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Le PLQ, du pareil au même ! (Forum)

par Dédé ⌂ @, samedi 27 novembre 2021, 15:41 (il y a 896 jours)

Source : Crise d’identité au PLQ: un essentiel et important virage, affirme Anglade


NICOLAS LACHANCE
Samedi, 27 novembre 2021 12:21
MISE À JOUR Samedi, 27 novembre 2021 12:21

La cheffe du parti libéral du Québec admet que le «grand virage» progressiste qu’elle mène au sein de son parti ne se fera pas sans grognement, mais qu’il est essentiel.

Depuis le début de son premier congrès à titre de cheffe du PLQ, Dominique Anglade a dû défendre le virage très progressiste de sa formation et les critiques de ses propres militants.

«Ça fait partie de la réalité d’un parti qui se transforme. Le moment où tu décides d’opérer un virage, il va y avoir des réactions de personnes qui ont milité au parti et qui peuvent ne pas être d’accord», a signalé Mme Anglade, lors d’un point de presse samedi matin. «Le parti libéral est en redéfinition. C’est évident qu’il y a des gens qui se demandent comment ça va s’opérer. C’est un parti qui débat, c’est un parti d’idée. Je m’attends à des échanges corsés. C’est une bonne chose.»

Cependant, dit-elle, le statuquo était impensable à la suite du sévère résultat électoral de 2018. «On a un objectif énorme de transformation», a relaté Mme Anglade.

Or, certaines propositions du parti sont taxées d’être trop à gauche, ce qui a valu une comparaison avec Québec Solidaire dans les derniers jours.

Une étiquette que la cheffe rejette depuis le début du weekend.

«Notre formation opère un virage qui est important. On renoue avec l’idée de grands projets pour le Québec», a décrit Mme Anglade.

Complexe projet ÉCO

Ce grand projet de société, c’est ÉCO. Il s’agit d’un ambitieux chantier économique et écologique de 100 milliards $ en partenariat avec le secteur privé.

Un projet axé sur un gigantesque plan de nationalisation de l’hydrogène vert.

Un projet complexe difficile à expliquer aux citoyens, a avoué Mme Anglade. Elle sait que le défi pour convaincre les électeurs sera grand d’ici les élections.

«Avant d’expliquer ce qu’est l’hydrogène vert, je pense qu’on doit parler de projet de société. Dire que l’écologie et l’économie ne vont faire qu’un», a indiqué la meneuse du PLQ. « Il faut reconnaitre qu’on a un enjeu majeur au niveau des changements climatiques et que le Québec est capable d’y amener une solution.»

Pour l’instant, Mme Anglade parle d’économie d’énergie et de son désir d’augmenter beaucoup les redevances sur l’eau.

Bourassa

Il y a eu certes des critiques depuis quelques jours, mais l’ouverture du congrès a également permis aux militants de donner leur appui à la cheffe du PLQ.

Le directeur général du Parti libéral du Québec de 1970 à 1978, Ronald Poupart, a d’ailleurs lancé de fleurs à Mme Anglade, la comparant à l’un des plus grands bâtisseurs du Québec. «Elle me fait penser à Robert Bourassa», a-t-il déclaré. «Avec Dominique, on va être un parti social-démocrate.»

[image]

Ce parti ne fera plus parti d'un gouvernement québécois et s'il parvient à revenir, ça sera minoritaire. Mme Anglade aura beau montré le meilleur leadership du parti, elle aura toujours un boulet au pied gauche par les frasques des chefs antérieurs. Les québécois.es ne sont pas dupes, un parti maquillé sera toujours le même au bout du compte, même si elle changerait du tout au tout les valeurs libérales, ce parti est brûlé comme le parti Québécois.

Je ne serais même pas surpris que le parti Québec Solidaire devance le PLQ à la prochaine élection provinciale, c'est tout dire !

Dédé

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Le PLQ, du pareil au même !

par Blake, samedi 27 novembre 2021, 19:04 (il y a 896 jours) @ Dédé

Source : Crise d’identité au PLQ: un essentiel et important virage, affirme Anglade


NICOLAS LACHANCE
Samedi, 27 novembre 2021 12:21
MISE À JOUR Samedi, 27 novembre 2021 12:21

La cheffe du parti libéral du Québec admet que le «grand virage» progressiste qu’elle mène au sein de son parti ne se fera pas sans grognement, mais qu’il est essentiel.

