Le Ygreck à Dédé, les Jours de la Marmotte (Forum)

par Jéromec, mercredi 01 février 2023, 15:19 (il y a 421 jours)

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Nous connaissons déjà les refrains

LEs Urgences qui débordent
Le réseau d'éducation qui continue de décrocher et manquer de profs
Les tarifs énergétiques qui vont augmenter et accentuer l'inflation.

Évidemment les 3 ministres vont prétendre améliorer la situation alors qu'ils les aggravent...

:cafe:

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Le Ygreck à Dédé, les Jours de la Marmotte

par Dédé ⌂ @, mercredi 01 février 2023, 15:22 (il y a 421 jours) @ Jéromec

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Nous connaissons déjà les refrains

LEs Urgences qui débordent
Le réseau d'éducation qui continue de décrocher et manquer de profs
Les tarifs énergétiques qui vont augmenter et accentuer l'inflation.

Évidemment les 3 ministres vont prétendre améliorer la situation alors qu'ils les aggravent...

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__________________

Oups, on a eu la même idée ! :charlemagne:

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Le Ygreck à Dédé, les Jours de la Marmotte

par Blake, mercredi 01 février 2023, 21:16 (il y a 421 jours) @ Dédé

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Nous connaissons déjà les refrains

LEs Urgences qui débordent
Le réseau d'éducation qui continue de décrocher et manquer de profs
Les tarifs énergétiques qui vont augmenter et accentuer l'inflation.

Évidemment les 3 ministres vont prétendre améliorer la situation alors qu'ils les aggravent...

:cafe:

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Oups, on a eu la même idée ! :charlemagne:

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Les oeillères du ministre de l’Éducation

par Jéromec, jeudi 02 février 2023, 01:55 (il y a 420 jours) @ Blake


https://www.ledevoir.com/opinion/idees/780176/idees-les-oeilleres-du-ministre-de-l-educ...

Les oeillères du ministre de l’Éducation

Bernard Drainville, le nouveau ministre de l’Éducation du Québec, vient de déposer son « plan » de travail pour les prochaines années. Certaines personnes l’ont trouvé solide et plusieurs sont demeurées sceptiques, disant tout au plus qu’ils laissaient la chance au coureur. Malheureusement, ce que je constate, c’est que beaucoup trop d’analystes se sont laissés berner par le mot « plan » !

En vérité, à moins de vouloir jouer sur les mots, ce que le ministre nous a présenté n’est pas un plan, pas même une feuille de route. En fait, il s’agit plutôt d’une petite liste d’épicerie composée de sept articles — ou, si vous voulez, de sept intentions — qui seraient censés remettre à flot le paquebot de l’éducation qui, un peu à l’image du Titanic, est en train de sombrer après avoir frappé trop de fois l’iceberg de la médiocrité.

Comme je le craignais dans une lettre publiée dans Le Devoir en décembre dernier qui avait pour titre « Le Québec est mûr pour une grande discussion en éducation », le ministre est tombé dans le piège à ours du pragmatisme à oeillères en limitant son mandat à du rafistolage et à du bricolage. Au lieu de vouloir travailler à partir d’une vision claire de l’éducation, vision qu’il aurait pu nous présenter avant de prendre un ensemble de décisions porteuses, il a plutôt décidé, à la manière de tous les ministres de l’Éducation qui l’ont précédé au cours des vingt dernières années, de travailler sur les urgences, sur le plus pressant et aussi le plus payant politiquement parlant.

Bien sûr qu’il faut travailler sur la qualité du français, sur la rénovation des écoles, sur le recrutement d’enseignants et d’enseignantes et tutti quanti… Mais comment allons-nous y arriver ? Pas de détails, pas de stratégie à long terme, pas de vision pour un système d’éducation qui est en train de se liquéfier sous nos yeux.

Ah oui, il y a ces projets particuliers que le ministre voudrait offrir à tous ceux qui en feraient la demande dans les écoles publiques, proposition qu’il semble avoir concoctée — nous ne sommes pas dupes — afin de ne pas devoir parler de l’éléphant dans la pièce. Je fais évidemment allusion au dossier de l’école à trois vitesses, à cette sélection des élèves les plus forts à laquelle s’adonnent les écoles privéeset certaines écoles publiques à programmes particuliers.

