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Chronique de Dédé : Les sports de contact (Forum)

par Dédé ⌂ @, mercredi 04 janvier 2023, 16:01 (il y a 480 jours)

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Au moment d’écrire ces lignes, le footballeur Damar Hamlin des Bills de Buffalo est encore dans un coma provoqué suite à une réanimation cardio-respiratoire après une collision avec un joueur des Bengals de Cincinnati. Hamlin est encore en situation critique mais il semble qu’il présente des signes encourageant de son état de santé, selon le médecin de l’établissement. Voici le lien de cette dépêche : Damar Hamlin: des «signes encourageants» sur son état de santé

Bien qu’il n’en soit pas tiré encore, il a tout de même eu des secours rapidement. Un tel choc sur la poitrine est suffisant pour faire cesser les pulsations du cœur. Surtout que le casque de footballeur l’a atteint dans la région névralgique de la charge énergétique et physiologique que le cœur a besoin pour demeurer dans sa fonction, il suffit d’un coup de poing dans cette région pour tuer une personne.

Le football est un sport de contact et les athlètes sont en danger à chaque match qu’ils font. La protection individuelle n’est pas assez solide pour protéger un joueur lorsqu’il se fait plaquer par un autre joueur et que ce dernier est grand et lourd et qui arrive à 20 km/heure sur lui, lorsque ce n’est pas carrément deux à trois jours qui lui tombent dessus. C’est bien beau d’être solide mais il suffit d’une faille de protection pour en arriver à un incident fâcheux comme a subi Damar Hamlin.

Je sais que les professionnels ont des contrats pour jouer au football mais la ligue devrait se pencher davantage sur la protection individuelle quitte à changer la façon de jouer et ou, légiférer des sanctions plus sévères lors d’un débordement d’un coup vicieux, puisqu’il en a dans ce sport. Il faut que les responsables de la ligue prennent ce dossier sérieusement parce qu’il va en avoir d’autres comme Damar Hamlin.

Après tout, il s’agit d’un sport même s’il y a des millions de dollars rattaché à celui-ci. Les propriétaires auraient avantage à vouloir protéger ceux qui génèrent sa fortune !

Dédé

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Chronique de Dédé : Les sports de contact

par Blake, mercredi 04 janvier 2023, 18:58 (il y a 479 jours) @ Dédé

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Au moment d’écrire ces lignes, le footballeur Damar Hamlin des Bills de Buffalo est encore dans un coma provoqué suite à une réanimation cardio-respiratoire après une collision avec un joueur des Bengals de Cincinnati. Hamlin est encore en situation critique mais il semble qu’il présente des signes encourageant de son état de santé, selon le médecin de l’établissement. Voici le lien de cette dépêche : Damar Hamlin: des «signes encourageants» sur son état de santé

Bien qu’il n’en soit pas tiré encore, il a tout de même eu des secours rapidement. Un tel choc sur la poitrine est suffisant pour faire cesser les pulsations du cœur. Surtout que le casque de footballeur l’a atteint dans la région névralgique de la charge énergétique et physiologique que le cœur a besoin pour demeurer dans sa fonction, il suffit d’un coup de poing dans cette région pour tuer une personne.

Le football est un sport de contact et les athlètes sont en danger à chaque match qu’ils font. La protection individuelle n’est pas assez solide pour protéger un joueur lorsqu’il se fait plaquer par un autre joueur et que ce dernier est grand et lourd et qui arrive à 20 km/heure sur lui, lorsque ce n’est pas carrément deux à trois jours qui lui tombent dessus. C’est bien beau d’être solide mais il suffit d’une faille de protection pour en arriver à un incident fâcheux comme a subi Damar Hamlin.

Je sais que les professionnels ont des contrats pour jouer au football mais la ligue devrait se pencher davantage sur la protection individuelle quitte à changer la façon de jouer et ou, légiférer des sanctions plus sévères lors d’un débordement d’un coup vicieux, puisqu’il en a dans ce sport. Il faut que les responsables de la ligue prennent ce dossier sérieusement parce qu’il va en avoir d’autres comme Damar Hamlin.

