«C’est du jamais-vu»: une vague de démissions SPVM (Forum)

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 08:25 (il y a 486 jours)

Montréal qui est un vieux mot autoktône pour dire ''là où rien ne fonctionne'' continue sa dégringolade de la Ville la plus mal gérée (et policée Du Kébek... les lois étant de justes vagues suggestions, appliquées quand ça adonne...)

https://www.journaldemontreal.com/2023/01/12/une-serie-de-demissions-inquietantes-au-spvm

«C’est du jamais-vu»: une vague de démissions sans précédent inquiète au SPVM

«C’est du jamais-vu»: une vague de démissions sans précédent inquiète au SPVM
Le syndicat sonne l’alarme sur le nombre record de départs à la police


AUTRES
Yves Francoeur
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francœur, dans les bureaux du syndicat sur la rue Gilford, à Montréal, jeudi.

FRÉDÉRIQUE GIGUÈRE
Jeudi, 12 janvier 2023 21:02
MISE À JOUR Jeudi, 12 janvier 2023 21:02
Une vague de démissions sans précédent frappe les rangs de la police de Montréal, au point où le président du syndicat s’inquiète sérieusement pour la santé des patrouilleurs.

«C’est du jamais-vu», lance avec aplomb Yves Francœur, à la tête de la Fraternité des policiers et policières de Montréal. «Auparavant, ça se bousculait aux portes pour venir travailler à Montréal, et là, c’est le contraire. On a actuellement plus d’une centaine de policiers qui sont en processus d’embauche à la SQ ou à la GRC.»


En 2022, 218 employés ont quitté le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM): 144 personnes ont pris leur retraite et 74 ont démissionné. Selon les chiffres fournis par la Fraternité, environ 200 embauches ont été réalisées pendant cette même période. Si l’on compare à l’année dernière, on dénombre actuellement 45 policiers de moins au SPVM.

Yves Francoeur
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN

Mercredi, l’organisation syndicale a envoyé un message à ses milliers de membres afin de revenir sur un temps des Fêtes particulièrement intense.

Si la convention collective prévoit normalement que les agents doivent avoir congé soit à Noël soit au jour de l’An, nombreux sont ceux qui ont dû enfiler leur uniforme lors des deux célébrations. Et c’est sans compter les policiers qui ont dû faire des heures supplémentaires obligatoires pendant les Fêtes, faute de personnel.

«Le repos, c’est important dans notre travail, explique M. Francœur. Nos gens ont à prendre des décisions importantes en une fraction de seconde. Les gens sont épuisés.»

De plus en plus de détresse

Devant ce constat, la Fraternité s’inquiète donc pour la santé physique et mentale des policiers. Pour preuve, entre 2017 et 2021, le syndicat a relevé une hausse de 56 % des demandes de consultation au programme d’aide aux employés.

Par ailleurs, de nombreuses escouades ont été créées au cours des dernières années pour répondre à des problématiques urgentes, comme le projet ARRET, qui a nécessité 68 policiers pour lutter contre la violence armée dans la métropole.

«C’est bien beau les escouades, mais chaque fois qu’ils en font une, ils enlèvent un policier de la route et ils ne sont pas capables de les remplacer, explique un policier sous le couvert de l’anonymat. Résultat: on se retrouve avec du temps supplémentaire obligatoire en malade et parfois même trop peu d’effectifs pour couvrir convenablement le territoire.»

Faible engouement à Nicolet

Et la tendance se maintient à L’École nationale de police du Québec, à Nicolet, où rares sont les aspirants policiers qui souhaitent venir travailler à Montréal, indiquent nos sources. Selon la Fraternité, le salaire dérisoire à l’embauche, le manque de soutien de la Ville, le quotidien plus dangereux et violent, l’habitude qu’ont les citoyens de filmer les interventions policières, l’absence de stationnement et le coût exorbitant des loyers sont les facteurs principaux de ce manque d’engouement.

Le SPVM a préféré s’abstenir de commentaires, jeudi, afin de ne pas nuire au renouvellement de la prochaine convention collective, présentement échue, et dont les négociations sont entamées.

:mouche:

MTL Brigadière heurtée par une automobiliste

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 08:28 (il y a 486 jours) @ Jéromec

Une preuve supplémentaire du manque d'effectif policier à Montréal... au lendemain de l'annonce du périmètre des écoles ''sécurisées'' par Super Val Plante...

https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-01-11/brigadiere-heurte...
Brigadière heurtée par une automobiliste « On attend quoi, au juste ? »

Brigadière heurtée par une automobiliste « On attend quoi, au juste ? »


Un autre brigadier était posté mercredi à l’intersection de l’avenue Papineau et de la rue Prieur, où la collision a eu lieu mardi.

Une brigadière qui en était à sa première journée de travail a été heurtée par la conductrice d’un véhicule mardi après-midi à Montréal, quelques heures après la tenue d’une marche de parents et d’enfants dénonçant les dangers représentés par les déplacements motorisés dans les corridors scolaires.

Mis à jour hier à 0h15Partager
Henri Ouellette-Vézina
HENRI OUELLETTE-VÉZINA
LA PRESSE
Nicolas Bérubé
NICOLAS BÉRUBÉ
LA PRESSE
La collision s’est produite vers 16 h, mardi. Au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le porte-parole Raphaël Bergeron affirme que la brigadière a été heurtée par une automobiliste alors que celle-ci circulait en direction ouest dans la rue Prieur et aurait effectué un virage à droite, vers le nord, sur l’avenue Papineau, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville.

« La brigadière revenait à son coin de rue, après avoir probablement fait traverser des gens. Elle faisait face à son feu vert, tout comme l’automobiliste. C’est là qu’il y aurait alors eu collision. La conductrice s’est immobilisée et a contacté le 911 », explique M. Bergeron, qui ajoute qu’aucune infraction criminelle n’a été commise.

Transportée à l’hôpital, la brigadière a subi des blessures légères qui ne mettent pas sa vie en danger.

Murielle St-Jean, une résidante d’Ahuntsic qui marche à cet endroit matin et soir avec ses petits-enfants pour se rendre à l’école primaire La Visitation, venait de saluer la brigadière et d’échanger un sourire avec elle quelques instants avant la collision.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Murielle St-Jean, résidante d’Ahuntsic

« Quand je suis revenue avec les enfants, la brigadière était étendue sur une civière et ils la mettaient dans l’ambulance. Ma petite-fille de 7 ans a eu un choc de voir ça. Elle a eu mal au ventre ensuite. »

Mme St-Jean dit ne « jamais » se sentir en sécurité avec ses petits-enfants lorsqu’ils traversent l’avenue Papineau.

Les policiers du SPVM disent que ce n’est pas un endroit dangereux parce qu’il n’y a pas eu de morts d’enfants… On attend quoi, au juste ?

Murielle St-Jean, qui traverse l’intersection tous les jours avec ses petits-enfants

Mme St-Jean note qu’il n’y a aucun aménagement physique visant à réduire la vitesse des automobilistes dans l’avenue Papineau, un axe routier de six voies entièrement réservées au transport motorisé. Plusieurs automobilistes brûlent le feu rouge le matin, dit-elle.

« Tout ce qu’on entend, c’est fluidité, fluidité, fluidité… La sécurité des enfants qui vont à l’école tous les jours, ça n’est pas pris en compte. Ils sont vus comme des obstacles, comme des nuisances sur le réseau routier. On en est là. »

Durant le passage de La Presse, mercredi après-midi, plus d’une dizaine d’automobilistes ont effectué un virage à gauche sur l’avenue Papineau, une manœuvre interdite à cette heure de la journée, car elle coupe le chemin aux nombreux enfants qui reviennent de l’école et augmente le danger lors de leurs déplacements.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Le virage à gauche sur l’avenue Papineau est interdit à certaines périodes de la journée.

