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Mission Artémis 1 : Retour réussi (Sciences & Paranormal)

par Dédé ⌂ @, lundi 12 décembre 2022, 14:00 (il y a 502 jours)

Source : La capsule Orion réussit son retour sur Terre

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PHOTO FOURNIE PAR LA NASA

Cette photo prise à partir d’Orion montre la capsule alors qu’elle se dirigeait vers la Terre, dimanche.


Mis à jour hier à 12h43
MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

La capsule habitable de la mission Artemis 1 a réussi dimanche midi son amerrissage près des côtes de la Baja California mexicaine. C’était le dernier test important avant la première mission lunaire humaine depuis 1972.

« Le gros test d’Artemis est le retour sur Terre », expliquait cette semaine en entrevue l’astronaute David Saint-Jacques. « Il faut absolument vérifier que le bouclier thermique qui absorbe la chaleur de la rentrée dans l’atmosphère terrestre fonctionnera comme prévu. On n’a aucune manière de vérifier cela sur Terre. »

Arrivée d’Orion dans le Pacifique, dimanche

Quand une capsule revient de la Station spatiale internationale, elle rencontre l’atmosphère terrestre à 8 km/s. Mais Orion, la capsule d’Artemis, arrive à 12 km/s. Il faut donc la ralentir par un premier contact avec l’atmosphère, un peu comme un caillou qu’on fait rebondir une fois sur l’eau. La même tactique a été utilisée pour Apollo et pour des missions robotiques lunaires, mais avec un rebond moins élevé, avec une sortie seulement partielle de l’atmosphère terrestre. Le rebond complet d’Orion permet en outre d’amerrir plus près des côtes californiennes.

Si tout va bien, Artemis 2 devrait avoir lieu fin 2024 – la NASA a besoin de deux ans pour préparer cette mission, qui comprendra une mise en orbite autour de la Lune. Artemis 2 accueillera un astronaute canadien, qui sera vraisemblablement choisi d’ici l’été prochain, selon Isabelle Tremblay, directrice des astronautes à l’Agence spatiale canadienne. Outre M. Saint-Jacques, les autres astronautes qui pourraient être choisis pour Artemis 2 sont Jeremy Hansen, Jenni Sidey-Gibbons et Joshua Kutryk. Artemis 3 devrait avoir lieu en 2025 et prévoit un alunissage.

Carburant et radiations
Autre bonne nouvelle, Artemis 1 a utilisé légèrement moins de carburant que prévu, selon Mme Tremblay. Un peu plus de 3,6 tonnes de carburant avaient été apportées vers la Lune, avec une marge de sécurité de 1 tonne. La mission a brûlé environ 80 kg de moins que les prévisions.

M. Saint-Jacques, qui se trouve à Houston pour travailler sur les sorties des astronautes de la Station spatiale et les opérations du bras robotique canadien, a eu plusieurs discussions informelles avec les contrôleurs d’Artemis 1. « Il y a eu plusieurs petits ajustements, notamment dans les systèmes de communication et de navigation. Chaque morceau a été testé, mais jamais tous ensemble dans l’environnement opérationnel. »

Artemis 1 était « piloté » par des mannequins qui sont bardés de capteurs de radiations.

David Saint-Jacques

C’est la grosse inconnue. Sur Terre, le champ magnétique nous protège des radiations spatiales. La Station spatiale internationale est en orbite assez basse pour être pas mal protégée aussi. Avec les données d’Artemis 1, on pourra faire des ajustements aux équipements de protection des astronautes et de l’équipement.

David Saint-Jacques, astronaute

Comment les astronautes d’Apollo ont-ils été protégés des radiations ? « À l’époque, le problème n’était pas très connu, alors on avait pris un peu de chance, dit M. Saint-Jacques. Ça a bien été, mais depuis, on a fait beaucoup de progrès technologique, alors il faut s’assurer que tout ira bien. »

Le système qui alimentera en oxygène la cabine des astronautes et enlèvera le CO2 qu’ils exhalent n’a pas été testé sur Artemis 1, mais cela n’inquiète pas M. Saint-Jacques outre mesure. « On a beaucoup d’expérience dans ce domaine. Et on a utilisé le système pour faire circuler de l’azote. Si ça marche avec l’azote, ça va marcher avec l’oxygène. »

David Saint-Jacques est emballé par les images d’Artemis 1. Les caméras sont bien meilleures que celles d’Apollo. C’est vraiment trippant. Je pense que les jeunes vont embarquer. Ça va être la génération Artemis. »

[image]

Une chose est certaine, je ne serai jamais astronaute, pas besoin de ça, je fais des rêves dans le cosmos ! :D

Blagues à part, j'offre toutes mes condoléances au cosmos, maintenant que l'humain pollue cette Immensité. :gnagna:

C'est fou l'humain, il ne veut rien voir de la misère humaine mais il est prêt, mer et monde, à trouver un autre monde. J'en reviens pas qu'il y a autant de paroxysme par l'Acte Humain. Imaginez de trouver une Terre d'accueil, qui aurait le droit prioritaire pour aller habiter ce nouveau globe, les ti-counnes à la Dudu ? :mdr:

Oups, un léger dérapage ! :charlemagne:

Moi, je suis sur Terre et j'y reste, bon ! :gnagna:

:D

Dédé

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Mission Artémis 1 : Retour réussi

par Blake, lundi 12 décembre 2022, 19:41 (il y a 501 jours) @ Dédé

Source : La capsule Orion réussit son retour sur Terre

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PHOTO FOURNIE PAR LA NASA

Cette photo prise à partir d’Orion montre la capsule alors qu’elle se dirigeait vers la Terre, dimanche.