Après tout, il s’agit d’un sport même s’il y a des millions de dollars rattaché à celui-ci. Les propriétaires auraient avantage à vouloir protéger ceux qui génèrent sa fortune !

Dédé

Ça va sûrement aussi arriver au hockey un moment donné.

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Chronique de Dédé : Les sports de contact

par Dédé ⌂ @, mercredi 04 janvier 2023, 19:15 (il y a 479 jours) @ Blake

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Au moment d’écrire ces lignes, le footballeur Damar Hamlin des Bills de Buffalo est encore dans un coma provoqué suite à une réanimation cardio-respiratoire après une collision avec un joueur des Bengals de Cincinnati. Hamlin est encore en situation critique mais il semble qu’il présente des signes encourageant de son état de santé, selon le médecin de l’établissement. Voici le lien de cette dépêche : Damar Hamlin: des «signes encourageants» sur son état de santé

Bien qu’il n’en soit pas tiré encore, il a tout de même eu des secours rapidement. Un tel choc sur la poitrine est suffisant pour faire cesser les pulsations du cœur. Surtout que le casque de footballeur l’a atteint dans la région névralgique de la charge énergétique et physiologique que le cœur a besoin pour demeurer dans sa fonction, il suffit d’un coup de poing dans cette région pour tuer une personne.

Le football est un sport de contact et les athlètes sont en danger à chaque match qu’ils font. La protection individuelle n’est pas assez solide pour protéger un joueur lorsqu’il se fait plaquer par un autre joueur et que ce dernier est grand et lourd et qui arrive à 20 km/heure sur lui, lorsque ce n’est pas carrément deux à trois jours qui lui tombent dessus. C’est bien beau d’être solide mais il suffit d’une faille de protection pour en arriver à un incident fâcheux comme a subi Damar Hamlin.

Je sais que les professionnels ont des contrats pour jouer au football mais la ligue devrait se pencher davantage sur la protection individuelle quitte à changer la façon de jouer et ou, légiférer des sanctions plus sévères lors d’un débordement d’un coup vicieux, puisqu’il en a dans ce sport. Il faut que les responsables de la ligue prennent ce dossier sérieusement parce qu’il va en avoir d’autres comme Damar Hamlin.

Après tout, il s’agit d’un sport même s’il y a des millions de dollars rattaché à celui-ci. Les propriétaires auraient avantage à vouloir protéger ceux qui génèrent sa fortune !

Dédé


Ça va sûrement aussi arriver au hockey un moment donné.

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Tous les sports de contact, oui certainement que ça pourrait arriver.

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Le Vrai Visage de la Lutte - Les Coulisses du Ring

par Jéromec, jeudi 05 janvier 2023, 08:10 (il y a 479 jours) @ Dédé

Longue réponse courte
Non les proprios ne protègent pas assez leurs poulin$, mais semblent s'en balancer, la seule chose qui importe vraiment au bout de la ligne... les profit$... même ce genre d'incident rehausse les cotes d'écoute(!) le temps de quelques heures et alimentent les chaînes d'info en disconfinue...

Documentaire sur la face cachée de la Lutte professionelle...

la WWE voit les lutteurs comme les outils ou des lames de rasoir que l'on jette après usage...

Le Vrai Visage de la Lutte - Les Coulisses du Ring

https://www.youtube.com/watch?v=zeaVWK2G630

3 secondes : l’histoire de la lutte au Québec

par Jéromec, jeudi 05 janvier 2023, 08:16 (il y a 479 jours) @ Jéromec


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1945847/3-secondes-serie-documentaire-lutte-profes...

