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Ailleurs aussi, les hôpitaux pédiatriques sont débordés (Forum)

par Blake, dimanche 04 décembre 2022, 20:50 (il y a 531 jours)

La saturation des hôpitaux pédiatriques s’observe aussi à l'étranger. Comme au Québec, l’Allemagne, la France et les États-Unis connaissent un engorgement de leurs services d’urgence pour les enfants. En cause, ce que beaucoup appellent déjà la « triple épidémie ».

« Achalandage extrême à l’urgence ». Ce sont les premiers mots qu’affichait le site internet de l’hôpital Saint-Justine de Montréal, vendredi.

Cet engorgement s’observe ailleurs qu’au Québec. Les virus responsables de l’augmentation des admissions se diffusent au-delà des frontières physiques. Parmi eux, le bien connu coronavirus responsable de la COVID-19, mais aussi le virus respiratoire syncytial (VRS) et le virus de la grippe.

États-Unis
De l’autre côté de la frontière, la COVID-19, la grippe et l’infection par le VRS sont aussi responsables d’une forte augmentation de la fréquentation des hôpitaux. Mark Wietecha, à la tête de l’Association des hôpitaux pour enfants, et Mark Del Monte, qui dirige l’Académie de pédiatrie américaine, demandent au président Joe Biden et au secrétaire à la santé Xavier Beccera de déclarer l’état d’urgence. « À travers le pays, plus des trois quarts des lits d’hôpitaux pédiatriques sont occupés », ont-ils souligné.

Ce bilan semble confirmé par la mort mardi dernier de cinq enfants californiens, selon la déclaration du département de Santé publique de Californie relayée par le New York Times. Ils avaient attrapé à la fois le VRS et le virus de la grippe.

Allemagne
Outre-Atlantique, une « situation catastrophique » touche aussi l’Allemagne, selon l’Association interdisciplinaire allemande pour les soins intensifs et les urgences médicales (DIVI). Des choix doivent être faits quant à l’attribution des lits de soins intensifs et des enfants doivent être déplacés d’hôpital en hôpital.

« Si les prévisions sont justes, les choses devraient empirer dans les jours et semaines à venir », a déclaré Sebastian Brenner, chef des soins intensifs pédiatriques de l’hôpital universitaire de Dresde interrogé par la chaîne allemande n-tv.

En réaction, le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, a annoncé jeudi l’investissement de 600 millions d’euros supplémentaires dans les services pédiatriques durant les deux prochaines années, selon l’Associated Press.

France
Dans l’Hexagone comme au Québec, la bronchiolite (infection des bronchioles) due au VRS fait des ravages. Cette maladie respiratoire touche particulièrement les enfants, en particulier les nouveau-nés. Le bulletin hebdomadaire de Santé publique France (APF) répertorie pas moins de 8647 admissions aux urgences pour bronchiolite durant la semaine du 21 au 27 novembre.

Parmi ces admissions, 3007 ont mené à des hospitalisations, soit 1029 hospitalisations de plus que durant la semaine du 24 au 30 octobre.

Pour faire face, le ministère de la Santé français a annoncé il y a trois semaines l’utilisation d’un plan d’urgence nommé ORSAN, servant à faciliter la coordination des services de santé. Il avait déjà été déclenché en 2020 pour la prise en charge de la COVID-19.

La France déplore aussi une augmentation de cas de COVID-19 et de grippe. Le nombre de personnes déclarées positives à la COVID-19 était de 48 629 vendredi, ce qui représente une augmentation de 46 % par rapport à la semaine précédente, selon l’Agence France-Presse. Si le virus est rarement grave chez l’enfant, cette augmentation devrait tout de même contribuer à engorger les hôpitaux. « Ce n’est pas très étonnant, car cette période de l’année est la plus favorable aux transmissions de virus », a expliqué à l’AFP Pascal Crépey, épidémiologiste à l’École des hautes études de santé publique. Cette transmission aurait commencé plus tôt qu’à l’habitude, selon Santé publique France, qui indique dans son bilan de la semaine du 21 au 27 novembre « une augmentation précoce des indicateurs de la grippe ».

https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2022-12-03/triple-epidemie/ailleurs-aussi-les-...

La Du Haine solution... Elvis Gratton 2 La privatisation

par Jéromec, lundi 05 décembre 2022, 08:00 (il y a 530 jours) @ Blake

Imaginez Du Haine au Pouvoir....

''on va privatiser, ceux qui ont les moyens de se faire soigner iront au privés les autres qui mangent de la marde... 1$ d'impôt$ = 1 Vote... justice = privatisation...

je me répète, mais cette capsule de Elvis Gratton mérite d'être encapsulée dans l'espace...

:cafe:
Elvis Gratton 2 La privatisation

https://www.youtube.com/watch?v=RMwXsxcF0mU

:mdr:

là ça s'en vient... Tu respires tant, tu paies tant...

Sobriété Énergétique, sobriété alimentaire, sobriété dans la respiration...

:ahoum:

ceux qui se plaignent de la CAQ, imaginez si ça avait le Placard...

:mouche:
on se console...

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La Du Haine solution... Elvis Gratton 2 La privatisation

par Blake, lundi 05 décembre 2022, 12:03 (il y a 530 jours) @ Jéromec

Imaginez Du Haine au Pouvoir....

''on va privatiser, ceux qui ont les moyens de se faire soigner iront au privés les autres qui mangent de la marde... 1$ d'impôt$ = 1 Vote... justice = privatisation...

je me répète, mais cette capsule de Elvis Gratton mérite d'être encapsulée dans l'espace...

:cafe:
Elvis Gratton 2 La privatisation

https://www.youtube.com/watch?v=RMwXsxcF0mU

:mdr:

là ça s'en vient... Tu respires tant, tu paies tant...

Sobriété Énergétique, sobriété alimentaire, sobriété dans la respiration...

:ahoum:

ceux qui se plaignent de la CAQ, imaginez si ça avait le Placard...

:mouche:
on se console...

Du privé en prenant le personnel qui est au public. De toute beauté.

Manque d'Ambulanciers (C'est généralisé aussi)

par Jéromec, lundi 05 décembre 2022, 10:13 (il y a 530 jours) @ Blake

Le manque D'ambulanciers au pays et ailleurs dans le monde, c'est généralisée....

a la différence que certaines provinces sont plus pro actives que d'autres... ce qui n'est sûrement pas le cas du Québec, trop occupé à s'auto congratuler et tenter de balayer les problèmes sous le tapis...

