Ygreck à Dédé Dont' Caire super Sinistre.... (Forum)

par Jéromec, mardi 14 mars 2023, 15:51 (il y a 410 jours)
édité par Dédé, mardi 14 mars 2023, 16:39

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https://www.journaldequebec.com/2023/03/14/nos-donnees-medicales-hebergees-a-letranger

Vos données médicales hébergées sur des serveurs d'Amazon?
Le ministre Caire ouvert à les confier à des entreprises à l'étranger


Le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, dans son bureau en juin 2021. Il pilote le projet de loi 3, qui vise à décloisonner les données médicales afin, notamment, de créer le Dossier santé numérique.
Patrick Bellerose
PATRICK BELLEROSE
Mardi, 14 mars 2023 00:00
MISE À JOUR Mardi, 14 mars 2023 00:00
Le gouvernement Legault permettra que les données médicales des Québécois soient hébergées sur des serveurs à l’étranger, dans le cadre de sa réforme pour numériser le réseau de la santé.

« Ça m’inquiète. On l’a vu avec toutes les fuites de données : les grands serveurs que sont Amazon et autres ne sont pas toujours de la plus grande fiabilité. Il s’agit de nos renseignements de santé, ce n’est pas n’importe quoi », lance en entrevue le député solidaire Vincent Marissal.


Lors de l’étude détaillée du projet de loi 3 visant un meilleur partage des renseignements de santé, le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, a reconnu que la gestion des données numérisées pourrait être confiée à des entreprises dont les serveurs informatiques se trouvent à l’extérieur du Canada.


Toutefois, « l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée » devra répondre aux mêmes standards que pour des données hébergées au Québec, a expliqué le ministre Caire pour tenter de rassurer le député solidaire en commission parlementaire, le 21 février dernier.

Déjà, Québec « teste la robustesse » de ces garde-fous avec d’autres services gouvernementaux où l’hébergement des données est confié à des entreprises étrangères, a précisé Éric Caire.

Ne manquez pas l'émission de Mario Dumont tous les jours dès 15h30 sur QUB radio :

Données sensibles

Pourtant, en juin dernier, le ministre Caire confiait ses inquiétudes à notre Bureau parlementaire face aux géants américains.

Il avait alors annoncé que 40 % des données gouvernementales (jugées plus sensibles) seraient conservées sur un « nuage québécois », plutôt que les 20 % prévus à l’origine.

Éric Caire disait alors craindre que l’État devienne dépendant d’un seul fournisseur, comme Amazon. Son cabinet n’a pas répondu à nos questions sur cette apparente contradiction.

Son ministère a seulement indiqué que « le lieu d’hébergement des données est déterminé à la suite d’une analyse de préjudices et selon un plan de classification des données établi par le MCN ».


Comme Google

Vincent Marissal donne l’exemple de Google, qui a récemment bloqué le partage de nouvelles au Canada pour protester contre un projet de loi fédéral visant à leur imposer un partage de revenus avec les entreprises médiatiques.

« Ce sont des entreprises qui sont rendues tellement énormes qu’elles font chanter les gouvernements », affirme-t-il.

L’État québécois pourrait plus facilement exiger des comptes d’une entreprise québécoise, juge M. Marissal. « Imaginez-vous qu’il y a une commission parlementaire à Québec qui va faire venir les big boss d’Amazon ? Bonne chance ! » lance le député solidaire.

« Alors que la PDG, mettons, d’une entreprise à Sherbrooke, elle va sauter dans son char et elle va être à Québec trois heures plus tard », illustre-t-il.

DU RETARD POUR LE DOSSIER DE SANTÉ NUMÉRIQUE
L’entreprise responsable du futur Dossier de santé numérique (DSN) ne sera pas connue avant l’été prochain, soit un retard de plus de sept mois pour ce second volet du virage numérique, après celui de la SAAQ.

À l’origine, Québec prévoyait lancer deux projets pilotes à « la fin de 2022 » pour tester la numérisation des dossiers médicaux.

Il s’agissait d’une période de test de deux ans avant le déploiement à grande échelle.

Mais l’échéancier a finalement été reporté au mois de juillet prochain, puisque le ministère de la Santé a dû retourner en appel d’offres devant le manque d’intérêt des fournisseurs.

Officiellement, le processus se terminait hier, mais les candidats retenus devront ensuite participer à un « dialogue compétitif » jusqu’à l’été prochain pour déterminer quelle entreprise l’emportera.


Malgré ces retards, un haut fonctionnaire assurait en décembre dernier que des « travaux préparatoires » étaient déjà lancés afin de préparer le terrain.