3 secondes : d’Yvon Robert à Marko Estrada, l’histoire de la lutte au Québec

Quelques protagonistes de la série documentaire «3 secondes»

Radio-Canada
Publié le 3 janvier 2023
La chaîne Historia diffusera à compter de mercredi une série documentaire sur les coulisses de la lutte professionnelle au Québec, retraçant à travers des vidéos d’archives et des entrevues ses quelque 100 ans d’histoire, de la grande époque d’Yvon Robert au Forum de Montréal à l’introduction récente de la discipline au théâtre Le Diamant grâce à Robert Lepage.

La réalisation et la scénarisation du docuréalité sont signées par Louis Asselin, qui nous a récemment offert une incursion inédite dans le quotidien des personnes travaillant à la mine du mont Wright à Fermont, ville de la Côte-Nord reconnue pour son fameux mur-écran.

Chacun des 10 épisodes de 30 minutes de 3 secondes aborde un thème lié à la lutte professionnelle, que ce soit le b.a.-ba de la lutte, les rivalités, la lutte au féminin ou l’aspect spectacle de la discipline.

Plusieurs personnes ont été interviewées pour l’occasion, comme les lutteurs Marc Roussel (alias Marko Estrada) et Mathieu Tessier (alias Matt Falco), la lutteuse Loue Biron (alias Loue O'Farrell), le promoteur Steve Boutet ou encore le metteur en scène Robert Lepage, adepte de lutte depuis son jeune âge.

Début du widget YouTube. Passer le widget?Fin du widget YouTube. Retour au début du widget?
La lutte, un sport ou un art?
Dans le premier épisode, on répond notamment à la question qui brûle toutes les lèvres lorsqu’on parle de lutte professionnelle : est-ce un vrai sport ou simplement un spectacle? La réalité se situerait plutôt entre les deux, selon Louis Asselin.


Je pense que c’est un art plus qu’un sport, mais un art qui est multidisciplinaire et qui a une très grande composante athlétique, sportive. Les hommes et les femmes qui font de la lutte professionnelle sont des athlètes, explique-t-il en entrevue, rappelant un terme imaginé par Marko Estrada pour décrire la discipline : un spart, contraction des mots sport et art.

Selon Robert Lepage, la lutte relève carrément du théâtre, lui qui présente depuis 2019 des galas de la North Shore Pro Wrestling (NSPW), entreprise phare de promotion de la lutte professionnelle au Québec.

S’il y a une discipline qui est extraordinairement théâtrale, c’est bien la lutte, explique le metteur en scène dans la série. Elle est le rappel de toutes les formes de comédie, les formes de tragédie. Les personnages sont multiples, ils sont des archétypes qui représentent plusieurs factions de la société.

Un lutteur dans un ring crie en regardant l'objectif de la caméra.
Marc Roussel, alias Marco Estrada, lutteur de la NSPW

PHOTO : RADIO-CANADA / STEVE BRETON

Les trois âges d’or de la lutte professionnelle
Avec l’aide notamment de deux historiens de la lutte professionnelle, Pat Laprade et Bertrand Hébert, la série retrace aussi les trois périodes marquantes de la discipline au Québec, trois âges d’or portés par des vedettes différentes.

La première période, qui va des années 1930 jusqu'au milieu des années 1960, a été marquée par la popularité sans borne de la vedette locale Yvon Robert, aujourd’hui reconnu comme le plus grand lutteur issu de la province, dont la notoriété était comparable à l’époque à celle de Maurice Richard, d'après Pat Laprade.

Au tournant des années 1970, la lutte s’est ensuite emparée des ondes télévisuelles. Des émissions comme Sur le matelas, diffusée à Télé-Métropole, attiraient par exemple un million de téléspectateurs et téléspectatrices chaque samedi. C’est l’époque du Géant Ferré et de la grande rivalité entre les frères Vachon et les frères Leduc.

Jacques Rougeau lutte contre Dino Bravo en 1987, à Montréal.
Jacques Rougeau soulève Dino Bravo pendant un combat de lutte le 27 avril 1987 à Montréal.