:balaie:

Le festival des accidents de la route et des éclosions commence tout le long de décembre, le mois le plus FOUS de l'année..
:altercat:

https://www.neomedia.com/vaudreuil-soulanges/actualites/societe/476393/faute-dambulance...

Notre-Dame-de-l'Île-Perrot
Faute d'ambulance un ancien paramédic transporte lui-même sa fille à l'urgence

STEPHANE BRUNET, Néomédia
durée 18h00
29 novembre 2022


Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe
L'ancien paramédic d'Urgences-Santé, Daniel Garvin, ne décolère pas sur le manque d'ambulance et cette fois, c'était à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot…pour sa propre fille.

« Le 8 novembre, ma femme et moi étions chez notre fille, Jessica, à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot pour aider avec notre petite-fille. Vers 8h, ma femme me dit d’aller voir notre fille dans sa chambre, car elle ne se sent pas bien », confie à Néomédia, Daniel Garvin.

Recroquevillée sur son lit, en position foetale, la mère de 33 ans gémit de douleurs. « Elle m’a dit avoir eu un mouvement intestinal quand soudain elle a ressenti une vive douleur dans l’abdomen ». Son expérience en tant qu’ancien paramédic, pousse le père de famille à penser que sa fille souffre d’une occlusion intestinale ou d’une appendicite.


« Je n’ai pas pu avoir sa tension artérielle, son pouls était rapide et filant, son teint était pâle, son abdomen était sensible et avait des périodes d’inconscience ». Dans un moment de lucidité, la jeune femme a confié à son père qu’elle était enceinte. « C’est là que j’ai changé d’orientation et que j’ai pensé à une grossesse extra-utérine avec rupture », ajoute M. Garvin.

Plus de 45 minutes pour une ambulance

Devant l’urgence de la situation, Daniel Garvin compose le 911 et demande l’envoi d’une ambulance. Le répartiteur au bout du fil classe Jessica en priorité 3, c’est-à-dire, affectation immédiate. « On m’a dit qu’il faudrait 45 minutes ou plus pour une réponse », déplore-t-il.

Faute d’effectif sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges ou de Salaberry-de-Valleyfield, la seule équipe disponible pour répondre à l’appel d’urgence est basée à Saint-Jean-sur-le-Richelieu, à 86 km de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot.

« Les premiers répondants sont arrivés peu de temps après, mais ils ne sont pas autorisés à faire autre chose que de prendre les signes vitaux et le RCR. J’ai donc appelé mon gendre qui travaille à Ville Mont-Royal pour lui dire de venir nous rejoindre à l’hôpital. Quand j’ai su le délai de l’ambulance, je l’ai rappelé pour lui dire de venir à la maison ». Même en partant de Ville Mont-Royal, le conjoint de Jessica est arrivé avant l’ambulance.

« Quand mon gendre est arrivé, nous avons installé Jessica sur la banquette arrière de son véhicule et nous avons foncé vers l’Hôpital général du Lakeshore ».

Rapidement, la femme a été prise en charge. Diagnostique: grossesse extra-utérine avec rupture. « L’obstétricien-gynécologue a effectué une échographie et a immédiatement ordonné un transfert en salle opératoire. Deux heures plus tard, ma fille était sortie de chirurgie, et en convalescence. Je me suis dit tout bas que si nous étions arrivés 30 minutes plus tard, si nous avions attendu l’ambulance, nous aurions perdu ma fille ».

Un manque d’effectif criant

Du côté de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CÉTAM) on admet que la situation est déplorable.

« Des situations comme celles-ci sont effectivement très tristes et nos équipes mettent tout en oeuvre pour éviter qu’elles se présentent », indique le porte-parole de la CÉTAM, Renaud Pilon.

Bien que l’ajout d’effectifs ait été demandé et que de nombreuses représentations auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux ont été faites, la pénurie de main d’oeuvres et la rétention des civières aux urgences demeurent des enjeux de taille pour les paramédics. « En 2021, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous a accordé l’ajout d’une ambulance sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges, mais cet ajout est temporaire », ajoute M. Pilon.

Actuellement, durant le jour, six ambulances couvrent le territoire de Vaudreuil-Soulanges, alors que la nuit, on en compte seulement deux. « À l’heure où l’appel a été fait le 8 novembre, trois ambulances étaient en service et chacune d’elle était déjà sur des interventions », confirme le porte-parole.

Cela dit, Renaud Pilon assure que tous les paramédics de la CÉTAM couvrent les différents quarts de travail et qu’ils s’assurent qu’il n’y ait aucun bris de service.

Colère et incompréhension

« Je suis tellement furieux. Il faut que l’histoire de Jessica soit entendue pour qu’enfin les choses changent », poursuit le paramédic à la retraite.

« Ce n’est pas la faute des paramédics. Je suis pleinement conscient de la situation honteuse dans laquelle sont les paramédics depuis les dernières années. Je ne peux pas leur en vouloir. Le problème vient d’en haut. C’est un manque de vouloir du gouvernement et c’est à eux que j’en veux ».

Évidemment, Jessica peut s’estimer chanceuse d’avoir dans son entourage immédiat, quelqu’un de formé en soins préhospitaliers d’urgence. Cela dit, cette chance est loin d’être donnée à tous.

« Imaginez si c’était arrivé à une personne seule ou à une famille qui aurait attendu l’ambulance. On parle ici de vies humaines qui sont en danger parce qu’il manque de services d’urgence. C’est inacceptable. Si nos pompiers étaient dans la même situation, des maisons seraient incendiées sans réponses. Si les forces de l’ordre étaient dans cet état, ce serait l’anarchie. Le gouvernement doit se réveiller ».