Les études sur le sujet sont pourtant claires : cette approche mercantile et déloyale est cause de ségrégation dans notre système d’éducation, elle perpétue le cycle de la pauvreté, reproduit les inégalités et encourage l’exclusion sociale. En somme, l’école à trois vitesses gangrène notre système d’éducation depuis des années. Mais cela, le ministre ne veut pas le voir et encore moins le penser.
Anti-intellectualisme

En fait, ma plus grande déception envers le point de presse qu’a fait M. Drainville pour nous présenter ses sept intentions concerne l’anti-intellectualisme dont il fait preuve depuis sa nomination. Tout le monde se souvient de son fameux « Lâchez-moi avec les GES ! » qu’il a prononcé lorsqu’un journaliste le questionnait à propos des impacts du troisième lien.

C’est une remarque similaire qu’il a servie à un autre journaliste qui lui demandait pourquoi il ne voulait pas entreprendre une réflexion au sujet des bulletins chiffrés : « J’ai pas le goût », a-t-il alors répondu, comme si ce dossier de première importance relevait du sentiment ou de l’humeur du moment.

Celui qui était pourtant journaliste dans une autre vie ne semble absolument pas ouvert aux débats d’idées, à une réflexion en profondeur sur les problèmes auxquels est confronté notre système d’éducation. À moins de ne pas suivre l’actualité, tout le monde ou presque a entendu parler au cours des dernières semaines de l’initiative Parlons éducation, ce regroupement de citoyens qui, face à l’inaction et au manque de vision de nos décideurs politiques, ont décidé de se mobiliser en offrant à la population l’occasion de participer au printemps prochain à divers forums portant sur des questions cruciales en éducation, et ce, dans 18 villes du Québec.

Face à cette initiative citoyenne incroyable, quelle a été l’attitude du ministre de l’Éducation ? Silence radio, pas même une tape dans le dos ou un coup de chapeau à ces dizaines de bénévoles qui sont à l’origine de cette noble cause.

Cette attitude du ministre à l’endroit de tout ce qui est débat d’idées et vision à long terme est triste, indigne et de très mauvais augure pour l’avenir, tout particulièrement pour celui des jeunes générations. À mon humble avis, le Québec mériterait beaucoup mieux que cette fermeture d’esprit !

Gargamel-Fitzgibbon le conte

par Jéromec, jeudi 02 février 2023, 09:14 (il y a 420 jours) @ Jéromec

Il était une fois le Vilain Gargamel Frizquidonne qui voulait mettre la main, avoir le contrôle absolu sur les Barrages Hydro-Électriques des Schroumpfts.... afin de pouvoir augmenter les tarif$$$ autant qu'il le veut et faire de l'énergie un monopole absolu de l'état....
b]

https://www.journaldequebec.com/2023/02/02/sainte-sophie-c-gargamel-fitzgibbon


ANTOINE ROBITAILLE
Jeudi, 2 février 2023 00:00
MISE À JOUR Jeudi, 2 février 2023 00:00
Une fable commode est en train de s’incruster concernant les défis d’Hydro-Québec.

Sophie Brochu, qui quittera en avril son poste de PDG, serait une sainte Dame de l’Environnement qui quitta prématurément le paquebot Hydro en raison des ambitions de mononcles de la CAQ, au premier chef Gargamel-Fitzgibbon.

Le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, a cru bon hier de relayer la fable en chambre, avec force éloquence, il faut le noter.

Barrages

« Je vais vous dire ce que beaucoup de Québécois racontent », a-t-il lancé. Dans cette « histoire », le gouvernement a mis « les barrages avant les bœufs ».

l était une fois, donc, « une dirigeante compétente qui se fait annoncer en pleine campagne électorale que son patron veut construire plein [...] de gros barrages, mais qui, à l’interne, reçoit plein de documents et d’analyses sérieuses produits par des gens qui savent [de quoi] ils parlent [...] Le plan de son nouveau patron, bien, il est improvisé, puis il est irréalisable. »

Le résultat, à l’Hydro, serait : sauve-qui-peut ! Brochu, puis la présidente du Conseil, Jacynthe Côté ; et enfin Éric Filion, deuxième v.-p.

