«Le Canadien fait partie des traditions, ça rassemble les f (Forum)

par Jéromec, mardi 29 novembre 2022, 10:13 (il y a 513 jours)

En préparation du Match contre les SARDINES passées date de San José....
:cafe:
«Le Canadien fait partie des traditions, ça rassemble les familles» -St-Louis

https://www.985fm.ca/nouvelles/525475/le-canadien-fait-partie-des-traditions-ca-rassemb...

Martin St-Louis a apporté un vent de fraîcheur depuis son arrivée à la barre des Canadiens de Montréal.

Lors d’une entrevue exclusive avec l’animateur Mario Langlois réalisée lundi au centre d’entraînement de l’équipe à Brossard, le membre du Temple de la Renommée du hockey s’est confié sur son quotidien, ses joueurs, sa relation avec les amateurs, celle avec les médias et l’impact des Canadiens sur la vie des Québécois.


La mesure du succès

« Vous autres, vous pensez que l'enthousiasme est là parce que notre fiche au classement est bonne. Mais nous, on ne mesure pas le succès avec les victoires et les défaites », souligne St-Louis.

« On mesure le succès, chaque jour, si on a gagné la journée. On essaie d'évaluer comment on joue plus que si on gagne ou on perd. Je pense que si on garde cette mentalité-là, gagner constamment sera un effet secondaire ».

Martin St-Louis

Les victoires amènent néanmoins de la confiance.

« Les victoires amènent de la confiance collective. Nous autres, comme entraîneurs, on est dans la business de convaincre les joueurs de pourquoi on fait les choses d'une certaine manière. Les réponses sont partout. Il faut juste que tu les trouve ».

« Quand on se prépare, on se prépare pour aller gagner un match. On ne se prépare pas juste pour aller jouer au hockey. Gagner fait partie du développement. Mais il faut une progression individuelle et collective. ».

Est-ce difficile de pousser un joueur talentueux qui n'arrive pas à mettre les choses en place pour avancer?

« Tu peux pas faire monter quelqu'un à un plus haut niveau s'il ne veut pas monter. Ça part avec eux-autres. C’est la mentalité, l’attitude... Si le gars ne veut pas monter plus haut, il ne montera pas. Il faut que tes pensées soient plus fortes que tes émotions. Parce que c'est facile de se perdre avec les feelings. »

« Prendre soin »

Comme il le dit lui-même, St-Louis aime « prendre soin » (take care) de son équipe.

« Il y a des jeux individuels, mais si t'as l'esprit de prendre soin de l'équipe, tu comprends que tu joues un sport d'équipe. Ce n'est pas nécessairement ce qui est bon pour toi. C'est quelque chose de plus gros que l'individu. Durant les matchs, si tu veux gagner, il faut que tu aies une mentalité pour prendre soin de l'équipe. »

« Nous autres, on prend soin des gars qui prennent soin de l'équipe. J'essaie de ne pas jouer la game pour eux-autres. Parce que nous autres, c'est facile du banc. C'est facile du vidéo: peser pause. On ne fait pas d'erreurs où est-ce qu'on est. Je veux qu'ils jouent libres. Je ne veux pas qu’ils jouent en disant : il faut que je plaise à mon coach. ».

Martin St-Louis

À ÉCOUTER ÉGALEMENT

«Comme entraîneur, tu n'es pas aussi émotif» -Martin St-Louis
AVEC

Mario Langlois

14:24

La relation avec les médias

Face aux médias, St-Louis voit une différence en tant qu'entraîneur plutôt que joueur.

« Comme joueur t'étais dans les tranchées, tu t'étais peut-être fait engueuler par le coach, t'as peut-être joué une mauvaise game, tu t'es fait geler dans le coin (...) Pis là, t'as le micro dans la face 5 minutes après la game. Moi, j'avais de la misère à décrocher de la game. Comme entraîneur, c'est différent, parce que je n'ai pas cette émotion-là. »

St-Louis reconnaît l’importance de parler aux médias sur une base quotidienne, mais il apporte une nuance non négligeable quant à qui il s’adresse.

« Je sais que lorsque je communique, je ne parle pas aux médias. Les médias, c’est la plateforme de ma communication, mais je ne parle pas aux médias. Je parle à tous les fans et à tout le monde qui regarde le Canadien. »

Martin St-Louis

L’importance du CH au Québec.