Nous avons appris la nouvelle juste avant le début d’un autre quart de jour. Nous avons pleuré comme des bébés. Je me souviens m’être assis sur le pare-chocs arrière de mon ambulance avec Blake Camp et avoir essayé de donner un sens à tout cela.
Chaque ambulance du garage avait ses clignotants d’urgence allumés et les équipages faisaient retentir les sirènes dans une cacophonie gémissante de pur désespoir alors qu’ils descendaient dans les rues. Ce fut l’un des débuts les plus difficiles de tout changement au cours de ma carrière. Patrick Walsh avait été retrouvé mort. Il s’est suicidé après s’être assuré qu’il était suffisamment éloigné de notre territoire pour que personne d’entre nous ne réponde à l’appel.
Sa mort n’aurait probablement pas dû être une surprise.
Il avait subi des blessures émotionnelles mettant sa vie en danger lors du massacre de l’École Polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989. Patrick était étudiant lorsque Marc Lépine a séparé les hommes des femmes et s’est livré à un saccage de 45 minutes tuant 14 jeunes femmes, blessant 10 d’autres et quatre hommes — puis a retourné l’arme contre lui-même.
Patrick a fourni les premiers soins aux blessés au milieu de cette scène sanglante de l’enfer. Vous pouvez le voir sur plusieurs des photographies prises par les journalistes cette horrible nuit.
Et puis il est rentré chez lui et a fourré tout son stress traumatique et sa culpabilité de survivant dans un sac de sport émotionnel et l’a fourré dans un placard mental.
Il s’est plongé dans son travail de paramédic. C’était un grand paramédic. Il y avait un calme d’un autre monde pour lui-même pendant les scènes les plus chaotiques. Il avait le don de pouvoir se connecter avec les patients et leurs familles. Il se tenait la main et écoutait attentivement.
Il était empathique sur la route et dans le garage. Patrick était un médiateur discret des tensions qui survenaient entre les paramédics et les managers. Il était facile de lui parler et avait un esprit brillant.
Je me souviens qu’il disait que les nuits étaient les plus difficile pour lui avec le silence relatif de la ville et l’obscurité totale.
Patrick a continué le processus de mourir lentement de l’intérieur — incapable de faire face à la poursuite de sa vie et de la poursuite de ses rêves alors que tant de ses camarades de classe étaient morts.
Finalement, la tristesse l’a submergé bien qu’il ait fait de son mieux pour le cacher au reste d’entre nous. Aucun de nous n’avait la moindre idée qu’il préparait une sortie prématurée de ce monde.
Trois ans après la Massacre de Montréal, Patrick Walsh s’est suicidé. Il était au début de la vingtaine. Il était encore si jeune.
Dommage collatéral.
Il me manque toujours. Repose en paix mon frère.
Be well. Practice big medicine.
Hal

https://www.facebook.com/TheLastAmbulance

60 à 70 % des paramédics finissent leur quart de travail en

par Jéromec, lundi 05 décembre 2022, 10:18 (il y a 530 jours) @ Jéromec

ça serait peut-être pas nécessairement le meilleur temps des fêtes cette année....

https://www.facebook.com/TheLastAmbulance

''Une nuit et une matinée très difficiles dans la zone d'intervention de la Capitale-Nationale. Appels consécutifs pour des quarts de travail la nuit. Plusieurs équipes de nuit se tenant à l'urgence de l'Enfant-Jésus. 60 à 70 % des paramédics finissent leur quart de travail en retard. Les pauses étaient hypothétiques ou ont été imposées aux équipages à 5h après avoir commencé leurs quarts entre 20h et 21h la nuit dernière. Tôt ce matin, quatre équipes ont commencé leurs quarts de travail uniquement pour être chargées d'emmener les patients vers l'avion d'évacuation Dash. De 06h00 à 07h00, aucune ambulance n'était disponible pour les appels et à 07h00, 12 appels étaient en attente d'affectation. La CCS n'a autorisé qu'une seule équipe supplémentaire des paramédics pour le quart de jour, ce sera donc une autre longue journée difficile. Toutes les urgences de la ville fonctionnent à 100 % ou au-delà.''

:out:
Le premier Ministre prend la chose au sérieux...

''François Legault a retweeté
JF Del Torchio
@JFDelTorchio
·
13h
Ben voyons…
Citer le Tweet
Sports Illustrated
@SInow
·
15h

Officiel
Just finished a shoot with @stephencurry30, this dude just can’t miss ????????

???? @ari_fararooy
@warriors''
en anglais à part de ça...

:mouche:

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Manque d'Ambulanciers (C'est généralisé aussi)

par Blake, lundi 05 décembre 2022, 12:04 (il y a 530 jours) @ Jéromec

Le manque D'ambulanciers au pays et ailleurs dans le monde, c'est généralisée....

a la différence que certaines provinces sont plus pro actives que d'autres... ce qui n'est sûrement pas le cas du Québec, trop occupé à s'auto congratuler et tenter de balayer les problèmes sous le tapis...

:balaie:

Le festival des accidents de la route et des éclosions commence tout le long de décembre, le mois le plus FOUS de l'année..
:altercat:

https://www.neomedia.com/vaudreuil-soulanges/actualites/societe/476393/faute-dambulance...

Notre-Dame-de-l'Île-Perrot
Faute d'ambulance un ancien paramédic transporte lui-même sa fille à l'urgence

STEPHANE BRUNET, Néomédia
durée 18h00
29 novembre 2022


Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe
L'ancien paramédic d'Urgences-Santé, Daniel Garvin, ne décolère pas sur le manque d'ambulance et cette fois, c'était à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot…pour sa propre fille.

« Le 8 novembre, ma femme et moi étions chez notre fille, Jessica, à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot pour aider avec notre petite-fille. Vers 8h, ma femme me dit d’aller voir notre fille dans sa chambre, car elle ne se sent pas bien », confie à Néomédia, Daniel Garvin.

Recroquevillée sur son lit, en position foetale, la mère de 33 ans gémit de douleurs. « Elle m’a dit avoir eu un mouvement intestinal quand soudain elle a ressenti une vive douleur dans l’abdomen ». Son expérience en tant qu’ancien paramédic, pousse le père de famille à penser que sa fille souffre d’une occlusion intestinale ou d’une appendicite.


« Je n’ai pas pu avoir sa tension artérielle, son pouls était rapide et filant, son teint était pâle, son abdomen était sensible et avait des périodes d’inconscience ». Dans un moment de lucidité, la jeune femme a confié à son père qu’elle était enceinte. « C’est là que j’ai changé d’orientation et que j’ai pensé à une grossesse extra-utérine avec rupture », ajoute M. Garvin.

Plus de 45 minutes pour une ambulance

Devant l’urgence de la situation, Daniel Garvin compose le 911 et demande l’envoi d’une ambulance. Le répartiteur au bout du fil classe Jessica en priorité 3, c’est-à-dire, affectation immédiate. « On m’a dit qu’il faudrait 45 minutes ou plus pour une réponse », déplore-t-il.

Faute d’effectif sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges ou de Salaberry-de-Valleyfield, la seule équipe disponible pour répondre à l’appel d’urgence est basée à Saint-Jean-sur-le-Richelieu, à 86 km de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot.