Le dernier âge d’or est marqué par la deuxième génération des frères Rougeau (Jacques et Raymond) et l'énorme succès de Dino Bravo; une époque dont la fin a été marquée par l’arrivée dans le paysage de Vince McMahon, ancien PDG de la World Wrestling Entertainment (WWE), qui s’est rapidement imposée comme un mastodonte dans la promotion de la lutte.


Parmi les autres intervenants et intervenantes qui ont pris part à la série, il y a aussi Mathieu Poulin, professeur de littérature et auteur du roman La lutte; Kevin Raphaël, commentateur de lutte professionnelle; et Geneviève Goulet, alias LuFisto, lutteuse professionnelle.

La série 3 secondes sera diffusée à compter du mercredi 4 janvier à 21 h 30 sur les ondes d’Historia, à raison d’un épisode par semaine.

Ce texte a été écrit à partir d'une entrevue réalisée par Claudia Hébert, chroniqueuse culturelle à l'émission Tout un matin. Les propos ont pu être édités à des fins de clarté ou de concision.

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3 secondes : l’histoire de la lutte au Québec

par Blake, jeudi 05 janvier 2023, 12:17 (il y a 479 jours) @ Jéromec


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1945847/3-secondes-serie-documentaire-lutte-profes...

3 secondes : d’Yvon Robert à Marko Estrada, l’histoire de la lutte au Québec

Quelques protagonistes de la série documentaire «3 secondes»

Radio-Canada
Publié le 3 janvier 2023
La chaîne Historia diffusera à compter de mercredi une série documentaire sur les coulisses de la lutte professionnelle au Québec, retraçant à travers des vidéos d’archives et des entrevues ses quelque 100 ans d’histoire, de la grande époque d’Yvon Robert au Forum de Montréal à l’introduction récente de la discipline au théâtre Le Diamant grâce à Robert Lepage.

La réalisation et la scénarisation du docuréalité sont signées par Louis Asselin, qui nous a récemment offert une incursion inédite dans le quotidien des personnes travaillant à la mine du mont Wright à Fermont, ville de la Côte-Nord reconnue pour son fameux mur-écran.

Chacun des 10 épisodes de 30 minutes de 3 secondes aborde un thème lié à la lutte professionnelle, que ce soit le b.a.-ba de la lutte, les rivalités, la lutte au féminin ou l’aspect spectacle de la discipline.

Plusieurs personnes ont été interviewées pour l’occasion, comme les lutteurs Marc Roussel (alias Marko Estrada) et Mathieu Tessier (alias Matt Falco), la lutteuse Loue Biron (alias Loue O'Farrell), le promoteur Steve Boutet ou encore le metteur en scène Robert Lepage, adepte de lutte depuis son jeune âge.

Début du widget YouTube. Passer le widget?Fin du widget YouTube. Retour au début du widget?
La lutte, un sport ou un art?
Dans le premier épisode, on répond notamment à la question qui brûle toutes les lèvres lorsqu’on parle de lutte professionnelle : est-ce un vrai sport ou simplement un spectacle? La réalité se situerait plutôt entre les deux, selon Louis Asselin.


Je pense que c’est un art plus qu’un sport, mais un art qui est multidisciplinaire et qui a une très grande composante athlétique, sportive. Les hommes et les femmes qui font de la lutte professionnelle sont des athlètes, explique-t-il en entrevue, rappelant un terme imaginé par Marko Estrada pour décrire la discipline : un spart, contraction des mots sport et art.

Selon Robert Lepage, la lutte relève carrément du théâtre, lui qui présente depuis 2019 des galas de la North Shore Pro Wrestling (NSPW), entreprise phare de promotion de la lutte professionnelle au Québec.

S’il y a une discipline qui est extraordinairement théâtrale, c’est bien la lutte, explique le metteur en scène dans la série. Elle est le rappel de toutes les formes de comédie, les formes de tragédie. Les personnages sont multiples, ils sont des archétypes qui représentent plusieurs factions de la société.