« Est-ce que c’est ça, l’histoire ? » s’interrogea GND plein de fausse candeur, avant d’affirmer que le premier ministre refusait que Brochu vienne en commission parlementaire.

François Legault répliqua en demandant s’il était réaliste, comme QS le prône, de réduire les GES de 55 % d’ici 2030. A-t-on assez d’électricité ?

Lors de la Commission parlementaire, les dirigeants d’Hydro répondront sûrement par la négative. GND n’eut qu’un argument d’autorité comme réplique : le Plan de QS fut « salué par tous les experts ».

(Déjà, le Plan stratégique 2022-2026 d’Hydro, piloté par Brochu, adoubé par le gouvernement Legault, le dit : « Plus de 100 TWh additionnels d’électricité » seront nécessaires pour la carboneutralité en 2050.)


Piqué, GND piqua ensuite le PM : une commission sans Brochu, ce serait comme « une réunion de la CAQ sans McKinsey ». Legault soutint qu’il n’avait jamais refusé que Brochu comparaisse ; que cette dernière n’avait pas de « différend [avec lui] sur les orientations ». Puis, uppercut : le chef de QS « fait de la compétition avec Éric Duhaime » comme « champion des complots au Québec ».

Ne manquez pas La rencontre de l'heure Nadeau-Robitaille, tous les jours 17h30, en direct ou en balado à QUB radio :

Des faits

La fable en effet peut s’apparenter à un complot. Oui, la sortie de Brochu en octobre contre le « Dollarama de l’électricité », avant la nomination de Fitzgibbon comme super-ministre, peut laisser croire qu’elle a mis sa menace à exécution.

Or, depuis octobre, il y a eu la création d’une « patente » unique : le « Comité de la transition énergétique », où siège le PM et le PDG d’Hydro, entre autres. La première rencontre en décembre s’est bien passée, certifie-t-on de tous les côtés. Au reste, le projet de loi 2 du ministre Fitzgibbon – pour plafonner l’indexation des tarifs d’électricité et encadrer l’obligation de distribuer de l’électricité – était réclamé par Hydro.

Quant à Jacynthe Côté et Éric Filion : les deux ne sont pas dans la rue. La première présidera le conseil d’administration de la Banque Royale. Et l’autre retournerait chez Bombardier dans un poste lucratif.[/b]

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Les oeillères du ministre de l’Éducation

par Blake, jeudi 02 février 2023, 11:50 (il y a 420 jours) @ Jéromec


https://www.ledevoir.com/opinion/idees/780176/idees-les-oeilleres-du-ministre-de-l-educ...

Les oeillères du ministre de l’Éducation

Bernard Drainville, le nouveau ministre de l’Éducation du Québec, vient de déposer son « plan » de travail pour les prochaines années. Certaines personnes l’ont trouvé solide et plusieurs sont demeurées sceptiques, disant tout au plus qu’ils laissaient la chance au coureur. Malheureusement, ce que je constate, c’est que beaucoup trop d’analystes se sont laissés berner par le mot « plan » !

En vérité, à moins de vouloir jouer sur les mots, ce que le ministre nous a présenté n’est pas un plan, pas même une feuille de route. En fait, il s’agit plutôt d’une petite liste d’épicerie composée de sept articles — ou, si vous voulez, de sept intentions — qui seraient censés remettre à flot le paquebot de l’éducation qui, un peu à l’image du Titanic, est en train de sombrer après avoir frappé trop de fois l’iceberg de la médiocrité.

Comme je le craignais dans une lettre publiée dans Le Devoir en décembre dernier qui avait pour titre « Le Québec est mûr pour une grande discussion en éducation », le ministre est tombé dans le piège à ours du pragmatisme à oeillères en limitant son mandat à du rafistolage et à du bricolage. Au lieu de vouloir travailler à partir d’une vision claire de l’éducation, vision qu’il aurait pu nous présenter avant de prendre un ensemble de décisions porteuses, il a plutôt décidé, à la manière de tous les ministres de l’Éducation qui l’ont précédé au cours des vingt dernières années, de travailler sur les urgences, sur le plus pressant et aussi le plus payant politiquement parlant.