« Les premiers répondants sont arrivés peu de temps après, mais ils ne sont pas autorisés à faire autre chose que de prendre les signes vitaux et le RCR. J’ai donc appelé mon gendre qui travaille à Ville Mont-Royal pour lui dire de venir nous rejoindre à l’hôpital. Quand j’ai su le délai de l’ambulance, je l’ai rappelé pour lui dire de venir à la maison ». Même en partant de Ville Mont-Royal, le conjoint de Jessica est arrivé avant l’ambulance.

« Quand mon gendre est arrivé, nous avons installé Jessica sur la banquette arrière de son véhicule et nous avons foncé vers l’Hôpital général du Lakeshore ».

Rapidement, la femme a été prise en charge. Diagnostique: grossesse extra-utérine avec rupture. « L’obstétricien-gynécologue a effectué une échographie et a immédiatement ordonné un transfert en salle opératoire. Deux heures plus tard, ma fille était sortie de chirurgie, et en convalescence. Je me suis dit tout bas que si nous étions arrivés 30 minutes plus tard, si nous avions attendu l’ambulance, nous aurions perdu ma fille ».

Un manque d’effectif criant

Du côté de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CÉTAM) on admet que la situation est déplorable.

« Des situations comme celles-ci sont effectivement très tristes et nos équipes mettent tout en oeuvre pour éviter qu’elles se présentent », indique le porte-parole de la CÉTAM, Renaud Pilon.

Bien que l’ajout d’effectifs ait été demandé et que de nombreuses représentations auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux ont été faites, la pénurie de main d’oeuvres et la rétention des civières aux urgences demeurent des enjeux de taille pour les paramédics. « En 2021, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous a accordé l’ajout d’une ambulance sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges, mais cet ajout est temporaire », ajoute M. Pilon.

Actuellement, durant le jour, six ambulances couvrent le territoire de Vaudreuil-Soulanges, alors que la nuit, on en compte seulement deux. « À l’heure où l’appel a été fait le 8 novembre, trois ambulances étaient en service et chacune d’elle était déjà sur des interventions », confirme le porte-parole.

Cela dit, Renaud Pilon assure que tous les paramédics de la CÉTAM couvrent les différents quarts de travail et qu’ils s’assurent qu’il n’y ait aucun bris de service.

Colère et incompréhension

« Je suis tellement furieux. Il faut que l’histoire de Jessica soit entendue pour qu’enfin les choses changent », poursuit le paramédic à la retraite.

« Ce n’est pas la faute des paramédics. Je suis pleinement conscient de la situation honteuse dans laquelle sont les paramédics depuis les dernières années. Je ne peux pas leur en vouloir. Le problème vient d’en haut. C’est un manque de vouloir du gouvernement et c’est à eux que j’en veux ».

Évidemment, Jessica peut s’estimer chanceuse d’avoir dans son entourage immédiat, quelqu’un de formé en soins préhospitaliers d’urgence. Cela dit, cette chance est loin d’être donnée à tous.

« Imaginez si c’était arrivé à une personne seule ou à une famille qui aurait attendu l’ambulance. On parle ici de vies humaines qui sont en danger parce qu’il manque de services d’urgence. C’est inacceptable. Si nos pompiers étaient dans la même situation, des maisons seraient incendiées sans réponses. Si les forces de l’ordre étaient dans cet état, ce serait l’anarchie. Le gouvernement doit se réveiller ».

Nous avons appris la nouvelle juste avant le début d’un autre quart de jour. Nous avons pleuré comme des bébés. Je me souviens m’être assis sur le pare-chocs arrière de mon ambulance avec Blake Camp et avoir essayé de donner un sens à tout cela.
Chaque ambulance du garage avait ses clignotants d’urgence allumés et les équipages faisaient retentir les sirènes dans une cacophonie gémissante de pur désespoir alors qu’ils descendaient dans les rues. Ce fut l’un des débuts les plus difficiles de tout changement au cours de ma carrière. Patrick Walsh avait été retrouvé mort. Il s’est suicidé après s’être assuré qu’il était suffisamment éloigné de notre territoire pour que personne d’entre nous ne réponde à l’appel.
Sa mort n’aurait probablement pas dû être une surprise.
Il avait subi des blessures émotionnelles mettant sa vie en danger lors du massacre de l’École Polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989. Patrick était étudiant lorsque Marc Lépine a séparé les hommes des femmes et s’est livré à un saccage de 45 minutes tuant 14 jeunes femmes, blessant 10 d’autres et quatre hommes — puis a retourné l’arme contre lui-même.
Patrick a fourni les premiers soins aux blessés au milieu de cette scène sanglante de l’enfer. Vous pouvez le voir sur plusieurs des photographies prises par les journalistes cette horrible nuit.
Et puis il est rentré chez lui et a fourré tout son stress traumatique et sa culpabilité de survivant dans un sac de sport émotionnel et l’a fourré dans un placard mental.
Il s’est plongé dans son travail de paramédic. C’était un grand paramédic. Il y avait un calme d’un autre monde pour lui-même pendant les scènes les plus chaotiques. Il avait le don de pouvoir se connecter avec les patients et leurs familles. Il se tenait la main et écoutait attentivement.
Il était empathique sur la route et dans le garage. Patrick était un médiateur discret des tensions qui survenaient entre les paramédics et les managers. Il était facile de lui parler et avait un esprit brillant.
Je me souviens qu’il disait que les nuits étaient les plus difficile pour lui avec le silence relatif de la ville et l’obscurité totale.
Patrick a continué le processus de mourir lentement de l’intérieur — incapable de faire face à la poursuite de sa vie et de la poursuite de ses rêves alors que tant de ses camarades de classe étaient morts.
Finalement, la tristesse l’a submergé bien qu’il ait fait de son mieux pour le cacher au reste d’entre nous. Aucun de nous n’avait la moindre idée qu’il préparait une sortie prématurée de ce monde.
Trois ans après la Massacre de Montréal, Patrick Walsh s’est suicidé. Il était au début de la vingtaine. Il était encore si jeune.
Dommage collatéral.
Il me manque toujours. Repose en paix mon frère.
Be well. Practice big medicine.
Hal

https://www.facebook.com/TheLastAmbulance

Bonne trouvaille.

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Ailleurs aussi, les hôpitaux pédiatriques sont débordés

par Dédé ⌂ @, lundi 05 décembre 2022, 10:52 (il y a 530 jours) @ Blake

La saturation des hôpitaux pédiatriques s’observe aussi à l'étranger. Comme au Québec, l’Allemagne, la France et les États-Unis connaissent un engorgement de leurs services d’urgence pour les enfants. En cause, ce que beaucoup appellent déjà la « triple épidémie ».