Martin St-Louis a quitté le Québec pour jouer dans la LNH aux États-Unis (Tampa, New York). Il est maintenant de retour dans la province. Comment mesure-t-il l’importance de l’équipe?

« Tu vois tout ce que le Canadien représente pour le Québec. C’est le fun d’être dans un environnement où les gens s’en soucient. Le Canadien a une place importante dans leur vie. Le Canadien fait partie des traditions. Le Canadien, ça rassemble les familles »

Selon Mario Langlois, en acceptant le poste d’entraîneur-chef de l’équipe, St-Louis est en quelque sorte devenu « le ministre de la Culture. Le ministre de réinstaurer une culture gagnante chez les Canadiens de Montréal. »

« Tout part de là. Si tu n’as pas de culture, tu vas avoir de la misère à avoir du succès. »

St-Louis, qui a grandi au Québec, et le directeur général, Kent Hughes, qui est Montréalais, savent ce que c’est, le Canadien de Montréal. Qu’en est-il du vice-président Jeff Gorton, qui a déjà travaillé pour les Bruins de Boston et les Rangers de New York, mais qui travaille pour l’organisation?

« Il n'en revient pas comme c'est gros. Il faut que tu sois dedans, vraiment, pour t’en rendre compte. »

Et qu'écrirait Martin St-Louis comme biographie sur Linkedln, par exemple?

« J'aime la vie. Tous les jours, c'est une opportunité. On es-tu chanceux de vivre! Des fois, on le prend pour acquis. Quand tu passes une mauvaise journée, rentre à l'hôpital... Va passer une journée à l'hôpital et puis va regarder ce qui se passe là ».

Martin St-Louis

:bisou2:

Avatar

«Le Canadien fait partie des traditions, ça rassemble les f

par Blake, mardi 29 novembre 2022, 12:35 (il y a 513 jours) @ Jéromec

En préparation du Match contre les SARDINES passées date de San José....
:cafe:
«Le Canadien fait partie des traditions, ça rassemble les familles» -St-Louis

https://www.985fm.ca/nouvelles/525475/le-canadien-fait-partie-des-traditions-ca-rassemb...

Martin St-Louis a apporté un vent de fraîcheur depuis son arrivée à la barre des Canadiens de Montréal.

Lors d’une entrevue exclusive avec l’animateur Mario Langlois réalisée lundi au centre d’entraînement de l’équipe à Brossard, le membre du Temple de la Renommée du hockey s’est confié sur son quotidien, ses joueurs, sa relation avec les amateurs, celle avec les médias et l’impact des Canadiens sur la vie des Québécois.


La mesure du succès

« Vous autres, vous pensez que l'enthousiasme est là parce que notre fiche au classement est bonne. Mais nous, on ne mesure pas le succès avec les victoires et les défaites », souligne St-Louis.

« On mesure le succès, chaque jour, si on a gagné la journée. On essaie d'évaluer comment on joue plus que si on gagne ou on perd. Je pense que si on garde cette mentalité-là, gagner constamment sera un effet secondaire ».

Martin St-Louis

Les victoires amènent néanmoins de la confiance.

« Les victoires amènent de la confiance collective. Nous autres, comme entraîneurs, on est dans la business de convaincre les joueurs de pourquoi on fait les choses d'une certaine manière. Les réponses sont partout. Il faut juste que tu les trouve ».

« Quand on se prépare, on se prépare pour aller gagner un match. On ne se prépare pas juste pour aller jouer au hockey. Gagner fait partie du développement. Mais il faut une progression individuelle et collective. ».

Est-ce difficile de pousser un joueur talentueux qui n'arrive pas à mettre les choses en place pour avancer?

« Tu peux pas faire monter quelqu'un à un plus haut niveau s'il ne veut pas monter. Ça part avec eux-autres. C’est la mentalité, l’attitude... Si le gars ne veut pas monter plus haut, il ne montera pas. Il faut que tes pensées soient plus fortes que tes émotions. Parce que c'est facile de se perdre avec les feelings. »

« Prendre soin »

Comme il le dit lui-même, St-Louis aime « prendre soin » (take care) de son équipe.

