Bureaux désertés: le pire peut-être encore à venir pour le c (Forum)

par Jéromec, mardi 07 février 2023, 09:33 (il y a 416 jours)

C'est pas nécessairement une mauvaise chose...
la qualité de vie est de mieux en mieux en région...

Certains arrondissements de Montréal sont encore très bien mais d'autres à fuir... trop chers et trop fou...

https://www.journaldemontreal.com/2023/02/07/le-pire-peut-etre-encore-a-venir-pour-le-c...

Bureaux désertés: le pire peut-être encore à venir pour le centre-ville de Montréal

Le taux d’inoccupation des espaces de bureau pourrait atteindre 29 % d’ici 2027

centre-ville de montréal

Le centre-ville de la métropole québécoise.
MARTIN JOLICOEUR
Mardi, 7 février 2023 00:00
MISE À JOUR Mardi, 7 février 2023 08:55
Dans l’attente d’une récession de plus en plus probable, le marché de l’immobilier de bureau de la grande région de Montréal connaît déjà l’une des pires périodes des dernières décennies.

Selon la société de gestion immobilière CBRE, Montréal affiche actuellement le taux d’inoccupation le plus élevé des grandes villes du pays, après ceux de Calgary et d’Edmonton, en Alberta.


Et nul observateur ne s’attend à ce que cette situation, résultant de l’adoption en masse du télétravail par les employeurs du Québec, change de sitôt.

À la traîne des autres villes

Au quatrième trimestre de 2022, le taux d’inoccupation des tours de bureaux de Montréal a continué de croître pour terminer l’année à 17 %, loin derrière ses rivales canadiennes.

À titre de comparaison, Vancouver a terminé l’année avec un taux d’inoccupation de 7,8 %, Ottawa avec un taux de 11,1 % et Toronto, avec 16,2 %.

Et bien qu’à la traîne par rapport à ces villes, Montréal n’a probablement pas encore connu son pire niveau, estime la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Directrice principale, Affaires économiques et Relance du centre-ville à la CCMM, Jessica Bouchard explique que si les immeubles de catégorie A, très présents au centre-ville, réussissent à éviter le pire, la situation s’avère bien moins reluisante pour les immeubles plus anciens, de catégories B et C.

Très bientôt au-delà des 20 %

Études à l’appui, elle dit s’attendre par voie de conséquences, à ce que le taux de disponibilité des édifices de bureaux atteigne les 20 % avant longtemps.

Le Groupe Altus, qui suit de près l’évolution du marché de bureau, s’attend pour sa part à ce que le taux de vacances de cette catégorie croisse encore de 70 %, ou de 12 points de pourcentage d’ici quatre ans. Ainsi, le taux de vacances des tours de Montréal passerait d’un niveau de 17 % aujourd’hui à... 29 % d’ici 2027.


Quelques indices encourageants

Mais tout n’est pas noir. La CCMM, par exemple, se réjouit que de plus en plus d’employeurs incitent leurs employés à reprendre goût au travail en présence. Ce serait le cas de la Ville de Montréal et du gouvernement fédéral, qui demanderait une présence au bureau de deux jours par semaine.

Résultat : la Chambre soutient que 80 % des travailleurs du centre-ville se déplacent au bureau au moins une fois par semaine. Les mardi, mercredi et jeudi sont les journées les plus achalandées. Mais il faudra plus pour sauver les tours et le centre-ville.

Forte d’une aide de Québec de 14,5 millions de dollars, la Chambre multiplie les initiatives pour encourager le retour des travailleurs au moins 3 à 4 jours par semaine. La construction de L’Anneau, cette structure d’acier américain, commandée sans appel d’offre par Ivanhoé Cambridge, fut en partie financée par ces fonds de Québec.

Ville Taux d’inoccupation (Catégorie A)
Vancouver 7,8 %
Ottawa
11,1 %
Winnipeg 13,6 %
Halifax 15,2 %
Toronto 16,2 %
Montréal 17 %
Edmonton 22,2 %
Calgary 30 %

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Bureaux désertés: le pire peut-être encore à venir pour le c

par Dédé ⌂ @, mardi 07 février 2023, 13:49 (il y a 415 jours) @ Jéromec

C'est pas nécessairement une mauvaise chose...
la qualité de vie est de mieux en mieux en région...