« Achalandage extrême à l’urgence ». Ce sont les premiers mots qu’affichait le site internet de l’hôpital Saint-Justine de Montréal, vendredi.

Cet engorgement s’observe ailleurs qu’au Québec. Les virus responsables de l’augmentation des admissions se diffusent au-delà des frontières physiques. Parmi eux, le bien connu coronavirus responsable de la COVID-19, mais aussi le virus respiratoire syncytial (VRS) et le virus de la grippe.

États-Unis
De l’autre côté de la frontière, la COVID-19, la grippe et l’infection par le VRS sont aussi responsables d’une forte augmentation de la fréquentation des hôpitaux. Mark Wietecha, à la tête de l’Association des hôpitaux pour enfants, et Mark Del Monte, qui dirige l’Académie de pédiatrie américaine, demandent au président Joe Biden et au secrétaire à la santé Xavier Beccera de déclarer l’état d’urgence. « À travers le pays, plus des trois quarts des lits d’hôpitaux pédiatriques sont occupés », ont-ils souligné.

Ce bilan semble confirmé par la mort mardi dernier de cinq enfants californiens, selon la déclaration du département de Santé publique de Californie relayée par le New York Times. Ils avaient attrapé à la fois le VRS et le virus de la grippe.

Allemagne
Outre-Atlantique, une « situation catastrophique » touche aussi l’Allemagne, selon l’Association interdisciplinaire allemande pour les soins intensifs et les urgences médicales (DIVI). Des choix doivent être faits quant à l’attribution des lits de soins intensifs et des enfants doivent être déplacés d’hôpital en hôpital.

« Si les prévisions sont justes, les choses devraient empirer dans les jours et semaines à venir », a déclaré Sebastian Brenner, chef des soins intensifs pédiatriques de l’hôpital universitaire de Dresde interrogé par la chaîne allemande n-tv.

En réaction, le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, a annoncé jeudi l’investissement de 600 millions d’euros supplémentaires dans les services pédiatriques durant les deux prochaines années, selon l’Associated Press.

France
Dans l’Hexagone comme au Québec, la bronchiolite (infection des bronchioles) due au VRS fait des ravages. Cette maladie respiratoire touche particulièrement les enfants, en particulier les nouveau-nés. Le bulletin hebdomadaire de Santé publique France (APF) répertorie pas moins de 8647 admissions aux urgences pour bronchiolite durant la semaine du 21 au 27 novembre.

Parmi ces admissions, 3007 ont mené à des hospitalisations, soit 1029 hospitalisations de plus que durant la semaine du 24 au 30 octobre.

Pour faire face, le ministère de la Santé français a annoncé il y a trois semaines l’utilisation d’un plan d’urgence nommé ORSAN, servant à faciliter la coordination des services de santé. Il avait déjà été déclenché en 2020 pour la prise en charge de la COVID-19.

La France déplore aussi une augmentation de cas de COVID-19 et de grippe. Le nombre de personnes déclarées positives à la COVID-19 était de 48 629 vendredi, ce qui représente une augmentation de 46 % par rapport à la semaine précédente, selon l’Agence France-Presse. Si le virus est rarement grave chez l’enfant, cette augmentation devrait tout de même contribuer à engorger les hôpitaux. « Ce n’est pas très étonnant, car cette période de l’année est la plus favorable aux transmissions de virus », a expliqué à l’AFP Pascal Crépey, épidémiologiste à l’École des hautes études de santé publique. Cette transmission aurait commencé plus tôt qu’à l’habitude, selon Santé publique France, qui indique dans son bilan de la semaine du 21 au 27 novembre « une augmentation précoce des indicateurs de la grippe ».

https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2022-12-03/triple-epidemie/ailleurs-aussi-les-...

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La propagation virale ne se fait pas uniquement au Québec, que semble dire les constipés du cerveau en croyant que c'est uniquement au Québec et que le gouvernement ne fait rien. :D

Actuellement, il y a 3 sources virales et la santé public devrait demander aux gens de prendre plus de précautions mais ça serait un coup d'épée dans l'eau parce qu'il y a trop de partisans de la LIBÂÂÂÂÂÂTÉ STI ! :D

En fait, je serais favorable à ce que la santé public instaure des obligations sanitaires. Il y a du monde qui devrait demeurer à la maison lorsqu'ils ont la morve au nez, qui toussent comme des perdus et dès que tu passes trop vite auprès d'eux, ils attrapent le frisson tellement qu'ils sont fiévreux. :D

Les masques durant la saison grippale, devrait être porté obligatoirement afin de diminuer la propagation des gouttelettes virales, parce que c'est dans l'air. De plus, je serais aussi d'accord que les gens doivent se désinfecter les mains en entrant dans un magasin, par obligation sanitaire pour la même période.

Encore là, les constipés du cerveau vont encore chialer et crier ; LIBÂÂÂÂÂRTÉ STI ! :conteste:

De si petits gestes devraient diminuer d'engorger les hôpitaux !

--
[image]

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Covid-19 : le retour du masque obligatoire ? Le gouvernement

par Jéromec, lundi 05 décembre 2022, 10:58 (il y a 530 jours) @ Dédé


l'idée n'est pas à balayer du revers de la main...

Cependant un retour des masques obligatoires, à mon avis ça ferait ''péter les plombs'' à plusieurs....

si le retour revient, je vais acheter des Masques Joyeux... des Snoopy par exemple..

:cafe:

https://www.tf1info.fr/sante/epidemie-de-covid-19-en-france-le-retour-du-masque-obligat...

La France fait face à une neuvième vague de Covid-19, à une période où les hôpitaux sont déjà confrontés à des épidémies de grippe et de bronchiolite. Alors pour essayer de les protéger d'une tension encore plus forte et d'une affluence de malades du Covid-19, mais aussi avant les réunions familiales de la fin de l'année, le gouvernement multiplie les appels à la prudence et au respect des gestes barrières. Pourtant, il ne souhaite pas imposer le port du masque, notamment dans les transports.

Ce lundi 5 décembre, aux côtés de personnes immunodéprimées, le ministre de la Santé, François Braun, rappellera l'importance de se faire vacciner, mais aussi du port du masque, indispensables pour se protéger et protéger les plus fragiles. Dimanche sur BFMTV, il a déjà rappelé que l'exécutif ne souhaitait pas adopter de mesures coercitives. "Je ne suis pas favorable en général à la coercition. Je fais confiance aux Français", a-t-il déclaré. Il a également jugé que la situation ne le nécessitait pas. "Je suis la situation au jour le jour et les décisions suivront son évolution", a-t-il ajouté.

