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Docu sur la dystopie des réseaux sociaux (Forum)

par Blake, mercredi 09 septembre 2020, 21:26 (il y a 1317 jours)

The Social Dilemma : le combat entre l'humanité et les réseaux sociaux.


Netflix lance The Social Dilemma, un documentaire sur la dystopie que représentent les réseaux sociaux. Celui-ci braque la caméra sur des gens qui ont participé à la création de ces immenses plateformes et qui lancent aujourd'hui un signal d'alerte : ces systèmes représentent ni plus ni moins une crise existentielle pour l'humanité.

Quel problème posent les réseaux sociaux? demande d'entrée de jeu l'intervieweur aux intervenants consultés dans The Social Dilemma. Parmi eux : des anciens de Google, de Facebook, d'Instagram, de Twitter, des psychologues, des avocats, des experts en éthique de l'intelligence artificielle.

En réponse à cette question, on a droit à des soupirs, des hésitations, de longs et lourds silences.

Ce ne sont pas les problèmes qui manquent, pourtant. En moins d'une heure et demie, le documentaire passe au crible la menace à la vie privée et à la démocratie, la manipulation du comportement, le suicide chez les jeunes filles, la polarisation, les fausses nouvelles, les discours haineux – tous attribués aux Facebook, YouTube et Twitter de ce monde.

Si les invités hésitent à répondre à la question quel problème posent les réseaux sociaux?, c'est que le sujet est extrêmement complexe. Il touche tous les aspects de la vie moderne.

L'image qui en ressort est que l'humanité est désormais au cœur d'un combat contre les réseaux sociaux. Ce combat, il est existentiel. L'ancien PDG de Pinterest et directeur de la monétisation de Facebook, Tim Kendall, entrevoit une guerre civile à court terme. Le philosophe de l'informatique Jaron Lanier entrevoit une dissolution complète de la civilisation humaine d'ici 20 ans.

Rien de moins.

Quand on s'imagine un monde contrôlé par une intelligence artificielle maléfique, on s'imagine Skynet dans Terminator 2, des robots tueurs qui détruisent l'humanité, lance Tristan Harris, ancien éthicien du design chez Google. Or, celui qui a cofondé le Center for Humane Technology, une organisation sans but lucratif qui cherche à sensibiliser la population à ces enjeux, décrit un scénario d'autant plus banal : une intelligence artificielle qui n'emmagasine pas seulement des données à notre sujet, mais qui cherche activement à manipuler nos comportements.

C'est un scénario qui existe aujourd'hui, au moment même où vous lisez ces lignes, probablement après avoir vu cet article défiler sur vos réseaux sociaux. Pourquoi l'article est-il apparu sur votre fil? Pourquoi avez-vous cliqué sur le lien? Est-ce qu'un algorithme a pesé dans la balance?

Des observateurs disent depuis des années que le modèle d'affaires des réseaux sociaux repose sur l'accumulation de données, qui peuvent ensuite être utilisées pour nous montrer des publicités qui sauraient nous plaire. Dans ce modèle, ce n'est pas Facebook ou Twitter le produit, mais bien l'utilisateur. Celui-ci peut accéder gratuitement au site, en échange de quoi son attention est vendue aux annonceurs. D'où l'adage si le produit est gratuit, c'est vous, le produit.

Toutefois, selon M. Lanier, ce n'est pas tout à fait exact. D'après lui, ce n'est pas l'utilisateur ni ses données qui sont vendus aux annonceurs, mais plutôt le pouvoir de modifier de façon presque imperceptible son comportement. Le but n'est pas tant de vous montrer des publicités pour vous convaincre d'acheter un produit, mais plutôt que vous achetiez le produit en question sans savoir qu'on vous a manipulé pour que vous le fassiez.

Et si le produit qu'on vous manipule à acheter, c'est une idéologie? Un mensonge? Une théorie raciste? Une vision irréaliste de la beauté?

D'où découle la série de problèmes énumérés dans le documentaire. Ces plateformes ont été conçues de façon à être aussi addictives que possible pour nous exposer à cette intelligence artificielle (et, d'ailleurs, entendre des ados parler de leur téléphone mobile comme un junkie parlerait d'héroïne – je ne l'utilise pas tant que ça, ce n'est pas comme si j'en avais besoin – est un des moments frappants du documentaire). Et, devant cette intelligence artificielle, nous sommes plus ou moins impuissants.

T'as un cerveau humain qui date de millions d'années. De l'autre côté de l'écran, t'as un superordinateur qui peut faire des milliards de calculs à la seconde. Qui va gagner, tu penses? laisse tomber M. Harris. À voir la pandémie de désinformation qui s'articule en parallèle avec celle de la COVID-19, la réponse semble simple.