Un seul fournisseur

En entrevue au 98,5 FM la semaine dernière, le ministre de la Cybersécurité et du Numérique Éric Caire a révélé qu’une seule entreprise avait soumissionné sur le premier appel d’offres, qui a finalement dû être annulé en octobre dernier.

« À ma connaissance, il y en avait une [entreprise] qui avait signifié de l’intérêt et, à ce moment-là, ce n’est pas suffisant », avait confié M. Caire au micro de Paul Arcand.

Cette fois-ci, seul le géant américain Epic a de nouveau démontré son intérêt en commandant des documents dans le processus de candidature.

Une firme d’ici

Une entreprise québécoise, qui n’était pas sur les rangs au premier tour, s’est également signalée cette fois-ci.

Il s’agit de MEDFAR International, qui offre déjà un système de dossier médical électronique.

L’entreprise affirme être déjà présente dans 1500 cliniques, dans trois pays.

« Nous allons suivre les étapes, comme prévu, afin de faire le meilleur choix possible et qui sera le plus adapté aux besoins des Québécois et au contexte du Québec, explique-t-on au cabinet du ministre de la Santé. De plus, nous allons aussi avoir une stratégie de déploiement qui suivra les meilleures pratiques pour avoir une implantation à succès. »

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Ygreck à Dédé Dont' Caire super Sinistre....

par Dédé ⌂ @, mardi 14 mars 2023, 16:43 (il y a 410 jours) @ Jéromec

Je me demande comment se fait-il que le gouvernement n'a pas ses propres serveurs au lieu d'utiliser des serveurs privés.

Oui le coût serait gastronomique mais au moins il y aurait une meilleure sécurité s'il y aurait des gens qui s'en occuperaient.

Il faut se le dire, avec le privé, t'es privé de tout ! :D

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Les données de la RAMQ pour appâter les pharmaceutiques

par Jéromec, mardi 14 mars 2023, 17:00 (il y a 410 jours) @ Dédé

Je me demande comment se fait-il que le gouvernement n'a pas ses propres serveurs au lieu d'utiliser des serveurs privés.

Oui le coût serait gastronomique mais au moins il y aurait une meilleure sécurité s'il y aurait des gens qui s'en occuperaient.

Il faut se le dire, avec le privé, t'es privé de tout ! :D

ça faudrait le demander au Super Ministre de l'énârgie si ça faisait partie des discutions pendant une chasse aux faisans sur une île privée avec des gens qui ont des intérêt$ dans la santé... PRIVÉE....

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1728106/pierre-fitzgibbon-compagnies-pharmaceutiqu...
Les données de la RAMQ pour appâter les pharmaceutiques

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Bernard Barbeau (accéder à la page de l'auteur)
Bernard Barbeau
Publié 2020-08-20 | Mis à jour le 21 août 2020
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le gouvernement de François Legault espère inciter des compagnies pharmaceutiques à s’installer dans la province en leur proposant d’accéder aux données médicales des Québécois. Une possibilité que l’opposition libérale semble voir d’un très bon œil, mais qui fait « frémir » Québec solidaire.

En répondant aux questions de la Commission de l'économie et du travail dans le cadre de l’étude des crédits budgétaires 2020-2021, jeudi, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a qualifié de mine d’or les données que recueille la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Je sais que c’est un sujet très controversé et je n’entrerai pas là-dedans tout de suite, a-t-il signalé. J’ai des vues très précises sur ça.

« La stratégie du gouvernement, c’est carrément de vouloir attirer les pharmas, quelques pharmas, à venir jouer dans nos platebandes, profiter de ça. Et je pense qu’on a une chance incroyable d’y arriver. »

— Une citation de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation
C’est un devoir que nous avons au gouvernement de profiter de ça pour augmenter la notoriété du Québec, a-t-il affirmé.

Le jour où on peut se rendre confortables de donner accès à nos données de santé aux compagnies pharmas qui vont venir dans les hôpitaux universitaires – qui sont très performants –, quand on a Mila à côté […] ou Imagia, c’est winner!, a-t-il déclaré.

Basé à Montréal, Mila est un institut de recherche en intelligence artificielle, qui rassemble autour de 500 spécialistes du domaine de l’apprentissage profond (deep learning), un ensemble de méthodes d’analyse automatisée. Il s’agit du plus grand centre de recherche du genre de la planète.

Aussi installée à Montréal, Imagia est une équipe de chercheurs qui espère révolutionner le traitement des données médicales grâce à l’apprentissage profond.

M. Fitzgibbon a affirmé que le ministre de la Santé, Christian Dubé, est bien au courant de ses projets. On a parlé de ça avant même qu’on soit en politique, a-t-il déclaré.