Depuis le début de son premier congrès à titre de cheffe du PLQ, Dominique Anglade a dû défendre le virage très progressiste de sa formation et les critiques de ses propres militants.

«Ça fait partie de la réalité d’un parti qui se transforme. Le moment où tu décides d’opérer un virage, il va y avoir des réactions de personnes qui ont milité au parti et qui peuvent ne pas être d’accord», a signalé Mme Anglade, lors d’un point de presse samedi matin. «Le parti libéral est en redéfinition. C’est évident qu’il y a des gens qui se demandent comment ça va s’opérer. C’est un parti qui débat, c’est un parti d’idée. Je m’attends à des échanges corsés. C’est une bonne chose.»

Cependant, dit-elle, le statuquo était impensable à la suite du sévère résultat électoral de 2018. «On a un objectif énorme de transformation», a relaté Mme Anglade.

Or, certaines propositions du parti sont taxées d’être trop à gauche, ce qui a valu une comparaison avec Québec Solidaire dans les derniers jours.

Une étiquette que la cheffe rejette depuis le début du weekend.

«Notre formation opère un virage qui est important. On renoue avec l’idée de grands projets pour le Québec», a décrit Mme Anglade.

Complexe projet ÉCO

Ce grand projet de société, c’est ÉCO. Il s’agit d’un ambitieux chantier économique et écologique de 100 milliards $ en partenariat avec le secteur privé.

Un projet axé sur un gigantesque plan de nationalisation de l’hydrogène vert.

Un projet complexe difficile à expliquer aux citoyens, a avoué Mme Anglade. Elle sait que le défi pour convaincre les électeurs sera grand d’ici les élections.

«Avant d’expliquer ce qu’est l’hydrogène vert, je pense qu’on doit parler de projet de société. Dire que l’écologie et l’économie ne vont faire qu’un», a indiqué la meneuse du PLQ. « Il faut reconnaitre qu’on a un enjeu majeur au niveau des changements climatiques et que le Québec est capable d’y amener une solution.»

Pour l’instant, Mme Anglade parle d’économie d’énergie et de son désir d’augmenter beaucoup les redevances sur l’eau.

Bourassa

Il y a eu certes des critiques depuis quelques jours, mais l’ouverture du congrès a également permis aux militants de donner leur appui à la cheffe du PLQ.

Le directeur général du Parti libéral du Québec de 1970 à 1978, Ronald Poupart, a d’ailleurs lancé de fleurs à Mme Anglade, la comparant à l’un des plus grands bâtisseurs du Québec. «Elle me fait penser à Robert Bourassa», a-t-il déclaré. «Avec Dominique, on va être un parti social-démocrate.»

[image]

Ce parti ne fera plus parti d'un gouvernement québécois et s'il parvient à revenir, ça sera minoritaire. Mme Anglade aura beau montré le meilleur leadership du parti, elle aura toujours un boulet au pied gauche par les frasques des chefs antérieurs. Les québécois.es ne sont pas dupes, un parti maquillé sera toujours le même au bout du compte, même si elle changerait du tout au tout les valeurs libérales, ce parti est brûlé comme le parti Québécois.

Je ne serais même pas surpris que le parti Québec Solidaire devance le PLQ à la prochaine élection provinciale, c'est tout dire !

Dédé

Anglade est très bonne et elle a sincèrement envie de changer ce parti en le mettant plus progressif. Le problème, c'est qu'elle va avoir de la misère à convaincre les régions et que la majorité des votes du PLQ vient des anglos. Je pense aussi que QS sera très fort dans le sprochaines années car GND surprend tout le monde à l'ASSNAT et il a tout un leadership. Les jeunes vont aller vers ce parti mais ce ne sera pas pour tout de suite.

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Le PLQ, du pareil au même !

par Dédé ⌂ @, samedi 27 novembre 2021, 21:45 (il y a 896 jours) @ Blake

Source : Crise d’identité au PLQ: un essentiel et important virage, affirme Anglade


NICOLAS LACHANCE
Samedi, 27 novembre 2021 12:21
MISE À JOUR Samedi, 27 novembre 2021 12:21

La cheffe du parti libéral du Québec admet que le «grand virage» progressiste qu’elle mène au sein de son parti ne se fera pas sans grognement, mais qu’il est essentiel.

