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Un psychiatre slashe les conspis (Forum)

par Blake, jeudi 16 septembre 2021, 21:02 (il y a 924 jours)

LETTRE AUX RETICENTS A LA VACCINATION COVID

Cette lettre ne s’adresse pas à ceux ou celles qui ont des raisons médicales (allergies ou autres) de s’affranchir de la vaccination contre le coronavirus de la COVID-19, ni aux « antivax » qui croient au complot satanique et qui vivent dans un autre monde, obscur et malfaisant.
En revanche, elle s’adresse à toutes les personnes encore réticentes, par anxiété exacerbée à l’égard de la nouveauté, par distance au regard de la solidarité communautaire, par prudence et attentisme d'on-ne-sait-quoi, ou encore par esprit de « résistance », au nom d’une hypothétique liberté… en l’occurrence celle d’être contaminateur sournois et désinvolte.
Cette lettre est rédigée par un médecin, clinicien, psychiatre, sans parti pris idéologique, un médecin qui vient de passer une année à l’écoute de souffrances singulières, pataugeant dans un grand bain de souffrance collective, un médecin qui a assisté au désastre traumatique et fuligineux d’une jeune génération (15/25 ans) égarée devant la froideur minérale des écrans venue remplacer leur relation de chair et de présence ; une génération « scared », effrayée par la socialisation scolaire, scarifiée (plutôt que sacrifiée) à outrance sous les lames et les larmes, cloîtrée entre les murs de sa chambre d’enfance, paralysée par la désinhibition perverse déversée sur les réseaux sociaux, disqualifiée dans ses apprentissages, une génération qui reprend enfin goût à la vie depuis la fin des contraintes sanitaires.
Dès l’ouverture de la vaccination à tous, on a vu ces jeunes accepter la vaccination pour eux-mêmes, alors que le bénéfice n’est pas immédiatement relié au sort de leur personne (aucun danger vital en cas de contamination), mais avant tout un bénéfice pour la collectivité : se faire vacciner, pour un jeune, c’est briser la chaîne de contamination des variants, c’est bien sûr reprendre pied dans les rituels de rencontres (bars, concerts, sport, etc.) nécessaires dans la construction de la personnalité, et c’est « faire la nique » à l’éventualité de nouvelles vagues qui viendrait immanquablement répéter le trauma.
Face à cela, la vaccination des personnes à risque (grand âge, surcharge pondérale, troubles cardio-vasculaires, problème immunitaire) et celle des soignants – susceptibles d’être des porteurs nosocomiaux auprès des malades – est une évidence morale. L’enjeu – faut-il le répéter ? - est, d’une part, de ne pas tragiquement encombrer les services de réanimation, et d’autre part, de ne pas détruire à nouveau l’élan de la jeunesse via des reconfinements mortifères.
L’obligation vaccinale envisagée (celle exigée d’abord par le corps social, dont le gouvernement n’est qu’un relais démocratique) est déjà une forme d’échec de la morale et de la compréhension collective de ses enjeux ; mais une obligation surtout et au fond de respecter les générations, notamment celle de la fin de vie (fragilisée et réanimée), et celle du début de l’âge adulte, broyé et ratatiné psychiquement.
Trois arguments dénués de fondement
À quoi ressemble donc cette position de réticence au vaccin, que revendique encore nombre de concitoyens, n’appartenant pas aux catégories évoquées ? L’argument principal revendiqué est celui du « je préfère attendre » ; avec cette triple croyance : que le vaccin est potentiellement dangereux sur le long terme ; qu’il a été conçu trop rapidement ; qu’après tout, une vaccination globale à 100 % n’est pas indispensable pour arrêter l’épidémie.
Les deux premières croyances sont dénuées de fondement sérieux, et reposent probablement sur des fantasmes d'empoisonnement liés à l’injection elle-même. Injecter, c’est en effet introduire « quelque chose » dans le corps, sans filtre, et avec toute la puissance symbolique qu’on confère généralement à la seringue depuis son invention au XIXe siècle, plutôt qu’à un petit comprimé dégluti puis noyé dans les limbes de la digestion… Hantise du remède-poison, du pharmakon qu’on hésite à accepter si l'on est de nature anxieuse. Mais scientifiquement parlant, que sait-on ? Le matériel génétique du vaccin disparaît en quelques jours dans l’organisme, ces « nanoparticules » ne sont que de banales molécules de phospholipides que nous fabriquons par milliards ; la recherche ARN vaccinal a au moins une décennie d'âge ; et les essais cliniques ont été réalisés selon les normes en vigueur. Celui à grande échelle que vaut la vaccination mondiale (plus de 3 milliards de vaccinés tous vaccins confondus) est une garantie de l’innocuité des vaccins, notamment ARN. De par le monde, des centaines de chercheurs, fabuleusement intelligents et motivés par le désir d’entraide, sont donc parvenus en une année à ce résultat qui ferait s'émerveiller Louis Pasteur.
Le troisième argument relève quant à lui d’une authentique malhonnêteté. Il s’agit, en effet, de revendiquer une sorte d’extraction du socle communautaire, au nom de la liberté individuelle, d’une déliaison assumée et d’une lâcheté qui n’ose pas dire son nom. Or, que vient nous rappeler et signifier le coronavirus, sinon que nous appartenons : à une communauté d’espèces et de destin (Homo sapiens – les poissons, par exemple, ne sont pas concernés) ; et aussi à une communauté nationale qui organise un système de soins bienveillant auprès de tout malade, quelle que soit sa maladie ; et en France dans une quasi gratuité à ce dispositif, aux frais pris en charge par l’État, c’est-à-dire par les contribuables.
Combattre le virus de la bêtise
Réfuter le vaccin pour soi, c’est donc délibérément contribuer à entretenir l’épidémie, quitte à devoir bénéficier un jour, pour soi-même ou l’un de ses proches, des coûteux services sanitaires de la Nation. Réfuter le vaccin, c’est accepter de collaborer avec n’importe quel variant sur le marché des coronavirus. C’est oser l’indifférence à l’égard des générations qui en meurent (les vieux) ou qui en souffrent (les jeunes). C’est oser le mépris à l’égard des professions soignantes engagées par leur mandat auprès des malades, et des autres professions exposés au collectif quel qu’il soit (enseignement, restauration, hôtellerie, univers de la culture, du spectacle, du divertissement, etc.). C'est faire montre d’arrogance à se croire momentanément séparé de la communauté humaine et de son même destin ? Enfin, par ce non acte, c'est faire acte d’escroquerie citoyenne à l’égard de la communauté nationale, essorée économiquement.
Il n’y a heureusement pas de fatalité à laisser circuler le virus de la bêtise ou de la honte (lorsqu’on connaît notamment les difficultés des pays pauvres à s’approvisionner en vaccin). Il s’agit en effet d’écouter le philosophe Sénèque, Ier siècle de notre ère : « vivre, ce n’est pas craindre l'orage et attendre qu’il passe, c’est apprendre à danser sous la pluie ». Aussi, j’invite toutes les personnes réticentes à venir danser, et à se convertir au seul geste qui vaille, celui qui conjugue leur cœur et leur intelligence : se faire vacciner. Dès demain.
Dr Jean-Pierre Marten, Psychiatre, Le Bourget du Lac (73)