La plupart des intervenants dans The Social Dilemma ont eux-mêmes participé à construire les machines qui mènent désormais le monde. Ils cherchent tous maintenant à tenter de contenir leur pouvoir, à limiter les dégâts. Que ces anciens de Facebook, de Twitter et d'autres ne permettent pas à leurs enfants d'utiliser les plateformes qu'ils ont aidé à concevoir en dit long.

C'est certainement un film à voir pour toute personne qui s'intéresse à ces enjeux. Nous avons tous vu, au fil des années, chacun de ces enjeux faire les manchettes. Ce documentaire les réunit tous au même endroit, et l'effet est étourdissant.

Lorsque vous irez voir ce film sur Netflix, essayez une petite expérience. Jetez un coup d’œil au compte de votre partenaire, de vos proches ou de vos amis. Est-ce qu'on vous propose les mêmes films? Si la même émission apparaît sur vos fils, voyez-vous le même onglet pour celle-ci? Il y a fort à parier que votre univers sur Netflix est à des années-lumière de celui de la personne avec qui vous habitez, le tout soigneusement créé sur mesure par une intelligence artificielle. Tout comme votre univers sur Facebook est aux antipodes de celui de vos voisins.

Les algorithmes sont parmi nous.

The Social Dilemma

Disponible sur Netflix


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1732556/social-dilemma-documentaire-reseaux-sociau...

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Docu sur la dystopie des réseaux sociaux

par Dédé ⌂ @, mercredi 09 septembre 2020, 22:01 (il y a 1317 jours) @ Blake

The Social Dilemma : le combat entre l'humanité et les réseaux sociaux.


Netflix lance The Social Dilemma, un documentaire sur la dystopie que représentent les réseaux sociaux. Celui-ci braque la caméra sur des gens qui ont participé à la création de ces immenses plateformes et qui lancent aujourd'hui un signal d'alerte : ces systèmes représentent ni plus ni moins une crise existentielle pour l'humanité.

Quel problème posent les réseaux sociaux? demande d'entrée de jeu l'intervieweur aux intervenants consultés dans The Social Dilemma. Parmi eux : des anciens de Google, de Facebook, d'Instagram, de Twitter, des psychologues, des avocats, des experts en éthique de l'intelligence artificielle.

En réponse à cette question, on a droit à des soupirs, des hésitations, de longs et lourds silences.

Ce ne sont pas les problèmes qui manquent, pourtant. En moins d'une heure et demie, le documentaire passe au crible la menace à la vie privée et à la démocratie, la manipulation du comportement, le suicide chez les jeunes filles, la polarisation, les fausses nouvelles, les discours haineux – tous attribués aux Facebook, YouTube et Twitter de ce monde.

Si les invités hésitent à répondre à la question quel problème posent les réseaux sociaux?, c'est que le sujet est extrêmement complexe. Il touche tous les aspects de la vie moderne.

L'image qui en ressort est que l'humanité est désormais au cœur d'un combat contre les réseaux sociaux. Ce combat, il est existentiel. L'ancien PDG de Pinterest et directeur de la monétisation de Facebook, Tim Kendall, entrevoit une guerre civile à court terme. Le philosophe de l'informatique Jaron Lanier entrevoit une dissolution complète de la civilisation humaine d'ici 20 ans.

Rien de moins.

Quand on s'imagine un monde contrôlé par une intelligence artificielle maléfique, on s'imagine Skynet dans Terminator 2, des robots tueurs qui détruisent l'humanité, lance Tristan Harris, ancien éthicien du design chez Google. Or, celui qui a cofondé le Center for Humane Technology, une organisation sans but lucratif qui cherche à sensibiliser la population à ces enjeux, décrit un scénario d'autant plus banal : une intelligence artificielle qui n'emmagasine pas seulement des données à notre sujet, mais qui cherche activement à manipuler nos comportements.

C'est un scénario qui existe aujourd'hui, au moment même où vous lisez ces lignes, probablement après avoir vu cet article défiler sur vos réseaux sociaux. Pourquoi l'article est-il apparu sur votre fil? Pourquoi avez-vous cliqué sur le lien? Est-ce qu'un algorithme a pesé dans la balance?

Des observateurs disent depuis des années que le modèle d'affaires des réseaux sociaux repose sur l'accumulation de données, qui peuvent ensuite être utilisées pour nous montrer des publicités qui sauraient nous plaire. Dans ce modèle, ce n'est pas Facebook ou Twitter le produit, mais bien l'utilisateur. Celui-ci peut accéder gratuitement au site, en échange de quoi son attention est vendue aux annonceurs. D'où l'adage si le produit est gratuit, c'est vous, le produit.