Le gouvernement a d'ailleurs décidé de ne pas nécessairement donner l'exemple. Sur le plateau de BFMTV, François Braun ne portait pas de masque, ce que lui ont fait remarquer les journalistes. "Nous ne sommes pas dans un lieu clos en promiscuité. Je veux porter un discours d'honnêteté et de vérité, montrer ce qui est raisonnable, pas avoir une attitude", a-t-il justifié. Mardi dernier, Elisabeth Borne avait également appelé au port du masque dans les transports… sans en porter un dans l'hémicycle, bondé, de l'Assemblée nationale. "Ça ne me choque pas", a répondu le ministre de la Santé, interrogé à ce sujet.

Mon bras ne tremblera pas s'il faut décider l'obligation du masque
François Braun

Toutefois, "si on continue à augmenter les contaminations, mon bras ne tremblera pas s'il faut décider l'obligation du masque, y compris dans toutes les circonstances, si on devait arriver à ce niveau-là", a-t-il expliqué. Il pourrait ainsi changer d'avis en cas de "saturation des hôpitaux" ou d'aggravation "de l'épidémie de grippe". Si l'exécutif souhaitait réimposer le port du masque dans des lieux clos, cela pourrait passer par un texte réglementaire, a fait valoir le ministre de la Santé, par exemple un décret pris par la Première ministre.


Nouvelle vague de Covid-19 : faut-il se vacciner avant les fêtes ?
Dimanche, Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars) a également estimé qu'il fallait "aller vers un port du masque le plus possible dans les lieux clos, là où il y a une promiscuité importante" mais qu'il s'agissait d'"une décision politique et ce n'est pas à nous de le décider". Le Covars donnera "un avis complet" sur la situation épidémique à la fin de semaine ou au début de la suivante. Un avis que le gouvernement pourrait bien décider de suivre. Un retour du masque obligatoire plus de six mois après sa disparition est-il à attendre ?''

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Ailleurs aussi, les hôpitaux pédiatriques sont débordés

par Blake, lundi 05 décembre 2022, 12:08 (il y a 530 jours) @ Dédé

La saturation des hôpitaux pédiatriques s’observe aussi à l'étranger. Comme au Québec, l’Allemagne, la France et les États-Unis connaissent un engorgement de leurs services d’urgence pour les enfants. En cause, ce que beaucoup appellent déjà la « triple épidémie ».

« Achalandage extrême à l’urgence ». Ce sont les premiers mots qu’affichait le site internet de l’hôpital Saint-Justine de Montréal, vendredi.

Cet engorgement s’observe ailleurs qu’au Québec. Les virus responsables de l’augmentation des admissions se diffusent au-delà des frontières physiques. Parmi eux, le bien connu coronavirus responsable de la COVID-19, mais aussi le virus respiratoire syncytial (VRS) et le virus de la grippe.

États-Unis
De l’autre côté de la frontière, la COVID-19, la grippe et l’infection par le VRS sont aussi responsables d’une forte augmentation de la fréquentation des hôpitaux. Mark Wietecha, à la tête de l’Association des hôpitaux pour enfants, et Mark Del Monte, qui dirige l’Académie de pédiatrie américaine, demandent au président Joe Biden et au secrétaire à la santé Xavier Beccera de déclarer l’état d’urgence. « À travers le pays, plus des trois quarts des lits d’hôpitaux pédiatriques sont occupés », ont-ils souligné.

Ce bilan semble confirmé par la mort mardi dernier de cinq enfants californiens, selon la déclaration du département de Santé publique de Californie relayée par le New York Times. Ils avaient attrapé à la fois le VRS et le virus de la grippe.

Allemagne
Outre-Atlantique, une « situation catastrophique » touche aussi l’Allemagne, selon l’Association interdisciplinaire allemande pour les soins intensifs et les urgences médicales (DIVI). Des choix doivent être faits quant à l’attribution des lits de soins intensifs et des enfants doivent être déplacés d’hôpital en hôpital.

« Si les prévisions sont justes, les choses devraient empirer dans les jours et semaines à venir », a déclaré Sebastian Brenner, chef des soins intensifs pédiatriques de l’hôpital universitaire de Dresde interrogé par la chaîne allemande n-tv.

En réaction, le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, a annoncé jeudi l’investissement de 600 millions d’euros supplémentaires dans les services pédiatriques durant les deux prochaines années, selon l’Associated Press.

France
Dans l’Hexagone comme au Québec, la bronchiolite (infection des bronchioles) due au VRS fait des ravages. Cette maladie respiratoire touche particulièrement les enfants, en particulier les nouveau-nés. Le bulletin hebdomadaire de Santé publique France (APF) répertorie pas moins de 8647 admissions aux urgences pour bronchiolite durant la semaine du 21 au 27 novembre.

Parmi ces admissions, 3007 ont mené à des hospitalisations, soit 1029 hospitalisations de plus que durant la semaine du 24 au 30 octobre.

Pour faire face, le ministère de la Santé français a annoncé il y a trois semaines l’utilisation d’un plan d’urgence nommé ORSAN, servant à faciliter la coordination des services de santé. Il avait déjà été déclenché en 2020 pour la prise en charge de la COVID-19.

La France déplore aussi une augmentation de cas de COVID-19 et de grippe. Le nombre de personnes déclarées positives à la COVID-19 était de 48 629 vendredi, ce qui représente une augmentation de 46 % par rapport à la semaine précédente, selon l’Agence France-Presse. Si le virus est rarement grave chez l’enfant, cette augmentation devrait tout de même contribuer à engorger les hôpitaux. « Ce n’est pas très étonnant, car cette période de l’année est la plus favorable aux transmissions de virus », a expliqué à l’AFP Pascal Crépey, épidémiologiste à l’École des hautes études de santé publique. Cette transmission aurait commencé plus tôt qu’à l’habitude, selon Santé publique France, qui indique dans son bilan de la semaine du 21 au 27 novembre « une augmentation précoce des indicateurs de la grippe ».

https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2022-12-03/triple-epidemie/ailleurs-aussi-les-...