Depuis le début de son premier congrès à titre de cheffe du PLQ, Dominique Anglade a dû défendre le virage très progressiste de sa formation et les critiques de ses propres militants.

«Ça fait partie de la réalité d’un parti qui se transforme. Le moment où tu décides d’opérer un virage, il va y avoir des réactions de personnes qui ont milité au parti et qui peuvent ne pas être d’accord», a signalé Mme Anglade, lors d’un point de presse samedi matin. «Le parti libéral est en redéfinition. C’est évident qu’il y a des gens qui se demandent comment ça va s’opérer. C’est un parti qui débat, c’est un parti d’idée. Je m’attends à des échanges corsés. C’est une bonne chose.»

Cependant, dit-elle, le statuquo était impensable à la suite du sévère résultat électoral de 2018. «On a un objectif énorme de transformation», a relaté Mme Anglade.

Or, certaines propositions du parti sont taxées d’être trop à gauche, ce qui a valu une comparaison avec Québec Solidaire dans les derniers jours.

Une étiquette que la cheffe rejette depuis le début du weekend.

«Notre formation opère un virage qui est important. On renoue avec l’idée de grands projets pour le Québec», a décrit Mme Anglade.

Complexe projet ÉCO

Ce grand projet de société, c’est ÉCO. Il s’agit d’un ambitieux chantier économique et écologique de 100 milliards $ en partenariat avec le secteur privé.

Un projet axé sur un gigantesque plan de nationalisation de l’hydrogène vert.

Un projet complexe difficile à expliquer aux citoyens, a avoué Mme Anglade. Elle sait que le défi pour convaincre les électeurs sera grand d’ici les élections.

«Avant d’expliquer ce qu’est l’hydrogène vert, je pense qu’on doit parler de projet de société. Dire que l’écologie et l’économie ne vont faire qu’un», a indiqué la meneuse du PLQ. « Il faut reconnaitre qu’on a un enjeu majeur au niveau des changements climatiques et que le Québec est capable d’y amener une solution.»

Pour l’instant, Mme Anglade parle d’économie d’énergie et de son désir d’augmenter beaucoup les redevances sur l’eau.

Bourassa

Il y a eu certes des critiques depuis quelques jours, mais l’ouverture du congrès a également permis aux militants de donner leur appui à la cheffe du PLQ.

Le directeur général du Parti libéral du Québec de 1970 à 1978, Ronald Poupart, a d’ailleurs lancé de fleurs à Mme Anglade, la comparant à l’un des plus grands bâtisseurs du Québec. «Elle me fait penser à Robert Bourassa», a-t-il déclaré. «Avec Dominique, on va être un parti social-démocrate.»

[image]

Ce parti ne fera plus parti d'un gouvernement québécois et s'il parvient à revenir, ça sera minoritaire. Mme Anglade aura beau montré le meilleur leadership du parti, elle aura toujours un boulet au pied gauche par les frasques des chefs antérieurs. Les québécois.es ne sont pas dupes, un parti maquillé sera toujours le même au bout du compte, même si elle changerait du tout au tout les valeurs libérales, ce parti est brûlé comme le parti Québécois.

Je ne serais même pas surpris que le parti Québec Solidaire devance le PLQ à la prochaine élection provinciale, c'est tout dire !

Dédé


Anglade est très bonne et elle a sincèrement envie de changer ce parti en le mettant plus progressif. Le problème, c'est qu'elle va avoir de la misère à convaincre les régions et que la majorité des votes du PLQ vient des anglos. Je pense aussi que QS sera très fort dans le sprochaines années car GND surprend tout le monde à l'ASSNAT et il a tout un leadership. Les jeunes vont aller vers ce parti mais ce ne sera pas pour tout de suite.

____________

Je donne 2 mandats pour que QS chauffe les autres partis à une place au gouvernement. Ils sont actuellement 3ième pour les intentions de vote et je ne serais pas surpris qu'il chauffe le PLQ aux prochaines élections.

