Source : Les radars photo ont rapporté 162 M$ en 10 ans à l'État

Dix ans après leur apparition sur le réseau routier québécois, les radars photo ont rapporté plus de 162 M$ au gouvernement.

Depuis le déploiement d’une quinzaine de radars photo et appareils de surveillance aux feux rouges dans le cadre d’un projet pilote, en 2009, plus d’un million deux cent mille constats d’infraction ont été donnés.

Aux quatre coins de la province, on compte aujourd’hui une cinquantaine de ces appareils, prêts à croquer le portrait et la plaque des automobilistes qui dépassent la limite de vitesse maximale permise.

Le plus récent rapport produit par le ministère de la Justice, qui coïncide avec le 10e anniversaire de l’arrivée au Québec des radars photographiques et caméras aux feux rouges révèle que les radars fixes sont sans contredit les plus payants.

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Au risque de me faire dire des choses et me faire traiter de pas fin, ces trappes à tickets m'exaspère pour la simple raison que déjà, ça coûte une fortune pour rouler sur les voies du Québec. Un permis de conduire et une immatriculation pour avoir le droit de circuler sur nos routes, avec une assurance-auto parce que l'assurance sur le permis de conduire ne couvre pas les dommages matériaux, l'essence au prix du yoyo et sans compter les réparations de ton véhicule grâce entre autre, nos belles routes de la province à l'état lamentable.

Oui, dans une certaine mesure, les gens qui savent où sont ces trappes, ralentissent un brin mais la présence policière diminue à ces endroits et il reste quand même que nos routes deviennent obsolètes par détérioration du pavé ainsi par l'augmentation croissante du passages des véhicules. Plusieurs endroits deviennent dangereux à circuler surtout lors des sorties et les entrées des grandes routes. Juste vous rappeler du grave accident sur la 440 en juillet pour montrer que ce tronçon est devenu obsolète à cause de la circulation dense.

La question se pose, où va cet argent des trappes ? Pas à l'amélioration de nos routes, c'est certain !

Dédé

Il s'agit de savoir où ils sont et le tour est joué. Le plus chiant, c'est les mobiles qui sont toujours bien installés à des endroits stratégiques pour que les gens les voient à la dernière minute. À ce moment, il est trop tard. Pour les routes, j'avais justement une discussion cet été avec un entrepreneur. Il me disait que contrairement à avant où le MTQ ne regardait pas aux dépenses, le meilleur stock était posé pour les routes. Maintenant, c'est le privé qui s'occupe des routes et ils y vont avec du stock cheap donc de moins bonne qualité pour faire plus d'argent. Comme par exemple du bitume et de la garnotte de moins bonne qualité qu'avant. Résultat, les routes sont à refaire aux 7 ans tans que quand c'était le MTQ, une route pouvait durer entre 15 et 25 ans. Même qu'il me disait que certaines routes sont refaites aux 5 ans. La plus basse soumission donc pas de qualité.