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Réchauffement climatique: quels impacts au Québec? (Forum)

par Dédé ⌂ @, mardi 17 août 2021, 02:47 (il y a 995 jours)

Source : Réchauffement climatique: quels impacts au Québec?

Gabriel Beauchemin
10 août 2021 18H30
MISE À JOUR 10 août 2021 18H30
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Les conséquences du réchauffement climatique se feront sentir de plusieurs manières au Qu
ébec. Au lendemain du dévoilement du rapport du GIEC, on a posé quelques questions à un expert pour savoir à quoi on peut s’attendre.

Est-ce que le Québec connaîtra davantage de vagues de chaleur?

«Un des éléments qui est mentionné dans le rapport du GIEC, c’est qu’une canicule qui se voyait une fois tous les 50 ans dans les années 1970 est maintenant cinq fois plus fréquente aujourd’hui, à cause de la hausse de 1 degré Celsius qui a été observée pour le moment», répond d’emblée Alain Bourque, directeur général d’Ouranos.

«La probabilité de ces canicules-là augmente continuellement dans le temps, et ça va se poursuivre au Québec», ajoute-t-il.

Le village de Lytton en Colombie-Britannique a battu plus tôt cet été un record de température. Le mercure avait atteint 49,5 degrés Celsius. Or, même si les vagues de chaleur se multiplieront au Québec, il serait peu probable que l’on connaisse des températures d’une telle intensité, notamment en raison de nos nombreux plans d’eau.

«Il y a beaucoup plus d’eau dans l’est de l’Amérique du Nord, ce qui a tendance à tempérer un petit peu les extrêmes, explique Alain Bourque. C’est probablement une bonne nouvelle, mais le problème, c’est que souvent les températures sont tempérées, mais l’humidité est augmentée. Donc, je ne sais pas si c’est un grand gain.»

Est-ce que le Québec connaîtra davantage de précipitations?
«Il y a déjà plusieurs municipalités, dont la ville de Montréal, qui décrivent que les extrêmes de précipitations ont augmenté au cours des dernières décennies, indique Alain Bourque. Et on s’attend à ce qu’il y ait une augmentation d’à peu près 15 à 20% des intensités de précipitations à l’horizon de 2050.»

Ce sont donc les événements de précipitations extrêmes qui augmenteront, mais également la quantité totale de pluie qui tombe sur une année.

«Ça dépend des régions, mais, en gros, à cause du réchauffement de l’atmosphère, on s’attend à plus de précipitations pour toutes les régions du Québec, explique le climatologue. Par contre, ce n’est pas nécessairement dans les bonnes saisons.»

Les précipitations risquent d’augmenter principalement en hiver, mais devraient rester stables, voire diminuer un peu, au courant de l’été, nuance Alain Bourque.

«Et puisque les extrêmes de précipitations vont augmenter en quantité, ça veut dire que les périodes sèches vont être plus longues et plus intenses, poursuit-il. Parce que si, par exemple, il tombe 300 mm pendant un été, eh bien, au lieu que le 300 mm soit étalé régulièrement avec des 5 ou 6 mm tous les trois jours, ça va être des événements beaucoup plus intenses, et donc il y aura moins de journées avec des précipitations, ce qui évidemment inquiète beaucoup de gens qui utilisent de l’eau, notamment les producteurs agricoles.»

«Et un autre élément, c’est qu’étant donné que l’eau qui est dans les rivières et dans les lacs, elle se réchauffe et qu’il y en a moins, ça amène des enjeux de qualité de l’eau, d’algues bleues et vertes par exemple, qui seront de plus en plus fréquents, ajoute le scientifique. Parce que l’eau froide a la caractéristique d’être plus tolérante à la pollution et à ne pas favoriser la prolifération des bactéries et des agents polluants.»

Est-ce que le Québec connaîtra davantage d’inondations?
«Globalement, oui, répond Alain Bourque. Parce qu’il y aura plus de précipitations, plus d’événements extrêmes, ça vient en coups soudains, donc globalement la réponse est oui.»