Jean Lapointe, un brigadier qui a assuré durant deux ans la sécurité des enfants à cette intersection, dit avoir failli être renversé par une automobile à deux occasions durant cette période.

« C’est très dangereux ici. J’ai demandé plusieurs fois à l’arrondissement de mettre des dos d’âne sur la rue Prieur, mais ils ne le font pas. Il y avait un panneau lumineux qui rappelait aux gens que c’est 30 km/h, mais il s’est brisé et l’arrondissement l’a retiré. »

L’intersection où s’est produite la collision est composée de deux voies en alternance dans la rue Prieur et de six voies en alternance sur l’avenue Papineau. Une piste cyclable a été aménagée au cours de la dernière année rue Prieur, dans les deux sens.

Montréal utilisera plusieurs outils
Au cabinet de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, on affirme que la Ville compte utiliser plusieurs outils pour lutter contre la prolifération des collisions violentes dans le réseau routier et améliorer les conditions de travail des brigadiers : recrutement supplémentaire, aménagement repensé des rues, sensibilisation des populations, messages répétés de vigilance au volant.

On est conscients qu’on a besoin de plus de brigadiers dans nos rues. […] Au final, on croit surtout en la multiplication des mesures. Dans un monde idéal, on n’aurait pas besoin de brigadiers, car on aurait des rues aménagées de façon à assurer la sécurité des plus vulnérables sur la route.

Marikym Gaudreault, attachée de presse du cabinet de la mairesse Plante

Interpellée au sujet de la pénurie de brigadiers, la responsable de la mobilité au comité exécutif de la Ville de Montréal, Sophie Mauzerolle, avait ouvert la porte en début de semaine à de nouvelles mesures. « Dans les dernières années, on a déjà augmenté les budgets pour les brigadiers scolaires, ce qui était une première depuis de nombreuses années. Mais s’il y a des ressources supplémentaires à donner, on le fera », a-t-elle dit.

Selon Mme Mauzerolle, la Ville « réfléchit » actuellement à la possibilité de mobiliser d’autres acteurs autour des corridors scolaires, notamment l’Agence de la mobilité durable, dont le rôle a été appelé à grandir depuis quelques mois déjà. « Toutes les options sont sur la table et on va regarder ça dans les prochaines semaines », a insisté la responsable, évoquant « d’autres annonces à venir » à ce sujet dans les prochaines semaines.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

L’intersection de l’avenue Papineau et de la rue Prieur

Le SPVM, lui, précise qu’une campagne de recrutement est en cours pour trouver des brigadiers. « À l’heure actuelle, la vaste majorité des postes à temps plein sont pourvus et des postes surnuméraires demeurent vacants. Comme dans plusieurs autres secteurs de l’économie, la pénurie de main-d’œuvre se fait sentir. Sans compter que l’emploi de brigadier vient notamment avec un horaire atypique », dit le service de police.

Quelques heures plus tôt, mardi, des dizaines de parents et d’enfants de Ville-Marie avaient participé à une marche dans le secteur pour demander des aménagements qui feraient diminuer les dangers représentés par les véhicules motorisés circulant dans les corridors scolaires.

Murielle St-Jean, résidante d’Ahuntsic, estime que c’est la « culture de l’automobile » que chacun doit réévaluer.

« On a tout à Ahuntsic : le train, le métro, les autobus, les Communauto, les BIXI à tous les coins de rue… Pourtant, même pour les courts déplacements, pour se rendre à l’école de quartier, les gens prennent leur voiture. Le message que ça envoie aux enfants, c’est que c’est la voiture ou rien. »

39
Nombre de piétons tués au Québec dans les neuf premiers mois de 2022, en hausse de 15 % par rapport à l’année précédente

140
Nombre de piétons blessés gravement au Québec dans les neuf premiers mois de 2022, en hausse de 27 % par rapport à l’année précédente

1289
Nombre de piétons blessés légèrement au Québec dans les neuf premiers mois de 2022, en hausse de 16 % par rapport à l’année précédente

543
L’île de Montréal compte 543 traverses avec brigadier. En l’absence d’un brigadier, s’il ne peut être remplacé par un collègue surnuméraire, c’est un policier ou un cadet qui prend la relève.

Sources : SAAQ et Ville de Montréal

D’autres collisions dans la région montréalaise
5 janvier 2023
Un homme de 76 ans est tué dans le stationnement d’une épicerie de Laval par un automobiliste qui tentait de garer son véhicule. Le même jour en soirée, un autre piéton est blessé gravement dans une collision au centre-ville de Montréal. L’automobiliste prend la fuite.

30 décembre 2022
Une trentenaire se retrouve dans un état critique après avoir été heurtée par une conductrice en soirée dans l’arrondissement de Villeray, à Montréal.

20 décembre 2022
Une piétonne de 85 ans perd la vie après avoir été heurtée par un automobiliste à Laval, dans le secteur du boulevard des Laurentides.

13 décembre 2022
La petite Mariia Legenkovska, âgée de 7 ans et récemment arrivée d’Ukraine, est fauchée près de son école primaire, dans l’arrondissement de Ville-Marie, à Montréal. Elle succombe à ses blessures en début de soirée. Sa mort choque le Québec et remet au premier plan les questions de sécurité routière pour les piétons.

6 décembre 2022
Une femme est heurtée par une automobiliste sur le boulevard Cartier, à Laval. Elle succombera à ses blessures. La même journée, toujours à Laval, un sexagénaire est heurté par un véhicule sur le boulevard des Laurentides. Son décès est constaté sur place.

5 décembre 2022
Une femme de 36 ans perd la vie après avoir été renversée par un poids lourd à L’Île-des-Sœurs, à Montréal.

Avec la collaboration d’Isabelle Ducas et de Lila Dussault, La Presse

STM Des bornes de paiement en panne coûtent cher à la STM

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 08:31 (il y a 486 jours) @ Jéromec

Dans la Chronique y a du plomb dans l'eau de Montréal et ça paraît...

17 000 débiles qui se réunissent à MortRéal avec des milliers de policiers en temps supplémentaires même pas capable d'être foutu de plonger sur les des pistes de solutions pour le manque à gagner de la STM qui s'apprête à passer la hache dans les services pendant que le ministre de l'éducation a milité pendant la campagne pour la construction d'un Tunnel Québec-Lévis et que Québec dillapide les millions donnés de Montréal pour un projet de Tramway qui n'aboutit pas.... pendant qu'on attend que le pont de Kébek s'écroule par manque d'entretient...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-01-13/des-bornes-de-paiement-en-...


Des bornes de paiement en panne coûtent cher à la STM

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

La STM connaît des problèmes de réparation des bornes de paiement à bord de ses autobus depuis quelques mois.

À l’heure où la Société de transport de Montréal (STM) connaît de graves problèmes financiers, beaucoup de ses autobus accueillent gratuitement les passagers en raison de pannes de leur borne de paiement, a appris La Presse.


PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
LA PRESSE
Un problème majeur de réparation des nouveaux appareils de validation est à l’origine de cette situation coûteuse pour l’organisation.

Depuis le 22 septembre dernier, les chauffeurs d’autobus ont signalé à 13 483 reprises à la STM que le véhicule avec lequel ils quittaient le garage connaissait un problème de borne, selon leur syndicat.