Répondant de son côté aux questions de la Commission de la santé et des services sociaux, le ministre Dubé ne s'est pas souvenu d'une telle conversation : Discuter de la vente des données de la RAMQ à d’autres personnes, moi, je n'ai jamais eu cette discussion-là.

Pierre Fitzgibbon n'en a jamais discuté avec des représentants de la RAMQ, a-t-il admis. Le sujet n'a pas non plus été abordé au conseil des ministres, selon Christian Dubé.

MM. Fitzgibbon et Dubé ont chacun de leur côté souligné qu’il faudra s’assurer de faire les choses correctement et qu'il est certain que ces informations devront d’abord être rendues anonymes.

Christian Dubé a davantage donné l'impression d'y voir un projet à long terme.

« Si jamais, un jour, on était capable d’aller vers ces innovations-là, que d’autres pays ont commencé à faire, surtout avec l’expertise qu’on a au Québec, je pense que ce serait une bonne chose. »

— Une citation de Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux
Christian Dubé, l'air pensif et la main sur la bouche, lors d'une conférence de presse.
Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

L'opposition divisée
Très bien, a répondu à M. Fitzgibbon le libéral Carlos Leitao, membre de la Commission de l'économie et du travail. Je vous encouragerais à bâtir sur ce que notre ancien collègue, l’ancien ministre de la Santé, avait déjà commencé à faire dans ce domaine-là. Je pense qu’il y a là une bonne piste.

« Pour ce qui est des données de la RAMQ, je comprends le potentiel. Je comprends aussi les enjeux d’informations personnelles. Mais il faut trouver un moyen de naviguer ça. »

— Une citation de Carlos Leitao, membre libéral de la Commission de l'économie et du travail
En revanche, Vincent Marissal, de Québec solidaire, était outré d'entendre M. Fitzgibbon. Ça m’a écorché le tympan, a-t-il illustré, au début d'un échange acerbe.

Ce débat-là est dans l’air depuis longtemps, mais il n’y a jamais, jamais personne qui est allé aussi loin que vous dans ce que vous venez de dire, a laissé tomber M. Marissal.

« Aussi bien donner les clés de la banque de sang aux vampires. »

— Une citation de Vincent Marissal, membre solidaire de la Commission de l'économie et du travail
Le député de Rosemont a prévenu le ministre qu'il trouverait Québec solidaire dans le camp de over my dead body, surtout après tout ce qu’on a appris, des fuites de renseignements personnels, de cette immense voracité de certains opérateurs comme Google, Amazon et autres pour les données personnelles.

Vous me désolez, vous me désolez, lui a répondu Pierre Fitzgibbon, des éclairs dans les yeux. Il a qualifié les propos de M. Marissal d’erronés et incendiaires.

Sur Twitter, le leader parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, s'est lui aussi indigné des intentions du gouvernement caquiste.

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Le faire de la bonne façon
En entrevue à RDI économie, en soirée, Pierre Fitzgibbon a voulu se montrer rassurant.

Il a précisé qu'il n'était aucunement question de vendre des informations confidentielles, mais plutôt de profiter de la grande compétence du Québec en matière d'intelligence artificielle – nous sommes dans les champions du monde, a-t-il d'ailleurs dit – pour contribuer à développer de nouvelles thérapies et à améliorer le sort des Québécois et de toute l'humanité.

« Un jour, quand on va pouvoir utiliser les données, ça va profiter à toute la société. »

— Une citation de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation
Québec n'a encore lancé de discussions formelles à ce sujet avec aucune entreprise, parce que ce n’est pas disponible présentement, a indiqué M. Fitzgibbon, en répétant que ce sont des données scientifiques qui ont une valeur incroyable. Alors on pense au futur.

Il faut se servir des données, mais de la bonne façon, de toute évidence. Il faut passer à travers des filtres importants pour protéger les données personnelles, a insisté le député de Terrebonne.

Il a mentionné que le ministre responsable de l’Accès à l’information aura le mandat de voir à leur protection. Il faut protéger les données personnelles, il n’y a aucun doute, a-t-il dit.

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Ygreck à Dédé Dont' Caire super Sinistre....

par Blake, mardi 14 mars 2023, 19:16 (il y a 410 jours) @ Dédé

Je me demande comment se fait-il que le gouvernement n'a pas ses propres serveurs au lieu d'utiliser des serveurs privés.

Oui le coût serait gastronomique mais au moins il y aurait une meilleure sécurité s'il y aurait des gens qui s'en occuperaient.

Il faut se le dire, avec le privé, t'es privé de tout ! :D

Pas compliqué. Le privé siphonne les ressources disponibles avec des gros salaires que le gouvernement ne peut accoter. Par la suite, le privé charge des sommes faramineuses et il faut payer sinon, pas de service informatique.

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