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Mon point de presse 10 février 2022 (Forum)

par Claudie, vendredi 11 février 2022, 00:06 (il y a 816 jours)

Les manifestants vont frapper un mur tantôt car les USA vont s'en mêler et eux ils ne rigolent pas !!!

Je me disais comme ça en passant : Si cette manif conduit à une guerre ou une crise solide ,
ceux qui y ont participé doivent se sentir cheap pas à peu près hein !!!

Ben ceux qui ont encore un cerveau et un cœur !!!

AU QUÉBEC le 10 février 2022 ,SI ON COMPTE TOUTE LA POPULATION , LES MOINS DE 5 ANS INCLUS ,
C'EST 81.35 % VACCINÉS 2 DOSES
Soit : 1 dose 86.42 % et (( 2 doses 81.35 % )) et 3 doses 45.91 %

Depuis le début de la pandémie en février 2020 , 891 951 personnes ont contracté la maladie au Québec, et 13 617 d'entre elles en sont décédées.

DERNIER BILAN le 10 février 2022 11 h 15

PLANÉTAIRE CAS: 404 161 627 MORTS: 5 780 644
ÉTATS-UNIS CAS: 77 267 991 MORTS: 912 260
CANADA CAS : env 3 166 110 MORTS : 35 197

Hier, la province recensait 3 361 nouveaux cas et 31 décès.

LA SITUATION AU QUÉBEC EN DATE DU 10 FÉVRIER 2022

891 951 personnes infectées (+2894)*
33 961 Cas Actifs - 314
844 373 personnes rétablies; + 3 173
13 617 décès (+35)
2312 personnes hospitalisées - 36 soit environ 193 entrées et 229 sorties
173 personnes aux soins intensifs + 2 soit environ 18 entrées et 16 sorties

(( En ce 10 février , 74 459 tests rapides autodéclarés jusqu’à maintenant, soit depuis le 25 janvier 2022 , dont 57 743 positifs: et 951 déclarés pour la journée d’hier, dont 720 positifs.)) mais pour le moment, « le taux de positivité n’est pas représentatif, comme les gens ont déclaré plus les positifs », a toutefois reconnu le ministre de la Santé, Christian Dubé.

27 360 prélèvements réalisés le 8 février , pour un taux de positivité de 10.53 % ,
rappelons qu'au début de janvier, au plus fort de la vague Omicron, il dépassait les 30 %.
Pour un grand total de dépistages depuis le début de 16 374 244
Il faut rappeler qu'un taux de positivité supérieur à 5 % indique que l'épidémie n'est pas contrôlée.
Notez que le nombre de tests et le taux de positivité sont disponibles avec un délai de 48 h environ au Québec.
Il y a donc possibilité d'un décalage d'une journée ou deux avec les autres données quotidiennes présentées ici.
* Rappelons que le nombre de cas répertorié n’est pas représentatif de la situation puisque l’accès aux centres de dépistage est restreint aux clientèles prioritaires.


VACCINS AU QUÉBEC

32 756 doses administrées s'ajoutent, soit 31 779 dans les dernières 24 heures et 977 avant le 8 février, pour un total de 18 094 139 doses administrées au Québec.
Hors Québec, ce sont 291 487 doses au total qui ont été administrées, pour un total cumulé de
18 385 626 doses reçues par les Québécois.


VACCINATION............................ PAR RAPPORT À LA VEILLE

Doses injectées..........*18 330 827........... + 31 764
1res doses................7 396 935............ + 1465
2es doses.................6 965 075............ + 8 341
3es doses.................3 942 863............ + 21 476
Doses livrées.............22 836 015........... + 212 940


VACCINS AU QUÉBEC EN POURCENTAGE

10 février 2022 à 11 h 00

population éligible ( 5 ans et plus ) 1 dose 90.96 % et 2 doses 85.62 % 3 doses 56.42 %
population totale (avec moins de 5 ans) 1 dose 86.42 % et 2 doses 81.35 % et 3 doses 45.91 %


ET EN CHIFFRES

+ 1 470 1ères doses administrées pour un total de ( 7 425 477 )
+ 8 342 2èmes doses administrée pour un total de ( 6 989 362 )
+ 21 486 3èmes doses administrées pour un total de ( 3 944 796 )
+ 31 780 doses administrées en tout pour un total de ( 18 385 626 )
(inclut les vaccinations réalisées Hors-Québec)


VACCINATION DES ENFANTS DE 5 à 11 ans ( 1ere dose )

