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Mal de l'Être ! (Forum)

par Ammabaoth @, lundi 22 janvier 2024, 20:22 (il y a 118 jours) @ Dédé

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Eh ! Oui, je suis dans la période la plus souffrante qu'un corps peut encaisser pour demeurer en vie. J'ai beau me dire que j'ai une forte tolérance de la douleur mais mon corps lui, ne veut pas suivre mon mental, même mon cerveau crée des défaillances lors de son oxygénation, il fait dormir le corps pour plus de 16 heures en ligne lorsque la douleur atteint son paroxysme.

Cependant, je me rends compte aussi, que j'ai un mal-être pour vivre autant de souffrance depuis 30 ans. J'ai beau me dire que malgré cette souffrance du corps, je vis bien, je suis heureux avec Ma Claudie, j'ai un petit fond d'argent pour les vieux jours à suivre, mais il y a tout de même une étrangeté qui me fait dévier de ce bonheur, j'ai aussi mal en-dedans, comme un mal qui n'a jamais guéri depuis ma tentative de suicide en 1986. C'est un mal pernicieux et je me bats fort pour ne pas que ce mal gagne sur moi, un mal que même la psychiatrie ne peux pas résoudre. Ce n'est pas pour rien que j'ai lu autant de bouquin sur la psychiatrie, même si je ne peux pas m'afficher comme psychiatre. Il y a des choses qui s'expliquent et d'autres pas du tout et le mal-être, en est une qui ne s'explique pas hormis de la vivre le plus sereinement que possible.

C'est loin d'être facile lorsque la souffrance du corps se révèle et qu'elle prend toute ton énergie, voire même te montrer qu'elle est plus forte que ton mental. J'ai toujours l'impression que lorsqu'elle est présente, que mes heures de vie sont comptées, et pourtant, je sais très bien que ce n'est pour quelques jours et que par la suite, tout entre dans l'ordre même si à l'occasion, j'ai des relents de cette souffrance physique durant le mois.

Par contre, mon mal-être s'éveille et il me suffirait juste un geste à faire pour en finir avec cette souffrance physique. Toutefois, je sais qu'il y a des gens m'apprécient tel que je suis et je ne suis pas seul, j'ai Ma Claudie près de moi et ça serait l'enfer pour elle si je décidais à suivre la sentence de ce mal-être. Ça ne se fait pas lorsqu'il y a des gens qui t'aiment près de toi, ça aurait été plus facile lorsque je vivais le célibat et être plus souvent seul dans mon appartement.

Tout de même, je réussis à passer par-dessus parce que je me laisse la chance de vivre à ce qu'il y a à vivre. Malgré mon état d'ermitage puisque je ne sors pratiquement plus, il y a encore de belles choses à vivre, comme écouter les gens en leur laissant s'exprimer et éclairer quelques fois avec ma Lanterne, parce que j'ai fouillé aussi en psychologie, assez pour passer un examen d'entrée sans même suivre un seul cours. J'ai toujours été un autodidacte dans ce que j'ai fait, j'avais l'ampleur de la liberté à me faire remplir le cerveau ! :D

Alors, j'ai trouvé une façon de détourner l'énergie de mon mal-être, je regarde Ma Claudie et nous nous disons des niaiseries pour en rire comme des malades, je regarde ce qui se passe autour de moi en analysant les choses qui me dépassent puisque qu'il faut avoir de la compréhension avant de juger. J'essaie d'amener des réflexions lorsque j'écris avec le Verbe qui me caractérise, j'essaie vraiment de donner une énergie saine parce que je sais pertinemment que je ne suis pas le seul être sur terre qui vit un mal-être. C'est difficile de demeurer positif mais c'est possible parce que je suis encore vivant !

Dédé


J'espère pour toi que toute cette souffrance à bon terme, ce transformera en extase et en joie.
:doc:

Moi aussi hier soir, je ressentais un fort malsaise arthritique à l'occiput.

Laisse toi pas embobiner avec le mirage de l'offre de mourrir dans la dignité.
:outch:

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Si nous creuserions davantage le mal-être, nous aurions comme conclusion que c'est une tare génétique familiale. Toutes les personnes que je connais, m'ont dites que l'un des parents avait déjà vécu sérieusement le mal-être jusqu'à penser au suicide. Alors, il n'y a aucune dignité de mourir, quel que soit la façon pour y arriver, c'est un heurt puisque cela enlève la vie et rend notre environnement dans des douleurs sans bon sens lorsque ce n'est pas carrément un choc psychologique.

Les gens qui disent que le suicide est une lâcheté de l'être, moi je leurs réponds, allez chier câlisse !

Dédé


Je ne dis pas que c'est une lâcheté.
Faut être bien brave et surtout je pense, trop téméraire et un manque de jujotte.
C'est ce que je pense.
Parce que j'ai la p'tite peur.
Mon frère m'a parlé de ça "la p'tite peur"
La p'tite peur, c'est ce qui prouve que tu as compris.:-D

C'est comme vouloir faire la leçon à la vie où à la mort.

C'est un choix sans revenez-y.

Il y en a comme ça.

Rendu là, je laisse ça au Grand Manitou:-D

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J'ai écris en général qu'il y a des gens qui pensent que c'est une lâcheté, je ne t'ai pas visé sur ce commentaire.

Lorsque j'ai tenté à ma vie en 1986, j'avais avalé 15 comprimés de LSD ( de la Purple ), j'avais 26 ans et je vivais seul. Je me suis réveillé du coma 3 jours après, je sentais le mort avec la vomissure et mes excréments jonchaient au plancher. J'étais certain que je ne manquerais pas mon coup avec cette quinzaine de comprimés mais faut croire que ce n'était pas mon temps. Je n'avais aucune crainte, c'était prémédité et j'étais prêt. Ce qui a sans doute sauvé la vie, c'est que j'ai tombé face première par terre et que ma tête était de côté sur le plancher. Lors du réveil, je me suis demandé comment les gens ont pu passé à côté de mon appartement sans sentir ma merde au passage, j'ai eu des nausées tout le long du nettoyage de mon corps.

Depuis ce temps, je n'ai plus attenté à ma vie et celle-ci a pris un autre tournant pour le mieux. C'est là que j'ai compris cet adage ; ce qui nous tue pas, nous rend plus fort !

Maudite droye :D

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☆Ammabaoth☆


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