Avatar

Le coronavirus est là pour rester ? (Forum)

par Dédé ⌂ @, vendredi 12 février 2021, 15:05 (il y a 1140 jours)

Source : Il faut se préparer à ce que le virus «reste parmi nous»

AFP
Vendredi, 12 février 2021 12:44
MISE À JOUR Vendredi, 12 février 2021 12:44

Le monde doit se préparer à ce que le coronavirus reste «parmi nous» pour longtemps malgré les vaccins, a averti vendredi la directrice de l'agence européenne chargée des maladies dans un entretien à l'AFP, appelant également à garder pour l'heure les restrictions en place en Europe.

«Maintenant il semble qu'il soit plus probable qu'il reste» plutôt qu'il ne disparaisse, a déclaré Andrea Ammon, directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), une agence de l'UE.

«Il semble très bien adapté aux humains. Donc nous devons nous préparer à ce qu'il reste parmi nous», a-t-elle ajouté.

«Ce ne serait pas le premier virus à rester parmi nous pour toujours, donc ce n'est pas une caractéristique inhabituelle pour un virus», a pointé la responsable de l'agence sanitaire européenne basée à Stockholm.

Si les vaccins permettent de réduire très drastiquement le risque de contracter la Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore s'ils empêchent également la transmission du virus ni dans quelle mesure.

Dans combien de temps saura-t-on plus clairement si les vaccins stoppent la transmission? Selon Mme Ammon, «cela va prendre quelques mois. Des études sont en place, mais il faut un plus grand volume de gens vaccinés pour pouvoir suivre».

Les variants, surtout sud-africain et brésilien, compliquent la donne, car on suspecte qu'ils puissent amoindrir l'efficacité du vaccin.

«La question est ce que cela implique pour l'efficacité du vaccin», a souligné Mme Ammon, pointant l'exemple de la grippe saisonnière, obligeant à adapter les vaccins chaque année.

Courir les derniers kilomètres

«Il est possible que la même chose se produise, ou bien qu'à un moment donné (le virus) se stabilise et que nous puissions utiliser un vaccin pour une longue période», a-t-elle dit à l'AFP par visioconférence.

La directrice de l'ECDC a par ailleurs appelé les pays de l'Union européenne à conserver les restrictions actuellement en place, malgré une décrue des cas dans la majorité des États européens.

«C'est encore un tableau contrasté (...) Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines», a-t-elle affirmé, pointant que tous les États de l'Union — à l'exception de la Finlande — se trouvaient encore dans une situation épidémiologique «sérieuse» selon les critères de l'ECDC.

«Tout le monde en a marre des mesures, mais quand on court une épreuve de fond (...) il faut courir les derniers kilomètres», a-t-elle plaidé.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens dans toute l'Europe avoisine actuellement les 150 000, contre environ 250 000 il y a un mois, selon les données officielles compilées par l'AFP.

Tout relâchement des mesures doit se faire de façon «progressive», «et ce n'est que lorsque vous observez que les cas restent stables ou descendent encore que vous pouvez franchir une étape de plus», a-t-elle conseillé.

Confrontée à une pénurie de vaccins aggravée par des retards de livraison, l'Union Européenne a connu un démarrage poussif de sa campagne de vaccination entamée fin décembre.

Selon le dernier pointage des données officielles vendredi, seuls 3,0 % de la population de l'UE avait reçu au moins une dose, et 1,4 % les deux, avec un total de 20 millions de doses administrées.

La Commission, dont la gestion a été très critiquée, s'est fixé l'objectif de vacciner 70 % de la population adulte d'ici «la fin de l'été».

«Tout le monde vise cela, tous les efforts vont dans cette direction», a affirmé Mme Ammon, interrogée sur le fait de savoir si cet objectif lui semblait crédible.
______________

Le premier SRAS a disparu de par lui-même mais a été contrôlé à temps avant d'en faire une pandémie. Pourtant, la source vient quasiment de la même place, soit en Chine. La covid-19 est cependant rendue une pandémie planétaire. Pourquoi ? À qui la faute ? Nous savons que la source vient de la Chine, reste à savoir que s'est-il passé pour qu'elle devienne une pandémie. On devra se fier aux enquêteurs de l'OMS pour en savoir davantage.