Progression de la campagne de vaccination des enfants de 5 à 11 ans débutée le 24 novembre 2021`.
À ce jour le 10 février 2022 = 63.91 % d'entre eux ont reçu leur première dose ( environ 415 612 )
+ 0.79 % des 5 à 11 ans attendent leur rendez-vous environ 5 165
Total des vaccinés ET rendez-vous 420 778 soit : 64.70 %

(( Rappelons que l’administration des deuxièmes doses chez ces mêmes jeunes progresse plus rondement
. Plus de 32.18 % des 5 à 11 ans étaient pleinement vaccinés en date du 10 février 2022. ))


VACCINATION CANADA

DOSES REÇUES 94 570 494
DOSES INJECTÉES 79 207 840

Mis à jour 10 février à 11 h 19 | Source : Radio-Canada
Le nombre de doses injectées n’équivaut pas au nombre de personnes vaccinées, puisque certains vaccins sont donnés en deux doses et que des injections supplémentaires et rappel sont également administrées.
Une vaccination complétée signifie qu’une personne a reçu la ou les doses nécessaires à l’immunisation, selon le type de vaccin.


VACCINATION MONDIALE

DOSES INJECTÉES 10 296 346 464
Vaccination COMPLÉTÉES 4 227 988 956
Mis à jour le 10 février à 05 h 06
Source : Our World in Data

Dose de rappel Pour les 2 derniers stats
Notez que cette page ne présente pas pour le moment les statistiques relatives à la dose de rappel, jugée de plus en plus importante par les autorités sanitaires au Canada et dans le monde .

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Claudie

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par Dédé ⌂ @, vendredi 11 février 2022, 00:21 (il y a 816 jours) @ Claudie

Source : Blocages aux frontières: Washington demande à Ottawa d'employer les «pouvoirs fédéraux»

AFP
Jeudi, 10 février 2022 19:34
MISE À JOUR Jeudi, 10 février 2022 19:39

Les États-Unis demandent au Canada d'employer les «pouvoirs fédéraux» pour lever les blocages occasionnés à la frontière des deux pays par les convois de protestation contre les mesures sanitaires, et ont proposé leur «aide pleine et entière», ont fait savoir jeudi des responsables de la Maison-Blanche.

Avec le blocage d’un troisième axe frontalier avec les États-Unis, la contestation s’est encore étendue jeudi au Canada au moment où le mouvement inspire ailleurs dans le monde, de la France à la Nouvelle-Zélande.

Les manifestants ont en effet décidé de frapper maintenant l’économie en paralysant des voies commerciales essentielles ce qui perturbe déjà certains secteurs comme l’industrie automobile des deux côtés de la frontière, depuis le blocage il y a quatre jours du pont Ambassador, entre l’Ontario et Detroit aux États-Unis.

Washington a proposé son «aide pleine et entière», ont fait savoir jeudi des responsables de la Maison-Blanche précisant que plusieurs ministres américains étaient en contact régulier avec leurs homologues canadiens à ce sujet. Ils ont aussi assuré que l’administration Biden était «mobilisée 24 heures sur 24 pour mettre fin rapidement» à la crise.

Le Premier ministre Justin Trudeau avait de nouveau appelé jeudi à la fin des manifestations : «Il est temps que cela finisse, car cela fait mal aux Canadiens», mais sans proposer un plan d’action concret.

Son gouvernement s’est contenté d’indiquer que des renforts policiers seraient envoyés aux endroits de blocage, mais sans plus de précisions.

L’inquiétude est montée d’un cran ces derniers jours, car en bloquant le pont Ambassador, les manifestants ont touché un nerf central pour l’industrie automobile et forcé les géants du secteur — Ford, Stellantis et Toyota — à suspendre ou ralentir temporairement les chaines de fabrication dans plusieurs usines.

Estimant que la situation représentait une «crise nationale», le maire de la ville de Windsor Drew Dilkens a annoncé son intention d’«expulser» les manifestants par la force s’il obtient l’autorisation d’un tribunal.

«Le préjudice économique que cette occupation cause au commerce international ne peut pas durer et doit cesser», a-t-il ajouté.

La zone autour du pont est cruciale pour l’industrie automobile, explique Jason Miller, expert en chaine d’approvisionnement à l’université d’État du Michigan. «Certaines pièces peuvent traverser jusqu’à cinq, six ou sept fois le pont.»

Ce pont transfrontalier voit passer chaque jour plus de 40 000 travailleurs et touristes et les camionneurs y font traverser quotidiennement 323 millions de dollars de marchandises en moyenne.

«Il est impératif que les gouvernements locaux, provinciaux et nationaux du Canada désamorcent ce blocus économique», a déclaré jeudi la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer, les appelant à prendre «toutes les mesures nécessaires».