Bien sûr qu’il faut travailler sur la qualité du français, sur la rénovation des écoles, sur le recrutement d’enseignants et d’enseignantes et tutti quanti… Mais comment allons-nous y arriver ? Pas de détails, pas de stratégie à long terme, pas de vision pour un système d’éducation qui est en train de se liquéfier sous nos yeux.

Ah oui, il y a ces projets particuliers que le ministre voudrait offrir à tous ceux qui en feraient la demande dans les écoles publiques, proposition qu’il semble avoir concoctée — nous ne sommes pas dupes — afin de ne pas devoir parler de l’éléphant dans la pièce. Je fais évidemment allusion au dossier de l’école à trois vitesses, à cette sélection des élèves les plus forts à laquelle s’adonnent les écoles privéeset certaines écoles publiques à programmes particuliers.

Les études sur le sujet sont pourtant claires : cette approche mercantile et déloyale est cause de ségrégation dans notre système d’éducation, elle perpétue le cycle de la pauvreté, reproduit les inégalités et encourage l’exclusion sociale. En somme, l’école à trois vitesses gangrène notre système d’éducation depuis des années. Mais cela, le ministre ne veut pas le voir et encore moins le penser.
Anti-intellectualisme

En fait, ma plus grande déception envers le point de presse qu’a fait M. Drainville pour nous présenter ses sept intentions concerne l’anti-intellectualisme dont il fait preuve depuis sa nomination. Tout le monde se souvient de son fameux « Lâchez-moi avec les GES ! » qu’il a prononcé lorsqu’un journaliste le questionnait à propos des impacts du troisième lien.

C’est une remarque similaire qu’il a servie à un autre journaliste qui lui demandait pourquoi il ne voulait pas entreprendre une réflexion au sujet des bulletins chiffrés : « J’ai pas le goût », a-t-il alors répondu, comme si ce dossier de première importance relevait du sentiment ou de l’humeur du moment.

Celui qui était pourtant journaliste dans une autre vie ne semble absolument pas ouvert aux débats d’idées, à une réflexion en profondeur sur les problèmes auxquels est confronté notre système d’éducation. À moins de ne pas suivre l’actualité, tout le monde ou presque a entendu parler au cours des dernières semaines de l’initiative Parlons éducation, ce regroupement de citoyens qui, face à l’inaction et au manque de vision de nos décideurs politiques, ont décidé de se mobiliser en offrant à la population l’occasion de participer au printemps prochain à divers forums portant sur des questions cruciales en éducation, et ce, dans 18 villes du Québec.

Face à cette initiative citoyenne incroyable, quelle a été l’attitude du ministre de l’Éducation ? Silence radio, pas même une tape dans le dos ou un coup de chapeau à ces dizaines de bénévoles qui sont à l’origine de cette noble cause.

Cette attitude du ministre à l’endroit de tout ce qui est débat d’idées et vision à long terme est triste, indigne et de très mauvais augure pour l’avenir, tout particulièrement pour celui des jeunes générations. À mon humble avis, le Québec mériterait beaucoup mieux que cette fermeture d’esprit !

C'est un mégalomane.

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Les oeillères du ministre de l’Éducation

par Dédé ⌂ @, jeudi 02 février 2023, 12:11 (il y a 420 jours) @ Blake


https://www.ledevoir.com/opinion/idees/780176/idees-les-oeilleres-du-ministre-de-l-educ...

Les oeillères du ministre de l’Éducation

Bernard Drainville, le nouveau ministre de l’Éducation du Québec, vient de déposer son « plan » de travail pour les prochaines années. Certaines personnes l’ont trouvé solide et plusieurs sont demeurées sceptiques, disant tout au plus qu’ils laissaient la chance au coureur. Malheureusement, ce que je constate, c’est que beaucoup trop d’analystes se sont laissés berner par le mot « plan » !

En vérité, à moins de vouloir jouer sur les mots, ce que le ministre nous a présenté n’est pas un plan, pas même une feuille de route. En fait, il s’agit plutôt d’une petite liste d’épicerie composée de sept articles — ou, si vous voulez, de sept intentions — qui seraient censés remettre à flot le paquebot de l’éducation qui, un peu à l’image du Titanic, est en train de sombrer après avoir frappé trop de fois l’iceberg de la médiocrité.