Actuellement, la vaccination est difficile à cause de la production même avec 3 pharmacies différentes et ici en Amérique du Nord, avec Pfizer et Moderna. L'approvisionnement est chaotique et les négociations sont difficiles pour en obtenir suffisamment pour la première injection puisqu'il en faut deux pour que ce vaccin soit au plus fort de son efficacité. C'était évident que cela se produirait, les riches d'abord et ils paient le gros prix, évidemment. Ici au Canada selon Justin Trudeau, la totalité des canadiennes et canadiens devraient être vacciné.es d'ici septembre. Quels autres impondérables pourraient retarder l'échéance ? Les variants du coronavirus ?

L'immunité collective doit atteindre au minimum 75% de la population pour réduire la contamination. Les scientifiques ne savent pas encore si une personne vaccinée peut être un vecteur de transmission. Si tel est le cas, il semble évident que ce coronavirus sera parmi nous pour très longtemps et que la vaccination risque de se faire annuellement jusqu'à l’éradication complète, comme la rubéole, la rougeole, la scarlatine et autres maladies du siècle dernier. On est pas sorti du bois, n'est-ce pas ?

Dédé

--
[image]

Cliquer sur le logo pour vous rendre au site

Avatar

Le coronavirus est là pour rester ?

par Blake, vendredi 12 février 2021, 19:56 (il y a 1139 jours) @ Dédé

Source : Il faut se préparer à ce que le virus «reste parmi nous»

AFP
Vendredi, 12 février 2021 12:44
MISE À JOUR Vendredi, 12 février 2021 12:44

Le monde doit se préparer à ce que le coronavirus reste «parmi nous» pour longtemps malgré les vaccins, a averti vendredi la directrice de l'agence européenne chargée des maladies dans un entretien à l'AFP, appelant également à garder pour l'heure les restrictions en place en Europe.

«Maintenant il semble qu'il soit plus probable qu'il reste» plutôt qu'il ne disparaisse, a déclaré Andrea Ammon, directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), une agence de l'UE.

«Il semble très bien adapté aux humains. Donc nous devons nous préparer à ce qu'il reste parmi nous», a-t-elle ajouté.

«Ce ne serait pas le premier virus à rester parmi nous pour toujours, donc ce n'est pas une caractéristique inhabituelle pour un virus», a pointé la responsable de l'agence sanitaire européenne basée à Stockholm.

Si les vaccins permettent de réduire très drastiquement le risque de contracter la Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore s'ils empêchent également la transmission du virus ni dans quelle mesure.

Dans combien de temps saura-t-on plus clairement si les vaccins stoppent la transmission? Selon Mme Ammon, «cela va prendre quelques mois. Des études sont en place, mais il faut un plus grand volume de gens vaccinés pour pouvoir suivre».

Les variants, surtout sud-africain et brésilien, compliquent la donne, car on suspecte qu'ils puissent amoindrir l'efficacité du vaccin.

«La question est ce que cela implique pour l'efficacité du vaccin», a souligné Mme Ammon, pointant l'exemple de la grippe saisonnière, obligeant à adapter les vaccins chaque année.

Courir les derniers kilomètres

«Il est possible que la même chose se produise, ou bien qu'à un moment donné (le virus) se stabilise et que nous puissions utiliser un vaccin pour une longue période», a-t-elle dit à l'AFP par visioconférence.

La directrice de l'ECDC a par ailleurs appelé les pays de l'Union européenne à conserver les restrictions actuellement en place, malgré une décrue des cas dans la majorité des États européens.

«C'est encore un tableau contrasté (...) Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines», a-t-elle affirmé, pointant que tous les États de l'Union — à l'exception de la Finlande — se trouvaient encore dans une situation épidémiologique «sérieuse» selon les critères de l'ECDC.

«Tout le monde en a marre des mesures, mais quand on court une épreuve de fond (...) il faut courir les derniers kilomètres», a-t-elle plaidé.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens dans toute l'Europe avoisine actuellement les 150 000, contre environ 250 000 il y a un mois, selon les données officielles compilées par l'AFP.