«Nous n’aimons pas faire d’histoires»

Le mouvement s’étend sur les routes et semblait dans une impasse dans les rues de la capitale fédérale Ottawa, a constaté une journaliste de l’AFP. Des centaines de camions bloquent toujours les rues, installés devant le Parlement et les bureaux de Justin Trudeau.

La police de la ville a une nouvelle fois expliqué qu’elle n’était «pas en mesure» de «mettre un terme» à la manifestation sans renforts. Son chef Peter Sloly a expliqué «ne pas avoir les ressources suffisantes» pour «empêcher l’approvisionnement en essence des camions» qui bloquent les rues, ou pour «procéder à des arrestations».

De fait, malgré un avertissement lancé mercredi aux manifestants, la police n’a procédé qu’à deux nouvelles arrestations portant le nombre à 25 depuis le début du mouvement.

«Vous savez que vous avez fait quelque chose de mal lorsque les Canadiens s’en indignent. Nous sommes connus pour être très pacifiques, nous n’aimons pas faire d’histoires», estime Naomi Gilman, habitante d’Ottawa d’une trentaine d’années.

Pour Ed Humphrey, tatouages dans le cou, boucle d’oreille et chapeau sur la tête, qui nettoie les rues occupées, «les gens ordinaires parlent enfin, c’est exactement ça ce mouvement !». Venu du Manitoba, cet ouvrier se réjouit «du soutien qui grandit».

En Europe, les autorités ont pris les devants : des rassemblements prévus pour la fin de semaine ont été interdits, notamment à Paris et Bruxelles.

Ce mouvement, baptisé comme au Canada «convois de la liberté», semble prendre de l’ampleur, notamment dans l’Hexagone pour protester contre le pass vaccinal.

Ses partisans se réclament des «gilets jaunes», la mobilisation populaire de 2018-2019, déclenchée par une hausse des prix de l’essence qui avait tourné à la révolte contre le président Emmanuel Macron.

En Nouvelle-Zélande, où des manifestants antivaccin sont rassemblés depuis trois jours près du Parlement à Wellington, des heurts ont éclaté jeudi entre la police et les manifestants. Plus de 120 personnes ont été arrêtées.

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Avec la Garde nationale aux USA, plus la Garde nationale du Canada, on va voir les rats s'éclipser en tabarnack ! :mdr:

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par Claudie, vendredi 11 février 2022, 00:26 (il y a 816 jours) @ Dédé

Source : Blocages aux frontières: Washington demande à Ottawa d'employer les «pouvoirs fédéraux»

AFP
Jeudi, 10 février 2022 19:34
MISE À JOUR Jeudi, 10 février 2022 19:39

Les États-Unis demandent au Canada d'employer les «pouvoirs fédéraux» pour lever les blocages occasionnés à la frontière des deux pays par les convois de protestation contre les mesures sanitaires, et ont proposé leur «aide pleine et entière», ont fait savoir jeudi des responsables de la Maison-Blanche.

Avec le blocage d’un troisième axe frontalier avec les États-Unis, la contestation s’est encore étendue jeudi au Canada au moment où le mouvement inspire ailleurs dans le monde, de la France à la Nouvelle-Zélande.

Les manifestants ont en effet décidé de frapper maintenant l’économie en paralysant des voies commerciales essentielles ce qui perturbe déjà certains secteurs comme l’industrie automobile des deux côtés de la frontière, depuis le blocage il y a quatre jours du pont Ambassador, entre l’Ontario et Detroit aux États-Unis.

Washington a proposé son «aide pleine et entière», ont fait savoir jeudi des responsables de la Maison-Blanche précisant que plusieurs ministres américains étaient en contact régulier avec leurs homologues canadiens à ce sujet. Ils ont aussi assuré que l’administration Biden était «mobilisée 24 heures sur 24 pour mettre fin rapidement» à la crise.

Le Premier ministre Justin Trudeau avait de nouveau appelé jeudi à la fin des manifestations : «Il est temps que cela finisse, car cela fait mal aux Canadiens», mais sans proposer un plan d’action concret.

Son gouvernement s’est contenté d’indiquer que des renforts policiers seraient envoyés aux endroits de blocage, mais sans plus de précisions.

L’inquiétude est montée d’un cran ces derniers jours, car en bloquant le pont Ambassador, les manifestants ont touché un nerf central pour l’industrie automobile et forcé les géants du secteur — Ford, Stellantis et Toyota — à suspendre ou ralentir temporairement les chaines de fabrication dans plusieurs usines.