Cela dit, les inondations peuvent être de plusieurs types, et toucher les régions différemment en fonction des saisons, nuance le scientifique.

«Il y aura, par exemple, davantage d’inondations côtières. Avec le rehaussement du niveau de la mer, il n’y a pas de question, à chaque saison, il y aura plus d’inondations, explique-t-il. Tandis que les inondations printanières, ce n’est pas encore certain que dans l’extrême sud du Québec, il va y en avoir nécessairement plus. Un moment donné, nos hivers seront rendus tellement doux qu’il n’y aura plus beaucoup de neige, et c’est clair qu’on ne pourra pas avoir des inondations printanières aussi importantes. Par contre, elles vont se déplacer en été parce qu’il va y avoir des orages plus violents.»

Est-ce que les infrastructures seront touchées?
«Les infrastructures vont être de plus en plus affectées par des défaillances à cause des précipitations abondantes, ou à cause de cycles de gel-dégel, ou à cause de facteurs climatiques qui n’ont pas été pris en compte lorsque ça a été construit», indique le climatologue.

«Si, par exemple, à cause de l’eau, un ruisseau devient soudainement une rivière, ça peut créer beaucoup de dommages. Les routes sont rectilignes, elles passent d’une région à l’autre, et il suffit d’un endroit où un ponceau cède à cause de précipitations abondantes pour rendre la route inopérationnelle», donne en exemple Alain Bourque.

Les changements climatiques rendront même certaines zones inhabitables. C’est donc toute une réflexion sur l’aménagement du territoire qui s’avère nécessaire, selon le scientifique.

«Telle zone côtière, telle rue, on ne pourra pas la sauvegarder dans 10, 15, 20 ans, elle ne sera plus là, indique Alain Bourque. Donc, soyons proactifs, prévoyons de relocaliser des infrastructures, des gens et surtout, ne construisons pas du neuf dans ces régions-là qui sont à risque et tentons plutôt de développer d’autres régions qui ne le sont pas.»

- Avec les informations de l’Agence QMI
_____________________

Être un trumptart, j'écrirais que les scientifiques ne sont que des alarmistes et que tout ceci est de la bouillie pour les chats. Je me ferais rire de moi en sivousplaît ! :D

Sans être radical sur la gauche autant que sur la droite, il faut quand même avouer que quelque soit la génération, la surconsommation a toujours subsisté depuis l'après-guerre, à la 3ième mondiale. Ça n'aide pas vraiment à avoir un environnement sain avec la pollution de poubelle remplie de gugusses de cette dite surconsommation. Néanmoins, ce n'est pas la première fois que le climat change sur cette planète, il y a des cycles qui se font depuis que la Terre est Terre. Il appert cependant, l'humain aide grandement au dérèglement météorologique avec sa déforestation, des déviations de cours d'eau et avec ses barrages hydro-électriques, la croissance sans cesse de l'exploitation des ressources naturelles et ainsi l'accroissement des zones banlieusardes. Irrémédiablement, l'effet de serre devient plus omniprésent par l'utilisation des gaz polluant qui s'échappent de nos véhicules, causant des smogs durant les canicules assez pour étouffer autant que de fumer un paquet de cigarette en-deçà de 5 minutes.

Il faut être aveugle pour ne pas le voir, ou faire l'autruche la tête dans le sable. Il y a des solutions à prendre, mais lesquelles, tout le monde chie dans les cuvettes et il y a les ordures domestiques !

À la vitesse que l'évolution du climato-traumatisme s'exécute, c'est impossible de ralentir le processus, aucun reversement est possible parce que paradoxalement les climato-anxieux et les pros de l'environnement vert sont aussi des humains. Everything is the samething ! :evil:

L'humain a franchit le mur du son mais il va toujours frapper un mur.