Tout relâchement des mesures doit se faire de façon «progressive», «et ce n'est que lorsque vous observez que les cas restent stables ou descendent encore que vous pouvez franchir une étape de plus», a-t-elle conseillé.

Confrontée à une pénurie de vaccins aggravée par des retards de livraison, l'Union Européenne a connu un démarrage poussif de sa campagne de vaccination entamée fin décembre.

Selon le dernier pointage des données officielles vendredi, seuls 3,0 % de la population de l'UE avait reçu au moins une dose, et 1,4 % les deux, avec un total de 20 millions de doses administrées.

La Commission, dont la gestion a été très critiquée, s'est fixé l'objectif de vacciner 70 % de la population adulte d'ici «la fin de l'été».

«Tout le monde vise cela, tous les efforts vont dans cette direction», a affirmé Mme Ammon, interrogée sur le fait de savoir si cet objectif lui semblait crédible.
______________

Le premier SRAS a disparu de par lui-même mais a été contrôlé à temps avant d'en faire une pandémie. Pourtant, la source vient quasiment de la même place, soit en Chine. La covid-19 est cependant rendue une pandémie planétaire. Pourquoi ? À qui la faute ? Nous savons que la source vient de la Chine, reste à savoir que s'est-il passé pour qu'elle devienne une pandémie. On devra se fier aux enquêteurs de l'OMS pour en savoir davantage.

Actuellement, la vaccination est difficile à cause de la production même avec 3 pharmacies différentes et ici en Amérique du Nord, avec Pfizer et Moderna. L'approvisionnement est chaotique et les négociations sont difficiles pour en obtenir suffisamment pour la première injection puisqu'il en faut deux pour que ce vaccin soit au plus fort de son efficacité. C'était évident que cela se produirait, les riches d'abord et ils paient le gros prix, évidemment. Ici au Canada selon Justin Trudeau, la totalité des canadiennes et canadiens devraient être vacciné.es d'ici septembre. Quels autres impondérables pourraient retarder l'échéance ? Les variants du coronavirus ?

L'immunité collective doit atteindre au minimum 75% de la population pour réduire la contamination. Les scientifiques ne savent pas encore si une personne vaccinée peut être un vecteur de transmission. Si tel est le cas, il semble évident que ce coronavirus sera parmi nous pour très longtemps et que la vaccination risque de se faire annuellement jusqu'à l’éradication complète, comme la rubéole, la rougeole, la scarlatine et autres maladies du siècle dernier. On est pas sorti du bois, n'est-ce pas ?

Dédé


Non, on n'est pas sorti de l'auberge.

:baboune:

Avatar

Le coronavirus est là pour rester ?

par Dédé ⌂ @, vendredi 12 février 2021, 20:35 (il y a 1139 jours) @ Blake

Source : Il faut se préparer à ce que le virus «reste parmi nous»

AFP
Vendredi, 12 février 2021 12:44
MISE À JOUR Vendredi, 12 février 2021 12:44

Le monde doit se préparer à ce que le coronavirus reste «parmi nous» pour longtemps malgré les vaccins, a averti vendredi la directrice de l'agence européenne chargée des maladies dans un entretien à l'AFP, appelant également à garder pour l'heure les restrictions en place en Europe.

«Maintenant il semble qu'il soit plus probable qu'il reste» plutôt qu'il ne disparaisse, a déclaré Andrea Ammon, directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), une agence de l'UE.

«Il semble très bien adapté aux humains. Donc nous devons nous préparer à ce qu'il reste parmi nous», a-t-elle ajouté.

«Ce ne serait pas le premier virus à rester parmi nous pour toujours, donc ce n'est pas une caractéristique inhabituelle pour un virus», a pointé la responsable de l'agence sanitaire européenne basée à Stockholm.

Si les vaccins permettent de réduire très drastiquement le risque de contracter la Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore s'ils empêchent également la transmission du virus ni dans quelle mesure.

Dans combien de temps saura-t-on plus clairement si les vaccins stoppent la transmission? Selon Mme Ammon, «cela va prendre quelques mois. Des études sont en place, mais il faut un plus grand volume de gens vaccinés pour pouvoir suivre».

Les variants, surtout sud-africain et brésilien, compliquent la donne, car on suspecte qu'ils puissent amoindrir l'efficacité du vaccin.