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La propagation virale ne se fait pas uniquement au Québec, que semble dire les constipés du cerveau en croyant que c'est uniquement au Québec et que le gouvernement ne fait rien. :D

Actuellement, il y a 3 sources virales et la santé public devrait demander aux gens de prendre plus de précautions mais ça serait un coup d'épée dans l'eau parce qu'il y a trop de partisans de la LIBÂÂÂÂÂÂTÉ STI ! :D

En fait, je serais favorable à ce que la santé public instaure des obligations sanitaires. Il y a du monde qui devrait demeurer à la maison lorsqu'ils ont la morve au nez, qui toussent comme des perdus et dès que tu passes trop vite auprès d'eux, ils attrapent le frisson tellement qu'ils sont fiévreux. :D

Les masques durant la saison grippale, devrait être porté obligatoirement afin de diminuer la propagation des gouttelettes virales, parce que c'est dans l'air. De plus, je serais aussi d'accord que les gens doivent se désinfecter les mains en entrant dans un magasin, par obligation sanitaire pour la même période.

Encore là, les constipés du cerveau vont encore chialer et crier ; LIBÂÂÂÂÂRTÉ STI ! :conteste:

De si petits gestes devraient diminuer d'engorger les hôpitaux !

Tout à fait d'accord. Ce n'est pas une solution miracle mais tellement facile et simple à faire. D'ailleurs, la microbiologiste et épidémiologiste Caroline Quach a dit la même chose à TLMEP.

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Ailleurs aussi, les hôpitaux pédiatriques sont débordés

par Dédé ⌂ @, lundi 05 décembre 2022, 12:41 (il y a 530 jours) @ Blake

La propagation virale ne se fait pas uniquement au Québec, que semble dire les constipés du cerveau en croyant que c'est uniquement au Québec et que le gouvernement ne fait rien. :D

Actuellement, il y a 3 sources virales et la santé public devrait demander aux gens de prendre plus de précautions mais ça serait un coup d'épée dans l'eau parce qu'il y a trop de partisans de la LIBÂÂÂÂÂÂTÉ STI ! :D

En fait, je serais favorable à ce que la santé public instaure des obligations sanitaires. Il y a du monde qui devrait demeurer à la maison lorsqu'ils ont la morve au nez, qui toussent comme des perdus et dès que tu passes trop vite auprès d'eux, ils attrapent le frisson tellement qu'ils sont fiévreux. :D

Les masques durant la saison grippale, devrait être porté obligatoirement afin de diminuer la propagation des gouttelettes virales, parce que c'est dans l'air. De plus, je serais aussi d'accord que les gens doivent se désinfecter les mains en entrant dans un magasin, par obligation sanitaire pour la même période.

Encore là, les constipés du cerveau vont encore chialer et crier ; LIBÂÂÂÂÂRTÉ STI ! :conteste:

De si petits gestes devraient diminuer d'engorger les hôpitaux !


Tout à fait d'accord. Ce n'est pas une solution miracle mais tellement facile et simple à faire. D'ailleurs, la microbiologiste et épidémiologiste Caroline Quach a dit la même chose à TLMEP.

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J'aurais aimé voir cette entrevue à TLMEP.

La Santé, est une science logique mais tellement compliquée pour les gens on dirait.

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Ailleurs aussi, les hôpitaux pédiatriques sont débordés

par Blake, lundi 05 décembre 2022, 18:53 (il y a 530 jours) @ Dédé

La propagation virale ne se fait pas uniquement au Québec, que semble dire les constipés du cerveau en croyant que c'est uniquement au Québec et que le gouvernement ne fait rien. :D

Actuellement, il y a 3 sources virales et la santé public devrait demander aux gens de prendre plus de précautions mais ça serait un coup d'épée dans l'eau parce qu'il y a trop de partisans de la LIBÂÂÂÂÂÂTÉ STI ! :D

En fait, je serais favorable à ce que la santé public instaure des obligations sanitaires. Il y a du monde qui devrait demeurer à la maison lorsqu'ils ont la morve au nez, qui toussent comme des perdus et dès que tu passes trop vite auprès d'eux, ils attrapent le frisson tellement qu'ils sont fiévreux. :D

Les masques durant la saison grippale, devrait être porté obligatoirement afin de diminuer la propagation des gouttelettes virales, parce que c'est dans l'air. De plus, je serais aussi d'accord que les gens doivent se désinfecter les mains en entrant dans un magasin, par obligation sanitaire pour la même période.

Encore là, les constipés du cerveau vont encore chialer et crier ; LIBÂÂÂÂÂRTÉ STI ! :conteste:

De si petits gestes devraient diminuer d'engorger les hôpitaux !


Tout à fait d'accord. Ce n'est pas une solution miracle mais tellement facile et simple à faire. D'ailleurs, la microbiologiste et épidémiologiste Caroline Quach a dit la même chose à TLMEP.

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J'aurais aimé voir cette entrevue à TLMEP.

La Santé, est une science logique mais tellement compliquée pour les gens on dirait.

Elle passe souvent dans les médias pour donner des conseils aux gens et aux autorités.

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Ailleurs aussi, les hôpitaux pédiatriques sont débordés

par Dédé ⌂ @, lundi 05 décembre 2022, 20:41 (il y a 530 jours) @ Blake

J'aurais aimé voir cette entrevue à TLMEP.

La Santé, est une science logique mais tellement compliquée pour les gens on dirait.


Elle passe souvent dans les médias pour donner des conseils aux gens et aux autorités.

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Elle passait souvent à LCN pour la situation de la covid-19.

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Ailleurs aussi, les hôpitaux pédiatriques sont débordés

par Blake, lundi 05 décembre 2022, 20:51 (il y a 530 jours) @ Dédé

J'aurais aimé voir cette entrevue à TLMEP.

La Santé, est une science logique mais tellement compliquée pour les gens on dirait.


Elle passe souvent dans les médias pour donner des conseils aux gens et aux autorités.

_______________

Elle passait souvent à LCN pour la situation de la covid-19.

Aussi à QUB Radio.

10 heures d’attente aux urgences pédiatriques BC

par Jéromec, lundi 05 décembre 2022, 11:09 (il y a 530 jours) @ Blake

:doc:

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1938732/enfants-virus-respiratoire-covid-urgences-...

10 heures d’attente aux urgences pédiatriques : l’afflux de patients continue en C.-B.
Les autorités sanitaires provinciales feront le point sur la situation lundi à 11 h 30, heure du Pacifique.

La façade de l'hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique.
L’établissement affirme qu’il se coordonne avec l’unité de soins intensive pédiatrique de l’Hôpital général de Victoria et des régies de santé régionales pour s’assurer que les ressources appropriées sont déployées dans les établissements appropriés.

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Radio-Canada
Publié à 10 h 13
L’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, à Vancouver, continue de faire face à une vague de patients atteints de la grippe ou d’autres infections respiratoires, comme ailleurs au pays.