« C’est vraiment pire que jamais. Personnellement, je n’ai jamais vu le niveau [de problèmes] à cette hauteur-là », a affirmé Pino Tagliaferri, le président du SCFP1983, en entrevue téléphonique. En cas de problème de borne, ses membres assurent le service d’autobus sans faire payer les usagers.

La STM confirme connaître de sérieux problèmes de réparation des bornes de paiement depuis quelques mois.

Les employés chargés de les réparer doivent utiliser des clés de chiffrement pour y accéder. Or, les clés dont disposaient deux des garages de la STM « n’étaient plus fonctionnelles », a indiqué jeudi le porte-parole Renaud Martel-Théorêt, par courriel.

« Comme il s’agit d’instruments complexes et faits sur mesure pour les besoins de la STM, le délai de remplacement est important, a-t-il ajouté. Cela dit, les nouvelles clés ont été reçues et seront acheminées aux centres de transport concernés dans les prochains jours. » La réception de ces outils « devrait donc permettre de résorber la situation au cours des prochains jours ».

Chiffres contestés
L’organisation conteste toutefois le nombre de signalements avancé par le syndicat. Jeudi, la STM n’a pas offert un décompte alternatif, mais donnait en exemple la journée du 20 décembre dernier : ce jour-là, « 272 bus de la STM faisaient l’objet » d’un signalement actif en lien avec le fonctionnement de leur borne de paiement.

Malgré les dénégations de la STM, M. Tagliaferri a maintenu que son décompte était valide, hier soir : du 22 septembre 2022 au 8 janvier 2023, ses membres ont signalé un problème de borne à 13 483 reprises pendant l’inspection visuelle qu’ils doivent effectuer chaque fois qu’un autobus quitte un garage.

Une borne avec un problème persistant peut être signalée chaque jour jusqu’à sa réparation.

En moyenne, selon les données du syndicat, 124 autobus feraient l’objet d’un signalement chaque jour depuis la fin septembre. La STM exploite environ 2000 autobus.

« La STM ne semble pas s’inquiéter du problème. Avec le manque d’argent et de financement, je m’arrangerais pour que ces bornes-là fonctionnent », a ajouté le syndicaliste. Mais « la STM, par les temps qui courent, néglige les réparations ».

« C’est frustrant »
Ces pannes de borne à répétition surviennent au pire moment : la pandémie et le télétravail ont grugé la popularité des titres mensuels au profit du paiement à la pièce, pour lequel une borne est essentielle.

Et cette situation n’aide en rien.

Pour « le gars qui achète une carte Opus mensuelle, bien, c’est frustrant de voir qu’il y a des gens qui entrent gratuitement », a expliqué Pino Tagliaferri, ajoutant que les chauffeurs vivaient aussi de la frustration.

Le syndicaliste a rappelé que la STM avait mis fin – cette semaine – à son engagement d’assurer un passage d’autobus aux 10 minutes en pointe sur 31 de ses lignes les plus populaires. En novembre dernier, elle affirmait que son budget pour 2023 était déficitaire de 78 millions.

Les nouvelles bornes de paiement auxquelles les équipes de la STM peinaient à accéder ont été installées entre mai 2019 et novembre 2020, avant d’être mises en service au printemps et à l’été 2021, selon le site web de l’organisation. Elles devraient permettre, à terme, d’utiliser l’autobus ou le métro avec une simple carte de crédit. L’achat et l’installation de ces appareils devaient coûter 17 millions.

« Grâce à leur temps de lecture plus rapide, les nouveaux équipements contribueront à une meilleure fluidité des déplacements à bord du bus et leur ajout aux portes arrière des bus articulés permettra d’optimiser l’embarquement toutes portes », indiquait la STM dans un communiqué de 2019.

Tests du REM de la Rive-Sud Panne Verglas

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 08:37 (il y a 486 jours) @ Jéromec

Montréal fière ambassadrice de l'exode en Banlieues et c'est tant mieux...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-01-11/tests-du-rem-de-la-rive-su...

Tests du REM de la Rive-Sud Panne d’une voiture poussée à sa limite dans le verglas

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Une voiture du REM effectuant un test à Brossard en février 2021

Le Réseau express métropolitain (REM) a été confronté à une panne lors d’un épisode de pluie verglaçante au début de janvier sur la Rive-Sud, dans le cadre de tests réalisés dans des « conditions extrêmes », a appris La Presse. Pour CDPQ Infra, la situation illustre que le report au printemps 2023 était la bonne décision, le temps de collecter plus de données sur les wagons poussés « à leur limite ».

Publié le 11 janvierPartager
Henri Ouellette-Vézina

LA PRESSE
Le tout s’est produit le 5 janvier dernier. Ce jour-là, une voiture du REM a été déployée sur le tracé sans l’activation préalable du protocole lié au verglas et aux intempéries hivernales. Autrement dit, les wagons ont été mis en service sans grattoirs, qui permettent de déglacer les caténaires en mouvement.

Résultat : le REM est parvenu à traverser le pont Samuel-De Champlain, mais s’est arrêté juste après, non loin de l’entrepôt Costco. La voiture avait « perdu le contact » avec la caténaire, cet ensemble de fils qui alimente les wagons en électricité. Un plan de mitigation a alors été déployé pour ramener les wagons à la gare Centrale.

Une telle opération « fait partie des bonnes pratiques de tests visant à pousser le système et les voitures à leur limite », assure toutefois le directeur des communications de CDPQ Infra, Jean-Vincent Lacroix.

Des situations comme ça, dans des conditions extrêmes, on les provoque pour avoir toutes les données en amont de la mise en service.

Jean-Vincent Lacroix, directeur des communications de CDPQ Infra

M. Lacroix affirme que le niveau d’automatisation du REM « GOA4 », soit un niveau d’automatisation complète sans personnel à bord, « permet le déploiement du protocole de déglaçage de façon automatisée 24 heures sur 24, et ce, même à l’extérieur des heures standard d’exploitation, contrairement à Ottawa », où des chauffeurs doivent être disponibles à l’extérieur des heures d’exploitation.


Dans le cadre du test du 5 janvier, la voiture circulait sans grattoirs permettant de déglacer la caténaire. Sur la photo, une voiture du REM roulant dans Griffintown mardi soir.

Un « plan de contingence » plus large est néanmoins en place en cas de panne hivernale, a pu confirmer La Presse. Ce plan impliquerait toutes les sociétés de transport de la métropole, afin de rediriger les usagers du REM vers d’autres systèmes. Le printemps 2023 demeure l’échéancier de la mise en service complète.

« Des pannes l’hiver, il y en aura »
Pour plusieurs, la situation illustre que le défi de faire rouler le réseau sans interruptions l’hiver prochain sera grand. L’expert en planification des transports à l’Université de Montréal Pierre Barrieau affirme aussi que ce premier incident confirme que CDPQ Infra a eu « raison » de reporter la mise en service du réseau.

Il espère toutefois que toutes les technologies disponibles seront utilisées et étudiées. « On est capables de faire vibrer les fils pour que ça ne givre pas, ou encore d’arroser avec une solution de liquide antigel. Et surtout, il ne faut jamais arrêter le service, parce qu’à chaque passage, ça pousse la glace, le givre et la neige », évoque-t-il notamment.

La présidente de Trajectoire Québec, Sarah V. Doyon, est catégorique. « Des pannes l’hiver, il y en aura, comme dans tous les systèmes du monde. Ça fait partie du jeu. Ce dont il faut s’assurer, c’est d’avoir un système autour qui tient la route », martèle-t-elle.