«La question est ce que cela implique pour l'efficacité du vaccin», a souligné Mme Ammon, pointant l'exemple de la grippe saisonnière, obligeant à adapter les vaccins chaque année.

Courir les derniers kilomètres

«Il est possible que la même chose se produise, ou bien qu'à un moment donné (le virus) se stabilise et que nous puissions utiliser un vaccin pour une longue période», a-t-elle dit à l'AFP par visioconférence.

La directrice de l'ECDC a par ailleurs appelé les pays de l'Union européenne à conserver les restrictions actuellement en place, malgré une décrue des cas dans la majorité des États européens.

«C'est encore un tableau contrasté (...) Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines», a-t-elle affirmé, pointant que tous les États de l'Union — à l'exception de la Finlande — se trouvaient encore dans une situation épidémiologique «sérieuse» selon les critères de l'ECDC.

«Tout le monde en a marre des mesures, mais quand on court une épreuve de fond (...) il faut courir les derniers kilomètres», a-t-elle plaidé.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens dans toute l'Europe avoisine actuellement les 150 000, contre environ 250 000 il y a un mois, selon les données officielles compilées par l'AFP.

Tout relâchement des mesures doit se faire de façon «progressive», «et ce n'est que lorsque vous observez que les cas restent stables ou descendent encore que vous pouvez franchir une étape de plus», a-t-elle conseillé.

Confrontée à une pénurie de vaccins aggravée par des retards de livraison, l'Union Européenne a connu un démarrage poussif de sa campagne de vaccination entamée fin décembre.

Selon le dernier pointage des données officielles vendredi, seuls 3,0 % de la population de l'UE avait reçu au moins une dose, et 1,4 % les deux, avec un total de 20 millions de doses administrées.

La Commission, dont la gestion a été très critiquée, s'est fixé l'objectif de vacciner 70 % de la population adulte d'ici «la fin de l'été».

«Tout le monde vise cela, tous les efforts vont dans cette direction», a affirmé Mme Ammon, interrogée sur le fait de savoir si cet objectif lui semblait crédible.
______________

Le premier SRAS a disparu de par lui-même mais a été contrôlé à temps avant d'en faire une pandémie. Pourtant, la source vient quasiment de la même place, soit en Chine. La covid-19 est cependant rendue une pandémie planétaire. Pourquoi ? À qui la faute ? Nous savons que la source vient de la Chine, reste à savoir que s'est-il passé pour qu'elle devienne une pandémie. On devra se fier aux enquêteurs de l'OMS pour en savoir davantage.

Actuellement, la vaccination est difficile à cause de la production même avec 3 pharmacies différentes et ici en Amérique du Nord, avec Pfizer et Moderna. L'approvisionnement est chaotique et les négociations sont difficiles pour en obtenir suffisamment pour la première injection puisqu'il en faut deux pour que ce vaccin soit au plus fort de son efficacité. C'était évident que cela se produirait, les riches d'abord et ils paient le gros prix, évidemment. Ici au Canada selon Justin Trudeau, la totalité des canadiennes et canadiens devraient être vacciné.es d'ici septembre. Quels autres impondérables pourraient retarder l'échéance ? Les variants du coronavirus ?

L'immunité collective doit atteindre au minimum 75% de la population pour réduire la contamination. Les scientifiques ne savent pas encore si une personne vaccinée peut être un vecteur de transmission. Si tel est le cas, il semble évident que ce coronavirus sera parmi nous pour très longtemps et que la vaccination risque de se faire annuellement jusqu'à l’éradication complète, comme la rubéole, la rougeole, la scarlatine et autres maladies du siècle dernier. On est pas sorti du bois, n'est-ce pas ?

Dédé

Non, on n'est pas sorti de l'auberge.

:baboune:

____________

Au moins, nous aurons un vaccin pour réduire ses infections, même si nous serons vaccinés annuellement.