:doc:

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Un psychiatre slashe les conspis

par Dédé ⌂ @, jeudi 16 septembre 2021, 22:20 (il y a 924 jours) @ Blake

Cette lettre ne passera pas dans les têtes de linotte chez Vidangia. Pire, on verrait des liens avec des sources douteuses avec des vidéos montées par des ignares dont la véracité est autant douteuse que les sources lancées.

Des puisards à la Saturnin ! :D

Il n'y a pas aussi pire qu'un individu qui ne croit pas aux scientifiques en se prenant lui-même être un scientifique !

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Un psychiatre slashe les conspis

par Blake, jeudi 16 septembre 2021, 22:24 (il y a 924 jours) @ Dédé

Cette lettre ne passera pas dans les têtes de linotte chez Vidangia. Pire, on verrait des liens avec des sources douteuses avec des vidéos montées par des ignares dont la véracité est autant douteuse que les sources lancées.

Des puisards à la Saturnin ! :D

Il n'y a pas aussi pire qu'un individu qui ne croit pas aux scientifiques en se prenant lui-même être un scientifique !

Youtube, Vk et Odyssey sont tellement plus crédibles pour les ignorants de conspis chez Vidangia.

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par Dédé ⌂ @, jeudi 16 septembre 2021, 23:25 (il y a 924 jours) @ Blake

J'oubliais, il manque le lien source de cette lettre, si je veux le partager.

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par Blake, vendredi 17 septembre 2021, 00:02 (il y a 924 jours) @ Dédé

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J'ai pris ça là.

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par Dédé ⌂ @, vendredi 17 septembre 2021, 00:23 (il y a 924 jours) @ Blake

J'oubliais, il manque le lien source de cette lettre, si je veux le partager.


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Un psychiatre slashe les conspis

par Blake, vendredi 17 septembre 2021, 00:30 (il y a 924 jours) @ Dédé

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J'ai pris ça là.

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Da rien.

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