Comme je le craignais dans une lettre publiée dans Le Devoir en décembre dernier qui avait pour titre « Le Québec est mûr pour une grande discussion en éducation », le ministre est tombé dans le piège à ours du pragmatisme à oeillères en limitant son mandat à du rafistolage et à du bricolage. Au lieu de vouloir travailler à partir d’une vision claire de l’éducation, vision qu’il aurait pu nous présenter avant de prendre un ensemble de décisions porteuses, il a plutôt décidé, à la manière de tous les ministres de l’Éducation qui l’ont précédé au cours des vingt dernières années, de travailler sur les urgences, sur le plus pressant et aussi le plus payant politiquement parlant.

Bien sûr qu’il faut travailler sur la qualité du français, sur la rénovation des écoles, sur le recrutement d’enseignants et d’enseignantes et tutti quanti… Mais comment allons-nous y arriver ? Pas de détails, pas de stratégie à long terme, pas de vision pour un système d’éducation qui est en train de se liquéfier sous nos yeux.

Ah oui, il y a ces projets particuliers que le ministre voudrait offrir à tous ceux qui en feraient la demande dans les écoles publiques, proposition qu’il semble avoir concoctée — nous ne sommes pas dupes — afin de ne pas devoir parler de l’éléphant dans la pièce. Je fais évidemment allusion au dossier de l’école à trois vitesses, à cette sélection des élèves les plus forts à laquelle s’adonnent les écoles privéeset certaines écoles publiques à programmes particuliers.

Les études sur le sujet sont pourtant claires : cette approche mercantile et déloyale est cause de ségrégation dans notre système d’éducation, elle perpétue le cycle de la pauvreté, reproduit les inégalités et encourage l’exclusion sociale. En somme, l’école à trois vitesses gangrène notre système d’éducation depuis des années. Mais cela, le ministre ne veut pas le voir et encore moins le penser.
Anti-intellectualisme

En fait, ma plus grande déception envers le point de presse qu’a fait M. Drainville pour nous présenter ses sept intentions concerne l’anti-intellectualisme dont il fait preuve depuis sa nomination. Tout le monde se souvient de son fameux « Lâchez-moi avec les GES ! » qu’il a prononcé lorsqu’un journaliste le questionnait à propos des impacts du troisième lien.

C’est une remarque similaire qu’il a servie à un autre journaliste qui lui demandait pourquoi il ne voulait pas entreprendre une réflexion au sujet des bulletins chiffrés : « J’ai pas le goût », a-t-il alors répondu, comme si ce dossier de première importance relevait du sentiment ou de l’humeur du moment.

Celui qui était pourtant journaliste dans une autre vie ne semble absolument pas ouvert aux débats d’idées, à une réflexion en profondeur sur les problèmes auxquels est confronté notre système d’éducation. À moins de ne pas suivre l’actualité, tout le monde ou presque a entendu parler au cours des dernières semaines de l’initiative Parlons éducation, ce regroupement de citoyens qui, face à l’inaction et au manque de vision de nos décideurs politiques, ont décidé de se mobiliser en offrant à la population l’occasion de participer au printemps prochain à divers forums portant sur des questions cruciales en éducation, et ce, dans 18 villes du Québec.

Face à cette initiative citoyenne incroyable, quelle a été l’attitude du ministre de l’Éducation ? Silence radio, pas même une tape dans le dos ou un coup de chapeau à ces dizaines de bénévoles qui sont à l’origine de cette noble cause.

Cette attitude du ministre à l’endroit de tout ce qui est débat d’idées et vision à long terme est triste, indigne et de très mauvais augure pour l’avenir, tout particulièrement pour celui des jeunes générations. À mon humble avis, le Québec mériterait beaucoup mieux que cette fermeture d’esprit !


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Les oeillères du ministre de l’Éducation

par Blake, jeudi 02 février 2023, 18:59 (il y a 420 jours) @ Dédé


https://www.ledevoir.com/opinion/idees/780176/idees-les-oeilleres-du-ministre-de-l-educ...