« Ça m’inquiète qu’au moment où le REM sera déployé, le Réseau de transport de Longueuil (RTL) va aussi mettre en place un réseau revu. S’il y a beaucoup de pannes, on risque de prendre ces bus redéployés au profit des mesures d’atténuation. À quelque part, on se tirerait dans le pied. La fiabilité de l’un va impacter la fiabilité de l’autre. Et si on a plusieurs pannes, on risque de perdre des usagers », note-t-elle.

Lisez « Le RTL s’apprête à “rebrasser” entièrement son offre »
Ancien membre du comité d’experts sur le REM de l’Est, le directeur général de Vivre en ville, Christian Savard, abonde en ce sens.

« Il va y en avoir au début, des pannes. Mais dans notre cas, tout est plus intégré qu’à Ottawa, où les fournisseurs de matériel roulant et d’infrastructures sont séparés. Ici, le REM se trouve aussi quelque part entre la technologie d’Ottawa et celle d’un train lourd. En théorie, ses caténaires ne sont pas aussi légères qu’à Ottawa. On peut ainsi s’attendre à une plus grande résilience », raisonne-t-il.

À Ottawa, des fermetures
Dans la capitale fédérale, les usagers embarquant dans l’« O-Train » pour se rendre au travail ont découvert, lundi matin, qu’une partie de cette ligne de transport léger était fermée, alors que des réparations se poursuivaient après la tempête de pluie verglaçante de la semaine dernière.


PHOTO SPENCER COLBY, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Un ouvrier répare les fils endommagés par le verglas au-dessus d’un train léger, à Ottawa, vendredi.

OC Transpo, l’opérateur de la région, a expliqué que la tempête de mercredi soir dernier a endommagé des lignes aériennes et laissé un certain nombre de trains bloqués sur les voies pendant des jours. Deux des trains ont été dégagés dimanche soir, mais les voies étaient toujours fermées en début de semaine.

La directrice générale des Services de transport en commun d’Ottawa et ancienne de la Société de transport de Montréal (STM), Renée Amilcar, a annoncé que des autobus supplémentaires circulaient lundi matin pour amener les gens de la partie est d’Ottawa jusqu’au centre-ville.

Bientôt un nouveau projet
Le nouveau tracé du REM de l’Est – sans accès au centre-ville et maintenant piloté par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), Montréal et Québec – doit par ailleurs être présenté au début de 2023.

La Ville privilégie toujours de conserver une bonne partie de la structure en mode aérien, avec une « intégration harmonieuse » dans certains quartiers comme Mercier-Est.

Mi-décembre, l’ARTM a accordé deux contrats totalisant 38 millions de dollars à la firme d’ingénierie CIMA+. Le premier, d’une valeur de 3,3 millions, concerne « l’analyse des études déjà produites et transmises » par CDPQ Infra au nouveau groupe de travail.

Un second contrat plus important, évalué à 34,7 millions, touche des analyses pour plusieurs autres projets de transport collectif, dont l’implantation d’un mode structurant dans le Grand Sud-Ouest de Montréal.

Daniel Chartier, vice-président du Collectif en environnement de Mercier-Est, déplore cependant le manque de transparence entourant les discussions. « Il y a des études, mais en même temps, on envoie de plusieurs façons des signaux sur la place publique comme quoi le choix en aérien est déjà fait. On nous avait promis des études sur chacune des options, des tracés », dénonce-t-il.

Avec Maxime Bergeron, La Presse, et La Presse Canadienne

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-01-06/la-stm-met-fin-a-ses-ligne...

La STM met fin à ses lignes « 10 minutes max »

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

En novembre dernier, la STM avait annoncé un trou budgétaire de 78 millions de dollars. « On fait face à un contexte économique difficile. On a un retour d’achalandage plus lent que prévu. C’est certain qu’il y a une pression immense sur les finances de la STM et sur nos bailleurs de fonds », indique la directrice générale de la société, Marie-Claude Léonard.

En contexte de déficit budgétaire, la Société de transport de Montréal (STM) a annoncé vendredi qu’elle devait réajuster son offre et mettre fin à sa promesse d’un autobus toutes les 10 minutes maximum sur les huit lignes qui offraient encore ce service à l’heure de pointe.

Publié le 6 janvierPartager
Lila Dussault
LILA DUSSAULT
LA PRESSE
« En raison du contexte actuel, la fréquence des passages a été réajustée en fonction de l’achalandage : un intervalle de plus de 10 minutes pourrait donc être observé entre deux passages sur nos lignes 10 Max, en heure de pointe », indique désormais la STM sur son site internet.

Cette décision a été prise en raison du bouleversement des habitudes de transport des utilisateurs depuis le début de la pandémie, explique en entrevue Justine Lord-Dufour, porte-parole aux affaires publiques de la STM. « Les gens ne vont plus nécessairement autant au centre-ville à l’heure de pointe, donc ça varie et on s’adapte aux habitudes de déplacement en optimisant le service », souligne-t-elle.

Avant la pandémie, 31 lignes d’autobus faisaient partie du réseau haute fréquence « 10 minutes max » de la STM. Puis ce nombre est descendu à huit lignes d’autobus, soit les lignes 18 (Beaubien), 24 (Sherbrooke), 33 (Langelier), 64 (Grenet), 103 (Monkland), 106 (Newman), 141 (Jean-Talon Est) et 406 Express (Newman).

Les lignes dans ce réseau [vont continuer] à être très fréquentes. C’est juste qu’on ne peut plus promettre 10 min maximum. On juge qu’elles [vont continuer de] répondre aux besoins actuels de la clientèle, mais ça va être 12 minutes entre deux autobus à certains endroits [par exemple].

Justine Lord-Dufour, porte-parole aux affaires publiques de la STM

Afin d’éviter l’entassement dans les autobus, la STM précise sur son site web que « cet ajustement affecte les lignes et directions les moins achalandées ».

Risque de perdre des utilisateurs
« Un réseau considéré comme à grande fréquence a des avantages importants pour les utilisateurs des transports en commun, analyse la professeure Geneviève Boisjoly, spécialisée dans les transports à Polytechnique Montréal. Les temps d’attente sont hautement dévalorisés, par comparaison à l’utilisation du véhicule », rappelle-t-elle.


Avec cette nouvelle décision de la STM, le risque est donc de perdre des utilisateurs des transports en commun à Montréal dans les secteurs desservis par ce réseau. Mais ces ajustements vont aussi affecter les personnes qui n’ont pas le choix de prendre l’autobus, souligne la spécialiste. « Pour ceux qu’on dit captifs des transports en commun, ceux qui doivent vivre avec, ils vont avoir des impacts sur leur utilisation quotidienne. »

La STM base ses choix sur des données d’achalandage récoltées puis analysées, détaille Mme Lord-Dufour. De nouveaux secteurs, par exemple industriels, sont en croissance, indique-t-elle. De plus, il n’y a pas de retrait d’autobus sur les routes montréalaises, mais plutôt une redistribution de ceux-ci.

Le message qu’on veut lancer, c’est qu’on s’adapte aux changements d’habitudes des gens et qu’on veut le meilleur service optimisé pour la nouvelle réalité.

Justine Lord-Dufour, porte-parole aux affaires publiques de la STM

La STM travaille en parallèle à la refonte de son réseau d’autobus afin de s’ajuster à l’arrivée prochaine du Réseau express métropolitain (REM), du déploiement du SRB Pie-IX et du prolongement de la ligne bleue du métro.

Consultez les détails de la refonte de la STM
« C’est sûr qu’il faut mieux réorganiser le service, convient Mme Boisjoly, mais en baissant l’offre de service des lignes dans des quartiers centraux, il y a des risques de perdre des usagers des transports en commun… ou de ne pas aller en chercher des nouveaux. »

Déficit budgétaire
En novembre dernier, la STM avait annoncé un trou budgétaire de 78 millions. « On fait face à un contexte économique difficile. On a un retour d’achalandage plus lent que prévu. C’est certain qu’il y a une pression immense sur les finances de la STM et sur nos bailleurs de fonds », avait alors affirmé en conférence de presse la directrice générale de la société, Marie-Claude Léonard.

