Source : Les publications controversées d’un candidat n’ont pas franchi la limite, selon le PCQ

Publié à 14h02 Mis à jour à 16h11
Mylène Crête
MYLÈNE CRÊTE
LA PRESSE

(Québec) Le candidat du Parti conservateur du Québec dans Joliette, Pascal Laurin, a déjà comparé le premier ministre sortant François Legault au président russe Vladimir Poutine et au dictateur nord-coréen Kim Jong-un. Il a également qualifié les pays du Moyen-Orient de « pays de marde », rappelant les propos de l’ex-président américain Donald Trump. Des déclarations qui n’ont pas dépassé la limite prescrite par Éric Duhaime, selon la formation politique.

« La limite que nous imposons à nos candidats est de ne pas faire appel à la violence ou de tenir des discours haineux, a indiqué Cédric Lapointe jeudi, l’attaché de presse du chef conservateur. Nous sommes contents de voir que ce candidat n’a pas franchi cette ligne. »

Dans plusieurs publications sur sa page Facebook, dont certaines remontent à 2020, l’enseignant en adaptation scolaire s’insurge contre les mesures sanitaires imposées durant la pandémie et la gestion du gouvernement par décret lorsque l’état d’urgence sanitaire était en vigueur.

« Quelle est la première technique de contrôle social que Poutine a mis en branle en Russie quand la guerre a commencé ? Le contrôle et la manipulation de l’information disponible pour son propre peuple », a-t-il écrit le 6 mai en réaction à un article de Radio-Canada sur les entraves à l’accès à l’information au sein de l’État et en réponse aux internautes qui lui suggéraient d’aller vivre en Russie au lieu de se plaindre de la gestion de la pandémie.

« Résultat ? Les Russes ont de moins en moins accès à l’information qui serait “défavorable” au gouvernement Poutine. Que fait [sic] Legault et sa clique dans notre beau Québeckistan depuis plusieurs mois ? La même chose ! »

Dans une autre publication sur le projet de loi 28 qui a mis fin à l’état d’urgence sanitaire, il compare François Legault au dictateur Kim Jong-un qu’il considère comme « modéré » pour faire sa démonstration. Le gouvernement a conservé certains pouvoirs jusqu’au 31 décembre en raison de la pandémie, dont celui de prolonger des contrats de gré à gré.

« Froidement, juste au niveau décisionnel, quelle est la différence entre la Corée du Nord et le Québec en temps d’urgence sanitaire ? […] La réponse est simple. Pas grand chose [sic]. »

Il accuse au passage la Coalition avenir Québec d’avoir contourné le système parlementaire et estime que cette façon de faire ne diffère pas de celle « d’un dictateur modéré ».

Dans une critique contre le port du voile islamique publiée le 19 août 2021, il écrit que les gens au Moyen-Orient « quittent par millier leur pays de marde » pour immigrer au Québec en pensant vivre comme s’ils étaient encore là-bas. Cette déclaration rappelle celle de l’ex-président américain qui, en 2018, avait utilisé le même qualificatif en anglais pour les pays africains, Haïti et le Salvador.

Le candidat a décliné notre demande d’entrevue. « L’article est déjà en ligne, le candidat n’a rien à ajouter », a répondu M. Lapointe.

Lorsqu’il a annoncé sa candidature le 8 juillet, Pascal Laurin a reconnu ne pas s’être « gêné » pour donner son opinion « sur tout ce qui avait trait à la gestion de la crise » et a dit appuyer ses opinions « avec de solides arguments ».

« Est-ce que ça signifie que j’avais raison ? Pas du tout, a-t-il écrit. Tout ce que ça signifie en fait, c’est que j’étais prêt à débattre et à avoir un regard critique sur ceux qui ont chamboulé la vie de 8,5 millions de Québécois. »

Il a ajouté qu’il se présente aux élections pour passer à l’action au lieu d’écrire des critiques derrière un écran. « On ne pourra [pas] m’accuser d’être un chialeux qui n’agit pas », a-t-il blagué. Il conclut en invitant les gens à redonner « ses lettres de noblesse au parlementarisme québécois ».

Le chef du PCQ, Éric Duhaime, a déjà défendu des propos conspirationnistes diffusés par certains de ses candidats en rappelant qu’il appuyait la liberté d’expression. Il estime « offrir une alternative à la population québécoise en lui soumettant un programme qui s’adresse directement à ses préoccupations », a conclu son attaché de presse.

Ben oui, ben oui, il n'a pas franchit la ligne que le PCQ a marqué. Par contre ce qui est certain, c'est un anti-mesure et sans doute qu'il croit que la covid-19 est qu'une petite grippe. Un vrai coco-vide du secondaire I !

Il peut bien se présenter comme candidat PCQ à Joliette, il pue autant qu'une vache tabarnack !

Un autre qui va brailler comme une Madeleine le 3 octobre prochain avec un pointage de 0.001% au scrutin.

Dédé

Faut être fêlé en crisse pour voter pour ce parti de merde au Duhaimagogue.