Un lutteur dans un ring crie en regardant l'objectif de la caméra.
Marc Roussel, alias Marco Estrada, lutteur de la NSPW

PHOTO : RADIO-CANADA / STEVE BRETON

Les trois âges d’or de la lutte professionnelle
Avec l’aide notamment de deux historiens de la lutte professionnelle, Pat Laprade et Bertrand Hébert, la série retrace aussi les trois périodes marquantes de la discipline au Québec, trois âges d’or portés par des vedettes différentes.

La première période, qui va des années 1930 jusqu'au milieu des années 1960, a été marquée par la popularité sans borne de la vedette locale Yvon Robert, aujourd’hui reconnu comme le plus grand lutteur issu de la province, dont la notoriété était comparable à l’époque à celle de Maurice Richard, d'après Pat Laprade.

Au tournant des années 1970, la lutte s’est ensuite emparée des ondes télévisuelles. Des émissions comme Sur le matelas, diffusée à Télé-Métropole, attiraient par exemple un million de téléspectateurs et téléspectatrices chaque samedi. C’est l’époque du Géant Ferré et de la grande rivalité entre les frères Vachon et les frères Leduc.

Jacques Rougeau lutte contre Dino Bravo en 1987, à Montréal.
Jacques Rougeau soulève Dino Bravo pendant un combat de lutte le 27 avril 1987 à Montréal.

Le dernier âge d’or est marqué par la deuxième génération des frères Rougeau (Jacques et Raymond) et l'énorme succès de Dino Bravo; une époque dont la fin a été marquée par l’arrivée dans le paysage de Vince McMahon, ancien PDG de la World Wrestling Entertainment (WWE), qui s’est rapidement imposée comme un mastodonte dans la promotion de la lutte.


Parmi les autres intervenants et intervenantes qui ont pris part à la série, il y a aussi Mathieu Poulin, professeur de littérature et auteur du roman La lutte; Kevin Raphaël, commentateur de lutte professionnelle; et Geneviève Goulet, alias LuFisto, lutteuse professionnelle.

La série 3 secondes sera diffusée à compter du mercredi 4 janvier à 21 h 30 sur les ondes d’Historia, à raison d’un épisode par semaine.

Ce texte a été écrit à partir d'une entrevue réalisée par Claudia Hébert, chroniqueuse culturelle à l'émission Tout un matin. Les propos ont pu être édités à des fins de clarté ou de concision.

J'ai vu ça sur Historia. Je vais essayer de suivre ça avec Illico sur demande.

Sport l'argent n'a pas d'odeur *un exemple*

par Jéromec, jeudi 05 janvier 2023, 08:36 (il y a 479 jours) @ Dédé

un exemple, pensez-vous que le CH vérifie les ''sideLIGNES'' des locataires ou acheteusr des tours à Condo du Cé du Hasch...?

Vieil article...


https://www.journaldemontreal.com/2017/02/28/des-kilos-de-coke-entreposes-dans-la-tour-...

Des kilos de coke entreposés dans la Tour des Canadiens

Deux condos étaient utilisés pour cacher de la drogue et de l’argent comptant, selon la police

GEN-TOUR-CANADIENS
PHOTO AGENCE QMI, JOÊL LEMAY
Les policiers ont effectué des perquisitions dans deux condos de la Tour des Canadiens, au centre-ville de Montréal. À l’intérieur d’une voiture garée dans le stationnement souterrain, ils ont trouvé 65 kg de coke, d’une valeur de 3,5 M$, de l’argent comptant et de la marijuana.
et
Mardi, 28 février 2017 06:30
MISE À JOUR Mardi, 28 février 2017 06:30
Hugo Joncas et Maxime Deland

Bureau d’enquête et Agence QMI


Deux condos de la Tour des Canadiens étaient jusqu’à tout récemment le repaire principal de deux des plus importants trafiquants de drogue à Montréal, selon les policiers.

Sitôt construit, sitôt adopté par la mafia. Environ six mois après son ouverture, deux appartements du prestigieux gratte-ciel servaient déjà de cache pour de l’argent et de la drogue, selon un document policier qu’a obtenu notre Bureau d’enquête.

