023, 16:35 (il y a 606 jours) @ Jéromec

LeGros n'a pas a commenter les accidents de la route.

Le plus il se la farme, mieux c'est.

Très mauvaise attitude que d'attendre à ce qu'il va dire.

--
☆Ammabaoth☆

Tu as raisons...

par Jéromec, lundi 11 septembre 2023, 16:54 (il y a 606 jours) @ Ammabaoth

LeGros n'a pas a commenter les accidents de la route.

Le plus il se la farme, mieux c'est.

Très mauvaise attitude que d'attendre à ce qu'il va dire.

T'As raison...:-D
Merci.

le drapeau est en berne à MortRéal pour le Maroc, ça les a bien aidé.

Avatar

Mon Réal

par Ammabaoth @, lundi 11 septembre 2023, 20:11 (il y a 605 jours) @ Jéromec
édité par Ammabaoth, lundi 11 septembre 2023, 22:32

Je vais moi aussi te partager une confidence qui n'a pas vraiment rapport. :-D
Ma mère une Attikamekw était en amour avec le beau Claude Dubois à l'époque.

C'est pourquoi que je porte ce prénom caché dans mon baptistaire.

Et j'ai trouvé l'an dernier le pourquoi que mon frère Réal a ce prénom.

Voici pourquoi,
Chanson "Les épies" enregistré,joué en 1968 année de ma naissance.
Elle portait alors mon frère qui naîtra en 69.
https://youtu.be/OyulPZYE6XY?si=Hxf9Z4bsv2kZfJ3Z
[image]
À la fin de cette chanson, je suis certain que ma mère devait bien rire avec son timide rire qui la caractérisait.


Et çi dessous est l'affectueux nom que je lui donne à chaque fois que l'on ce parle.
Je commence notre conversation avec un...
Hey Moulial :-D :mdr:
Mont Lyall
https://youtu.be/Q9AaF-5lNKk?si=2SbrQWVXNrcVlvMj

--
☆Ammabaoth☆

PARODIE Million de GEns

par Jéromec, lundi 11 septembre 2023, 20:19 (il y a 605 jours) @ Ammabaoth

Je vais moi aussi te partager une confidence qui n'a pas vraiment rapport. :-D
Ma mère une Attikamekw était en amour avec le beau Claude Dubois à l'époque.

C'est pourquoi que je porte ce prénom caché dans mon baptistaire.

Et j'ai trouvé l'an dernier le pourquoi que mon frère Réal a ce prénom.

Voici pourquoi,
Chanson "Les épies" enregistré,joué en 1968 année de ma naissance.
Elle portait alors mon frère qui naîtra en 69.
https://youtu.be/OyulPZYE6XY?si=Hxf9Z4bsv2kZfJ3Z
[image]
À la fin de cette chanson, je suis certain que ma mère devait bien rire avec son timide rire qui la caractérisait.


Et çi dessous est l'affectueux nom que je lui donne à chaque fois que l'on ce parle.
Je commence notre conversation avec un...
Hey Moulial :-D :mdr:
Moulial
https://youtu.be/Q9AaF-5lNKk?si=2SbrQWVXNrcVlvMj

Parodie des Piles Poils...

PARODIE - CLAUDE DUBOIS - COMME UN MILLION DE GENS

https://www.youtube.com/watch?v=L-5eYlPsdEc

Pour en revenir à Montréal, C'est plusieurs PAYS sur la même pile... st-Michel, Kirkland, outremont, St-Laurent, Senneville, Plateau Mont Royal, Quartier Gai, West mont, le Vieux, la Petite Italie, etc... différent quartiers, différent pays sur la même île... loin d'être un bloc monolithique comne on peut le présenter dans les merdias...

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