Lisez le texte « Un trou de 78 millions, le niveau de service menacé pour 2023 »
L’indexation de la rémunération et des services dans un contexte d’inflation, la hausse des coûts par déplacement et l’arrivée de dépenses « incontournables », comme l’entretien des trains AZUR, expliquent le déficit, indiquait alors la STM.

La Société avait déjà, à ce moment, envisagé de réduire la fréquence sur certaines lignes de bus à haute fréquence et dessertes du centre-ville. Son objectif était de maintenir l’offre de service sur 80 % des lignes.

« Le scénario idéal, ce serait de ne pas avoir de baisse de service, observe Mme Boisjoly, mais ça, ça revient à ne pas avoir de baisse de financement. »

Avec la collaboration d’Henri Ouellette-Vézina, La Presse[/b]

Montréal Le SPVM enquête sur des utilisations de gaz irrita

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 08:39 (il y a 486 jours) @ Jéromec

Wow je suis ému jeudi soir j'ai croisé 2 Constables spéciaux à Berri Uquam... une denrée rare...


https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-01-06/montreal/le-spvm-...

Montréal Le SPVM enquête sur des utilisations de gaz irritant dans le métro jeudi

Le SPVM enquête sur des utilisations de gaz irritant dans le métro jeudi


Les personnes responsables pourraient faire face à des accusations de méfait public. « On parle d’évènements ayant perturbé un élément important de Montréal : le métro. Si ce sont des gens qui voulaient être comiques, ce n’est pas très drôle », déplore Rafaël Bergeron, agent relationniste pour le SPVM.

Les utilisateurs du métro de Montréal ont fait face jeudi à deux évènements distincts impliquant la présence de gaz irritant qui ont forcé l’évacuation de plusieurs stations et des interruptions de service sur une vaste partie du réseau.

Publié le 6 janvierPartager
Lila Dussault
LILA DUSSAULT
LA PRESSE
Deux évènements distincts incluant la présence de gaz irritants dans le métro de Montréal se sont produits jeudi, forçant l’arrêt de lignes complètes et l’évacuation de passagers.
Les deux évènements ne seraient toutefois pas liés, affirme Katherine Roux Groleau, directrice des Communications institutionnelles et Affaires publiques à la Société de transport de Montréal (STM).

La présence de gaz irritant a d’abord été notée à la station Parc de la ligne bleue à 13 h 48.

« Certaines stations et des trains ont alors été évacués pour nous permettre de procéder au protocole de ventilation d’urgence », soutient Mme Roux Groleau par courriel. Une interruption de service a eu lieu sur la ligne bleue et la ligne orange, entre les stations Berri-UQAM et Henri-Bourassa, pendant 28 minutes.

Puis, à 18 h 10, la présence de gaz irritant a aussi été détectée à la station Berri-UQAM, déclenchant un nouveau protocole de ventilation d’urgence. Cette fois, l’interruption de service de 24 minutes a touché la ligne orange entre les stations Beaubien et Lionel-Groulx, sur la ligne verte entre Viau et Lionel-Groulx, ainsi que sur la ligne jaune entre Berri-UQAM et Longueuil — soit une vaste partie du métro de Montréal.

À Berri-UQAM, une personne aurait utilisé ce gaz irritant, possiblement du gaz poivré, a affirmé jeudi Raphaël Bergeron, agent relationniste pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Le SPVM a lancé une enquête en vue d’identifier le ou les suspects, assure l’agent Bergeron. « Est-ce que ce sont des gens qui, dans la journée, se sont amusés à perturber le transport dans le métro ? C’est une forte possibilité », estime-t-il.

Les personnes responsables pourraient faire face à des accusations de méfait public. « On parle d’évènements ayant perturbé un élément important de Montréal : le métro. Si ce sont des gens qui voulaient être comiques, ce n’est pas très drôle », dénonce M. Bergeron.

Le SPVM échoue à augmenter ses effectifs en 2022

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 08:48 (il y a 486 jours) @ Jéromec

La KAQ n'a pas été avec la situation en imposant des amendes très, très salées incluant aux sans-abris...


https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-12-23/montreal/le-spvm-echoue-a-...

Le SPVM échoue à augmenter ses effectifs en 2022

Montréal Le SPVM échoue à augmenter ses effectifs en 2022


Malgré les objectifs d’embauche fixés par la Ville, le nombre de policiers a diminué depuis un an.

Malgré 208 nouvelles embauches depuis le début de l’année, il y a aujourd’hui 27 policiers de moins au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) qu’il y a un an, en raison des 235 départs à la retraite et démissions qui ont eu lieu en 2022.

Publié le 23 déc. 2022Partager
Isabelle Ducas
ISABELLE DUCAS
LA PRESSE
L’objectif de Montréal, annoncé en août dernier, d’embaucher 282 policiers supplémentaires avant la fin de l’année n’a donc pas été atteint. Pire, on se retrouve avec une diminution du nombre d’agents au lieu d’une augmentation.

L’administration de Valérie Plante, l’opposition à l’hôtel de ville ainsi que la Fraternité des policiers et policières de Montréal se sont livrées à une guerre de chiffres au cours des derniers mois au sujet des effectifs du SPVM.

La Fraternité et l’opposition affirmaient qu’il y avait une diminution du nombre net d’agents, alors que l’administration assurait le contraire.

« Bien que le bilan total ne puisse se faire qu’à la fin de l’année, les projections du SPVM indiquent qu’à la fin de 2022, le nombre net de policières et de policiers au sein de ses équipes aura augmenté par rapport à novembre 2021 », indiquait la Ville dans un communiqué diffusé en août.

Recrutement difficile
Peu après, le gouvernement du Québec annonçait une aide financière à Montréal de 250 millions sur cinq ans pour renforcer la présence policière, en raison de la hausse de la violence liée aux armes à feu. Ce plan vise notamment l’ajout de 450 policiers au SPVM.

Mais les efforts de recrutement se heurtent à la pénurie de candidats.

« En complément aux campagnes de recrutement habituelles, mentionnons entre autres la campagne Agent de changement, lancée en 2021, ou l’évènement Diversité en uniforme, visant à favoriser le recrutement de personnes issues de la diversité, ainsi que l’activité de recrutement Place aux femmes. De plus, des cohortes dédiées au SPVM ont également été mises en place à l’École nationale de police du Québec », indique le service de police, dans une réponse envoyée par courriel à la suite de nos questions.

Le responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la Ville de Montréal, Alain Vaillancourt, assure que les fonds reçus de Québec pour l’embauche d’effectifs seront mis à contribution à partir de 2023. Dans une déclaration écrite, il dit avoir bon espoir que les mesures à venir, dont les cohortes destinées au SPVM à l’École nationale de police du Québec et l’arrivée du nouveau chef de police Fady Dagher, permettront à la Ville d’atteindre ses objectifs d’embauche.


Alain Vaillancourt, responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la Ville de Montréal

Lors de la dernière rencontre du conseil municipal, lundi, le responsable de la sécurité pour l’opposition officielle, Abdelhaq Sari, a dénoncé le fait que l’administration Plante ne réussissait pas à rendre attractifs les postes de policier à Montréal.

