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Encore dans la mauvaise track ce Duhaimagogue ! (Forum)

par Dédé ⌂ @, mercredi 31 août 2022, 17:04 (il y a 608 jours)

Source : GNL Québec pourrait aider à régler la crise énergétique en Europe, dit Duhaime

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GABRIEL CÔTÉ
Mercredi, 31 août 2022 10:40
MISE À JOUR Mercredi, 31 août 2022 12:06

SAGUENAY - Éric Duhaime a réitéré son appui au projet de gazoduc GNL Québec, qui permettrait selon lui de contribuer à régler la crise énergétique en Europe. Mais le temps de construire les infrastructures et de signer les contrats, cette crise sera déjà réglée, souligne un expert.

Selon le chef conservateur, ce projet de liquéfaction de gaz naturel permettrait non seulement au Québec d’être autosuffisant en matière énergétique, mais il aurait en plus des bénéfices sur le plan environnemental, notamment en raison de la guerre en Ukraine.

Il déplore que le projet ait été abandonné l’an dernier. Le gouvernement avait fait valoir qu’il craignait une augmentation irréversible des GES dans les pays où serait exporté le gaz produit.

«Ça a été un manque de vision flagrant de laisser tomber le projet il y a un an. Ce l’est d’autant plus aujourd’hui avec le contexte international actuel», a déclaré M. Duhaime devant les membres de la presse, mercredi à La Baie.

«On voit que le gaz liquéfié russe ne se rend plus du côté de l’Allemagne. Et on voit que les Allemands ouvrent des centrales au charbon pour tenter de chauffer leur monde en hiver, 60 % plus polluantes que le gaz naturel.»

Contribution marginale

«Le Québec n’est pas une île sur la Terre. Si des efforts peuvent être faits pour réduire les GES partout, on doit y contribuer comme on peut», convient Sylvain Audette, professeur aux HEC spécialisé dans les marchés de l’énergie.

Toutefois, la solution à la crise énergétique en Europe ne viendra probablement pas du Canada, croit l’expert.

«Il est plus raisonnable de penser que l’Europe se tournera vers l’Algérie ou le Qatar. C’est beau de produire du gaz et de l’embarquer sur des bateaux pour traverser l’Atlantique, mais la loi de l’offre et de la demande fait en sorte que plus la distance est grande, plus les prix sont élevés. Les prix seront donc plus intéressants pour les Européens avec des sources d’énergie provenant d’infrastructures plus proches de l’Europe», explique-t-il.

La contribution potentielle du Québec pour régler la crise énergétique en Europe serait donc «marginale», selon M. Audette, notamment en raison du temps nécessaire pour bâtir les infrastructures.

«Bien qu’il existe déjà des infrastructures au Canada, le projet d’Énergie Saguenay nécessiterait de construire le pipeline. C’est un «greenfield», on part de zéro, ce qui rend le projet très hypothétique.»

«Le temps de construire les infrastructures et de signer des contrats, on parle de deux-trois ans, l’Allemagne aura probablement déjà trouvé des solutions à ses problèmes», souligne le professeur.

Retombées

Le chef conservateur laisse entendre que l’exploration, l’exploitation et l’exportation des hydrocarbures représenteraient des «retombées de plusieurs milliards de dollars dans les coffres de l’État», mais il n’est pas précis quant au moment où arriveraient ces retombées. Interrogé à ce sujet, il a convenu qu’il ne serait probablement pas possible d’exporter du gaz naturel vers l’Europe avant un certain temps.

«On serait sur le bord de pouvoir commencer à approvisionner l’Europe», si le gouvernement avait donné son aval au projet il y a quatre ans, a souligné Éric Duhaime.

«C’est sûr qu’il va y avoir une période de transition de quelques années, a-t-il admis. Mais les bénéfices iraient en augmentant d’année en année par la suite.»

Pour Sylvain Audette, «ce n’est pas farfelu de penser que l’exploitation de nos hydrocarbures permettrait à l’État de faire des milliards de dollars à moyen ou à long terme».

Mais ces profits demeurent hypothétiques. «L’acceptabilité sociale n’est pas très présente au Québec. Après, il faut construire des infrastructures, et il faudrait voir à quel point l’État devra s’impliquer. Le gouvernement versera-t-il des subventions? C’est le genre de chose qu’il faut considérer dans le calcul», note l’expert.