Estimant que la situation représentait une «crise nationale», le maire de la ville de Windsor Drew Dilkens a annoncé son intention d’«expulser» les manifestants par la force s’il obtient l’autorisation d’un tribunal.

«Le préjudice économique que cette occupation cause au commerce international ne peut pas durer et doit cesser», a-t-il ajouté.

La zone autour du pont est cruciale pour l’industrie automobile, explique Jason Miller, expert en chaine d’approvisionnement à l’université d’État du Michigan. «Certaines pièces peuvent traverser jusqu’à cinq, six ou sept fois le pont.»

Ce pont transfrontalier voit passer chaque jour plus de 40 000 travailleurs et touristes et les camionneurs y font traverser quotidiennement 323 millions de dollars de marchandises en moyenne.

«Il est impératif que les gouvernements locaux, provinciaux et nationaux du Canada désamorcent ce blocus économique», a déclaré jeudi la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer, les appelant à prendre «toutes les mesures nécessaires».

«Nous n’aimons pas faire d’histoires»

Le mouvement s’étend sur les routes et semblait dans une impasse dans les rues de la capitale fédérale Ottawa, a constaté une journaliste de l’AFP. Des centaines de camions bloquent toujours les rues, installés devant le Parlement et les bureaux de Justin Trudeau.

La police de la ville a une nouvelle fois expliqué qu’elle n’était «pas en mesure» de «mettre un terme» à la manifestation sans renforts. Son chef Peter Sloly a expliqué «ne pas avoir les ressources suffisantes» pour «empêcher l’approvisionnement en essence des camions» qui bloquent les rues, ou pour «procéder à des arrestations».

De fait, malgré un avertissement lancé mercredi aux manifestants, la police n’a procédé qu’à deux nouvelles arrestations portant le nombre à 25 depuis le début du mouvement.

«Vous savez que vous avez fait quelque chose de mal lorsque les Canadiens s’en indignent. Nous sommes connus pour être très pacifiques, nous n’aimons pas faire d’histoires», estime Naomi Gilman, habitante d’Ottawa d’une trentaine d’années.

Pour Ed Humphrey, tatouages dans le cou, boucle d’oreille et chapeau sur la tête, qui nettoie les rues occupées, «les gens ordinaires parlent enfin, c’est exactement ça ce mouvement !». Venu du Manitoba, cet ouvrier se réjouit «du soutien qui grandit».

En Europe, les autorités ont pris les devants : des rassemblements prévus pour la fin de semaine ont été interdits, notamment à Paris et Bruxelles.

Ce mouvement, baptisé comme au Canada «convois de la liberté», semble prendre de l’ampleur, notamment dans l’Hexagone pour protester contre le pass vaccinal.

Ses partisans se réclament des «gilets jaunes», la mobilisation populaire de 2018-2019, déclenchée par une hausse des prix de l’essence qui avait tourné à la révolte contre le président Emmanuel Macron.

En Nouvelle-Zélande, où des manifestants antivaccin sont rassemblés depuis trois jours près du Parlement à Wellington, des heurts ont éclaté jeudi entre la police et les manifestants. Plus de 120 personnes ont été arrêtées.

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Y vont voir que les USA eux ne rigolent pas !!!

Et nous , on va rire de vous les cochons conspis !!! :D :D :D

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par Blake, vendredi 11 février 2022, 00:30 (il y a 816 jours) @ Claudie

Source : Blocages aux frontières: Washington demande à Ottawa d'employer les «pouvoirs fédéraux»

AFP
Jeudi, 10 février 2022 19:34
MISE À JOUR Jeudi, 10 février 2022 19:39

Les États-Unis demandent au Canada d'employer les «pouvoirs fédéraux» pour lever les blocages occasionnés à la frontière des deux pays par les convois de protestation contre les mesures sanitaires, et ont proposé leur «aide pleine et entière», ont fait savoir jeudi des responsables de la Maison-Blanche.

Avec le blocage d’un troisième axe frontalier avec les États-Unis, la contestation s’est encore étendue jeudi au Canada au moment où le mouvement inspire ailleurs dans le monde, de la France à la Nouvelle-Zélande.

Les manifestants ont en effet décidé de frapper maintenant l’économie en paralysant des voies commerciales essentielles ce qui perturbe déjà certains secteurs comme l’industrie automobile des deux côtés de la frontière, depuis le blocage il y a quatre jours du pont Ambassador, entre l’Ontario et Detroit aux États-Unis.