Dédé

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Réchauffement climatique: quels impacts au Québec?

par Blake, mardi 17 août 2021, 11:26 (il y a 995 jours) @ Dédé

Source : Réchauffement climatique: quels impacts au Québec?

Gabriel Beauchemin
10 août 2021 18H30
MISE À JOUR 10 août 2021 18H30
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Les conséquences du réchauffement climatique se feront sentir de plusieurs manières au Qu
ébec. Au lendemain du dévoilement du rapport du GIEC, on a posé quelques questions à un expert pour savoir à quoi on peut s’attendre.

Est-ce que le Québec connaîtra davantage de vagues de chaleur?

«Un des éléments qui est mentionné dans le rapport du GIEC, c’est qu’une canicule qui se voyait une fois tous les 50 ans dans les années 1970 est maintenant cinq fois plus fréquente aujourd’hui, à cause de la hausse de 1 degré Celsius qui a été observée pour le moment», répond d’emblée Alain Bourque, directeur général d’Ouranos.

«La probabilité de ces canicules-là augmente continuellement dans le temps, et ça va se poursuivre au Québec», ajoute-t-il.

Le village de Lytton en Colombie-Britannique a battu plus tôt cet été un record de température. Le mercure avait atteint 49,5 degrés Celsius. Or, même si les vagues de chaleur se multiplieront au Québec, il serait peu probable que l’on connaisse des températures d’une telle intensité, notamment en raison de nos nombreux plans d’eau.

«Il y a beaucoup plus d’eau dans l’est de l’Amérique du Nord, ce qui a tendance à tempérer un petit peu les extrêmes, explique Alain Bourque. C’est probablement une bonne nouvelle, mais le problème, c’est que souvent les températures sont tempérées, mais l’humidité est augmentée. Donc, je ne sais pas si c’est un grand gain.»

Est-ce que le Québec connaîtra davantage de précipitations?
«Il y a déjà plusieurs municipalités, dont la ville de Montréal, qui décrivent que les extrêmes de précipitations ont augmenté au cours des dernières décennies, indique Alain Bourque. Et on s’attend à ce qu’il y ait une augmentation d’à peu près 15 à 20% des intensités de précipitations à l’horizon de 2050.»

Ce sont donc les événements de précipitations extrêmes qui augmenteront, mais également la quantité totale de pluie qui tombe sur une année.

«Ça dépend des régions, mais, en gros, à cause du réchauffement de l’atmosphère, on s’attend à plus de précipitations pour toutes les régions du Québec, explique le climatologue. Par contre, ce n’est pas nécessairement dans les bonnes saisons.»

Les précipitations risquent d’augmenter principalement en hiver, mais devraient rester stables, voire diminuer un peu, au courant de l’été, nuance Alain Bourque.

«Et puisque les extrêmes de précipitations vont augmenter en quantité, ça veut dire que les périodes sèches vont être plus longues et plus intenses, poursuit-il. Parce que si, par exemple, il tombe 300 mm pendant un été, eh bien, au lieu que le 300 mm soit étalé régulièrement avec des 5 ou 6 mm tous les trois jours, ça va être des événements beaucoup plus intenses, et donc il y aura moins de journées avec des précipitations, ce qui évidemment inquiète beaucoup de gens qui utilisent de l’eau, notamment les producteurs agricoles.»

«Et un autre élément, c’est qu’étant donné que l’eau qui est dans les rivières et dans les lacs, elle se réchauffe et qu’il y en a moins, ça amène des enjeux de qualité de l’eau, d’algues bleues et vertes par exemple, qui seront de plus en plus fréquents, ajoute le scientifique. Parce que l’eau froide a la caractéristique d’être plus tolérante à la pollution et à ne pas favoriser la prolifération des bactéries et des agents polluants.»

Est-ce que le Québec connaîtra davantage d’inondations?
«Globalement, oui, répond Alain Bourque. Parce qu’il y aura plus de précipitations, plus d’événements extrêmes, ça vient en coups soudains, donc globalement la réponse est oui.»