Absentéisme et postes vacants
En plus d’avoir du mal à trouver de nouveaux agents, le SPVM doit composer avec des taux d’absentéisme variant entre 20 % et 30 % en raison de congés de maladie ou de blessures chez ses policiers. C’est l’une des raisons qui expliquent les nombreuses heures supplémentaires au sein du service.

La directrice par intérim du SPVM, Sophie Roy, indiquait au début du mois qu’il y avait de 250 à 300 postes vacants, en plus de ces absences. Des policiers doivent donc faire des heures supplémentaires, payées de 150 % à 200 % de leur salaire.

Plus de 61 millions de dollars en heures supplémentaires ont été payés aux policiers en 2022, alors que le montant anticipé pour cette dépense était de 28 millions, révèlent les documents budgétaires.

Dans le budget 2023 de la Ville, le financement du SPVM est en hausse de 63 millions, soit un peu plus de 8 %, pour atteindre 787,1 millions. C’est le poste de dépenses le plus important pour Montréal.

Nombre de policiers au 1er janvier 2022 : 4523
Nombre de policiers au 20 décembre 2022 : 4496
Embauches en 2022 : 208
Retraites en 2022 : 146
Démissions en 2022 : 70
Autres départs (décès, invalidité, etc.) : 19

La Ville de Montréal peine à conserver ses informaticiens

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 08:58 (il y a 486 jours) @ Jéromec

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-12-20/la-ville-de-montreal-peine...

La Ville de Montréal peine à conserver ses informaticiens

La Ville de Montréal peine à conserver ses informaticiens

Une campagne de recrutement pour le service des technologies de l’information de la Ville de Montréal est en préparation, car plus de 80 postes sont vacants.

La Ville de Montréal peine à garder ses informaticiens, dont l’expertise est fortement demandée dans le marché de l’emploi. Plus de 80 postes sont vacants dans le service des technologies de l’information, qui n’arrive pas à les pourvoir parce que les embauches suffisent tout juste à remplacer les départs.

Publié le 20 déc. 2022Partager
Isabelle Ducas
ISABELLE DUCAS
LA PRESSE
« Chaque année, on recrute environ 100 personnes, mais il y en a 100 qui prennent leur retraite, qui changent de poste, qui bougent, donc on ne réussit jamais [à pourvoir les postes vacants]. On passe des centaines d’entrevues avant de recruter une personne. Parfois, on n’a même pas le temps de faire une offre à un candidat qu’il a accepté un emploi ailleurs », a expliqué le directeur du service, Richard Grenier, devant la Commission sur les finances et l’administration de la Ville, au début de décembre.

« Le marché est complètement fou. Pour vous donner un exemple, 66 % des candidats qui recherchent un emploi en informatique ont au moins trois offres. Nos meilleurs sont constamment sollicités par le marché. »

L’administration municipale est désavantagée parce qu’elle doit respecter des règles plus strictes pour les embauches.

« On a tenté de couper des étapes dans ce processus pour l’accélérer au maximum, mais c’est un défi pour les gestionnaires, qui doivent gérer ces processus d’embauche en plus de leur tâche habituelle », a souligné M. Grenier.

Campagne de recrutement
Une campagne de recrutement est en préparation pour 2023. Mais en attendant, on mise sur un meilleur accueil des nouveaux employés, des activités de reconnaissance, une amélioration des horaires et des primes de recrutement pour les employés qui recommandent de nouveaux candidats.

Le service des technologies de l’information a révélé qu’il y avait eu plusieurs tentatives de cyberattaques contre les différents systèmes de la Ville en 2022, mais que leurs mesures de protection se sont avérées efficaces. En décembre 2021, la Ville de Montréal avait suspendu temporairement, de façon préventive, certains de ses services numériques afin de prévenir une cyberattaque, « en raison d’une découverte de vulnérabilité majeure, devenant une menace globale au niveau mondial. De manière préventive, la Ville a arrêté ses services pour une durée moyenne de 7 jours, dépendamment des services », indique-t-on.

Explosion du nombre de bornes WiFi
Par ailleurs, le service des technologies de l’information a travaillé en 2022 à l’ajout d’une centaine de bornes WiFi publiques sur le territoire de la ville, qui en compte dorénavant 460
0.

Il y a eu un bond spectaculaire du nombre d’accès WiFi publics au cours des dernières années, puisque le nombre de bornes était de seulement 825 il y a cinq ans.

Le service des technologies de l’information indique que le déploiement du service MTLWiFi vise notamment à réduire la « fracture numérique » et à favoriser le développement économique. « Le fait qu’un lieu d’implantation soit dans un quartier défavorisé est pris en considération dans la priorisation des demandes », explique la Ville, dans une réponse écrite.

Longueuil Les taxes foncières bondissent

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 09:01 (il y a 486 jours) @ Jéromec

''ils'' voulaient plus de femmes et de nunuches en politiques... ben regardez ce que ça donne à Mouriale, Longueuil et Brossard...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-12-13/longueuil/les-taxes-foncie...

Longueuil Les taxes foncières bondissent

Longueuil Les taxes foncières bondissent


Le budget complet de Longueuil ne sera rendu public que mardi après-midi, quelques heures avant son adoption probable par le conseil municipal.

Longueuil a annoncé lundi que le compte de taxes de ses résidants et propriétaires de commerces augmenterait en moyenne de 5,6 % l’an prochain, la hausse la plus salée des grandes villes du Québec.

Publié le 13 déc. 2022Partager
Philippe Teisceira-Lessard
PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
LA PRESSE
Les cinq villes les plus populeuses de la province ont maintenant dévoilé leurs intentions pour l’an prochain. Au menu : des augmentations plus importantes que dans les dernières années, mais sous les chiffres actuels d’inflation.

« On savait que l’exercice serait difficile », a expliqué lundi la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, en entrevue téléphonique. Le matin même, elle avait levé le voile sur une partie de son budget dans une lettre ouverte publiée par La Presse.

« C’est un dilemme entre ne pas mettre trop de pression sur les contribuables qui – on le sait – sont déjà largement touchés par la hausse du coût de la vie, mais en même temps la Ville subit aussi de l’inflation », a dit la mairesse Fournier. « Les contrats [municipaux] nous arrivent à 20 %, 30 %, 40 % plus haut que l’estimé. »

Le budget complet de Longueuil ne sera rendu public que mardi après-midi, quelques heures avant son adoption probable par le conseil municipal.

Les villes « n’ont pas toutes les mêmes contraintes »
Les quatre autres villes les plus populeuses du Québec avaient déjà rendu publique la teneur de leur hausse de taxes foncières.

La Ville de Québec est la moins gourmande, avec une hausse moyenne de 2,5 %. Gatineau dépasse un peu les 3 % d’augmentation moyenne en incluant une taxe sur les ordures, alors que Montréal affiche une hausse de 4,1 %. À Laval, l’unifamiliale coûtera 4,8 % plus cher en 2023 (+ 3,6 % pour les condos), et Longueuil ferme la marche avec une hausse moyenne de 5,6 %.

La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier

« À Longueuil, on avait vécu trois années sur quatre de gel de taxes dans le précédent mandat, a plaidé la mairesse Fournier. On se retrouvait déjà avec un appareil municipal qui fonctionnait au strict minimum. »

Évidemment que ça ne nous fait pas plaisir de devoir augmenter les taxes de cette façon-là.

Catherine Fournier, mairesse de Longueuil

Elle a aussi fait valoir que les taxes foncières de Longueuil étaient particulièrement basses.

Danielle Pilette, professeure à l’UQAM, spécialiste du monde municipal, a expliqué que la fiscalité ne dépend pas uniquement des choix des élus. « Toutes les grandes villes n’ont pas le même niveau de service, ni même le même niveau d’endettement, donc elles n’ont pas toutes les mêmes contraintes », a-t-elle dit en entrevue téléphonique.