Certains arrondissements de Montréal sont encore très bien mais d'autres à fuir... trop chers et trop fou...

https://www.journaldemontreal.com/2023/02/07/le-pire-peut-etre-encore-a-venir-pour-le-c...

Bureaux désertés: le pire peut-être encore à venir pour le centre-ville de Montréal

Le taux d’inoccupation des espaces de bureau pourrait atteindre 29 % d’ici 2027

centre-ville de montréal

Le centre-ville de la métropole québécoise.
MARTIN JOLICOEUR
Mardi, 7 février 2023 00:00
MISE À JOUR Mardi, 7 février 2023 08:55
Dans l’attente d’une récession de plus en plus probable, le marché de l’immobilier de bureau de la grande région de Montréal connaît déjà l’une des pires périodes des dernières décennies.

Selon la société de gestion immobilière CBRE, Montréal affiche actuellement le taux d’inoccupation le plus élevé des grandes villes du pays, après ceux de Calgary et d’Edmonton, en Alberta.


Et nul observateur ne s’attend à ce que cette situation, résultant de l’adoption en masse du télétravail par les employeurs du Québec, change de sitôt.

À la traîne des autres villes

Au quatrième trimestre de 2022, le taux d’inoccupation des tours de bureaux de Montréal a continué de croître pour terminer l’année à 17 %, loin derrière ses rivales canadiennes.

À titre de comparaison, Vancouver a terminé l’année avec un taux d’inoccupation de 7,8 %, Ottawa avec un taux de 11,1 % et Toronto, avec 16,2 %.

Et bien qu’à la traîne par rapport à ces villes, Montréal n’a probablement pas encore connu son pire niveau, estime la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Directrice principale, Affaires économiques et Relance du centre-ville à la CCMM, Jessica Bouchard explique que si les immeubles de catégorie A, très présents au centre-ville, réussissent à éviter le pire, la situation s’avère bien moins reluisante pour les immeubles plus anciens, de catégories B et C.

Très bientôt au-delà des 20 %

Études à l’appui, elle dit s’attendre par voie de conséquences, à ce que le taux de disponibilité des édifices de bureaux atteigne les 20 % avant longtemps.

Le Groupe Altus, qui suit de près l’évolution du marché de bureau, s’attend pour sa part à ce que le taux de vacances de cette catégorie croisse encore de 70 %, ou de 12 points de pourcentage d’ici quatre ans. Ainsi, le taux de vacances des tours de Montréal passerait d’un niveau de 17 % aujourd’hui à... 29 % d’ici 2027.


Quelques indices encourageants

Mais tout n’est pas noir. La CCMM, par exemple, se réjouit que de plus en plus d’employeurs incitent leurs employés à reprendre goût au travail en présence. Ce serait le cas de la Ville de Montréal et du gouvernement fédéral, qui demanderait une présence au bureau de deux jours par semaine.

Résultat : la Chambre soutient que 80 % des travailleurs du centre-ville se déplacent au bureau au moins une fois par semaine. Les mardi, mercredi et jeudi sont les journées les plus achalandées. Mais il faudra plus pour sauver les tours et le centre-ville.

Forte d’une aide de Québec de 14,5 millions de dollars, la Chambre multiplie les initiatives pour encourager le retour des travailleurs au moins 3 à 4 jours par semaine. La construction de L’Anneau, cette structure d’acier américain, commandée sans appel d’offre par Ivanhoé Cambridge, fut en partie financée par ces fonds de Québec.

Ville Taux d’inoccupation (Catégorie A)
Vancouver 7,8 %
Ottawa
11,1 %
Winnipeg 13,6 %
Halifax 15,2 %
Toronto 16,2 %
Montréal 17 %
Edmonton 22,2 %
Calgary 30 %

___________________________

Ces tours inoccupées devraient servir à faire des logements locatifs, ça règlerait au moins la crise du logement.

--
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Bureaux désertés: le pire peut-être encore à venir pour le c

par Blake, mardi 07 février 2023, 13:53 (il y a 415 jours) @ Dédé

C'est pas nécessairement une mauvaise chose...
la qualité de vie est de mieux en mieux en région...