« Il y a des jeux individuels, mais si t'as l'esprit de prendre soin de l'équipe, tu comprends que tu joues un sport d'équipe. Ce n'est pas nécessairement ce qui est bon pour toi. C'est quelque chose de plus gros que l'individu. Durant les matchs, si tu veux gagner, il faut que tu aies une mentalité pour prendre soin de l'équipe. »

« Nous autres, on prend soin des gars qui prennent soin de l'équipe. J'essaie de ne pas jouer la game pour eux-autres. Parce que nous autres, c'est facile du banc. C'est facile du vidéo: peser pause. On ne fait pas d'erreurs où est-ce qu'on est. Je veux qu'ils jouent libres. Je ne veux pas qu’ils jouent en disant : il faut que je plaise à mon coach. ».

Martin St-Louis

À ÉCOUTER ÉGALEMENT

«Comme entraîneur, tu n'es pas aussi émotif» -Martin St-Louis
AVEC

Mario Langlois

14:24

La relation avec les médias

Face aux médias, St-Louis voit une différence en tant qu'entraîneur plutôt que joueur.

« Comme joueur t'étais dans les tranchées, tu t'étais peut-être fait engueuler par le coach, t'as peut-être joué une mauvaise game, tu t'es fait geler dans le coin (...) Pis là, t'as le micro dans la face 5 minutes après la game. Moi, j'avais de la misère à décrocher de la game. Comme entraîneur, c'est différent, parce que je n'ai pas cette émotion-là. »

St-Louis reconnaît l’importance de parler aux médias sur une base quotidienne, mais il apporte une nuance non négligeable quant à qui il s’adresse.

« Je sais que lorsque je communique, je ne parle pas aux médias. Les médias, c’est la plateforme de ma communication, mais je ne parle pas aux médias. Je parle à tous les fans et à tout le monde qui regarde le Canadien. »

Martin St-Louis

L’importance du CH au Québec.

Martin St-Louis a quitté le Québec pour jouer dans la LNH aux États-Unis (Tampa, New York). Il est maintenant de retour dans la province. Comment mesure-t-il l’importance de l’équipe?

« Tu vois tout ce que le Canadien représente pour le Québec. C’est le fun d’être dans un environnement où les gens s’en soucient. Le Canadien a une place importante dans leur vie. Le Canadien fait partie des traditions. Le Canadien, ça rassemble les familles »

Selon Mario Langlois, en acceptant le poste d’entraîneur-chef de l’équipe, St-Louis est en quelque sorte devenu « le ministre de la Culture. Le ministre de réinstaurer une culture gagnante chez les Canadiens de Montréal. »

« Tout part de là. Si tu n’as pas de culture, tu vas avoir de la misère à avoir du succès. »

St-Louis, qui a grandi au Québec, et le directeur général, Kent Hughes, qui est Montréalais, savent ce que c’est, le Canadien de Montréal. Qu’en est-il du vice-président Jeff Gorton, qui a déjà travaillé pour les Bruins de Boston et les Rangers de New York, mais qui travaille pour l’organisation?

« Il n'en revient pas comme c'est gros. Il faut que tu sois dedans, vraiment, pour t’en rendre compte. »

Et qu'écrirait Martin St-Louis comme biographie sur Linkedln, par exemple?

« J'aime la vie. Tous les jours, c'est une opportunité. On es-tu chanceux de vivre! Des fois, on le prend pour acquis. Quand tu passes une mauvaise journée, rentre à l'hôpital... Va passer une journée à l'hôpital et puis va regarder ce qui se passe là ».

Martin St-Louis

:bisou2:

Très bon texte.

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«Le Canadien fait partie des traditions, ça rassemble les f

par Dédé ⌂ @, mardi 29 novembre 2022, 13:04 (il y a 513 jours) @ Blake

Très bon en effet, beaucoup de psychologie pour faire une équipe viable et en travaillant dans la même direction pour la victoire.

--
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«Le Canadien fait partie des traditions, ça rassemble les f

par Blake, mardi 29 novembre 2022, 13:09 (il y a 513 jours) @ Dédé

Très bon en effet, beaucoup de psychologie pour faire une équipe viable et en travaillant dans la même direction pour la victoire.

Évidemment, c'est loin d'être un club aspirant à la coupe pour le moment. Mais le développement du club peut être intéressant à voir aller. Pour l'instant, la direction semble aller dans le bon sens et avoir un plan clair. Pour ma part, je ne comprends pas trop pourquoi ils n'y vont pas plus souvent avec Montembeault mais il y a probablement une bonne raison.

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«Le Canadien fait partie des traditions, ça rassemble les f

par Dédé ⌂ @, mardi 29 novembre 2022, 13:43 (il y a 513 jours) @ Blake

Très bon en effet, beaucoup de psychologie pour faire une équipe viable et en travaillant dans la même direction pour la victoire.