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Le PLQ, du pareil au même !

par Blake, samedi 27 novembre 2021, 21:47 (il y a 896 jours) @ Dédé

Source : Crise d’identité au PLQ: un essentiel et important virage, affirme Anglade


NICOLAS LACHANCE
Samedi, 27 novembre 2021 12:21
MISE À JOUR Samedi, 27 novembre 2021 12:21

La cheffe du parti libéral du Québec admet que le «grand virage» progressiste qu’elle mène au sein de son parti ne se fera pas sans grognement, mais qu’il est essentiel.

Depuis le début de son premier congrès à titre de cheffe du PLQ, Dominique Anglade a dû défendre le virage très progressiste de sa formation et les critiques de ses propres militants.

«Ça fait partie de la réalité d’un parti qui se transforme. Le moment où tu décides d’opérer un virage, il va y avoir des réactions de personnes qui ont milité au parti et qui peuvent ne pas être d’accord», a signalé Mme Anglade, lors d’un point de presse samedi matin. «Le parti libéral est en redéfinition. C’est évident qu’il y a des gens qui se demandent comment ça va s’opérer. C’est un parti qui débat, c’est un parti d’idée. Je m’attends à des échanges corsés. C’est une bonne chose.»

Cependant, dit-elle, le statuquo était impensable à la suite du sévère résultat électoral de 2018. «On a un objectif énorme de transformation», a relaté Mme Anglade.

Or, certaines propositions du parti sont taxées d’être trop à gauche, ce qui a valu une comparaison avec Québec Solidaire dans les derniers jours.

Une étiquette que la cheffe rejette depuis le début du weekend.

«Notre formation opère un virage qui est important. On renoue avec l’idée de grands projets pour le Québec», a décrit Mme Anglade.

Complexe projet ÉCO

Ce grand projet de société, c’est ÉCO. Il s’agit d’un ambitieux chantier économique et écologique de 100 milliards $ en partenariat avec le secteur privé.

Un projet axé sur un gigantesque plan de nationalisation de l’hydrogène vert.

Un projet complexe difficile à expliquer aux citoyens, a avoué Mme Anglade. Elle sait que le défi pour convaincre les électeurs sera grand d’ici les élections.

«Avant d’expliquer ce qu’est l’hydrogène vert, je pense qu’on doit parler de projet de société. Dire que l’écologie et l’économie ne vont faire qu’un», a indiqué la meneuse du PLQ. « Il faut reconnaitre qu’on a un enjeu majeur au niveau des changements climatiques et que le Québec est capable d’y amener une solution.»

Pour l’instant, Mme Anglade parle d’économie d’énergie et de son désir d’augmenter beaucoup les redevances sur l’eau.

Bourassa

Il y a eu certes des critiques depuis quelques jours, mais l’ouverture du congrès a également permis aux militants de donner leur appui à la cheffe du PLQ.

Le directeur général du Parti libéral du Québec de 1970 à 1978, Ronald Poupart, a d’ailleurs lancé de fleurs à Mme Anglade, la comparant à l’un des plus grands bâtisseurs du Québec. «Elle me fait penser à Robert Bourassa», a-t-il déclaré. «Avec Dominique, on va être un parti social-démocrate.»

[image]

Ce parti ne fera plus parti d'un gouvernement québécois et s'il parvient à revenir, ça sera minoritaire. Mme Anglade aura beau montré le meilleur leadership du parti, elle aura toujours un boulet au pied gauche par les frasques des chefs antérieurs. Les québécois.es ne sont pas dupes, un parti maquillé sera toujours le même au bout du compte, même si elle changerait du tout au tout les valeurs libérales, ce parti est brûlé comme le parti Québécois.

Je ne serais même pas surpris que le parti Québec Solidaire devance le PLQ à la prochaine élection provinciale, c'est tout dire !

Dédé


Anglade est très bonne et elle a sincèrement envie de changer ce parti en le mettant plus progressif. Le problème, c'est qu'elle va avoir de la misère à convaincre les régions et que la majorité des votes du PLQ vient des anglos. Je pense aussi que QS sera très fort dans le sprochaines années car GND surprend tout le monde à l'ASSNAT et il a tout un leadership. Les jeunes vont aller vers ce parti mais ce ne sera pas pour tout de suite.

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Je donne 2 mandats pour que QS chauffe les autres partis à une place au gouvernement. Ils sont actuellement 3ième pour les intentions de vote et je ne serais pas surpris qu'il chauffe le PLQ aux prochaines élections.

À peu près ça pour moi aussi.

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