Certains arrondissements de Montréal sont encore très bien mais d'autres à fuir... trop chers et trop fou...

https://www.journaldemontreal.com/2023/02/07/le-pire-peut-etre-encore-a-venir-pour-le-c...

Bureaux désertés: le pire peut-être encore à venir pour le centre-ville de Montréal

Le taux d’inoccupation des espaces de bureau pourrait atteindre 29 % d’ici 2027

centre-ville de montréal

Le centre-ville de la métropole québécoise.
MARTIN JOLICOEUR
Mardi, 7 février 2023 00:00
MISE À JOUR Mardi, 7 février 2023 08:55
Dans l’attente d’une récession de plus en plus probable, le marché de l’immobilier de bureau de la grande région de Montréal connaît déjà l’une des pires périodes des dernières décennies.

Selon la société de gestion immobilière CBRE, Montréal affiche actuellement le taux d’inoccupation le plus élevé des grandes villes du pays, après ceux de Calgary et d’Edmonton, en Alberta.


Et nul observateur ne s’attend à ce que cette situation, résultant de l’adoption en masse du télétravail par les employeurs du Québec, change de sitôt.

À la traîne des autres villes

Au quatrième trimestre de 2022, le taux d’inoccupation des tours de bureaux de Montréal a continué de croître pour terminer l’année à 17 %, loin derrière ses rivales canadiennes.

À titre de comparaison, Vancouver a terminé l’année avec un taux d’inoccupation de 7,8 %, Ottawa avec un taux de 11,1 % et Toronto, avec 16,2 %.

Et bien qu’à la traîne par rapport à ces villes, Montréal n’a probablement pas encore connu son pire niveau, estime la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Directrice principale, Affaires économiques et Relance du centre-ville à la CCMM, Jessica Bouchard explique que si les immeubles de catégorie A, très présents au centre-ville, réussissent à éviter le pire, la situation s’avère bien moins reluisante pour les immeubles plus anciens, de catégories B et C.

Très bientôt au-delà des 20 %

Études à l’appui, elle dit s’attendre par voie de conséquences, à ce que le taux de disponibilité des édifices de bureaux atteigne les 20 % avant longtemps.

Le Groupe Altus, qui suit de près l’évolution du marché de bureau, s’attend pour sa part à ce que le taux de vacances de cette catégorie croisse encore de 70 %, ou de 12 points de pourcentage d’ici quatre ans. Ainsi, le taux de vacances des tours de Montréal passerait d’un niveau de 17 % aujourd’hui à... 29 % d’ici 2027.


Quelques indices encourageants

Mais tout n’est pas noir. La CCMM, par exemple, se réjouit que de plus en plus d’employeurs incitent leurs employés à reprendre goût au travail en présence. Ce serait le cas de la Ville de Montréal et du gouvernement fédéral, qui demanderait une présence au bureau de deux jours par semaine.

Résultat : la Chambre soutient que 80 % des travailleurs du centre-ville se déplacent au bureau au moins une fois par semaine. Les mardi, mercredi et jeudi sont les journées les plus achalandées. Mais il faudra plus pour sauver les tours et le centre-ville.

Forte d’une aide de Québec de 14,5 millions de dollars, la Chambre multiplie les initiatives pour encourager le retour des travailleurs au moins 3 à 4 jours par semaine. La construction de L’Anneau, cette structure d’acier américain, commandée sans appel d’offre par Ivanhoé Cambridge, fut en partie financée par ces fonds de Québec.

Ville Taux d’inoccupation (Catégorie A)
Vancouver 7,8 %
Ottawa
11,1 %
Winnipeg 13,6 %
Halifax 15,2 %
Toronto 16,2 %
Montréal 17 %
Edmonton 22,2 %
Calgary 30 %

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Ces tours inoccupées devraient servir à faire des logements locatifs, ça règlerait au moins la crise du logement.

Des logements sociaux.

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Bureaux désertés: le pire peut-être encore à venir pour le c

par Dédé ⌂ @, mardi 07 février 2023, 14:38 (il y a 415 jours) @ Blake

C'est pas nécessairement une mauvaise chose...
la qualité de vie est de mieux en mieux en région...