Référendum

Le chef conservateur s’est dit «heureux» d’apprendre l’ouverture de Pierre Fitzgibbon à la réalisation du projet GNL-Québec. Radio-Canada révélait mercredi matin que des approches informelles ont été menées par le cabinet du ministre québécois de l’Économie auprès du gouvernement fédéral.

Dans ces échanges, le cabinet aurait laissé entendre qu’il y aurait une volonté du Québec de reconsidérer le projet si la Coalition avenir Québec (CAQ) est réélue le 3 octobre.

Le premier ministre Legault a quant à lui fermé la porte au projet de liquéfaction de gaz naturel, lors d’une conférence de presse tenue mercredi matin. «Rien n’a changé, la porte est fermée», a-t-il dit, prétextant que le projet d’Énergie Saguenay ne bénéficie pas de l’acceptabilité sociale.

De son côté, Éric Duhaime affirme que le projet de gazoduc jouit d’une bonne acceptabilité dans la région du Saguenay, même s’il admet que celui-ci est moins populaire à l’échelle du Québec.

«La seule façon de dire qu’il n’y a pas d’acceptabilité sociale, c’est de prendre en considération ce que les habitants de l’île de Montréal disent (...). L’acceptabilité sociale, ce n’est pas à 500 km, c’est dans la communauté où le projet se fait», a fait valoir le chef conservateur.

«Le 3 octobre, nous, on considère que ça va être un référendum [dans la région du Saguenay]. La question de l’urne, ça va être de savoir est-ce que vous êtes pour ou contre le projet GNL», a-t-il lancé.

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Dire qu'il y a du monde qui va voter pour cette pourriture, j'en reviens pas ! :enrage:

Exploiter de l'énergie fossile c'est payant mais pour le peu que cela pourrait générer et le coût de l'exploitation ( parce que ces crisses de voleurs vont demander des soumissions au gouvernement ), ça ne vaut pas de scrapper la nature pour y parvenir. Je vois très mal l'exploitation du sable bitumineux au nord de notre Province et à l'île Anticosti pour remplir les poches avec de l'argent sale !

Mais il faut croire que cette charogne a déjà commencé à recevoir des pots-de-vin de GNL à sa campagne.

Dédé

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Encore dans la mauvaise track ce Duhaimagogue !

par Blake, mercredi 31 août 2022, 19:06 (il y a 608 jours) @ Dédé

Source : GNL Québec pourrait aider à régler la crise énergétique en Europe, dit Duhaime

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GABRIEL CÔTÉ
Mercredi, 31 août 2022 10:40
MISE À JOUR Mercredi, 31 août 2022 12:06

SAGUENAY - Éric Duhaime a réitéré son appui au projet de gazoduc GNL Québec, qui permettrait selon lui de contribuer à régler la crise énergétique en Europe. Mais le temps de construire les infrastructures et de signer les contrats, cette crise sera déjà réglée, souligne un expert.

Selon le chef conservateur, ce projet de liquéfaction de gaz naturel permettrait non seulement au Québec d’être autosuffisant en matière énergétique, mais il aurait en plus des bénéfices sur le plan environnemental, notamment en raison de la guerre en Ukraine.

Il déplore que le projet ait été abandonné l’an dernier. Le gouvernement avait fait valoir qu’il craignait une augmentation irréversible des GES dans les pays où serait exporté le gaz produit.

«Ça a été un manque de vision flagrant de laisser tomber le projet il y a un an. Ce l’est d’autant plus aujourd’hui avec le contexte international actuel», a déclaré M. Duhaime devant les membres de la presse, mercredi à La Baie.

«On voit que le gaz liquéfié russe ne se rend plus du côté de l’Allemagne. Et on voit que les Allemands ouvrent des centrales au charbon pour tenter de chauffer leur monde en hiver, 60 % plus polluantes que le gaz naturel.»

Contribution marginale

«Le Québec n’est pas une île sur la Terre. Si des efforts peuvent être faits pour réduire les GES partout, on doit y contribuer comme on peut», convient Sylvain Audette, professeur aux HEC spécialisé dans les marchés de l’énergie.

Toutefois, la solution à la crise énergétique en Europe ne viendra probablement pas du Canada, croit l’expert.

