Le Collège Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse est confiné (Forum)
Encore un autre cégep!!!
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1933779/le-college-lionel-groulx-a-sainte-therese-...
Le Collège Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse est confiné, une opération policière est en cours''
Pendant ce temps..
''Bernard Drainville a retweeté
François Legault
@francoislegault
·
14h
Un autre pas dans la construction de la Filière québécoise des batteries''
Le ministre de l'éducation retweete un anglicisme (C'EST DES PILES pas des Batteries!!!'
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1932921/bernard-drainville-ecole-secondaire-pointe...
Éducation : déjà de la pression sur les épaules de Bernard Drainville
Des enseignantes et enseignants de Lévis lancent un cri du cœur au nouveau ministre de l'Éducation et au premier ministre François Legault.
Gros plan sur Bernard Drainville lors de son assermentation au Salon rouge de l'Assemblée nationale.
Les attentes sont grandes envers Bernard Drainville, y compris chez des enseignants dans sa circonscription, à Lévis (archives).
PHOTO : RADIO-CANADA / SYLVAIN ROY ROUSSEL
Partagez via Facebook (Fenêtre modale)
Partagez via Twitter (Fenêtre modale)
Partagez via LinkedIn (Fenêtre modale)
Partagez via Courriel (Fenêtre modale)
Activer l’option d’impression du navigateur
Afficher les commentaires
David Rémillard (accéder à la page de l'auteur)
David Rémillard
David Rémillard
Publié hier à 5 h 50
Les premières pressions sur le nouveau ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, ne viennent pas de l'Assemblée nationale. Dans sa propre cour, à Lévis, les enseignants de l'école secondaire Pointe-Lévy réclament un plan concret, rapidement, afin d'améliorer les conditions de travail et assurer la réussite des élèves.
De leur propre initiative, les 125 enseignantes et enseignants ont récemment remis une lettre en main propre au ministre Drainville. La missive, empreinte d'amertume envers son prédécesseur Jean-François Roberge, se veut un rappel de la tâche et des attentes envers lui durant son mandat de quatre ans.
Elle fait aussi office de cri du cœur, les enseignants ayant perdu espoir en l’arrivée de ministres qui ne parviennent que très rarement à améliorer notre quotidien.
Nous avions les mêmes attentes envers votre prédécesseur qui, croyait-on, en tant qu’ancien enseignant, serait le mieux placé afin de réparer notre système d’éducation, peut-on lire d'emblée dans la lettre, dont Radio-Canada a obtenu copie. Malheureusement, nous avons été déçus d’avoir été si facilement oubliés par notre ministre.
Jean-François Roberge en conférence de presse.
Bernard Drainville devra réussir là où Jean-François Roberge a échoué, selon le personnel enseignant de l'école secondaire Pointe-Lévy (archives).
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / PAUL CHIASSON
Surcharge de travail
Le personnel enseignant de Pointe-Lévy insiste particulièrement sur l'autonomie professionnelle. Une autonomie qui, bien qu’elle soit explicitement inscrite à la Loi sur l’instruction publique, disent-ils, peine à s’épanouir concrètement dans le quotidien du personnel enseignant, dans la reconnaissance du travail accompli.
Comme bien d'autres avant eux, les enseignants estiment que leur semaine de 32 heures reconnue par le ministère de l'Éducation ne suffit pas et ne tient pas compte de la réelle charge de travail. Ils déplorent de devoir sans cesse ne pas compter nos heures, le jour, le soir et les fins de semaine, au grand bonheur d’un système qui ne les reconnaîtra pas.
« Nos collègues passionnés s’épuisent au travail dans des classes surpeuplées et toujours plus complexes à gérer. »
— Une citation de Extrait de la lettre des enseignantes et enseignants de l'école secondaire Pointe-Lévy
Les travailleurs, au-delà d'une question de salaire, réclament une réelle reconnaissance de leur profession. Il est temps de respecter notre expertise à sa juste valeur, tranchent-ils. La lettre rappelle que plusieurs jeunes enseignantes et enseignants (25 %) quittent le métier avant les cinq premières années dans le réseau de l'éducation québécois.
Ils ont aussi une pensée pour les enseignants non légalement qualifiés, de plus en plus nombreux dans les écoles du Québec en raison de la pénurie de personnel enseignant Comment soutient-on les enseignants non légalement qualifiés? Ceux-là mêmes qui ont répondu présents, mais qui ont de la difficulté à terminer leurs études puisqu’ils remplacent déjà à temps plein, faute d’enseignants.
École à trois vitesses
Parmi les quelques thèmes scolaires ayant fait surface durant la campagne électorale de l'automne, l'école à trois vitesses est aussi abordée dans la lettre des enseignants. Ils dénoncent un manque de plus en plus criant de ressources dans les programmes dits ordinaires au profit des programmes particuliers au public et du privé.
L’école à trois vitesses n’est pas un système complémentaire, mais bien une réponse organisationnelle plus qu’imparfaite à un manque de volonté politique à répartir équitablement les ressources, selon les enseignants de Pointe-Lévy.
Des cadenas sur des casiers dans un corridor d'une école secondaire.