Évidemment, c'est loin d'être un club aspirant à la coupe pour le moment. Mais le développement du club peut être intéressant à voir aller. Pour l'instant, la direction semble aller dans le bon sens et avoir un plan clair. Pour ma part, je ne comprends pas trop pourquoi ils n'y vont pas plus souvent avec Montembeault mais il y a probablement une bonne raison.

_____________________

Voici une réponse probable concernant Jake Allen et pourquoi Montembeault ne joue pas souvent :

Source : Six joueurs du CH en vitrine


YVON PEDNEAULT
Mardi, 29 novembre 2022 05:00
MISE À JOUR Mardi, 29 novembre 2022 05:00

Bon. Habituellement, après le week-end de l’Action de grâce aux États-Unis, on se lance dans les projections.

Au fil des ans, les statistiques indiquent qu’environ 77 % des équipes occupant, à cette période du calendrier, une place leur octroyant un laissez-passer pour les séries éliminatoires ne ratent pas le rendez-vous du printemps.

Cette fin de semaine permet aussi aux directeurs généraux afin d’avoir une idée de leur besoin pour mieux compétitionner vers la coupe Stanley.

Il s’agit donc d’une occasion pour Kent Hugues pour mettre en valeur les Josh Anderson, Joel Edmundson, Christian Dvorak, Jake Allen, David Savard et Sean Monahan pour une éventuelle transaction.

Je vous ai précisé dans une chronique précédente que si on pousse l’analyse plus loin, les équipes ayant récolté 30 points après 20 matchs, le quart de la saison qui, habituellement, correspond au week-end de l’Action de grâce, obtiennent un droit d’entrée pour les séries éliminatoires.

Au cours des neuf dernières saisons, 23 équipes ont accumulé plus de 30 points après 20 matchs, elles ont toutes obtenu leur qualification sauf une : eh oui, le Canadien en 2015-2016.

Également, si on pousse l’étude un peu plus loin, les équipes ayant atteint le plateau des 27 points après 20 matchs, elles, sont 59 au cours des neuf dernières saisons. Deux ont rangé l’équipement à la fin du calendrier régulier : le Canadien et les Blues de St. Louis.

Rapidement maintenant, cette saison, peut-on conclure que les Bruins, les Devils et les Golden Knights peuvent déjà songer à la compétition du printemps.

La réponse est oui.

Les Stars, les Jets, l’Avalanche, les Hurricanes, les Islanders se sont donné des conditions gagnantes.

Et la lutte s’annonce pour être captivante entre les autres formations du circuit.

Les intrus

Dans le groupe des intrus, ces équipes qu’on ne prévoit pas en mesure de postuler pour une qualification aux séries éliminatoires, le Kraken de Seattle avec une récolte de 29 points en 21 matchs soulève bien des interrogations.

Le Canadien surprend. Il est présentement dans le coup. Va-t-il résister à l’intensité de la compétition qui se dessine dans le cadre des 60 derniers matchs de la saison? On en doute, néanmoins, le Canadien offre à ses partisans un spectacle de haute qualité.

Il s’agit d’une situation idéale pour Ken Hughes, qui va prêter une oreille attentive aux équipes convoitant de nouveaux effectifs afin d’améliorer leurs chances de participer aux séries éliminatoires.

Lors d’une entrevue accordée à Anthony Martineau, de TVA Sports, il a précisé que, oui, il aimerait bien obtenir un autre choix de premier tour.

Hughes ne cache pas qu’il est en communication avec plusieurs de ses homologues et on peut le comprendre.

Le nom de Josh Anderson alimente les discussions. Joel Edmundson peut s’avérer une police d’assurance pour toute équipe impliquée dans la course pour une place dans les séries.

Christian Dvorak peut aider une formation qui sera à la recherche d’un joueur polyvalent.

Un salaire trop élevé

Joel Armia? Avec un salaire de 3,4 millions $ et deux autres saisons à compléter, il n’y a rien de bien attrayant pour une autre formation. Il s’agit d’une entente qui ne fait pas l’équation avec les résultats compilés par le patineur.

Mike Hoffman : 4,5 millions $ pour la prochaine saison (2023-24), ça fait peur.

Jake Allen? Peut-être. Les directeurs généraux vous diront qu’il y aura toujours une place pour un gardien expérimenté.

David Savard est un autre cas bien particulier. Personne n’avait prévu que Savard se démarquerait avec autant d’efficacité cette saison.