Cela dit, les inondations peuvent être de plusieurs types, et toucher les régions différemment en fonction des saisons, nuance le scientifique.

«Il y aura, par exemple, davantage d’inondations côtières. Avec le rehaussement du niveau de la mer, il n’y a pas de question, à chaque saison, il y aura plus d’inondations, explique-t-il. Tandis que les inondations printanières, ce n’est pas encore certain que dans l’extrême sud du Québec, il va y en avoir nécessairement plus. Un moment donné, nos hivers seront rendus tellement doux qu’il n’y aura plus beaucoup de neige, et c’est clair qu’on ne pourra pas avoir des inondations printanières aussi importantes. Par contre, elles vont se déplacer en été parce qu’il va y avoir des orages plus violents.»

Est-ce que les infrastructures seront touchées?
«Les infrastructures vont être de plus en plus affectées par des défaillances à cause des précipitations abondantes, ou à cause de cycles de gel-dégel, ou à cause de facteurs climatiques qui n’ont pas été pris en compte lorsque ça a été construit», indique le climatologue.

«Si, par exemple, à cause de l’eau, un ruisseau devient soudainement une rivière, ça peut créer beaucoup de dommages. Les routes sont rectilignes, elles passent d’une région à l’autre, et il suffit d’un endroit où un ponceau cède à cause de précipitations abondantes pour rendre la route inopérationnelle», donne en exemple Alain Bourque.

Les changements climatiques rendront même certaines zones inhabitables. C’est donc toute une réflexion sur l’aménagement du territoire qui s’avère nécessaire, selon le scientifique.

«Telle zone côtière, telle rue, on ne pourra pas la sauvegarder dans 10, 15, 20 ans, elle ne sera plus là, indique Alain Bourque. Donc, soyons proactifs, prévoyons de relocaliser des infrastructures, des gens et surtout, ne construisons pas du neuf dans ces régions-là qui sont à risque et tentons plutôt de développer d’autres régions qui ne le sont pas.»

- Avec les informations de l’Agence QMI
_____________________

Être un trumptart, j'écrirais que les scientifiques ne sont que des alarmistes et que tout ceci est de la bouillie pour les chats. Je me ferais rire de moi en sivousplaît ! :D

Sans être radical sur la gauche autant que sur la droite, il faut quand même avouer que quelque soit la génération, la surconsommation a toujours subsisté depuis l'après-guerre, à la 3ième mondiale. Ça n'aide pas vraiment à avoir un environnement sain avec la pollution de poubelle remplie de gugusses de cette dite surconsommation. Néanmoins, ce n'est pas la première fois que le climat change sur cette planète, il y a des cycles qui se font depuis que la Terre est Terre. Il appert cependant, l'humain aide grandement au dérèglement météorologique avec sa déforestation, des déviations de cours d'eau et avec ses barrages hydro-électriques, la croissance sans cesse de l'exploitation des ressources naturelles et ainsi l'accroissement des zones banlieusardes. Irrémédiablement, l'effet de serre devient plus omniprésent par l'utilisation des gaz polluant qui s'échappent de nos véhicules, causant des smogs durant les canicules assez pour étouffer autant que de fumer un paquet de cigarette en-deçà de 5 minutes.

Il faut être aveugle pour ne pas le voir, ou faire l'autruche la tête dans le sable. Il y a des solutions à prendre, mais lesquelles, tout le monde chie dans les cuvettes et il y a les ordures domestiques !

À la vitesse que l'évolution du climato-traumatisme s'exécute, c'est impossible de ralentir le processus, aucun reversement est possible parce que paradoxalement les climato-anxieux et les pros de l'environnement vert sont aussi des humains. Everything is the samething ! :evil:

L'humain a franchit le mur du son mais il va toujours frapper un mur.