--
[image]

Cliquer sur le logo pour vous rendre au site

Avatar

Le coronavirus est là pour rester ?

par Blake, vendredi 12 février 2021, 21:40 (il y a 1139 jours) @ Dédé

Source : Il faut se préparer à ce que le virus «reste parmi nous»

AFP
Vendredi, 12 février 2021 12:44
MISE À JOUR Vendredi, 12 février 2021 12:44

Le monde doit se préparer à ce que le coronavirus reste «parmi nous» pour longtemps malgré les vaccins, a averti vendredi la directrice de l'agence européenne chargée des maladies dans un entretien à l'AFP, appelant également à garder pour l'heure les restrictions en place en Europe.

«Maintenant il semble qu'il soit plus probable qu'il reste» plutôt qu'il ne disparaisse, a déclaré Andrea Ammon, directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), une agence de l'UE.

«Il semble très bien adapté aux humains. Donc nous devons nous préparer à ce qu'il reste parmi nous», a-t-elle ajouté.

«Ce ne serait pas le premier virus à rester parmi nous pour toujours, donc ce n'est pas une caractéristique inhabituelle pour un virus», a pointé la responsable de l'agence sanitaire européenne basée à Stockholm.

Si les vaccins permettent de réduire très drastiquement le risque de contracter la Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore s'ils empêchent également la transmission du virus ni dans quelle mesure.

Dans combien de temps saura-t-on plus clairement si les vaccins stoppent la transmission? Selon Mme Ammon, «cela va prendre quelques mois. Des études sont en place, mais il faut un plus grand volume de gens vaccinés pour pouvoir suivre».

Les variants, surtout sud-africain et brésilien, compliquent la donne, car on suspecte qu'ils puissent amoindrir l'efficacité du vaccin.

«La question est ce que cela implique pour l'efficacité du vaccin», a souligné Mme Ammon, pointant l'exemple de la grippe saisonnière, obligeant à adapter les vaccins chaque année.

Courir les derniers kilomètres

«Il est possible que la même chose se produise, ou bien qu'à un moment donné (le virus) se stabilise et que nous puissions utiliser un vaccin pour une longue période», a-t-elle dit à l'AFP par visioconférence.

La directrice de l'ECDC a par ailleurs appelé les pays de l'Union européenne à conserver les restrictions actuellement en place, malgré une décrue des cas dans la majorité des États européens.

«C'est encore un tableau contrasté (...) Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines», a-t-elle affirmé, pointant que tous les États de l'Union — à l'exception de la Finlande — se trouvaient encore dans une situation épidémiologique «sérieuse» selon les critères de l'ECDC.

«Tout le monde en a marre des mesures, mais quand on court une épreuve de fond (...) il faut courir les derniers kilomètres», a-t-elle plaidé.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens dans toute l'Europe avoisine actuellement les 150 000, contre environ 250 000 il y a un mois, selon les données officielles compilées par l'AFP.

Tout relâchement des mesures doit se faire de façon «progressive», «et ce n'est que lorsque vous observez que les cas restent stables ou descendent encore que vous pouvez franchir une étape de plus», a-t-elle conseillé.

Confrontée à une pénurie de vaccins aggravée par des retards de livraison, l'Union Européenne a connu un démarrage poussif de sa campagne de vaccination entamée fin décembre.

Selon le dernier pointage des données officielles vendredi, seuls 3,0 % de la population de l'UE avait reçu au moins une dose, et 1,4 % les deux, avec un total de 20 millions de doses administrées.

La Commission, dont la gestion a été très critiquée, s'est fixé l'objectif de vacciner 70 % de la population adulte d'ici «la fin de l'été».

«Tout le monde vise cela, tous les efforts vont dans cette direction», a affirmé Mme Ammon, interrogée sur le fait de savoir si cet objectif lui semblait crédible.
______________

Le premier SRAS a disparu de par lui-même mais a été contrôlé à temps avant d'en faire une pandémie. Pourtant, la source vient quasiment de la même place, soit en Chine. La covid-19 est cependant rendue une pandémie planétaire. Pourquoi ? À qui la faute ? Nous savons que la source vient de la Chine, reste à savoir que s'est-il passé pour qu'elle devienne une pandémie. On devra se fier aux enquêteurs de l'OMS pour en savoir davantage.