Certains arrondissements de Montréal sont encore très bien mais d'autres à fuir... trop chers et trop fou...

https://www.journaldemontreal.com/2023/02/07/le-pire-peut-etre-encore-a-venir-pour-le-c...

Bureaux désertés: le pire peut-être encore à venir pour le centre-ville de Montréal

Le taux d’inoccupation des espaces de bureau pourrait atteindre 29 % d’ici 2027

centre-ville de montréal

Le centre-ville de la métropole québécoise.
MARTIN JOLICOEUR
Mardi, 7 février 2023 00:00
MISE À JOUR Mardi, 7 février 2023 08:55
Dans l’attente d’une récession de plus en plus probable, le marché de l’immobilier de bureau de la grande région de Montréal connaît déjà l’une des pires périodes des dernières décennies.

Selon la société de gestion immobilière CBRE, Montréal affiche actuellement le taux d’inoccupation le plus élevé des grandes villes du pays, après ceux de Calgary et d’Edmonton, en Alberta.


Et nul observateur ne s’attend à ce que cette situation, résultant de l’adoption en masse du télétravail par les employeurs du Québec, change de sitôt.

À la traîne des autres villes

Au quatrième trimestre de 2022, le taux d’inoccupation des tours de bureaux de Montréal a continué de croître pour terminer l’année à 17 %, loin derrière ses rivales canadiennes.

À titre de comparaison, Vancouver a terminé l’année avec un taux d’inoccupation de 7,8 %, Ottawa avec un taux de 11,1 % et Toronto, avec 16,2 %.

Et bien qu’à la traîne par rapport à ces villes, Montréal n’a probablement pas encore connu son pire niveau, estime la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Directrice principale, Affaires économiques et Relance du centre-ville à la CCMM, Jessica Bouchard explique que si les immeubles de catégorie A, très présents au centre-ville, réussissent à éviter le pire, la situation s’avère bien moins reluisante pour les immeubles plus anciens, de catégories B et C.

Très bientôt au-delà des 20 %

Études à l’appui, elle dit s’attendre par voie de conséquences, à ce que le taux de disponibilité des édifices de bureaux atteigne les 20 % avant longtemps.

Le Groupe Altus, qui suit de près l’évolution du marché de bureau, s’attend pour sa part à ce que le taux de vacances de cette catégorie croisse encore de 70 %, ou de 12 points de pourcentage d’ici quatre ans. Ainsi, le taux de vacances des tours de Montréal passerait d’un niveau de 17 % aujourd’hui à... 29 % d’ici 2027.


Quelques indices encourageants

Mais tout n’est pas noir. La CCMM, par exemple, se réjouit que de plus en plus d’employeurs incitent leurs employés à reprendre goût au travail en présence. Ce serait le cas de la Ville de Montréal et du gouvernement fédéral, qui demanderait une présence au bureau de deux jours par semaine.

Résultat : la Chambre soutient que 80 % des travailleurs du centre-ville se déplacent au bureau au moins une fois par semaine. Les mardi, mercredi et jeudi sont les journées les plus achalandées. Mais il faudra plus pour sauver les tours et le centre-ville.

Forte d’une aide de Québec de 14,5 millions de dollars, la Chambre multiplie les initiatives pour encourager le retour des travailleurs au moins 3 à 4 jours par semaine. La construction de L’Anneau, cette structure d’acier américain, commandée sans appel d’offre par Ivanhoé Cambridge, fut en partie financée par ces fonds de Québec.

Ville Taux d’inoccupation (Catégorie A)
Vancouver 7,8 %
Ottawa
11,1 %
Winnipeg 13,6 %
Halifax 15,2 %
Toronto 16,2 %
Montréal 17 %
Edmonton 22,2 %
Calgary 30 %

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Ces tours inoccupées devraient servir à faire des logements locatifs, ça règlerait au moins la crise du logement.


Des logements sociaux.

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Oui, bonne idée, avant que AIRBNB rentre dans le paquet. :D

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par Blake, mardi 07 février 2023, 14:44 (il y a 415 jours) @ Dédé

C'est pas nécessairement une mauvaise chose...
la qualité de vie est de mieux en mieux en région...