Dédé

Il serait de ralentir ce drame si les humains écoutaient les scientifiques pour ce sujet. Mais ce n'est pas le cas car l'argent et la sacrosainte économie domine les émotions des humains qui ne peuvent s'empêcher de surconsommer et polluer pour nourrir leurs petites émotions crasses.

:grenade:

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La seule solution: La décroissance économique?

par Blake, mardi 17 août 2021, 13:29 (il y a 994 jours) @ Dédé

La décroissance économique : véritable solution aux problèmes de société?

Qu’est-ce que le concept de décroissance économique?

Si le concept de croissance économique est assez connu du grand public de par son omniprésence dans les médias, le concept de décroissance économique l’est quant à lui beaucoup moins. En effet, la décroissance économique fait plutôt parti de la famille des concepts abstraits, à peine évoqué dans les médias car allant trop à l’encontre de la logique capitaliste qui règne sur le monde de l’économie et qui régit notre quotidien. En tant que blog spécialisé dans l’économie et la finance, je tenais beaucoup à aborder la question de la décroissance économique dans un article. Alors quelle est la logique qui se cache derrière ce concept de décroissance ? Je vous dis tout dans cet article !

La décroissance économique : qu’est-ce que c’est ?
Tout comme la croissance économique avant elle, la décroissance économique se définit comme un concept économique, politique et social. La décroissance remet notamment en cause l’idée selon laquelle l’augmentation des richesses est viable indéfiniment et qu’elle contribuera à l’avenir au bien-être social. Cette théorie a donc pour objectif premier de réduire la production dans un objectif de développement durable et de préservation de l’environnement.

En quoi la décroissance peut-elle déranger ?
Si l’on entend si peu parler de la décroissance dans les médias, c’est en grande partie dû au fait qu’elle s’oppose dans son principe même à la croissance économique, un autre concept qui régit toutes les strates de notre société et de nos vies. En effet, alors que tous les pays semblent avancer main dans la main dans un même objectif de croissance et de développement économique, on voit mal une nation toute entière se prôner ambassadrice du mouvement de décroissance économique. C’est une idée qui est souvent qualifier d’utopiste et irréalisable, même si ses fondements sont communément admis comme bons pour la société.

Quelles sont les fondements de la décroissance économique ?
L’idée derrière la décroissance serait donc de diminuer la production de produits et de services dans le but de préserver notre environnement. Pour donner un exemple très concret, un partisan de la croissance économique ne verrait aucun mal à creuser toujours plus profond pour enrichir la France en pétrole, alors qu’un partisan de la décroissance s’interrogerait et militerait contre le forage à outrance de matière première. Cela peut paraître manichéen comme concept mais c’est pour que tout le monde comprenne.

Le mouvement de la décroissance est né dans les années 1980 à la suite d’un rapport d’économistes et scientifiques ayant établie la fin du système capitaliste tel qu’on l’entend actuellement pour l’année 2050. Cette date buttoire a été communiquée aux Etats de par le monde, mais la décroissance économique n’a jamais été prise au sérieux, notamment car les systèmes de modélisation adoptée lors de l’étude ne prenaient pas en compte les progrès technologiques acquis entre temps.

Or, lorsqu’on se penche un peu sur la question, notre société capitaliste semble bel et bien courir à sa perte. Le constat peut paraître pessimiste, mais le fait est que nous arrivons à cours de matière première, que l’urgence écologiste se fait de plus en plus pressante, et que par-dessus toutes les tensions sociales liées aux chômages de masse et à la baisse du pouvoir d’achat, résultantes directes d’un système capitaliste qui court à sa perte, deviennent de plus en plus violentes.

La décroissance économique est-elle la solution à tout ?


