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Édito Dumont : COP 15: bonne cause, langage débilitant (Forum)

par Dédé ⌂ @, samedi 10 décembre 2022, 15:29 (il y a 512 jours)

Source : COP 15: bonne cause, langage débilitant


MARIO DUMONT
Samedi, 10 décembre 2022 05:00
MISE À JOUR Samedi, 10 décembre 2022 05:00

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a ouvert la COP15 avec des mots très durs. Il a accusé l’humanité d’être suicidaire, d’être une arme de destruction massive contre elle-même. Il a accusé l’humanité de prendre la planète pour une toilette. Il a parlé de l’histoire récente du monde comme d’une orgie de destruction.

Plusieurs ont applaudi un discours ferme et mordant, un diplomate qui ne passe pas par quatre chemins pour pointer du doigt les problèmes. Plusieurs ont salué un langage corrosif pour réveiller les consciences face à la gravité et à l’urgence de la situation.

Personnellement, j’ai trouvé cette façon d’aborder la question complètement débilitante. L’humain contre l’humain, l’humain contre la planète. Des travailleurs, des pêcheurs, des agriculteurs, des constructeurs qui se lèvent le matin, s’étirent dans le lit et se disent : « Bon, je vais aller détruire la planète. »

Pensée simpliste

Cette façon d’aborder les problèmes du monde plaît à une frange des écologistes. Mais elle ne correspond d’aucune manière à la façon dont les populations regardent la vie. Surtout, sous des allures d’appel à l’action basé sur l’urgence, cette façon de parler n’est pas susceptible de mobiliser les populations pour se lancer dans des changements.

Parce que cette façon, sur les questions écologiques, d’essayer de diviser le monde entre les bons et les méchants ne tient pas la route. Les participants à la COP15 sur la biodiversité en constatent des exemples. Protéger des écosystèmes en théorie, c’est facile et tout le monde est pour.

Protéger des écosystèmes en pratique, c’est plus compliqué. Par exemple, lorsqu’ils ont abordé l’idée de mettre sous protection 30 % des aires marines d’ici 2030, des questions ont été posées. Les associations de pêcheurs indépendants ont crié leur inquiétude.

Ces petits pêcheurs de France ou d’Amérique centrale se sont demandé quel serait leur sort si l’on interdisait toute activité dans les zones de pêche auxquelles ils ont accès. Ces gens qui expriment des réticences doivent-ils être pointés du doigt comme des armes de destruction massive contre l’humanité ? Des vandales de la planète ?

Vivre

Ils défendent leur gagne-pain. Ils n’ont aucune idée de ce que serait la vie sans la pêche. D’ailleurs, leurs villages de pêcheurs n’auraient plus de raison d’être sans la pêche. Certainement, il faudra repenser leurs méthodes ou leurs saisons de pêche pour mieux protéger l’écosystème. Mais il faudra les inclure dans la discussion et non partir de l’idée qu’ils sont la lie de l’humanité parce qu’ils n’adhèrent pas à Greenpeace.

Un autre secteur qui est responsable de grandes pertes d’écosystème, c’est l’agriculture. Voilà un domaine que les écolos s’amusent à noircir. Des terres immenses, de la production à grande échelle, le MAL incarné.

Le problème, c’est qu’il y a huit milliards d’humains sur la Terre et qu’il faut les nourrir. Changer les façons de faire, ça se discute. Démoniser ceux qui nourrissent l’humanité : du gros discours stérile.

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Évidemment, j'appuie en quelque sorte les propos de Dumont, concernant imputabilité de l'humain qui est de démoniser dans la pitoyable poubelle qu'il crée à l'environnement et de l'écosystème. Ce n'est pas en divisant que les choses vont rétablir cette situation peu enviable, en direction vers le mur de notre existence. Déjà que le nucléaire plane au-dessus de nos têtes, pas besoin en rajouter dans la couche !

En fait, il faudrait une restructuration des besoins humanitaires et étudier sérieusement afin de faire des changements significatifs au régime capitaliste ainsi que les autres régimes existants qui permettraient de nous enlever la carotte devant la bouche pour que tout fonctionne selon nos besoins et non au plus fort la poche. L'argent tue les gens à petit feu et qu'en plus, tu ne peux l'amener avec toi au grand départ.

Avec les conditions actuelles de l'humain, c'est impossible que nous puissions sortir de notre marde ! :D

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In Cole Caufield we Trust

par Jéromec, samedi 10 décembre 2022, 15:47 (il y a 512 jours) @ Dédé

Source : COP 15: bonne cause, langage débilitant


MARIO DUMONT
Samedi, 10 décembre 2022 05:00
MISE À JOUR Samedi, 10 décembre 2022 05:00

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a ouvert la COP15 avec des mots très durs. Il a accusé l’humanité d’être suicidaire, d’être une arme de destruction massive contre elle-même. Il a accusé l’humanité de prendre la planète pour une toilette. Il a parlé de l’histoire récente du monde comme d’une orgie de destruction.