Certains arrondissements de Montréal sont encore très bien mais d'autres à fuir... trop chers et trop fou...

https://www.journaldemontreal.com/2023/02/07/le-pire-peut-etre-encore-a-venir-pour-le-c...

Bureaux désertés: le pire peut-être encore à venir pour le centre-ville de Montréal

Le taux d’inoccupation des espaces de bureau pourrait atteindre 29 % d’ici 2027

centre-ville de montréal

Le centre-ville de la métropole québécoise.
MARTIN JOLICOEUR
Mardi, 7 février 2023 00:00
MISE À JOUR Mardi, 7 février 2023 08:55
Dans l’attente d’une récession de plus en plus probable, le marché de l’immobilier de bureau de la grande région de Montréal connaît déjà l’une des pires périodes des dernières décennies.

Selon la société de gestion immobilière CBRE, Montréal affiche actuellement le taux d’inoccupation le plus élevé des grandes villes du pays, après ceux de Calgary et d’Edmonton, en Alberta.


Et nul observateur ne s’attend à ce que cette situation, résultant de l’adoption en masse du télétravail par les employeurs du Québec, change de sitôt.

À la traîne des autres villes

Au quatrième trimestre de 2022, le taux d’inoccupation des tours de bureaux de Montréal a continué de croître pour terminer l’année à 17 %, loin derrière ses rivales canadiennes.

À titre de comparaison, Vancouver a terminé l’année avec un taux d’inoccupation de 7,8 %, Ottawa avec un taux de 11,1 % et Toronto, avec 16,2 %.

Et bien qu’à la traîne par rapport à ces villes, Montréal n’a probablement pas encore connu son pire niveau, estime la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Directrice principale, Affaires économiques et Relance du centre-ville à la CCMM, Jessica Bouchard explique que si les immeubles de catégorie A, très présents au centre-ville, réussissent à éviter le pire, la situation s’avère bien moins reluisante pour les immeubles plus anciens, de catégories B et C.

Très bientôt au-delà des 20 %

Études à l’appui, elle dit s’attendre par voie de conséquences, à ce que le taux de disponibilité des édifices de bureaux atteigne les 20 % avant longtemps.

Le Groupe Altus, qui suit de près l’évolution du marché de bureau, s’attend pour sa part à ce que le taux de vacances de cette catégorie croisse encore de 70 %, ou de 12 points de pourcentage d’ici quatre ans. Ainsi, le taux de vacances des tours de Montréal passerait d’un niveau de 17 % aujourd’hui à... 29 % d’ici 2027.


Quelques indices encourageants

Mais tout n’est pas noir. La CCMM, par exemple, se réjouit que de plus en plus d’employeurs incitent leurs employés à reprendre goût au travail en présence. Ce serait le cas de la Ville de Montréal et du gouvernement fédéral, qui demanderait une présence au bureau de deux jours par semaine.

Résultat : la Chambre soutient que 80 % des travailleurs du centre-ville se déplacent au bureau au moins une fois par semaine. Les mardi, mercredi et jeudi sont les journées les plus achalandées. Mais il faudra plus pour sauver les tours et le centre-ville.

Forte d’une aide de Québec de 14,5 millions de dollars, la Chambre multiplie les initiatives pour encourager le retour des travailleurs au moins 3 à 4 jours par semaine. La construction de L’Anneau, cette structure d’acier américain, commandée sans appel d’offre par Ivanhoé Cambridge, fut en partie financée par ces fonds de Québec.

Ville Taux d’inoccupation (Catégorie A)
Vancouver 7,8 %
Ottawa
11,1 %
Winnipeg 13,6 %
Halifax 15,2 %
Toronto 16,2 %
Montréal 17 %
Edmonton 22,2 %
Calgary 30 %

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Ces tours inoccupées devraient servir à faire des logements locatifs, ça règlerait au moins la crise du logement.


Des logements sociaux.

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Oui, bonne idée, avant que AIRBNB rentre dans le paquet. :D

Une autre crisse de patente qui devrait être éliminée si on avait un gouvernement fort et solide. Mais ce n'est pas le cas, ce sont les entreprises qui mènent.

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