Les enseignants s'inquiètent du clivage entre les élèves des classes dites « ordinaires » et ceux inscrits aux programmes spéciaux.
PHOTO : GETTY IMAGES / KRIS SCHMIDT
Le mois dernier, une étude de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques révélait qu'autant d'élèves québécois étaient désormais inscrits au privé que dans des programmes payants, comme sport-étude ou art-étude, imbriqués dans le réseau public. Selon cette recherche, le nombre d'élèves inscrits à des programmes particuliers au public est passé de 56 000 à 83 000 en 20 ans.
L’école publique, la vraie, se meurt, au détriment de milliers d’élèves qui n’auront pas les mêmes chances que leurs collègues du privé et des programmes spéciaux, se désolent les signataires de la missive remise à Bernard Drainville.
Ce dernier a visité l'école secondaire Pointe-Lévy au début du mois de novembre et poursuit actuellement une tournée de certaines régions de la province. Nous ferons savoir les grandes priorités en éducation lorsque nous aurons eu notre rencontre de priorité avec le premier ministre, a indiqué son cabinet. Nous savons que les défis sont grands en éducation. Nous sommes déjà à la tâche.
Flèches envers le premier ministre
Le premier ministre François Legault n'est pas épargné non plus dans la lettre. Alors que les virus respiratoires courent dans le milieu scolaire, les enseignants rappellent leur présence au front pendant les retours en classe malgré la circulation de la COVID-19.
« Nous attendons toujours un peu de gratitude de la part du premier ministre. »
— Une citation de Extrait de la lettre des enseignants de l'école secondaire Pointe-Lévy
Ils n'ont pas non plus oublié la confusion et les irrégularités entourant les tests de la qualité de l'air dans les écoles.
S'adressant à la fois au premier ministre, à M. Drainville et au ministère de l'Éducation, les enseignants exigent un signal fort au milieu scolaire dès cet hiver. Nous y avons cru lorsque le premier ministre nous a dit que l’éducation serait sa principale priorité. Il est selon eux temps de le démontrer.''
Et il continue de faire la promo du Tunnel Québec Lévis au lieu de la rénovation des écoles!
" />
https://www.journaldequebec.com/2022/11/18/troisieme-lien-drainville-deplore-le-blocage...
Irrité par le refus du fédéral de financer le projet de troisième lien, le député de Lévis, Bernard Drainville lance une pique au gouvernement Trudeau en l'invitant à s'occuper du pont de Québec avant de se braquer sur le tunnel.
«Je pense qu'il faut écouter la population un peu là-dedans. Ça fait longtemps qu'elle l'attend, le troisième lien. Et quand tu regardes le vieillissement des deux infrastructures, je trouve qu'une certaine ouverture serait de bon aloi, plutôt que l'attitude de fermeture que j'observe présentement. Par ailleurs, j'aurais le goût de dire à M. Duclos: serait-il possible que le fédéral règle le dossier du pont de Québec, qu'ils se sont engagés à régler?»
Le ministre de l'Éducation et député de Lévis a fait cette déclaration vendredi, en marge de l'inauguration du chalet d'accueil du parc de la rivière Etchemin, à Lévis. Il répondait au ministre fédéral et député de Québec, Jean-Yves Duclos, qui, la veille, avait fermé la porte à tout financement du tunnel Québec-Lévis, un projet que le fédéral considère comme autoroutier, dans les futures enveloppes de fonds d'infrastructures.
M. Drainville s'est dit tout de même confiant. «On continue de s'attendre à ce que le gouvernement fédéral participe au financement du troisième lien.»
Il rappelle que le projet compte une part de transport en commun et s'est dit ouvert à l'augmenter. «S'il faut ajouter du transport en commun, par exemple les plages horaires qui sont prévues, ben on les élargira.»
«Blocage politique»
Pour le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, la position de M. Duclos n'est rien d'autre qu'un «blocage politique». Surtout, dit-il, qu'Ottawa se prononce sans avoir vu les études qui doivent être présentées en 2023. «Comment un gouvernement qui se doit d'être responsable aux demandes du Québec peut-il conclure que c'est terminé? Attendons voir les études que le gouvernement du Québec a promis de déposer en 2023 pour savoir où le projet va passer et après on pourra en discuter. Nous, on trouve que ça ressemble davantage à un blocage politique. À mon avis, c'est une game entre les deux gouvernements et on voit que ce n'est pas au diapason.»
Il soutient que le projet compte une part de transport en commun et qu'Ottawa devrait au moins financer cette partie. «C'est le minimum requis.» Le maire de Lévis continue de qualifier le service de bus de «métro sous-fluvial», ce qui est faux puisqu'il s'agit essentiellement d'autobus qui circuleront sur des voies autoroutières. Un métro circule sur rail dans un site dédié à une fréquence élevée. Quand on lui rappelle que la dernière mouture du projet fait moins de place aux autobus que la version précédente, avec des voies qui ne sont pas réservées toute la journée, le maire réplique qu'«on verra quand les études vont sortir. [...] On verra la mouture qui va sortir. Ça bouge tellement depuis quelques années, on verra».