François Legault va revoir les tarifs des entreprises pour (Forum)

par Jéromec, samedi 28 janvier 2023, 20:36 (il y a 425 jours)

Ben si tu veux favoriser les entreprises à se délocaliser dans des entreprises du tier monde alimenté au charbon ou nucléaire... préférant créé des mauvaises jobs dans les pays du tiers monde au nom de la religion vârte plutot que de maintenir ce qui est ici...


https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-01-27/hydro-quebec/francois-legault-v...

François Legault va revoir les tarifs des entreprises pour décarboner le Québec

(Laval) Le premier ministre François Legault entend réviser les tarifs d’hydroélectricité pour les entreprises, dont le fameux tarif L réservé aux gros clients industriels, afin de les moduler en fonction notamment de leurs efforts pour décarboner le Québec. Il remet à plus tard l’idée d’imposer la sobriété énergétique aux consommateurs résidentiels.
Mis à jour hier à 16h37
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Tommy Chouinard
Tommy Chouinard La Presse

Selon François Legault, il sera bientôt « très difficile pour une entreprise qui émet des GES [gaz à effet de serre] d’obtenir des rabais sur l’électricité ». Une telle entreprise devra payer plus cher son énergie.

« Ce qu’on va proposer, c’est des tarifs différenciés, plus bas ou plus élevés, selon la décarbonation qui est proposée par l’entreprise et selon les retombées économiques, c’est-à-dire les entrées de fonds qu’on anticipe au ministère des Finances », a-t-il affirmé en conférence de presse vendredi, au terme de la réunion de deux jours de son caucus pour préparer la session parlementaire qui débutera mardi.

Cette révision tarifaire sera au cœur de la consultation sur l’énergie que pilotera au printemps le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon – consultation dont la forme n’a pas encore été déterminée. Il déposera à l’automne un projet de loi touchant Hydro-Québec et la Régie de l’énergie et visant entre autres à modifier la grille tarifaire des entreprises.
L’imposition de la sobriété énergétique aux individus est reportée

François Legault n’entend toutefois pas imposer la sobriété énergétique aux clients résidentiels dans un avenir rapproché. Il modère les ardeurs de Pierre Fitzgibbon qui, en décembre, laissait entendre que les Québécois auraient à laver la vaisselle la nuit pour économiser sur leur facture d’électricité.

« Ce n’est pas quelque chose que je veux regarder à court terme. Quand je vous dis que Pierre Fitzgibbon veut déposer un projet de loi à l’automne, c’est pour les tarifs des entreprises. On n’est pas rendu aux tarifs des individus. Est-ce qu’on y arrivera éventuellement ? Possiblement, comme ça se fait dans les pays scandinaves, mais ce n’est pas dans nos intentions à court terme », a répondu le premier ministre.

Le Québec a besoin de 100 térawattheures additionnels d’énergie pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. C’est 50 % de la production actuelle d’Hydro-Québec. L’enjeu fait partie des priorités de François Legault en ce début de mandat. Il mise sur le développement des éoliennes et envisage la construction de nouveaux barrages hydroélectriques. Quatre ou cinq sites ont déjà été identifiés, a dit M. Legault sans vouloir préciser lesquels. Mais il faut aussi chercher à réduire la consommation d’électricité des entreprises, selon lui.

« Dans le contexte où il nous manque d’énergie […], il va falloir se pencher sur les tarifs aux entreprises, incluant le fameux tarif L », a soutenu François Legault.

À partir du moment où il manque d’électricité au Québec, il faut regarder les retombées de chacun des projets. Il faut regarder l’impact sur la décarbonation du Québec, mais aussi les retombées économiques. C’est sur cette base-là qu’on va à l’avenir regarder les tarifs, et non plus dire : toutes les entreprises ont droit au tarif L.

François Legault, premier ministre du Québec

Il a rappelé que les gouvernements précédents avaient accordé des rabais aux alumineries en raison du faible prix mondial de l’aluminium à l’époque et des risques de fermeture. « À l’époque, et c’était vrai en 2018, il y avait des surplus d’électricité. Aujourd’hui, […] on manque d’électricité », a-t-il soulevé.
Aluminium vert

Avec le développement de l’aluminium vert, il est permis de penser que ce produit plus écologique sera demandé et que son prix deviendra plus élevé que celui de l’aluminium gris au cours des prochaines années, a-t-il dit. Pour déterminer le nouveau tarif qui sera imposé aux alumineries, il faudra aussi tenir compte de leurs retombées, car « ce sont des jobs importantes en région », a-t-il nuancé.

Il y a un an, la PDG d’Hydro-Québec Sophie Brochu soutenait que le Québec ne pouvait plus se permettre d’offrir de bas tarifs aux acteurs industriels. Il faut les augmenter pour éviter un trou financier, disait-elle.

L’automne dernier, elle disait craindre que le Québec devienne le « Dollarama » de l’électricité en vendant au rabais son énergie à des entreprises énergivores. Les intentions du ministre Pierre Fitzgibbon l’inquiétaient. Elle a annoncé sa démission plus tôt ce mois-ci et quittera ses fonctions le 11 avril.

Le 18 janvier, François Legault disait que les critiques au sujet de sa stratégie énergétique étaient « injustes ». « Jamais on ne va donner un rabais sur le prix de l’électricité sans s’assurer que les revenus additionnels pour le gouvernement du Québec soient supérieurs à ce rabais-là », plaidait-il, donnant l’exemple des entreprises de la filière batterie qui offrent des emplois à 100 000 $ par année.