On lui a confié des responsabilités, on lui a demandé d’aider les jeunes défenseurs de l’équipe et il répond non seulement aux attentes, mais il est un rouage important de la brigade défensive.

À première vue, sur le marché des transactions, est-il celui dont la valeur est la plus élevée? Il est permis d’y croire.

Et n’oublions pas Sean Monahan. Il termine la dernière année de son entente, il deviendra joueur autonome sans compensation à la fin de la saison, et, du même coup, un joueur de location à la date limite pour compléter la liste des effectifs avant le sprint final du calendrier régulier.

Depuis son arrivée avec le Canadien, Kent Hughes a démontré qu’il était un négociateur rusé. Son expérience comme agent de joueur le sert bien. Il est un fin observateur et il a dressé un plan qu’il suit à la lettre.

Le premier quart de la saison qui a réservé de belles surprises à la haute direction ne change rien au niveau du processus de relance. Le directeur général a établi ses priorités et il l’a répété : un autre choix de premier tour est évidemment un objectif important.

Si son équipe poursuit sur sa lancée, il aimerait bénéficier de quelques choix de premier tour pour améliorer son tour de sélection.

Pas besoin d’attendre le 3 mars

Par conséquent, plusieurs vétérans de l’équipe sont dans la vitrine.

Il n’ignore pas que ses homologues ont maintenant une petite idée de la valeur de leur formation. Le week-end de l’Action de grâce aux États-Unis sert de baromètre aux directeurs généraux. On a identifié les correctifs à apporter afin de s’assurer qu’on aura les ressources pour compétitionner à un haut niveau.

Et, attention, les équipes attendront-elles jusqu’au 3 mars 2023, date butoir pour conclure une transaction? J’en doute.

___________________

Donc, Jake Allen est dans la vitrine, une raison qu'il doit jouer plus souvent que Montembeault.

Par contre, je suis d'accord avec toi, Montembeault mérite bien plus de jouer, il fait gagner le club en ce moment.

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«Le Canadien fait partie des traditions, ça rassemble les f

par Blake, mardi 29 novembre 2022, 13:53 (il y a 513 jours) @ Dédé

Très bon en effet, beaucoup de psychologie pour faire une équipe viable et en travaillant dans la même direction pour la victoire.


Évidemment, c'est loin d'être un club aspirant à la coupe pour le moment. Mais le développement du club peut être intéressant à voir aller. Pour l'instant, la direction semble aller dans le bon sens et avoir un plan clair. Pour ma part, je ne comprends pas trop pourquoi ils n'y vont pas plus souvent avec Montembeault mais il y a probablement une bonne raison.

_____________________

Voici une réponse probable concernant Jake Allen et pourquoi Montembeault ne joue pas souvent :

Source : Six joueurs du CH en vitrine


YVON PEDNEAULT
Mardi, 29 novembre 2022 05:00
MISE À JOUR Mardi, 29 novembre 2022 05:00

Bon. Habituellement, après le week-end de l’Action de grâce aux États-Unis, on se lance dans les projections.

Au fil des ans, les statistiques indiquent qu’environ 77 % des équipes occupant, à cette période du calendrier, une place leur octroyant un laissez-passer pour les séries éliminatoires ne ratent pas le rendez-vous du printemps.

Cette fin de semaine permet aussi aux directeurs généraux afin d’avoir une idée de leur besoin pour mieux compétitionner vers la coupe Stanley.

Il s’agit donc d’une occasion pour Kent Hugues pour mettre en valeur les Josh Anderson, Joel Edmundson, Christian Dvorak, Jake Allen, David Savard et Sean Monahan pour une éventuelle transaction.

Je vous ai précisé dans une chronique précédente que si on pousse l’analyse plus loin, les équipes ayant récolté 30 points après 20 matchs, le quart de la saison qui, habituellement, correspond au week-end de l’Action de grâce, obtiennent un droit d’entrée pour les séries éliminatoires.

Au cours des neuf dernières saisons, 23 équipes ont accumulé plus de 30 points après 20 matchs, elles ont toutes obtenu leur qualification sauf une : eh oui, le Canadien en 2015-2016.

Également, si on pousse l’étude un peu plus loin, les équipes ayant atteint le plateau des 27 points après 20 matchs, elles, sont 59 au cours des neuf dernières saisons. Deux ont rangé l’équipement à la fin du calendrier régulier : le Canadien et les Blues de St. Louis.