Washington a proposé son «aide pleine et entière», ont fait savoir jeudi des responsables de la Maison-Blanche précisant que plusieurs ministres américains étaient en contact régulier avec leurs homologues canadiens à ce sujet. Ils ont aussi assuré que l’administration Biden était «mobilisée 24 heures sur 24 pour mettre fin rapidement» à la crise.

Le Premier ministre Justin Trudeau avait de nouveau appelé jeudi à la fin des manifestations : «Il est temps que cela finisse, car cela fait mal aux Canadiens», mais sans proposer un plan d’action concret.

Son gouvernement s’est contenté d’indiquer que des renforts policiers seraient envoyés aux endroits de blocage, mais sans plus de précisions.

L’inquiétude est montée d’un cran ces derniers jours, car en bloquant le pont Ambassador, les manifestants ont touché un nerf central pour l’industrie automobile et forcé les géants du secteur — Ford, Stellantis et Toyota — à suspendre ou ralentir temporairement les chaines de fabrication dans plusieurs usines.

Estimant que la situation représentait une «crise nationale», le maire de la ville de Windsor Drew Dilkens a annoncé son intention d’«expulser» les manifestants par la force s’il obtient l’autorisation d’un tribunal.

«Le préjudice économique que cette occupation cause au commerce international ne peut pas durer et doit cesser», a-t-il ajouté.

La zone autour du pont est cruciale pour l’industrie automobile, explique Jason Miller, expert en chaine d’approvisionnement à l’université d’État du Michigan. «Certaines pièces peuvent traverser jusqu’à cinq, six ou sept fois le pont.»

Ce pont transfrontalier voit passer chaque jour plus de 40 000 travailleurs et touristes et les camionneurs y font traverser quotidiennement 323 millions de dollars de marchandises en moyenne.

«Il est impératif que les gouvernements locaux, provinciaux et nationaux du Canada désamorcent ce blocus économique», a déclaré jeudi la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer, les appelant à prendre «toutes les mesures nécessaires».

«Nous n’aimons pas faire d’histoires»

Le mouvement s’étend sur les routes et semblait dans une impasse dans les rues de la capitale fédérale Ottawa, a constaté une journaliste de l’AFP. Des centaines de camions bloquent toujours les rues, installés devant le Parlement et les bureaux de Justin Trudeau.

La police de la ville a une nouvelle fois expliqué qu’elle n’était «pas en mesure» de «mettre un terme» à la manifestation sans renforts. Son chef Peter Sloly a expliqué «ne pas avoir les ressources suffisantes» pour «empêcher l’approvisionnement en essence des camions» qui bloquent les rues, ou pour «procéder à des arrestations».

De fait, malgré un avertissement lancé mercredi aux manifestants, la police n’a procédé qu’à deux nouvelles arrestations portant le nombre à 25 depuis le début du mouvement.

«Vous savez que vous avez fait quelque chose de mal lorsque les Canadiens s’en indignent. Nous sommes connus pour être très pacifiques, nous n’aimons pas faire d’histoires», estime Naomi Gilman, habitante d’Ottawa d’une trentaine d’années.

Pour Ed Humphrey, tatouages dans le cou, boucle d’oreille et chapeau sur la tête, qui nettoie les rues occupées, «les gens ordinaires parlent enfin, c’est exactement ça ce mouvement !». Venu du Manitoba, cet ouvrier se réjouit «du soutien qui grandit».

En Europe, les autorités ont pris les devants : des rassemblements prévus pour la fin de semaine ont été interdits, notamment à Paris et Bruxelles.

Ce mouvement, baptisé comme au Canada «convois de la liberté», semble prendre de l’ampleur, notamment dans l’Hexagone pour protester contre le pass vaccinal.

Ses partisans se réclament des «gilets jaunes», la mobilisation populaire de 2018-2019, déclenchée par une hausse des prix de l’essence qui avait tourné à la révolte contre le président Emmanuel Macron.

En Nouvelle-Zélande, où des manifestants antivaccin sont rassemblés depuis trois jours près du Parlement à Wellington, des heurts ont éclaté jeudi entre la police et les manifestants. Plus de 120 personnes ont été arrêtées.

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Avec la Garde nationale aux USA, plus la Garde nationale du Canada, on va voir les rats s'éclipser en tabarnack ! :mdr:


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Et nous , on va rire de vous les cochons conspis !!! :D :D :D

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par Dédé ⌂ @, vendredi 11 février 2022, 00:31 (il y a 816 jours) @ Claudie

Tut tut tut ! Ce n'est pas fin pour les cochons ça ! :mdr:

Ce sont des cerveaux constipés, aucun doute dans mon esprit ! :evil:

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