Plusieurs ont applaudi un discours ferme et mordant, un diplomate qui ne passe pas par quatre chemins pour pointer du doigt les problèmes. Plusieurs ont salué un langage corrosif pour réveiller les consciences face à la gravité et à l’urgence de la situation.

Personnellement, j’ai trouvé cette façon d’aborder la question complètement débilitante. L’humain contre l’humain, l’humain contre la planète. Des travailleurs, des pêcheurs, des agriculteurs, des constructeurs qui se lèvent le matin, s’étirent dans le lit et se disent : « Bon, je vais aller détruire la planète. »

Pensée simpliste

Cette façon d’aborder les problèmes du monde plaît à une frange des écologistes. Mais elle ne correspond d’aucune manière à la façon dont les populations regardent la vie. Surtout, sous des allures d’appel à l’action basé sur l’urgence, cette façon de parler n’est pas susceptible de mobiliser les populations pour se lancer dans des changements.

Parce que cette façon, sur les questions écologiques, d’essayer de diviser le monde entre les bons et les méchants ne tient pas la route. Les participants à la COP15 sur la biodiversité en constatent des exemples. Protéger des écosystèmes en théorie, c’est facile et tout le monde est pour.

Protéger des écosystèmes en pratique, c’est plus compliqué. Par exemple, lorsqu’ils ont abordé l’idée de mettre sous protection 30 % des aires marines d’ici 2030, des questions ont été posées. Les associations de pêcheurs indépendants ont crié leur inquiétude.

Ces petits pêcheurs de France ou d’Amérique centrale se sont demandé quel serait leur sort si l’on interdisait toute activité dans les zones de pêche auxquelles ils ont accès. Ces gens qui expriment des réticences doivent-ils être pointés du doigt comme des armes de destruction massive contre l’humanité ? Des vandales de la planète ?

Vivre

Ils défendent leur gagne-pain. Ils n’ont aucune idée de ce que serait la vie sans la pêche. D’ailleurs, leurs villages de pêcheurs n’auraient plus de raison d’être sans la pêche. Certainement, il faudra repenser leurs méthodes ou leurs saisons de pêche pour mieux protéger l’écosystème. Mais il faudra les inclure dans la discussion et non partir de l’idée qu’ils sont la lie de l’humanité parce qu’ils n’adhèrent pas à Greenpeace.

Un autre secteur qui est responsable de grandes pertes d’écosystème, c’est l’agriculture. Voilà un domaine que les écolos s’amusent à noircir. Des terres immenses, de la production à grande échelle, le MAL incarné.

Le problème, c’est qu’il y a huit milliards d’humains sur la Terre et qu’il faut les nourrir. Changer les façons de faire, ça se discute. Démoniser ceux qui nourrissent l’humanité : du gros discours stérile.

[image]

Évidemment, j'appuie en quelque sorte les propos de Dumont, concernant imputabilité de l'humain qui est de démoniser dans la pitoyable poubelle qu'il crée à l'environnement et de l'écosystème. Ce n'est pas en divisant que les choses vont rétablir cette situation peu enviable, en direction vers le mur de notre existence. Déjà que le nucléaire plane au-dessus de nos têtes, pas besoin en rajouter dans la couche !

En fait, il faudrait une restructuration des besoins humanitaires et étudier sérieusement afin de faire des changements significatifs au régime capitaliste ainsi que les autres régimes existants qui permettraient de nous enlever la carotte devant la bouche pour que tout fonctionne selon nos besoins et non au plus fort la poche. L'argent tue les gens à petit feu et qu'en plus, tu ne peux l'amener avec toi au grand départ.

Avec les conditions actuelles de l'humain, c'est impossible que nous puissions sortir de notre marde ! :D

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Suffit de laisser Cole Caufield performer les miracles...

le monde entier va être rivé sur le petit écran si le CH se rend en séries..
ça a réduire les déplacements non essentiels et les essentiels...

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Cop Cast la contre manif...

par Jéromec, samedi 10 décembre 2022, 16:00 (il y a 512 jours) @ Jéromec

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COPCAST 04 - COP 15 podcast - Protest

https://www.youtube.com/watch?v=h2ntepM_MO0

voici un reportage citoyen sur la contre manif au Carré St-Louis

St-Louis... MArtin St-Louis...
ça manque de couleurs la manif
Du Tricolore
Demain je vais aller ''Fucker'' le chien...