Mis à jour hier à 12h43
MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

La capsule habitable de la mission Artemis 1 a réussi dimanche midi son amerrissage près des côtes de la Baja California mexicaine. C’était le dernier test important avant la première mission lunaire humaine depuis 1972.

« Le gros test d’Artemis est le retour sur Terre », expliquait cette semaine en entrevue l’astronaute David Saint-Jacques. « Il faut absolument vérifier que le bouclier thermique qui absorbe la chaleur de la rentrée dans l’atmosphère terrestre fonctionnera comme prévu. On n’a aucune manière de vérifier cela sur Terre. »

Arrivée d’Orion dans le Pacifique, dimanche

Quand une capsule revient de la Station spatiale internationale, elle rencontre l’atmosphère terrestre à 8 km/s. Mais Orion, la capsule d’Artemis, arrive à 12 km/s. Il faut donc la ralentir par un premier contact avec l’atmosphère, un peu comme un caillou qu’on fait rebondir une fois sur l’eau. La même tactique a été utilisée pour Apollo et pour des missions robotiques lunaires, mais avec un rebond moins élevé, avec une sortie seulement partielle de l’atmosphère terrestre. Le rebond complet d’Orion permet en outre d’amerrir plus près des côtes californiennes.

Si tout va bien, Artemis 2 devrait avoir lieu fin 2024 – la NASA a besoin de deux ans pour préparer cette mission, qui comprendra une mise en orbite autour de la Lune. Artemis 2 accueillera un astronaute canadien, qui sera vraisemblablement choisi d’ici l’été prochain, selon Isabelle Tremblay, directrice des astronautes à l’Agence spatiale canadienne. Outre M. Saint-Jacques, les autres astronautes qui pourraient être choisis pour Artemis 2 sont Jeremy Hansen, Jenni Sidey-Gibbons et Joshua Kutryk. Artemis 3 devrait avoir lieu en 2025 et prévoit un alunissage.

Carburant et radiations
Autre bonne nouvelle, Artemis 1 a utilisé légèrement moins de carburant que prévu, selon Mme Tremblay. Un peu plus de 3,6 tonnes de carburant avaient été apportées vers la Lune, avec une marge de sécurité de 1 tonne. La mission a brûlé environ 80 kg de moins que les prévisions.

M. Saint-Jacques, qui se trouve à Houston pour travailler sur les sorties des astronautes de la Station spatiale et les opérations du bras robotique canadien, a eu plusieurs discussions informelles avec les contrôleurs d’Artemis 1. « Il y a eu plusieurs petits ajustements, notamment dans les systèmes de communication et de navigation. Chaque morceau a été testé, mais jamais tous ensemble dans l’environnement opérationnel. »

Artemis 1 était « piloté » par des mannequins qui sont bardés de capteurs de radiations.

David Saint-Jacques

C’est la grosse inconnue. Sur Terre, le champ magnétique nous protège des radiations spatiales. La Station spatiale internationale est en orbite assez basse pour être pas mal protégée aussi. Avec les données d’Artemis 1, on pourra faire des ajustements aux équipements de protection des astronautes et de l’équipement.

David Saint-Jacques, astronaute

Comment les astronautes d’Apollo ont-ils été protégés des radiations ? « À l’époque, le problème n’était pas très connu, alors on avait pris un peu de chance, dit M. Saint-Jacques. Ça a bien été, mais depuis, on a fait beaucoup de progrès technologique, alors il faut s’assurer que tout ira bien. »

Le système qui alimentera en oxygène la cabine des astronautes et enlèvera le CO2 qu’ils exhalent n’a pas été testé sur Artemis 1, mais cela n’inquiète pas M. Saint-Jacques outre mesure. « On a beaucoup d’expérience dans ce domaine. Et on a utilisé le système pour faire circuler de l’azote. Si ça marche avec l’azote, ça va marcher avec l’oxygène. »

David Saint-Jacques est emballé par les images d’Artemis 1. Les caméras sont bien meilleures que celles d’Apollo. C’est vraiment trippant. Je pense que les jeunes vont embarquer. Ça va être la génération Artemis. »

[image]

Une chose est certaine, je ne serai jamais astronaute, pas besoin de ça, je fais des rêves dans le cosmos ! :D

Blagues à part, j'offre toutes mes condoléances au cosmos, maintenant que l'humain pollue cette Immensité. :gnagna:

C'est fou l'humain, il ne veut rien voir de la misère humaine mais il est prêt, mer et monde, à trouver un autre monde. J'en reviens pas qu'il y a autant de paroxysme par l'Acte Humain. Imaginez de trouver une Terre d'accueil, qui aurait le droit prioritaire pour aller habiter ce nouveau globe, les ti-counnes à la Dudu ? :mdr:

Oups, un léger dérapage ! :charlemagne:

Moi, je suis sur Terre et j'y reste, bon ! :gnagna:

:D

Dédé

Ça va faire une autre poubelle pour l'être humain. De toute beauté.

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