«Il est plus raisonnable de penser que l’Europe se tournera vers l’Algérie ou le Qatar. C’est beau de produire du gaz et de l’embarquer sur des bateaux pour traverser l’Atlantique, mais la loi de l’offre et de la demande fait en sorte que plus la distance est grande, plus les prix sont élevés. Les prix seront donc plus intéressants pour les Européens avec des sources d’énergie provenant d’infrastructures plus proches de l’Europe», explique-t-il.

La contribution potentielle du Québec pour régler la crise énergétique en Europe serait donc «marginale», selon M. Audette, notamment en raison du temps nécessaire pour bâtir les infrastructures.

«Bien qu’il existe déjà des infrastructures au Canada, le projet d’Énergie Saguenay nécessiterait de construire le pipeline. C’est un «greenfield», on part de zéro, ce qui rend le projet très hypothétique.»

«Le temps de construire les infrastructures et de signer des contrats, on parle de deux-trois ans, l’Allemagne aura probablement déjà trouvé des solutions à ses problèmes», souligne le professeur.

Retombées

Le chef conservateur laisse entendre que l’exploration, l’exploitation et l’exportation des hydrocarbures représenteraient des «retombées de plusieurs milliards de dollars dans les coffres de l’État», mais il n’est pas précis quant au moment où arriveraient ces retombées. Interrogé à ce sujet, il a convenu qu’il ne serait probablement pas possible d’exporter du gaz naturel vers l’Europe avant un certain temps.

«On serait sur le bord de pouvoir commencer à approvisionner l’Europe», si le gouvernement avait donné son aval au projet il y a quatre ans, a souligné Éric Duhaime.

«C’est sûr qu’il va y avoir une période de transition de quelques années, a-t-il admis. Mais les bénéfices iraient en augmentant d’année en année par la suite.»

Pour Sylvain Audette, «ce n’est pas farfelu de penser que l’exploitation de nos hydrocarbures permettrait à l’État de faire des milliards de dollars à moyen ou à long terme».

Mais ces profits demeurent hypothétiques. «L’acceptabilité sociale n’est pas très présente au Québec. Après, il faut construire des infrastructures, et il faudrait voir à quel point l’État devra s’impliquer. Le gouvernement versera-t-il des subventions? C’est le genre de chose qu’il faut considérer dans le calcul», note l’expert.

Référendum

Le chef conservateur s’est dit «heureux» d’apprendre l’ouverture de Pierre Fitzgibbon à la réalisation du projet GNL-Québec. Radio-Canada révélait mercredi matin que des approches informelles ont été menées par le cabinet du ministre québécois de l’Économie auprès du gouvernement fédéral.

Dans ces échanges, le cabinet aurait laissé entendre qu’il y aurait une volonté du Québec de reconsidérer le projet si la Coalition avenir Québec (CAQ) est réélue le 3 octobre.

Le premier ministre Legault a quant à lui fermé la porte au projet de liquéfaction de gaz naturel, lors d’une conférence de presse tenue mercredi matin. «Rien n’a changé, la porte est fermée», a-t-il dit, prétextant que le projet d’Énergie Saguenay ne bénéficie pas de l’acceptabilité sociale.

De son côté, Éric Duhaime affirme que le projet de gazoduc jouit d’une bonne acceptabilité dans la région du Saguenay, même s’il admet que celui-ci est moins populaire à l’échelle du Québec.

«La seule façon de dire qu’il n’y a pas d’acceptabilité sociale, c’est de prendre en considération ce que les habitants de l’île de Montréal disent (...). L’acceptabilité sociale, ce n’est pas à 500 km, c’est dans la communauté où le projet se fait», a fait valoir le chef conservateur.

«Le 3 octobre, nous, on considère que ça va être un référendum [dans la région du Saguenay]. La question de l’urne, ça va être de savoir est-ce que vous êtes pour ou contre le projet GNL», a-t-il lancé.

[image]

Dire qu'il y a du monde qui va voter pour cette pourriture, j'en reviens pas ! :enrage:

Exploiter de l'énergie fossile c'est payant mais pour le peu que cela pourrait générer et le coût de l'exploitation ( parce que ces crisses de voleurs vont demander des soumissions au gouvernement ), ça ne vaut pas de scrapper la nature pour y parvenir. Je vois très mal l'exploitation du sable bitumineux au nord de notre Province et à l'île Anticosti pour remplir les poches avec de l'argent sale !

Mais il faut croire que cette charogne a déjà commencé à recevoir des pots-de-vin de GNL à sa campagne.

Dédé

Une ostie de charogne.

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