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Fuck la Cop

par Jéromec, samedi 10 décembre 2022, 16:29 (il y a 512 jours) @ Jéromec

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Édito Dumont : COP 15: bonne cause, langage débilitant

par Blake, samedi 10 décembre 2022, 16:42 (il y a 512 jours) @ Dédé

Source : COP 15: bonne cause, langage débilitant


MARIO DUMONT
Samedi, 10 décembre 2022 05:00
MISE À JOUR Samedi, 10 décembre 2022 05:00

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a ouvert la COP15 avec des mots très durs. Il a accusé l’humanité d’être suicidaire, d’être une arme de destruction massive contre elle-même. Il a accusé l’humanité de prendre la planète pour une toilette. Il a parlé de l’histoire récente du monde comme d’une orgie de destruction.

Plusieurs ont applaudi un discours ferme et mordant, un diplomate qui ne passe pas par quatre chemins pour pointer du doigt les problèmes. Plusieurs ont salué un langage corrosif pour réveiller les consciences face à la gravité et à l’urgence de la situation.

Personnellement, j’ai trouvé cette façon d’aborder la question complètement débilitante. L’humain contre l’humain, l’humain contre la planète. Des travailleurs, des pêcheurs, des agriculteurs, des constructeurs qui se lèvent le matin, s’étirent dans le lit et se disent : « Bon, je vais aller détruire la planète. »

Pensée simpliste

Cette façon d’aborder les problèmes du monde plaît à une frange des écologistes. Mais elle ne correspond d’aucune manière à la façon dont les populations regardent la vie. Surtout, sous des allures d’appel à l’action basé sur l’urgence, cette façon de parler n’est pas susceptible de mobiliser les populations pour se lancer dans des changements.

Parce que cette façon, sur les questions écologiques, d’essayer de diviser le monde entre les bons et les méchants ne tient pas la route. Les participants à la COP15 sur la biodiversité en constatent des exemples. Protéger des écosystèmes en théorie, c’est facile et tout le monde est pour.

Protéger des écosystèmes en pratique, c’est plus compliqué. Par exemple, lorsqu’ils ont abordé l’idée de mettre sous protection 30 % des aires marines d’ici 2030, des questions ont été posées. Les associations de pêcheurs indépendants ont crié leur inquiétude.

Ces petits pêcheurs de France ou d’Amérique centrale se sont demandé quel serait leur sort si l’on interdisait toute activité dans les zones de pêche auxquelles ils ont accès. Ces gens qui expriment des réticences doivent-ils être pointés du doigt comme des armes de destruction massive contre l’humanité ? Des vandales de la planète ?

Vivre

Ils défendent leur gagne-pain. Ils n’ont aucune idée de ce que serait la vie sans la pêche. D’ailleurs, leurs villages de pêcheurs n’auraient plus de raison d’être sans la pêche. Certainement, il faudra repenser leurs méthodes ou leurs saisons de pêche pour mieux protéger l’écosystème. Mais il faudra les inclure dans la discussion et non partir de l’idée qu’ils sont la lie de l’humanité parce qu’ils n’adhèrent pas à Greenpeace.

Un autre secteur qui est responsable de grandes pertes d’écosystème, c’est l’agriculture. Voilà un domaine que les écolos s’amusent à noircir. Des terres immenses, de la production à grande échelle, le MAL incarné.

Le problème, c’est qu’il y a huit milliards d’humains sur la Terre et qu’il faut les nourrir. Changer les façons de faire, ça se discute. Démoniser ceux qui nourrissent l’humanité : du gros discours stérile.

[image]

Évidemment, j'appuie en quelque sorte les propos de Dumont, concernant imputabilité de l'humain qui est de démoniser dans la pitoyable poubelle qu'il crée à l'environnement et de l'écosystème. Ce n'est pas en divisant que les choses vont rétablir cette situation peu enviable, en direction vers le mur de notre existence. Déjà que le nucléaire plane au-dessus de nos têtes, pas besoin en rajouter dans la couche !

En fait, il faudrait une restructuration des besoins humanitaires et étudier sérieusement afin de faire des changements significatifs au régime capitaliste ainsi que les autres régimes existants qui permettraient de nous enlever la carotte devant la bouche pour que tout fonctionne selon nos besoins et non au plus fort la poche. L'argent tue les gens à petit feu et qu'en plus, tu ne peux l'amener avec toi au grand départ.

Avec les conditions actuelles de l'humain, c'est impossible que nous puissions sortir de notre marde ! :D

Bien franchement, je trouve qu'on est beaucoup trop complaisant envers l'être humain qui ne fait que détruire tout ce qu'il touche.

Le Yreck à Dédé Cop Caribou!

par Jéromec, samedi 10 décembre 2022, 17:05 (il y a 512 jours) @ Blake

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ostie qu'il est fort Ygreck

Mon royaume pour être aussi brillant que lui!

:mdr:

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Le Yreck à Dédé Cop Caribou!

par Blake, dimanche 11 décembre 2022, 18:59 (il y a 510 jours) @ Jéromec

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ostie qu'il est fort Ygreck

Mon royaume pour être aussi brillant que lui!

:mdr:

:D

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