Face à un constat aussi alarmiste, on peut se demander légitimement si la décroissance est la réponse à tous les maux de la société, et la réponse est bien évidemment non. Bien plus qu’une politique de sauvetage face au naufrage du capitalisme, la décroissance se veut surtout comme une philosophie de vie. Les Etats, mais aussi les peuples, vont devoir apprendre à vivre avec moins. Comment justifier la pollution générée par les serveurs d’internet si on prend place dans une économie de la décroissance ? Comment considérer sa vie sans prendre en considération la notion d’évolution ou de croissance ? Autant de questions sociales et philosophiques qui seront discutées avec le temps, puisque c’est bien l’avenir qui nous dira si la décroissance est inévitable ou non !

Voilà, j’espère que cette mise en perspective du phénomène de décroissance vous aura plu. De mon côté, je suis plus qu’intéressé d’analyser ce que pourra donner ce phénomène de décroissance à l’avenir. N’hésitez pas à échanger avec moi sur la question en commentaire, je serais ravis d’avoir votre avis sur la question. A très bientôt pour de nouveaux articles sur les concepts économiques !

https://lefrenchguy.fr/quest-ce-que-le-concept-de-decroissance-economique/

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La seule solution: La décroissance économique?

par Dédé ⌂ @, mardi 17 août 2021, 15:59 (il y a 994 jours) @ Blake

Le mouvement de la décroissance économique est un enjeu sociétal et ça va être extrêmement difficile de l'implanter dans ce système capitaliste. Je me souviens au début des années 80, que la croissance économique se résumait au désastre de l'inflation constante qui a donné la fermeture de plusieurs compagnies et des usines. Avant 80, tu pouvais crisser ta job là pour en retrouver une autre le lendemain.

Déjà dans ces années-là, je me disais que l'humanité courait à sa perte si aucun changement se faisait et j'avais l'étrange impression qu'un retour en-arrière était impossible. Voici une toile sur carton de 1993 que j'ai fait sur une retranscription d'un dessin que j'avais fait en 1982 :

[image]

Comme vous pouvez le voir, les incendies de forêt sont plus fréquents et plus virulents aujourd'hui, la météo frise la folie avec ses ouragans, la main-d'oeuvre est devenue une denrée rare, la famille se résume à plus ou moins 1 enfant par famille avec en retour d'avoir un ou des animaux de compagnie, la souveraineté du Québec ne s'est pas réalisée mais demeure toujours présente dans le for intérieur des québécoises et québécois, la recherche spatiale du Canada a débuté bien tard, les infrastructures routiers sont atroces et les prisons sont tellement bondées que les libérations conditionnelles ont été assouplies.

Le pire, tout s'accélère pour frapper ce fameux mur ! :outch:

Dédé

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La seule solution: La décroissance économique?

par Blake, mercredi 18 août 2021, 20:51 (il y a 993 jours) @ Dédé

Le mouvement de la décroissance économique est un enjeu sociétal et ça va être extrêmement difficile de l'implanter dans ce système capitaliste. Je me souviens au début des années 80, que la croissance économique se résumait au désastre de l'inflation constante qui a donné la fermeture de plusieurs compagnies et des usines. Avant 80, tu pouvais crisser ta job là pour en retrouver une autre le lendemain.

Déjà dans ces années-là, je me disais que l'humanité courait à sa perte si aucun changement se faisait et j'avais l'étrange impression qu'un retour en-arrière était impossible. Voici une toile sur carton de 1993 que j'ai fait sur une retranscription d'un dessin que j'avais fait en 1982 :

[image]

Comme vous pouvez le voir, les incendies de forêt sont plus fréquents et plus virulents aujourd'hui, la météo frise la folie avec ses ouragans, la main-d'oeuvre est devenue une denrée rare, la famille se résume à plus ou moins 1 enfant par famille avec en retour d'avoir un ou des animaux de compagnie, la souveraineté du Québec ne s'est pas réalisée mais demeure toujours présente dans le for intérieur des québécoises et québécois, la recherche spatiale du Canada a débuté bien tard, les infrastructures routiers sont atroces et les prisons sont tellement bondées que les libérations conditionnelles ont été assouplies.