Toutefois, selon M. Lanier, ce n'est pas tout à fait exact. D'après lui, ce n'est pas l'utilisateur ni ses données qui sont vendus aux annonceurs, mais plutôt le pouvoir de modifier de façon presque imperceptible son comportement. Le but n'est pas tant de vous montrer des publicités pour vous convaincre d'acheter un produit, mais plutôt que vous achetiez le produit en question sans savoir qu'on vous a manipulé pour que vous le fassiez.

Et si le produit qu'on vous manipule à acheter, c'est une idéologie? Un mensonge? Une théorie raciste? Une vision irréaliste de la beauté?

D'où découle la série de problèmes énumérés dans le documentaire. Ces plateformes ont été conçues de façon à être aussi addictives que possible pour nous exposer à cette intelligence artificielle (et, d'ailleurs, entendre des ados parler de leur téléphone mobile comme un junkie parlerait d'héroïne – je ne l'utilise pas tant que ça, ce n'est pas comme si j'en avais besoin – est un des moments frappants du documentaire). Et, devant cette intelligence artificielle, nous sommes plus ou moins impuissants.

T'as un cerveau humain qui date de millions d'années. De l'autre côté de l'écran, t'as un superordinateur qui peut faire des milliards de calculs à la seconde. Qui va gagner, tu penses? laisse tomber M. Harris. À voir la pandémie de désinformation qui s'articule en parallèle avec celle de la COVID-19, la réponse semble simple.

La plupart des intervenants dans The Social Dilemma ont eux-mêmes participé à construire les machines qui mènent désormais le monde. Ils cherchent tous maintenant à tenter de contenir leur pouvoir, à limiter les dégâts. Que ces anciens de Facebook, de Twitter et d'autres ne permettent pas à leurs enfants d'utiliser les plateformes qu'ils ont aidé à concevoir en dit long.

C'est certainement un film à voir pour toute personne qui s'intéresse à ces enjeux. Nous avons tous vu, au fil des années, chacun de ces enjeux faire les manchettes. Ce documentaire les réunit tous au même endroit, et l'effet est étourdissant.

Lorsque vous irez voir ce film sur Netflix, essayez une petite expérience. Jetez un coup d’œil au compte de votre partenaire, de vos proches ou de vos amis. Est-ce qu'on vous propose les mêmes films? Si la même émission apparaît sur vos fils, voyez-vous le même onglet pour celle-ci? Il y a fort à parier que votre univers sur Netflix est à des années-lumière de celui de la personne avec qui vous habitez, le tout soigneusement créé sur mesure par une intelligence artificielle. Tout comme votre univers sur Facebook est aux antipodes de celui de vos voisins.

Les algorithmes sont parmi nous.

The Social Dilemma

Disponible sur Netflix


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1732556/social-dilemma-documentaire-reseaux-sociau...

_________________

C'est déjà un gros problème sur Vidangia, avec tous ces liens de fake-news, de sites de mongoles de CONstipationnistes à la Saturnin et des vidéos Youtube à la Ti-Mine69, le lèche-cul de Crossette Troudepet.

Je vais vérifier Netflix ce programme, j'espère que c'est en français.

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par Blake, mercredi 09 septembre 2020, 22:19 (il y a 1317 jours) @ Dédé

The Social Dilemma : le combat entre l'humanité et les réseaux sociaux.


Netflix lance The Social Dilemma, un documentaire sur la dystopie que représentent les réseaux sociaux. Celui-ci braque la caméra sur des gens qui ont participé à la création de ces immenses plateformes et qui lancent aujourd'hui un signal d'alerte : ces systèmes représentent ni plus ni moins une crise existentielle pour l'humanité.

Quel problème posent les réseaux sociaux? demande d'entrée de jeu l'intervieweur aux intervenants consultés dans The Social Dilemma. Parmi eux : des anciens de Google, de Facebook, d'Instagram, de Twitter, des psychologues, des avocats, des experts en éthique de l'intelligence artificielle.

En réponse à cette question, on a droit à des soupirs, des hésitations, de longs et lourds silences.

Ce ne sont pas les problèmes qui manquent, pourtant. En moins d'une heure et demie, le documentaire passe au crible la menace à la vie privée et à la démocratie, la manipulation du comportement, le suicide chez les jeunes filles, la polarisation, les fausses nouvelles, les discours haineux – tous attribués aux Facebook, YouTube et Twitter de ce monde.

Si les invités hésitent à répondre à la question quel problème posent les réseaux sociaux?, c'est que le sujet est extrêmement complexe. Il touche tous les aspects de la vie moderne.

L'image qui en ressort est que l'humanité est désormais au cœur d'un combat contre les réseaux sociaux. Ce combat, il est existentiel. L'ancien PDG de Pinterest et directeur de la monétisation de Facebook, Tim Kendall, entrevoit une guerre civile à court terme. Le philosophe de l'informatique Jaron Lanier entrevoit une dissolution complète de la civilisation humaine d'ici 20 ans.