Les oeillères du ministre de l’Éducation

Bernard Drainville, le nouveau ministre de l’Éducation du Québec, vient de déposer son « plan » de travail pour les prochaines années. Certaines personnes l’ont trouvé solide et plusieurs sont demeurées sceptiques, disant tout au plus qu’ils laissaient la chance au coureur. Malheureusement, ce que je constate, c’est que beaucoup trop d’analystes se sont laissés berner par le mot « plan » !

En vérité, à moins de vouloir jouer sur les mots, ce que le ministre nous a présenté n’est pas un plan, pas même une feuille de route. En fait, il s’agit plutôt d’une petite liste d’épicerie composée de sept articles — ou, si vous voulez, de sept intentions — qui seraient censés remettre à flot le paquebot de l’éducation qui, un peu à l’image du Titanic, est en train de sombrer après avoir frappé trop de fois l’iceberg de la médiocrité.

Comme je le craignais dans une lettre publiée dans Le Devoir en décembre dernier qui avait pour titre « Le Québec est mûr pour une grande discussion en éducation », le ministre est tombé dans le piège à ours du pragmatisme à oeillères en limitant son mandat à du rafistolage et à du bricolage. Au lieu de vouloir travailler à partir d’une vision claire de l’éducation, vision qu’il aurait pu nous présenter avant de prendre un ensemble de décisions porteuses, il a plutôt décidé, à la manière de tous les ministres de l’Éducation qui l’ont précédé au cours des vingt dernières années, de travailler sur les urgences, sur le plus pressant et aussi le plus payant politiquement parlant.

Bien sûr qu’il faut travailler sur la qualité du français, sur la rénovation des écoles, sur le recrutement d’enseignants et d’enseignantes et tutti quanti… Mais comment allons-nous y arriver ? Pas de détails, pas de stratégie à long terme, pas de vision pour un système d’éducation qui est en train de se liquéfier sous nos yeux.

Ah oui, il y a ces projets particuliers que le ministre voudrait offrir à tous ceux qui en feraient la demande dans les écoles publiques, proposition qu’il semble avoir concoctée — nous ne sommes pas dupes — afin de ne pas devoir parler de l’éléphant dans la pièce. Je fais évidemment allusion au dossier de l’école à trois vitesses, à cette sélection des élèves les plus forts à laquelle s’adonnent les écoles privéeset certaines écoles publiques à programmes particuliers.

Les études sur le sujet sont pourtant claires : cette approche mercantile et déloyale est cause de ségrégation dans notre système d’éducation, elle perpétue le cycle de la pauvreté, reproduit les inégalités et encourage l’exclusion sociale. En somme, l’école à trois vitesses gangrène notre système d’éducation depuis des années. Mais cela, le ministre ne veut pas le voir et encore moins le penser.
Anti-intellectualisme

En fait, ma plus grande déception envers le point de presse qu’a fait M. Drainville pour nous présenter ses sept intentions concerne l’anti-intellectualisme dont il fait preuve depuis sa nomination. Tout le monde se souvient de son fameux « Lâchez-moi avec les GES ! » qu’il a prononcé lorsqu’un journaliste le questionnait à propos des impacts du troisième lien.

C’est une remarque similaire qu’il a servie à un autre journaliste qui lui demandait pourquoi il ne voulait pas entreprendre une réflexion au sujet des bulletins chiffrés : « J’ai pas le goût », a-t-il alors répondu, comme si ce dossier de première importance relevait du sentiment ou de l’humeur du moment.

Celui qui était pourtant journaliste dans une autre vie ne semble absolument pas ouvert aux débats d’idées, à une réflexion en profondeur sur les problèmes auxquels est confronté notre système d’éducation. À moins de ne pas suivre l’actualité, tout le monde ou presque a entendu parler au cours des dernières semaines de l’initiative Parlons éducation, ce regroupement de citoyens qui, face à l’inaction et au manque de vision de nos décideurs politiques, ont décidé de se mobiliser en offrant à la population l’occasion de participer au printemps prochain à divers forums portant sur des questions cruciales en éducation, et ce, dans 18 villes du Québec.

Face à cette initiative citoyenne incroyable, quelle a été l’attitude du ministre de l’Éducation ? Silence radio, pas même une tape dans le dos ou un coup de chapeau à ces dizaines de bénévoles qui sont à l’origine de cette noble cause.