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François Legault va revoir les tarifs des entreprises pour

par Blake, samedi 28 janvier 2023, 20:51 (il y a 424 jours) @ Jéromec

Ben si tu veux favoriser les entreprises à se délocaliser dans des entreprises du tier monde alimenté au charbon ou nucléaire... préférant créé des mauvaises jobs dans les pays du tiers monde au nom de la religion vârte plutot que de maintenir ce qui est ici...


https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-01-27/hydro-quebec/francois-legault-v...

François Legault va revoir les tarifs des entreprises pour décarboner le Québec

(Laval) Le premier ministre François Legault entend réviser les tarifs d’hydroélectricité pour les entreprises, dont le fameux tarif L réservé aux gros clients industriels, afin de les moduler en fonction notamment de leurs efforts pour décarboner le Québec. Il remet à plus tard l’idée d’imposer la sobriété énergétique aux consommateurs résidentiels.
Mis à jour hier à 16h37
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Tommy Chouinard
Tommy Chouinard La Presse

Selon François Legault, il sera bientôt « très difficile pour une entreprise qui émet des GES [gaz à effet de serre] d’obtenir des rabais sur l’électricité ». Une telle entreprise devra payer plus cher son énergie.

« Ce qu’on va proposer, c’est des tarifs différenciés, plus bas ou plus élevés, selon la décarbonation qui est proposée par l’entreprise et selon les retombées économiques, c’est-à-dire les entrées de fonds qu’on anticipe au ministère des Finances », a-t-il affirmé en conférence de presse vendredi, au terme de la réunion de deux jours de son caucus pour préparer la session parlementaire qui débutera mardi.

Cette révision tarifaire sera au cœur de la consultation sur l’énergie que pilotera au printemps le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon – consultation dont la forme n’a pas encore été déterminée. Il déposera à l’automne un projet de loi touchant Hydro-Québec et la Régie de l’énergie et visant entre autres à modifier la grille tarifaire des entreprises.
L’imposition de la sobriété énergétique aux individus est reportée

François Legault n’entend toutefois pas imposer la sobriété énergétique aux clients résidentiels dans un avenir rapproché. Il modère les ardeurs de Pierre Fitzgibbon qui, en décembre, laissait entendre que les Québécois auraient à laver la vaisselle la nuit pour économiser sur leur facture d’électricité.

« Ce n’est pas quelque chose que je veux regarder à court terme. Quand je vous dis que Pierre Fitzgibbon veut déposer un projet de loi à l’automne, c’est pour les tarifs des entreprises. On n’est pas rendu aux tarifs des individus. Est-ce qu’on y arrivera éventuellement ? Possiblement, comme ça se fait dans les pays scandinaves, mais ce n’est pas dans nos intentions à court terme », a répondu le premier ministre.

Le Québec a besoin de 100 térawattheures additionnels d’énergie pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. C’est 50 % de la production actuelle d’Hydro-Québec. L’enjeu fait partie des priorités de François Legault en ce début de mandat. Il mise sur le développement des éoliennes et envisage la construction de nouveaux barrages hydroélectriques. Quatre ou cinq sites ont déjà été identifiés, a dit M. Legault sans vouloir préciser lesquels. Mais il faut aussi chercher à réduire la consommation d’électricité des entreprises, selon lui.

« Dans le contexte où il nous manque d’énergie […], il va falloir se pencher sur les tarifs aux entreprises, incluant le fameux tarif L », a soutenu François Legault.

À partir du moment où il manque d’électricité au Québec, il faut regarder les retombées de chacun des projets. Il faut regarder l’impact sur la décarbonation du Québec, mais aussi les retombées économiques. C’est sur cette base-là qu’on va à l’avenir regarder les tarifs, et non plus dire : toutes les entreprises ont droit au tarif L.

François Legault, premier ministre du Québec

Il a rappelé que les gouvernements précédents avaient accordé des rabais aux alumineries en raison du faible prix mondial de l’aluminium à l’époque et des risques de fermeture. « À l’époque, et c’était vrai en 2018, il y avait des surplus d’électricité. Aujourd’hui, […] on manque d’électricité », a-t-il soulevé.
Aluminium vert

Avec le développement de l’aluminium vert, il est permis de penser que ce produit plus écologique sera demandé et que son prix deviendra plus élevé que celui de l’aluminium gris au cours des prochaines années, a-t-il dit. Pour déterminer le nouveau tarif qui sera imposé aux alumineries, il faudra aussi tenir compte de leurs retombées, car « ce sont des jobs importantes en région », a-t-il nuancé.

Il y a un an, la PDG d’Hydro-Québec Sophie Brochu soutenait que le Québec ne pouvait plus se permettre d’offrir de bas tarifs aux acteurs industriels. Il faut les augmenter pour éviter un trou financier, disait-elle.

L’automne dernier, elle disait craindre que le Québec devienne le « Dollarama » de l’électricité en vendant au rabais son énergie à des entreprises énergivores. Les intentions du ministre Pierre Fitzgibbon l’inquiétaient. Elle a annoncé sa démission plus tôt ce mois-ci et quittera ses fonctions le 11 avril.

Le 18 janvier, François Legault disait que les critiques au sujet de sa stratégie énergétique étaient « injustes ». « Jamais on ne va donner un rabais sur le prix de l’électricité sans s’assurer que les revenus additionnels pour le gouvernement du Québec soient supérieurs à ce rabais-là », plaidait-il, donnant l’exemple des entreprises de la filière batterie qui offrent des emplois à 100 000 $ par année.

Encore des beaux petits cadeaux au Privé qui eux vont continuer de nous fourrer.

:boss:

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