Elle a ajouté que la dépendance des villes aux taxes foncières est aussi assez variable : Montréal, par exemple, tire des revenus importants de ses parcomètres ou de transferts particuliers de Québec, ce qui n’est pas le cas de toutes les villes.

Mme Pilette a souligné que si les municipalités sont capables de garder leurs hausses de taxes pour 2023 en dessous de l’inflation de 2022, c’est notamment grâce aux conventions collectives qui mettent leur masse salariale largement à l’abri des perturbations économiques – du moins à court terme.

« En contexte inflationniste, avoir des employés syndiqués, c’est un avantage », a-t-elle ajouté.

Brossard Les taxes foncières résidentielles en hausse de 3,9

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 09:04 (il y a 486 jours) @ Jéromec

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-12-13/brossard/les-taxes-foncier...

Brossard Les taxes foncières résidentielles en hausse de 3,9 %


Brossard Les taxes foncières résidentielles en hausse de 3,9 %


Doreen Assaad, mairesse de Brossard

Les taxes foncières résidentielles augmenteront en moyenne de 3,9 % à Brossard l’an prochain, a annoncé mardi l’hôtel de ville.

Publié le 13 déc. 2022Partager
Philippe Teisceira-Lessard
PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
LA PRESSE
Le budget municipal de 212 millions vient d’être adopté par les élus locaux.

« L’activité immobilière de Brossard se maintient et nous permet de prévoir une croissance des droits de mutation dans notre budget, cela constitue une bonne nouvelle en soi », a affirmé la mairesse Doreen Assaad dans un communiqué. « La situation économique dans laquelle nous sommes plongés, avec le taux d’inflation qui affecte grandement les contribuables, nous a obligés à faire preuve de la plus grande rigueur. »

Dans les prochaines années, Brossard compte notamment bâtir un centre communautaire intergénérationnel, et entamer d’importants travaux d’aqueduc et de réfection du boulevard Grande-Allée.

« Nous avons retenu les meilleures mesures afin de respecter la capacité de payer de nos citoyens tout en maintenant la qualité des services auxquels ils sont en droit de s’attendre », a indiqué la mairesse Assaad. « Notre défi a été de concilier la rigueur financière à notre responsabilité de concrétiser notre vision et de bâtir le Brossard de demain. »

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«C’est du jamais-vu»: une vague de démissions SPVM

par Dédé ⌂ @, vendredi 13 janvier 2023, 09:03 (il y a 486 jours) @ Jéromec

Montréal qui est un vieux mot autoktône pour dire ''là où rien ne fonctionne'' continue sa dégringolade de la Ville la plus mal gérée (et policée Du Kébek... les lois étant de justes vagues suggestions, appliquées quand ça adonne...)

https://www.journaldemontreal.com/2023/01/12/une-serie-de-demissions-inquietantes-au-spvm

«C’est du jamais-vu»: une vague de démissions sans précédent inquiète au SPVM

«C’est du jamais-vu»: une vague de démissions sans précédent inquiète au SPVM
Le syndicat sonne l’alarme sur le nombre record de départs à la police


AUTRES
Yves Francoeur
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francœur, dans les bureaux du syndicat sur la rue Gilford, à Montréal, jeudi.

FRÉDÉRIQUE GIGUÈRE
Jeudi, 12 janvier 2023 21:02
MISE À JOUR Jeudi, 12 janvier 2023 21:02
Une vague de démissions sans précédent frappe les rangs de la police de Montréal, au point où le président du syndicat s’inquiète sérieusement pour la santé des patrouilleurs.

«C’est du jamais-vu», lance avec aplomb Yves Francœur, à la tête de la Fraternité des policiers et policières de Montréal. «Auparavant, ça se bousculait aux portes pour venir travailler à Montréal, et là, c’est le contraire. On a actuellement plus d’une centaine de policiers qui sont en processus d’embauche à la SQ ou à la GRC.»


En 2022, 218 employés ont quitté le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM): 144 personnes ont pris leur retraite et 74 ont démissionné. Selon les chiffres fournis par la Fraternité, environ 200 embauches ont été réalisées pendant cette même période. Si l’on compare à l’année dernière, on dénombre actuellement 45 policiers de moins au SPVM.

Yves Francoeur
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN

Mercredi, l’organisation syndicale a envoyé un message à ses milliers de membres afin de revenir sur un temps des Fêtes particulièrement intense.

Si la convention collective prévoit normalement que les agents doivent avoir congé soit à Noël soit au jour de l’An, nombreux sont ceux qui ont dû enfiler leur uniforme lors des deux célébrations. Et c’est sans compter les policiers qui ont dû faire des heures supplémentaires obligatoires pendant les Fêtes, faute de personnel.

«Le repos, c’est important dans notre travail, explique M. Francœur. Nos gens ont à prendre des décisions importantes en une fraction de seconde. Les gens sont épuisés.»

De plus en plus de détresse

Devant ce constat, la Fraternité s’inquiète donc pour la santé physique et mentale des policiers. Pour preuve, entre 2017 et 2021, le syndicat a relevé une hausse de 56 % des demandes de consultation au programme d’aide aux employés.

Par ailleurs, de nombreuses escouades ont été créées au cours des dernières années pour répondre à des problématiques urgentes, comme le projet ARRET, qui a nécessité 68 policiers pour lutter contre la violence armée dans la métropole.

«C’est bien beau les escouades, mais chaque fois qu’ils en font une, ils enlèvent un policier de la route et ils ne sont pas capables de les remplacer, explique un policier sous le couvert de l’anonymat. Résultat: on se retrouve avec du temps supplémentaire obligatoire en malade et parfois même trop peu d’effectifs pour couvrir convenablement le territoire.»

Faible engouement à Nicolet

Et la tendance se maintient à L’École nationale de police du Québec, à Nicolet, où rares sont les aspirants policiers qui souhaitent venir travailler à Montréal, indiquent nos sources. Selon la Fraternité, le salaire dérisoire à l’embauche, le manque de soutien de la Ville, le quotidien plus dangereux et violent, l’habitude qu’ont les citoyens de filmer les interventions policières, l’absence de stationnement et le coût exorbitant des loyers sont les facteurs principaux de ce manque d’engouement.

Le SPVM a préféré s’abstenir de commentaires, jeudi, afin de ne pas nuire au renouvellement de la prochaine convention collective, présentement échue, et dont les négociations sont entamées.

:mouche:

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Inquiétant dans la mesure que les cowboys jouent encore du pistolet ! :peur:

L'escouade va certainement manquer d'effectifs. Déjà que ça joue de la courte paille pour ne pas y participer ! :mdr:

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[image]

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La Courte Paille...

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 09:10 (il y a 486 jours) @ Dédé

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Inquiétant dans la mesure que les cowboys jouent encore du pistolet ! :peur:

L'escouade va certainement manquer d'effectifs. Déjà que ça joue de la courte paille pour ne pas y participer ! :mdr:

Bof, non la méthode SPVM, se regrouper dans un lieu le plus tranquille possible pour Chiller en gang... comme d'aller perdre leur temps en temps supplémentaire au Tam Tam du Mont Royal par exemple pour policer absolument rien sauf ceux qui vende de la marijuana hors du Cartel Libéral fédéral et de la CAQ provincial.. ça, ils n'apprécient Guerre la compétition..
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Courte_paille

La Courte Paille... ça faisait longtemps que je n'Avais pas entendu l'expression...