Actuellement, la vaccination est difficile à cause de la production même avec 3 pharmacies différentes et ici en Amérique du Nord, avec Pfizer et Moderna. L'approvisionnement est chaotique et les négociations sont difficiles pour en obtenir suffisamment pour la première injection puisqu'il en faut deux pour que ce vaccin soit au plus fort de son efficacité. C'était évident que cela se produirait, les riches d'abord et ils paient le gros prix, évidemment. Ici au Canada selon Justin Trudeau, la totalité des canadiennes et canadiens devraient être vacciné.es d'ici septembre. Quels autres impondérables pourraient retarder l'échéance ? Les variants du coronavirus ?

L'immunité collective doit atteindre au minimum 75% de la population pour réduire la contamination. Les scientifiques ne savent pas encore si une personne vaccinée peut être un vecteur de transmission. Si tel est le cas, il semble évident que ce coronavirus sera parmi nous pour très longtemps et que la vaccination risque de se faire annuellement jusqu'à l’éradication complète, comme la rubéole, la rougeole, la scarlatine et autres maladies du siècle dernier. On est pas sorti du bois, n'est-ce pas ?

Dédé

Non, on n'est pas sorti de l'auberge.

:baboune:

____________

Au moins, nous aurons un vaccin pour réduire ses infections, même si nous serons vaccinés annuellement.


Reste à voir si ça va bien fonctionner.

Avatar

Le coronavirus est là pour rester ?

par Dédé ⌂ @, vendredi 12 février 2021, 21:53 (il y a 1139 jours) @ Blake

Source : Il faut se préparer à ce que le virus «reste parmi nous»

AFP
Vendredi, 12 février 2021 12:44
MISE À JOUR Vendredi, 12 février 2021 12:44

Le monde doit se préparer à ce que le coronavirus reste «parmi nous» pour longtemps malgré les vaccins, a averti vendredi la directrice de l'agence européenne chargée des maladies dans un entretien à l'AFP, appelant également à garder pour l'heure les restrictions en place en Europe.

«Maintenant il semble qu'il soit plus probable qu'il reste» plutôt qu'il ne disparaisse, a déclaré Andrea Ammon, directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), une agence de l'UE.

«Il semble très bien adapté aux humains. Donc nous devons nous préparer à ce qu'il reste parmi nous», a-t-elle ajouté.

«Ce ne serait pas le premier virus à rester parmi nous pour toujours, donc ce n'est pas une caractéristique inhabituelle pour un virus», a pointé la responsable de l'agence sanitaire européenne basée à Stockholm.

Si les vaccins permettent de réduire très drastiquement le risque de contracter la Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore s'ils empêchent également la transmission du virus ni dans quelle mesure.

Dans combien de temps saura-t-on plus clairement si les vaccins stoppent la transmission? Selon Mme Ammon, «cela va prendre quelques mois. Des études sont en place, mais il faut un plus grand volume de gens vaccinés pour pouvoir suivre».

Les variants, surtout sud-africain et brésilien, compliquent la donne, car on suspecte qu'ils puissent amoindrir l'efficacité du vaccin.

«La question est ce que cela implique pour l'efficacité du vaccin», a souligné Mme Ammon, pointant l'exemple de la grippe saisonnière, obligeant à adapter les vaccins chaque année.

Courir les derniers kilomètres

«Il est possible que la même chose se produise, ou bien qu'à un moment donné (le virus) se stabilise et que nous puissions utiliser un vaccin pour une longue période», a-t-elle dit à l'AFP par visioconférence.

La directrice de l'ECDC a par ailleurs appelé les pays de l'Union européenne à conserver les restrictions actuellement en place, malgré une décrue des cas dans la majorité des États européens.

«C'est encore un tableau contrasté (...) Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines», a-t-elle affirmé, pointant que tous les États de l'Union — à l'exception de la Finlande — se trouvaient encore dans une situation épidémiologique «sérieuse» selon les critères de l'ECDC.

«Tout le monde en a marre des mesures, mais quand on court une épreuve de fond (...) il faut courir les derniers kilomètres», a-t-elle plaidé.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens dans toute l'Europe avoisine actuellement les 150 000, contre environ 250 000 il y a un mois, selon les données officielles compilées par l'AFP.

Tout relâchement des mesures doit se faire de façon «progressive», «et ce n'est que lorsque vous observez que les cas restent stables ou descendent encore que vous pouvez franchir une étape de plus», a-t-elle conseillé.

