Source : Mur de Xavier Camus

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Retour sur le party raté à l’Assemblée nationale, pour le Jour de l’An : l’organisateur Mario Roy avait menti
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Depuis des semaines, des leaders complotistes comme Alain Cyr et Mario Roy prévoyaient un « événement secret » qui allait supposément rassembler « 200 000 » personnes.
Le 27 décembre, Mario Roy annonce en grande pompe que l’événement sera en fait un « party du Jour de l’An », avec deux scènes de spectacles entourant l’Assemblée nationale, jusqu’à une heure du matin.

Puis il a induit tous les manifestants.es en erreur en clamant qu’il avait la bénédiction des autorités. Je cite textuellement :
« Ils ne donneront pas de tickets à personne. Les policiers sont en accord avec ça. J’ai eu contact avec un policier, aujourd’hui, de Québec. Je crois qu’on va avoir une belle collaboration » (voir la vidéo : https://www.facebook.com/xavier.camus.9/posts/10164598416085223).

Le co-organisateur Alain Cyr s’est ensuite emballé en relayant les mensonges de Mario Roy: « il n’y aura pas de police, n’oubliez pas ça »…
Une fois sur place, le rassemblement était en réalité interdit et 52 tickets ont été distribués. Certains ont fait 6 heures de route aller-retour juste pour recevoir une contravention.

Quand une participante – Cindy McCraw – s’est plaint d’avoir été prise dans un « guet-apens » policier, sans que Mario Roy ne donne signe vie, celui-ci a riposté en insultant et menaçant ses propres camarades :
« Si vous êtes trop imbéciles pour vous faire pogner dans une trappe, vous n’avez pas d’affaire dans les manifs », « crisse d’amateurs », « tu vas manger un ostie de char de marde », « je vais mettre tous mes posts avec la Sûreté du Québec, avec la Ville de Québec, petite connasse », « Je vais te dévoiler » (source audio : https://www.facebook.com/observatoire.conspi/posts/202700908191876
).

Par le biais du compte de sa conjointe – car Mario Roy est bloqué de Facebook depuis 1 mois – il a divulgué ses textos privés (extraits ci-dessous). Or le responsable lui disait explicitement que le « gros party » était mal accueilli :
« Nous avons reçu l’avis d’un responsable (…) qu’il n’autorisait pas l’utilisation du parc le 31 décembre », « Pour le food truck, (…) le Service des événements de la Ville ne l’autorise pas sur la voie publique devant le parlement ». « Pour le parc, comme je vous l’avais indiqué hier, le CCNQ n’autorise pas l’utilisation du parc pour votre party ».

Puisque Mario Roy organisait un « gros party » et non une manifestation conventionnelle, rien de ce qu’il réclamait n’était autorisé. Il a fait déplacer des dizaines de gens pour rien, et ceux-ci se retrouvent avec des contraventions d’environ 1500$.

Le fiasco est donc entièrement sa faute.
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Ce n'est pas un fiasco, c'était voulu ainsi. Il est évident que Mayo voulait se venger de Blette. L'avenir me le dira bien !

En traitant les militants d'imbéciles, Mayo vient de perdre beaucoup de crédibilité. Ça ne se fait pas pour avoir de l'appui des citoyens et ni pour recevoir des dons pour la Fondation. C'est un gros crisse d'ÉPAS. Je suis quasiment certain que Mayo va se faire tasser par la Fondation. Si ça ne se fait pas dans les jours qui viennent, la Fondation va perdre beaucoup de gens et de dons.

En plus, dans une vidéo. Mayo dit que Pitre l'a laissé tomber vers 16:00 hres.

https://www.facebook.com/observatoire.conspi/videos/465937191475410