En octobre, l’Escouade régionale mixte de la Rive-Nord a saisi pas moins de 65 kg de cocaïne à l’intérieur d’une voiture garée dans le stationnement souterrain de la tour, une cargaison d’une valeur de plus de 3,5 millions de dollars.


Le véhicule était lié à Fazio Malatesta, arrêté dans le stationnement, tout comme Andrea Scoppa, considéré comme l’un des plus importants chefs de la mafia à Montréal.

Andrea Scoppa, mafieux

Andrea Scoppa, mafieux
Le 1er février, les policiers ont arrêté les deux hommes à nouveau et les ont accusés de complot, trafic de cocaïne et recel d’argent. Ils sont soupçonnés de diriger un important réseau de trafic de drogue.

«L’immeuble de la Tour des Canadiens sert de lieu de transit pour la cocaïne», mentionne le document poli­cier que Le Journal a en sa possession.

Argent liquide

Avant de passer à l’action, les enquêteurs ont observé les deux hommes et leurs complices allégués pendant trois semaines, en filature et avec des caméras cachées. Ils ont ainsi pu assister à leurs allées et venues incessantes entre le stationnement souterrain et un condo du 21e étage que louait Malatesta, avec de gros sacs et des valises.

Scoppa habitait pour sa part une unité du 42e étage. Après l’arrestation des deux hommes, les policiers ont perquisitionné dans leurs condos. En plus de la cocaïne du stationnement, ils y ont saisi sept kilos de marijuana, des munitions et près de 70 000 dollars en argent liquide, selon les informations policières.

Scoppa aurait expliqué aux policiers avoir loué un appartement dans la Tour des Canadiens parce qu’il craignait pour sa vie. Avec son stationnement souterrain, sa salle de sport et les divers services à l’intérieur, le gratte-ciel lui offrait plus de sécurité.

Appartements loués

Selon nos recherches immobilières, Scoppa et Malatesta louaient les unités par l’intermédiaire de courtiers. Ils étaient tous les deux sous bail depuis moins d’un mois quand les policiers ont mené leurs perquisitions.

L’un des actionnaires de l’entreprise propriétaire était ébranlé quand notre Bureau d’enquête lui a appris que le condo qu’il louait a servi à entreposer des kilos de cocaïne et des milliers de dollars en liquide. Il assure qu’il ignorait tout de cette perquisition.

«Je n’ai aucune idée de quoi vous me parlez, dit l’homme d’affaires, qui a demandé à garder l’anonymat. Nous, on a donné le condo à louer à une agence.»

Absolument rien n’indique que les promoteurs qui ont construit la Tour des Canadiens ont quoi que ce soit à voir avec la présence de chefs mafieux dans cet immeuble.

Scoppa et Malatesta doivent se présenter en cour aujourd’hui pour leur enquête sur remise en liberté.

Le frère d’Andrea Scoppa, Salvatore, a reçu un projectile d’arme à feu dans le bras lors d’une tentative de meurtre à Terrebonne, le 21 février dernier

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Sport l'argent n'a pas d'odeur *un exemple*

par Blake, jeudi 05 janvier 2023, 12:21 (il y a 479 jours) @ Jéromec

un exemple, pensez-vous que le CH vérifie les ''sideLIGNES'' des locataires ou acheteusr des tours à Condo du Cé du Hasch...?

Vieil article...


https://www.journaldemontreal.com/2017/02/28/des-kilos-de-coke-entreposes-dans-la-tour-...

Des kilos de coke entreposés dans la Tour des Canadiens

Deux condos étaient utilisés pour cacher de la drogue et de l’argent comptant, selon la police


GEN-TOUR-CANADIENS
PHOTO AGENCE QMI, JOÊL LEMAY
Les policiers ont effectué des perquisitions dans deux condos de la Tour des Canadiens, au centre-ville de Montréal. À l’intérieur d’une voiture garée dans le stationnement souterrain, ils ont trouvé 65 kg de coke, d’une valeur de 3,5 M$, de l’argent comptant et de la marijuana.
et
Mardi, 28 février 2017 06:30
MISE À JOUR Mardi, 28 février 2017 06:30
Hugo Joncas et Maxime Deland

Bureau d’enquête et Agence QMI


Deux condos de la Tour des Canadiens étaient jusqu’à tout récemment le repaire principal de deux des plus importants trafiquants de drogue à Montréal, selon les policiers.