Rapidement maintenant, cette saison, peut-on conclure que les Bruins, les Devils et les Golden Knights peuvent déjà songer à la compétition du printemps.

La réponse est oui.

Les Stars, les Jets, l’Avalanche, les Hurricanes, les Islanders se sont donné des conditions gagnantes.

Et la lutte s’annonce pour être captivante entre les autres formations du circuit.

Les intrus

Dans le groupe des intrus, ces équipes qu’on ne prévoit pas en mesure de postuler pour une qualification aux séries éliminatoires, le Kraken de Seattle avec une récolte de 29 points en 21 matchs soulève bien des interrogations.

Le Canadien surprend. Il est présentement dans le coup. Va-t-il résister à l’intensité de la compétition qui se dessine dans le cadre des 60 derniers matchs de la saison? On en doute, néanmoins, le Canadien offre à ses partisans un spectacle de haute qualité.

Il s’agit d’une situation idéale pour Ken Hughes, qui va prêter une oreille attentive aux équipes convoitant de nouveaux effectifs afin d’améliorer leurs chances de participer aux séries éliminatoires.

Lors d’une entrevue accordée à Anthony Martineau, de TVA Sports, il a précisé que, oui, il aimerait bien obtenir un autre choix de premier tour.

Hughes ne cache pas qu’il est en communication avec plusieurs de ses homologues et on peut le comprendre.

Le nom de Josh Anderson alimente les discussions. Joel Edmundson peut s’avérer une police d’assurance pour toute équipe impliquée dans la course pour une place dans les séries.

Christian Dvorak peut aider une formation qui sera à la recherche d’un joueur polyvalent.

Un salaire trop élevé

Joel Armia? Avec un salaire de 3,4 millions $ et deux autres saisons à compléter, il n’y a rien de bien attrayant pour une autre formation. Il s’agit d’une entente qui ne fait pas l’équation avec les résultats compilés par le patineur.

Mike Hoffman : 4,5 millions $ pour la prochaine saison (2023-24), ça fait peur.

Jake Allen? Peut-être. Les directeurs généraux vous diront qu’il y aura toujours une place pour un gardien expérimenté.

David Savard est un autre cas bien particulier. Personne n’avait prévu que Savard se démarquerait avec autant d’efficacité cette saison.

On lui a confié des responsabilités, on lui a demandé d’aider les jeunes défenseurs de l’équipe et il répond non seulement aux attentes, mais il est un rouage important de la brigade défensive.

À première vue, sur le marché des transactions, est-il celui dont la valeur est la plus élevée? Il est permis d’y croire.

Et n’oublions pas Sean Monahan. Il termine la dernière année de son entente, il deviendra joueur autonome sans compensation à la fin de la saison, et, du même coup, un joueur de location à la date limite pour compléter la liste des effectifs avant le sprint final du calendrier régulier.

Depuis son arrivée avec le Canadien, Kent Hughes a démontré qu’il était un négociateur rusé. Son expérience comme agent de joueur le sert bien. Il est un fin observateur et il a dressé un plan qu’il suit à la lettre.

Le premier quart de la saison qui a réservé de belles surprises à la haute direction ne change rien au niveau du processus de relance. Le directeur général a établi ses priorités et il l’a répété : un autre choix de premier tour est évidemment un objectif important.

Si son équipe poursuit sur sa lancée, il aimerait bénéficier de quelques choix de premier tour pour améliorer son tour de sélection.

Pas besoin d’attendre le 3 mars

Par conséquent, plusieurs vétérans de l’équipe sont dans la vitrine.

Il n’ignore pas que ses homologues ont maintenant une petite idée de la valeur de leur formation. Le week-end de l’Action de grâce aux États-Unis sert de baromètre aux directeurs généraux. On a identifié les correctifs à apporter afin de s’assurer qu’on aura les ressources pour compétitionner à un haut niveau.

Et, attention, les équipes attendront-elles jusqu’au 3 mars 2023, date butoir pour conclure une transaction? J’en doute.

___________________

Donc, Jake Allen est dans la vitrine, une raison qu'il doit jouer plus souvent que Montembeault.

Par contre, je suis d'accord avec toi, Montembeault mérite bien plus de jouer, il fait gagner le club en ce moment.

C'est ce que je pensais. Il sera probablement sur le marché après les fêtes avec quelques autres. Pour l'instant, pour moi, Montembeault serait mon #1.

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