Rien de moins.

Quand on s'imagine un monde contrôlé par une intelligence artificielle maléfique, on s'imagine Skynet dans Terminator 2, des robots tueurs qui détruisent l'humanité, lance Tristan Harris, ancien éthicien du design chez Google. Or, celui qui a cofondé le Center for Humane Technology, une organisation sans but lucratif qui cherche à sensibiliser la population à ces enjeux, décrit un scénario d'autant plus banal : une intelligence artificielle qui n'emmagasine pas seulement des données à notre sujet, mais qui cherche activement à manipuler nos comportements.

C'est un scénario qui existe aujourd'hui, au moment même où vous lisez ces lignes, probablement après avoir vu cet article défiler sur vos réseaux sociaux. Pourquoi l'article est-il apparu sur votre fil? Pourquoi avez-vous cliqué sur le lien? Est-ce qu'un algorithme a pesé dans la balance?

Des observateurs disent depuis des années que le modèle d'affaires des réseaux sociaux repose sur l'accumulation de données, qui peuvent ensuite être utilisées pour nous montrer des publicités qui sauraient nous plaire. Dans ce modèle, ce n'est pas Facebook ou Twitter le produit, mais bien l'utilisateur. Celui-ci peut accéder gratuitement au site, en échange de quoi son attention est vendue aux annonceurs. D'où l'adage si le produit est gratuit, c'est vous, le produit.

Toutefois, selon M. Lanier, ce n'est pas tout à fait exact. D'après lui, ce n'est pas l'utilisateur ni ses données qui sont vendus aux annonceurs, mais plutôt le pouvoir de modifier de façon presque imperceptible son comportement. Le but n'est pas tant de vous montrer des publicités pour vous convaincre d'acheter un produit, mais plutôt que vous achetiez le produit en question sans savoir qu'on vous a manipulé pour que vous le fassiez.

Et si le produit qu'on vous manipule à acheter, c'est une idéologie? Un mensonge? Une théorie raciste? Une vision irréaliste de la beauté?

D'où découle la série de problèmes énumérés dans le documentaire. Ces plateformes ont été conçues de façon à être aussi addictives que possible pour nous exposer à cette intelligence artificielle (et, d'ailleurs, entendre des ados parler de leur téléphone mobile comme un junkie parlerait d'héroïne – je ne l'utilise pas tant que ça, ce n'est pas comme si j'en avais besoin – est un des moments frappants du documentaire). Et, devant cette intelligence artificielle, nous sommes plus ou moins impuissants.

T'as un cerveau humain qui date de millions d'années. De l'autre côté de l'écran, t'as un superordinateur qui peut faire des milliards de calculs à la seconde. Qui va gagner, tu penses? laisse tomber M. Harris. À voir la pandémie de désinformation qui s'articule en parallèle avec celle de la COVID-19, la réponse semble simple.

La plupart des intervenants dans The Social Dilemma ont eux-mêmes participé à construire les machines qui mènent désormais le monde. Ils cherchent tous maintenant à tenter de contenir leur pouvoir, à limiter les dégâts. Que ces anciens de Facebook, de Twitter et d'autres ne permettent pas à leurs enfants d'utiliser les plateformes qu'ils ont aidé à concevoir en dit long.

C'est certainement un film à voir pour toute personne qui s'intéresse à ces enjeux. Nous avons tous vu, au fil des années, chacun de ces enjeux faire les manchettes. Ce documentaire les réunit tous au même endroit, et l'effet est étourdissant.

Lorsque vous irez voir ce film sur Netflix, essayez une petite expérience. Jetez un coup d’œil au compte de votre partenaire, de vos proches ou de vos amis. Est-ce qu'on vous propose les mêmes films? Si la même émission apparaît sur vos fils, voyez-vous le même onglet pour celle-ci? Il y a fort à parier que votre univers sur Netflix est à des années-lumière de celui de la personne avec qui vous habitez, le tout soigneusement créé sur mesure par une intelligence artificielle. Tout comme votre univers sur Facebook est aux antipodes de celui de vos voisins.

Les algorithmes sont parmi nous.

The Social Dilemma

Disponible sur Netflix


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1732556/social-dilemma-documentaire-reseaux-sociau...

_________________

C'est déjà un gros problème sur Vidangia, avec tous ces liens de fake-news, de sites de mongoles de CONstipationnistes à la Saturnin et des vidéos Youtube à la Ti-Mine69, le lèche-cul de Crossette Troudepet.

Je vais vérifier Netflix ce programme, j'espère que c'est en français.

Ça doit être très intéressant. Oui, c'est remplit de cette merde sur Vidangia.

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