Bog Seger - Turn The Page
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Je rêve souvent que je fais un jam avec une guit électrique et dans ces rêves, je joue comme un virtuose, faisant brailler la musique avec des sons inimaginables. Tout me semble si facile que c'en est déconcertant. À vrai dire, je n'ai pas ce rêve de jouer de la musique un jour, j'aime mieux l'écouter que de la jouer. Je n'ai pas cet art qui m'anime vraiment.

Déjà qu'il est difficile d'avoir une certaine reconnaissance en art visuel avec toute cette multitude d'artistes-peintres, ou même en poésie avec tous.tes ces poètes, qu'il ne faudrait pas qu'en plus que je m'enfle la tête avec les congratulations. J'aime bien la poésie et créer des toiles pour mon propre plaisir et je me dis tant mieux si les gens aiment ça, mais je n'en ferai pas des médiums pour en obtenir des écus sonnants !

Étant un autodidacte dans plusieurs sphères, je n'ai pas besoin de jauge pour savoir où j'en suis rendu avec mes médiums que je maîtrise ou pas. Je serais tout de même un menteur d'écrire qu'à mes débuts, je ne cherchais pas la reconnaissance. Je n'ai pas la vertu de m'autoproclamer artiste même si je tends toujours à me parfaire dans ce que je fais. Disons que je place ma personnalité derrière que je fais et je laisse libre choix aux gens de juger mon art. J'ai lâché prise à ce que je ne peux pas bâtir !

C'est comme les chicanes virtuelles. Auparavant, je faisais tout pour faire écrouler les Tours d'Ivoire ( la personnalité ) mais maintenant, je laisse tombé, je n'aime pas entretenir cette mauvaise énergie. Sans doute un peu de sagesse ou un lâcher-prise naturel, un mélange des deux.

Il y a une chose que j'ai de la difficulté à lâcher prise, ce sont ceux qui tentent de convertir les autres à son modèle de vie. Les idéologies et les croyances, ne devraient pas être une monnaie de persuasion pour modéliser le bienpensant. Néanmoins, je m'implique moins pour m'opposer, nenni par lâcheté, c'est que je n'ai plus la capacité de me battre contre les Don Quichotte de ce monde. Lentement, je lâche prise.

Dédé

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