Confrontée à une pénurie de vaccins aggravée par des retards de livraison, l'Union Européenne a connu un démarrage poussif de sa campagne de vaccination entamée fin décembre.

Selon le dernier pointage des données officielles vendredi, seuls 3,0 % de la population de l'UE avait reçu au moins une dose, et 1,4 % les deux, avec un total de 20 millions de doses administrées.

La Commission, dont la gestion a été très critiquée, s'est fixé l'objectif de vacciner 70 % de la population adulte d'ici «la fin de l'été».

«Tout le monde vise cela, tous les efforts vont dans cette direction», a affirmé Mme Ammon, interrogée sur le fait de savoir si cet objectif lui semblait crédible.
______________

Le premier SRAS a disparu de par lui-même mais a été contrôlé à temps avant d'en faire une pandémie. Pourtant, la source vient quasiment de la même place, soit en Chine. La covid-19 est cependant rendue une pandémie planétaire. Pourquoi ? À qui la faute ? Nous savons que la source vient de la Chine, reste à savoir que s'est-il passé pour qu'elle devienne une pandémie. On devra se fier aux enquêteurs de l'OMS pour en savoir davantage.

Actuellement, la vaccination est difficile à cause de la production même avec 3 pharmacies différentes et ici en Amérique du Nord, avec Pfizer et Moderna. L'approvisionnement est chaotique et les négociations sont difficiles pour en obtenir suffisamment pour la première injection puisqu'il en faut deux pour que ce vaccin soit au plus fort de son efficacité. C'était évident que cela se produirait, les riches d'abord et ils paient le gros prix, évidemment. Ici au Canada selon Justin Trudeau, la totalité des canadiennes et canadiens devraient être vacciné.es d'ici septembre. Quels autres impondérables pourraient retarder l'échéance ? Les variants du coronavirus ?

L'immunité collective doit atteindre au minimum 75% de la population pour réduire la contamination. Les scientifiques ne savent pas encore si une personne vaccinée peut être un vecteur de transmission. Si tel est le cas, il semble évident que ce coronavirus sera parmi nous pour très longtemps et que la vaccination risque de se faire annuellement jusqu'à l’éradication complète, comme la rubéole, la rougeole, la scarlatine et autres maladies du siècle dernier. On est pas sorti du bois, n'est-ce pas ?

Dédé

Non, on n'est pas sorti de l'auberge.

:baboune:

____________

Au moins, nous aurons un vaccin pour réduire ses infections, même si nous serons vaccinés annuellement.

Reste à voir si ça va bien fonctionner.

_________

J'ai bon espoir !

--
[image]

Cliquer sur le logo pour vous rendre au site

Avatar

Le coronavirus est là pour rester ?

par Blake, vendredi 12 février 2021, 22:38 (il y a 1139 jours) @ Dédé

Source : Il faut se préparer à ce que le virus «reste parmi nous»

AFP
Vendredi, 12 février 2021 12:44
MISE À JOUR Vendredi, 12 février 2021 12:44

Le monde doit se préparer à ce que le coronavirus reste «parmi nous» pour longtemps malgré les vaccins, a averti vendredi la directrice de l'agence européenne chargée des maladies dans un entretien à l'AFP, appelant également à garder pour l'heure les restrictions en place en Europe.

«Maintenant il semble qu'il soit plus probable qu'il reste» plutôt qu'il ne disparaisse, a déclaré Andrea Ammon, directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), une agence de l'UE.

«Il semble très bien adapté aux humains. Donc nous devons nous préparer à ce qu'il reste parmi nous», a-t-elle ajouté.

«Ce ne serait pas le premier virus à rester parmi nous pour toujours, donc ce n'est pas une caractéristique inhabituelle pour un virus», a pointé la responsable de l'agence sanitaire européenne basée à Stockholm.

Si les vaccins permettent de réduire très drastiquement le risque de contracter la Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore s'ils empêchent également la transmission du virus ni dans quelle mesure.

Dans combien de temps saura-t-on plus clairement si les vaccins stoppent la transmission? Selon Mme Ammon, «cela va prendre quelques mois. Des études sont en place, mais il faut un plus grand volume de gens vaccinés pour pouvoir suivre».