Cette attitude du ministre à l’endroit de tout ce qui est débat d’idées et vision à long terme est triste, indigne et de très mauvais augure pour l’avenir, tout particulièrement pour celui des jeunes générations. À mon humble avis, le Québec mériterait beaucoup mieux que cette fermeture d’esprit !


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Aussi.

Dans le Drain Vide Blâme les Libâraux...

par Jéromec, vendredi 03 février 2023, 18:26 (il y a 419 jours) @ Jéromec

La bonne vieille technique... blâmer le parti précédent...

Je ne peux pas croire qu'en 2023 on... à pis non ça m'aurait étonné qu'il prenne un millimètre de responsabilité....

Débats houleux et stériles à l'Assemblée Nationale évidemment...


https://www.lapresse.ca/actualites/education/2023-02-02/penurie-d-enseignants/drainvill...

Même si la Coalition avenir Québec (CAQ) est au pouvoir depuis 2018, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, explique la pénurie d’enseignants légalement qualifiés par les années d’austérité du gouvernement libéral de Philippe Couillard. L’actuel chef de l’opposition officielle, Marc Tanguay, reconnaît que « si c’était à refaire, on aurait pu faire différemment ».

Hugo Pilon-Larose
HUGO PILON-LAROSE
LA PRESSE
M. Drainville réagissait jeudi au reportage de La Presse1, qui dévoilait que le centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) cherche activement des profs non légalement qualifiés (qui n’ont pas leur brevet d’enseignement) pour enseigner à des élèves à risque de décrochage. Ces postes sont généralement réservés à des orthopédagogues.

Le ministre de l’Éducation a cité une entrevue donnée à Radio-Canada par l’ex-ministre des Finances du Québec, le libéral Carlos Leitão. Ce dernier a récemment exprimé des regrets concernant les restrictions budgétaires imposées sous sa gouverne au secteur de l’éducation.

« En éducation, on aurait dû être un peu plus modérés. […] Si c’était à refaire, en éducation, je pense qu’on serait allés plus lentement », a-t-il dit à la société d’État.

Aux yeux de Bernard Drainville, les problèmes qui se succèdent depuis dans les écoles découlent de ces restrictions budgétaires. Le budget en éducation a retrouvé une croissance soutenue avec l’arrivée de la CAQ au pouvoir, en 2018, a-t-il ajouté. Quand ces investissements porteront-ils fruit ?

« On va régler [les problèmes] le plus tôt possible », a-t-il dit. Le ministre caquiste a ensuite cité ses sept priorités en éducation, qu’il a annoncées lors du caucus de son parti à Laval, la semaine dernière, comme étant des solutions au problème de pénurie d’enseignants. Il mise entre autres sur une formation accélérée pour obtenir le brevet d’enseignement et sur de l’aide en classe afin de rendre la profession plus attrayante.

Tanguay prend un pas de recul
En point de presse jeudi, le chef libéral par intérim, Marc Tanguay, a reconnu que son parti aurait pu faire les choses différemment lorsqu’il était au pouvoir, de 2014 à 2018.

« Maintenant, le gouvernement Legault va déposer son cinquième budget. Le ministre Drainville, on en parlait tantôt, ses sept priorités. Pas de plan, pas de chiffres, pas clair », a ajouté M. Tanguay.

Le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a pour sa part affirmé que « ce qu’on voit en ce moment, c’est le bilan de la CAQ en éducation ».

« Ma collègue Christine Labrie, dès les premiers mois du premier gouvernement Legault en 2018, a levé tous les drapeaux rouges qu’elles avaient pour dire : il y a une pénurie qui s’en vient, il faut la mesurer, il faut prendre tout de suite des mesures. À l’époque, le ministre de l’Éducation, dans son jovialisme habituel, a dit : “Ah ! Ça va être correct, ça ne sera pas trop pire.” Ils ont fait très peu. Les résultats, on les a devant nous », a-t-il dit.

Pascal Bérubé du Parti québécois estime de son côté qu’il faut rendre la profession d’enseignant attrayante et donner de l’aide aux profs en classe.

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