Courte paille


Tirer à la courte paille, ou plus anciennement à la bûchette, est une méthode de tirage au sort qui est utilisée dans un groupe social afin de sélectionner lequel de ses membres devra accomplir une tâche pour laquelle il y a plusieurs volontaires, ou au contraire pour laquelle il n'y en a aucun.

Déroulement
L'un des membres du groupe sélectionne autant de brins de paille (ou plus généralement, d'objets allongés : allumettes, etc.) qu'il y a de participants, en s'assurant qu'au moins l'un d'entre eux est plus court que les autres.

À l'abri des regards de ses partenaires, il place ces brins dans son poing en ne laissant apparaître pour chacun d'eux qu'une seule des extrémités, et en alignant horizontalement ces extrémités restées visibles : il est ainsi impossible de déterminer la longueur de chaque brin.

Il les tend alors vers ses partenaires, qui en tirent un chacun. Pour préserver le hasard, celui qui tient les brins, comme il dispose d'informations supplémentaires, ne doit pas en tirer : le brin qu'il se voit attribuer est celui qui n'a pas été choisi à l'issue du tirage de ses compagnons.

Enfin ils comparent la longueur de leurs brins respectifs : c'est celui qui a le plus court qui gagne.

Un Estie de Pringtemps à MortRéal...

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 09:16 (il y a 486 jours) @ Jéromec

là c'est plutôt tranquille.... météo oblige... MAIS si on se rend au printemps...

ça va être chaud, chaud, chaud...
Inflation, pauvreté, hausses d'électricité, sous effectifs policiers, sous effectif de pompiers, sous effectifs de la santé...

les drogues dont j'ignore les noms encore tellement que... ARRRGH! le Fentanyl devient une drogue douce!

Estie!
:mouche:

y en a qui vont s'ennuyer de 2020!

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«C’est du jamais-vu»: une vague de démissions SPVM

par Blake, vendredi 13 janvier 2023, 12:08 (il y a 486 jours) @ Dédé

Montréal qui est un vieux mot autoktône pour dire ''là où rien ne fonctionne'' continue sa dégringolade de la Ville la plus mal gérée (et policée Du Kébek... les lois étant de justes vagues suggestions, appliquées quand ça adonne...)

https://www.journaldemontreal.com/2023/01/12/une-serie-de-demissions-inquietantes-au-spvm

«C’est du jamais-vu»: une vague de démissions sans précédent inquiète au SPVM

«C’est du jamais-vu»: une vague de démissions sans précédent inquiète au SPVM
Le syndicat sonne l’alarme sur le nombre record de départs à la police


AUTRES
Yves Francoeur
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francœur, dans les bureaux du syndicat sur la rue Gilford, à Montréal, jeudi.

FRÉDÉRIQUE GIGUÈRE
Jeudi, 12 janvier 2023 21:02
MISE À JOUR Jeudi, 12 janvier 2023 21:02
Une vague de démissions sans précédent frappe les rangs de la police de Montréal, au point où le président du syndicat s’inquiète sérieusement pour la santé des patrouilleurs.

«C’est du jamais-vu», lance avec aplomb Yves Francœur, à la tête de la Fraternité des policiers et policières de Montréal. «Auparavant, ça se bousculait aux portes pour venir travailler à Montréal, et là, c’est le contraire. On a actuellement plus d’une centaine de policiers qui sont en processus d’embauche à la SQ ou à la GRC.»


En 2022, 218 employés ont quitté le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM): 144 personnes ont pris leur retraite et 74 ont démissionné. Selon les chiffres fournis par la Fraternité, environ 200 embauches ont été réalisées pendant cette même période. Si l’on compare à l’année dernière, on dénombre actuellement 45 policiers de moins au SPVM.

Yves Francoeur
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN

Mercredi, l’organisation syndicale a envoyé un message à ses milliers de membres afin de revenir sur un temps des Fêtes particulièrement intense.

Si la convention collective prévoit normalement que les agents doivent avoir congé soit à Noël soit au jour de l’An, nombreux sont ceux qui ont dû enfiler leur uniforme lors des deux célébrations. Et c’est sans compter les policiers qui ont dû faire des heures supplémentaires obligatoires pendant les Fêtes, faute de personnel.

«Le repos, c’est important dans notre travail, explique M. Francœur. Nos gens ont à prendre des décisions importantes en une fraction de seconde. Les gens sont épuisés.»

De plus en plus de détresse

Devant ce constat, la Fraternité s’inquiète donc pour la santé physique et mentale des policiers. Pour preuve, entre 2017 et 2021, le syndicat a relevé une hausse de 56 % des demandes de consultation au programme d’aide aux employés.

Par ailleurs, de nombreuses escouades ont été créées au cours des dernières années pour répondre à des problématiques urgentes, comme le projet ARRET, qui a nécessité 68 policiers pour lutter contre la violence armée dans la métropole.

«C’est bien beau les escouades, mais chaque fois qu’ils en font une, ils enlèvent un policier de la route et ils ne sont pas capables de les remplacer, explique un policier sous le couvert de l’anonymat. Résultat: on se retrouve avec du temps supplémentaire obligatoire en malade et parfois même trop peu d’effectifs pour couvrir convenablement le territoire.»

Faible engouement à Nicolet

Et la tendance se maintient à L’École nationale de police du Québec, à Nicolet, où rares sont les aspirants policiers qui souhaitent venir travailler à Montréal, indiquent nos sources. Selon la Fraternité, le salaire dérisoire à l’embauche, le manque de soutien de la Ville, le quotidien plus dangereux et violent, l’habitude qu’ont les citoyens de filmer les interventions policières, l’absence de stationnement et le coût exorbitant des loyers sont les facteurs principaux de ce manque d’engouement.

Le SPVM a préféré s’abstenir de commentaires, jeudi, afin de ne pas nuire au renouvellement de la prochaine convention collective, présentement échue, et dont les négociations sont entamées.

:mouche:

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Inquiétant dans la mesure que les cowboys jouent encore du pistolet ! :peur:

L'escouade va certainement manquer d'effectifs. Déjà que ça joue de la courte paille pour ne pas y participer ! :mdr:

Très inquiétant.

Record number of Montreal police officers leaving the force

par Jéromec, vendredi 13 janvier 2023, 18:37 (il y a 485 jours) @ Jéromec

On lâche pas..
les plus mals payés au pays....

:bravo:
https://montreal.ctvnews.ca/record-number-of-montreal-police-officers-leaving-the-force...
Record number of Montreal police officers leaving the force

Updated Jan. 13, 2023 4:39 p.m. EST
Published Jan. 13, 2023 12:19 p.m. EST
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The Montreal police (SPVM) brotherhood is speaking out over what it says is a record number of resignations within its ranks.

Union head Yves Francoeur said officers are exhausted, overworked and underpaid, and that between 2017 and 2021 there was a 56 per cent increase in those accessing the employee assistance program.

He's worried for the mental and physical health of SPVM officers and feels that this is why there has been an unprecedented number of officers retiring or quitting.


"What the people are saying when they leave is there's too much pressure in Montreal," said Francoeur. "We have to do call after call, never have a break, never have the time to go to shopping mall and the metro to go get a relationship with merchants or citizens. The only thing that we do in Montreal is call after call."

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Police tech students could leave Montreal for more attractive salaries
He said 74 officers resigned last year, leaving the force with 45 fewer officers than there were in Jan. 2021.

The union is aware of more than 100 people in the process of being hired by the Surete du Quebec or the RCMP.

In addition, the new squads that were created to deal with gun violence in the city are positive, but they remove officers from the ground who aren't being replaced.

According to a CTV News analysis last September, the SPVM offers a starting salary of $42,000 for new officers, which is the lowest starting salary among major Canadian cities.

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