Vendredi, le temps d’attente estimé pour voir un médecin a atteint 10 heures, et de plus de 9 heures samedi. Lundi à 7 h, le temps d'attente était de plus de 5 heures 30 minutes.

Dimanche, l’hôpital a affirmé qu’il ne redirigeait pas de patients et qu'aucun enfant nécessitant le plus haut niveau de soins pédiatriques ne serait refusé.

Sarah Bell, la cheffe de l’exploitation de l’établissement, indique que les parents devraient amener leurs enfants ayant une maladie respiratoire aux urgences seulement s’ils ont des difficultés respiratoires. Elle ajoute que ceux de moins de 3 mois qui sont fiévreux et déshydratés à cause de la diarrhée ou de vomissements devraient aussi y être conduits.

« Vous n’avez pas besoin d’aller aux urgences si votre enfant à une toux, un rhume, un mal à la gorge, la grippe, une conjonctivite ou une otite. »

— Une citation de Sarah Belle, cheffe de l’exploitation, Hôpital pour enfants de la C.-B.
À lire aussi :
L’hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique active son système de triage d’urgence
Urgences pédiatriques : Ça va être un hiver excessivement difficile
Je n’ai jamais vu autant d’enfants atteints de maladies respiratoires, autant d’enfants malades au même moment, confirme la Dre Susan Kuo, médecin de famille à Richmond, dans le Grand Vancouver.


Avec tous les médecins de famille que je connais, nous travaillons plus dur que jamais, assure-t-elle.

La Dre Kuo s’inquiète tout particulièrement des difficultés d’obtention de tests PCR de dépistage de la COVID-19. Pour donner un traitement approprié aux patients, elle doit déterminer s’ils sont atteints de COVID-19, de la grippe ou du virus respiratoire syncytial, soutient-elle.

Chris Brandt, père de deux jumeaux de quatre ans, a attendu quatre heures avec sa fille à l’Hôpital pour enfants la semaine dernière et trois heures avec son fils à un hôpital de Sechelt samedi.

« C’est difficile avec de jeunes enfants qui ont un âge où ils ne comprennent pas pourquoi ils attendent. Je ne peux pas imaginer [un délai] de 10 à 12 heures. »

— Une citation de Chris Brandt, père de jumeaux
Les autorités de la santé font le point lundi
Une mise à jour des autorités de la santé provinciale est prévue lundi matin. Le ministre de la Santé de la Colombie-Britannique, Adrian Dix, et la médecin hygiéniste en chef de la province, la Dre Bonnie Henry, feront le point à 11 h 30, accompagnés de la cheffe de campagne de vaccination Immunize BC Vaccine Operations, la Dre Penny Ballem.

La cheffe du Parti vert, Sonia Furstenau, et la pédiatre Dre Sanjiv Gandhi répondront à cette annonce à 13 h lundi, d’après une invitation d’un porte-parole du Parti.

Avec les informations de Josh Grant

:baboune:

L’influenza et la COVID-19 continuent à se propager au Québe

par Jéromec, lundi 05 décembre 2022, 17:15 (il y a 530 jours) @ Blake

mon cher Dédé, à mon avis le gouvernement a pressé le citron tellement fort pendant 2 ans que réimposer les mesures...ça passerait très difficillement.. d'autant plus que le gouvernement est déjà affaiblit en début de mandat par tous les dossiers qui crisse le camp dans l'eau du drain... Sécurité, santé, environnement, éducation... plus rien ne fonctionne...

Et la Mairesse de Montréal qui contribue à aggraver les problèmes....
:doc:

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1938886/grippe-covid-virus-respiratoire-syncytial-...
L’influenza et la COVID-19 continuent à se propager au Québec


Afficher les commentaires
Radio-Canada
15 h 30 | Mis à jour à 16 h 04
Décembre risque d'être difficile au Québec : à quelques semaines du temps des Fêtes, la province est toujours aux prises avec une triple vague de maladies respiratoires infectieuses. Et les pics de contagion de l'influenza et de la COVID-19 sont encore à venir, selon la santé publique.

Afin de faire le point sur la situation, le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, a convoqué une conférence de presse, lundi après-midi à Montréal.

Il avait de bonnes et de moins bonnes nouvelles à partager avec les Québécois. D'abord, sur une note positive, le virus respiratoire syncytial (VRS), qui se répand de manière fulgurante chez les enfants, aurait atteint le pic de sa courbe et sa transmission serait actuellement en baisse.

Malheureusement, on observe une tendance inverse dans la propagation de l'influenza et de la COVID-19.


Dans le cas de la grippe, la saison s'est amorcée bien plus tôt cette année et l'activité est en forte progression, a fait savoir le Dr Boileau. Il a ajouté que le pic de propagation n'a pas été atteint.

On n’est pas capable de dire en ce moment où on s’en va […]. Décembre va être difficile, on s’attend à un pic en décembre.

Pas d'annulation de partys de bureau, dit Boileau
Pour ce qui est de la COVID-19, les données liées aux hospitalisations sont reparties en hausse et les nouveaux variants, principalement la souche BQ.1, se propagent toujours rapidement.

« La situation de la COVID nous préoccupe à nouveau. »

— Une citation de Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique du Québec
Selon le directeur national de santé publique, le mois de décembre risque encore d'être compliqué pour les Québécois en ce qui concerne la propagation de la COVID-19.

La montée devrait se poursuivre pour quelques semaines, a-t-il estimé, précisant que cette situation n'a rien d'exceptionnel au Québec, et qu'elle ressemble à ce qui prévaut ailleurs au Canada, aux États-Unis et en Europe.

On n’est pas là aujourd’hui pour recommander d’annuler les partys de bureau, on peut les faire et en profiter, a-t-il nuancé, rappelant toutefois les consignes de base pour l'hygiène respiratoire. C'est une question de civisme.

Il faut donc porter le masque si on présente des symptômes, rester à la maison si on tousse ou que l'on fait de la fièvre, aérer les espaces communs fermés, se laver les mains fréquemment et tousser et éternuer dans son coude, a réitéré le Dr Boileau.

« On ne va pas dans les partys de bureau si on a des symptômes. On ne va pas aller contaminer les autres. Non. »

— Une citation de Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique du Québec
La santé publique invite par ailleurs les Québécois à se faire vacciner contre l'influenza et la COVID-19, et le port du masque demeure fortement recommandé dans les lieux publics fermés.

Au total, quand on le calibre au niveau de la santé publique, tous ces gestes-là font une différence, a insisté le Dr Boileau.

:doc:

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