Le pire, tout s'accélère pour frapper ce fameux mur ! :outch:

Dédé

En effet, les Capitaleux ne voudront d'un système comme ça qui serait bénéfique pour la planète.

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La seule solution: La décroissance économique?

par Dédé ⌂ @, mercredi 18 août 2021, 21:13 (il y a 993 jours) @ Blake

Le mouvement de la décroissance économique est un enjeu sociétal et ça va être extrêmement difficile de l'implanter dans ce système capitaliste. Je me souviens au début des années 80, que la croissance économique se résumait au désastre de l'inflation constante qui a donné la fermeture de plusieurs compagnies et des usines. Avant 80, tu pouvais crisser ta job là pour en retrouver une autre le lendemain.

Déjà dans ces années-là, je me disais que l'humanité courait à sa perte si aucun changement se faisait et j'avais l'étrange impression qu'un retour en-arrière était impossible. Voici une toile sur carton de 1993 que j'ai fait sur une retranscription d'un dessin que j'avais fait en 1982 :

[image]

Comme vous pouvez le voir, les incendies de forêt sont plus fréquents et plus virulents aujourd'hui, la météo frise la folie avec ses ouragans, la main-d'oeuvre est devenue une denrée rare, la famille se résume à plus ou moins 1 enfant par famille avec en retour d'avoir un ou des animaux de compagnie, la souveraineté du Québec ne s'est pas réalisée mais demeure toujours présente dans le for intérieur des québécoises et québécois, la recherche spatiale du Canada a débuté bien tard, les infrastructures routiers sont atroces et les prisons sont tellement bondées que les libérations conditionnelles ont été assouplies.

Le pire, tout s'accélère pour frapper ce fameux mur ! :outch:

Dédé


En effet, les Capitaleux ne voudront d'un système comme ça qui serait bénéfique pour la planète.

______________

Le contraire serait étonnant en effet ! :baboune:

Même avec toutes les pertes matérielles et des vies avec cette météo en folie, n'a même pas fait changer les habitudes capitalistes. Même pas la covid-19, c'est tout dire !

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La seule solution: La décroissance économique?

par Blake, mercredi 18 août 2021, 21:28 (il y a 993 jours) @ Dédé

Le mouvement de la décroissance économique est un enjeu sociétal et ça va être extrêmement difficile de l'implanter dans ce système capitaliste. Je me souviens au début des années 80, que la croissance économique se résumait au désastre de l'inflation constante qui a donné la fermeture de plusieurs compagnies et des usines. Avant 80, tu pouvais crisser ta job là pour en retrouver une autre le lendemain.

Déjà dans ces années-là, je me disais que l'humanité courait à sa perte si aucun changement se faisait et j'avais l'étrange impression qu'un retour en-arrière était impossible. Voici une toile sur carton de 1993 que j'ai fait sur une retranscription d'un dessin que j'avais fait en 1982 :

[image]

Comme vous pouvez le voir, les incendies de forêt sont plus fréquents et plus virulents aujourd'hui, la météo frise la folie avec ses ouragans, la main-d'oeuvre est devenue une denrée rare, la famille se résume à plus ou moins 1 enfant par famille avec en retour d'avoir un ou des animaux de compagnie, la souveraineté du Québec ne s'est pas réalisée mais demeure toujours présente dans le for intérieur des québécoises et québécois, la recherche spatiale du Canada a débuté bien tard, les infrastructures routiers sont atroces et les prisons sont tellement bondées que les libérations conditionnelles ont été assouplies.

Le pire, tout s'accélère pour frapper ce fameux mur ! :outch:

Dédé


En effet, les Capitaleux ne voudront d'un système comme ça qui serait bénéfique pour la planète.

______________

Le contraire serait étonnant en effet ! :baboune:

Même avec toutes les pertes matérielles et des vies avec cette météo en folie, n'a même pas fait changer les habitudes capitalistes. Même pas la covid-19, c'est tout dire !

Malheureusement.

:gnagna:

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