Sitôt construit, sitôt adopté par la mafia. Environ six mois après son ouverture, deux appartements du prestigieux gratte-ciel servaient déjà de cache pour de l’argent et de la drogue, selon un document policier qu’a obtenu notre Bureau d’enquête.

En octobre, l’Escouade régionale mixte de la Rive-Nord a saisi pas moins de 65 kg de cocaïne à l’intérieur d’une voiture garée dans le stationnement souterrain de la tour, une cargaison d’une valeur de plus de 3,5 millions de dollars.


Le véhicule était lié à Fazio Malatesta, arrêté dans le stationnement, tout comme Andrea Scoppa, considéré comme l’un des plus importants chefs de la mafia à Montréal.

Andrea Scoppa, mafieux

Andrea Scoppa, mafieux
Le 1er février, les policiers ont arrêté les deux hommes à nouveau et les ont accusés de complot, trafic de cocaïne et recel d’argent. Ils sont soupçonnés de diriger un important réseau de trafic de drogue.

«L’immeuble de la Tour des Canadiens sert de lieu de transit pour la cocaïne», mentionne le document poli­cier que Le Journal a en sa possession.

Argent liquide

Avant de passer à l’action, les enquêteurs ont observé les deux hommes et leurs complices allégués pendant trois semaines, en filature et avec des caméras cachées. Ils ont ainsi pu assister à leurs allées et venues incessantes entre le stationnement souterrain et un condo du 21e étage que louait Malatesta, avec de gros sacs et des valises.

Scoppa habitait pour sa part une unité du 42e étage. Après l’arrestation des deux hommes, les policiers ont perquisitionné dans leurs condos. En plus de la cocaïne du stationnement, ils y ont saisi sept kilos de marijuana, des munitions et près de 70 000 dollars en argent liquide, selon les informations policières.

Scoppa aurait expliqué aux policiers avoir loué un appartement dans la Tour des Canadiens parce qu’il craignait pour sa vie. Avec son stationnement souterrain, sa salle de sport et les divers services à l’intérieur, le gratte-ciel lui offrait plus de sécurité.

Appartements loués

Selon nos recherches immobilières, Scoppa et Malatesta louaient les unités par l’intermédiaire de courtiers. Ils étaient tous les deux sous bail depuis moins d’un mois quand les policiers ont mené leurs perquisitions.

L’un des actionnaires de l’entreprise propriétaire était ébranlé quand notre Bureau d’enquête lui a appris que le condo qu’il louait a servi à entreposer des kilos de cocaïne et des milliers de dollars en liquide. Il assure qu’il ignorait tout de cette perquisition.

«Je n’ai aucune idée de quoi vous me parlez, dit l’homme d’affaires, qui a demandé à garder l’anonymat. Nous, on a donné le condo à louer à une agence.»

Absolument rien n’indique que les promoteurs qui ont construit la Tour des Canadiens ont quoi que ce soit à voir avec la présence de chefs mafieux dans cet immeuble.

Scoppa et Malatesta doivent se présenter en cour aujourd’hui pour leur enquête sur remise en liberté.

Le frère d’Andrea Scoppa, Salvatore, a reçu un projectile d’arme à feu dans le bras lors d’une tentative de meurtre à Terrebonne, le 21 février dernier

Rien de nouveau là-dedans. Bien des gens font ça dans les murs des restos et des bars. On se souvient de l'importante saisie de drogue dans les murs de la discothèque Le Palladium à Québec. Les tours à condos sont de beaux endroits pour cacher de la drogue et des armes.

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