Les variants, surtout sud-africain et brésilien, compliquent la donne, car on suspecte qu'ils puissent amoindrir l'efficacité du vaccin.

«La question est ce que cela implique pour l'efficacité du vaccin», a souligné Mme Ammon, pointant l'exemple de la grippe saisonnière, obligeant à adapter les vaccins chaque année.

Courir les derniers kilomètres

«Il est possible que la même chose se produise, ou bien qu'à un moment donné (le virus) se stabilise et que nous puissions utiliser un vaccin pour une longue période», a-t-elle dit à l'AFP par visioconférence.

La directrice de l'ECDC a par ailleurs appelé les pays de l'Union européenne à conserver les restrictions actuellement en place, malgré une décrue des cas dans la majorité des États européens.

«C'est encore un tableau contrasté (...) Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines», a-t-elle affirmé, pointant que tous les États de l'Union — à l'exception de la Finlande — se trouvaient encore dans une situation épidémiologique «sérieuse» selon les critères de l'ECDC.

«Tout le monde en a marre des mesures, mais quand on court une épreuve de fond (...) il faut courir les derniers kilomètres», a-t-elle plaidé.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens dans toute l'Europe avoisine actuellement les 150 000, contre environ 250 000 il y a un mois, selon les données officielles compilées par l'AFP.

Tout relâchement des mesures doit se faire de façon «progressive», «et ce n'est que lorsque vous observez que les cas restent stables ou descendent encore que vous pouvez franchir une étape de plus», a-t-elle conseillé.

Confrontée à une pénurie de vaccins aggravée par des retards de livraison, l'Union Européenne a connu un démarrage poussif de sa campagne de vaccination entamée fin décembre.

Selon le dernier pointage des données officielles vendredi, seuls 3,0 % de la population de l'UE avait reçu au moins une dose, et 1,4 % les deux, avec un total de 20 millions de doses administrées.

La Commission, dont la gestion a été très critiquée, s'est fixé l'objectif de vacciner 70 % de la population adulte d'ici «la fin de l'été».

«Tout le monde vise cela, tous les efforts vont dans cette direction», a affirmé Mme Ammon, interrogée sur le fait de savoir si cet objectif lui semblait crédible.
______________

Le premier SRAS a disparu de par lui-même mais a été contrôlé à temps avant d'en faire une pandémie. Pourtant, la source vient quasiment de la même place, soit en Chine. La covid-19 est cependant rendue une pandémie planétaire. Pourquoi ? À qui la faute ? Nous savons que la source vient de la Chine, reste à savoir que s'est-il passé pour qu'elle devienne une pandémie. On devra se fier aux enquêteurs de l'OMS pour en savoir davantage.

Actuellement, la vaccination est difficile à cause de la production même avec 3 pharmacies différentes et ici en Amérique du Nord, avec Pfizer et Moderna. L'approvisionnement est chaotique et les négociations sont difficiles pour en obtenir suffisamment pour la première injection puisqu'il en faut deux pour que ce vaccin soit au plus fort de son efficacité. C'était évident que cela se produirait, les riches d'abord et ils paient le gros prix, évidemment. Ici au Canada selon Justin Trudeau, la totalité des canadiennes et canadiens devraient être vacciné.es d'ici septembre. Quels autres impondérables pourraient retarder l'échéance ? Les variants du coronavirus ?

L'immunité collective doit atteindre au minimum 75% de la population pour réduire la contamination. Les scientifiques ne savent pas encore si une personne vaccinée peut être un vecteur de transmission. Si tel est le cas, il semble évident que ce coronavirus sera parmi nous pour très longtemps et que la vaccination risque de se faire annuellement jusqu'à l’éradication complète, comme la rubéole, la rougeole, la scarlatine et autres maladies du siècle dernier. On est pas sorti du bois, n'est-ce pas ?

Dédé

Non, on n'est pas sorti de l'auberge.

:baboune:

____________

Au moins, nous aurons un vaccin pour réduire ses infections, même si nous serons vaccinés annuellement.

Reste à voir si ça va bien fonctionner.

_________

J'ai bon espoir !


Il faut.

Fil RSS du sujet
powered by my little forum