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Le taux d’inoccupation des bureaux a atteint un sommet (Forum)

par Dédé ⌂ @, mardi 04 avril 2023, 23:07 (il y a 390 jours)

Source : Le taux d’inoccupation des bureaux a atteint un sommet

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Publié à 12h53
LA PRESSE CANADIENNE

(Toronto) Le taux d’inoccupation des bureaux au Canada a atteint un sommet record au premier trimestre de l’année, selon la société de services immobiliers CBRE.

Le taux global d’inoccupation des bureaux du pays s’élevait à 17,7 %, celui des bureaux dans les centres-villes atteignant 18,4 % pendant que celui des bureaux dans les banlieues s’établissait à 16,8 %.

Le taux d’inoccupation des bureaux du centre-ville de Toronto a atteint 15,3 %, le niveau le plus élevé que le plus grand marché de bureaux du Canada ait connu depuis 1995.

Le taux d’inoccupation des bureaux du centre-ville de Vancouver est passé à 10,4 %, le plus élevé depuis 2004.

Ottawa et Montréal ont toutes deux enregistré leurs taux d’inoccupation les plus élevés de tous les temps au centre-ville, à 13,2 % et 16,5 %, respectivement.

CBRE a attribué la plupart des augmentations de taux d’inoccupation aux entreprises technologiques, qui ajustent la taille de leurs activités et repensent leurs espaces.
___________________________

Évidemment, l'impact de la pandémie n'a pas été imputé dans cet article et que les changements d'habitudes ont sans doute contribué au taux d'inoccupation des bureaux, vu le travail à la maison. À noter aussi qu'il n'est pas mentionné de l'impact positif sur la pollution atmosphérique, ça passe toujours après la sacro-sainte économie ! :evil:

Pourquoi ne change-t-il pas la vocation de ces bureaux inoccupés pour la location de logement ? Ça serait le temps il me semble avec cette crise de logement qui sévit partout au pays et qui n'est même pas mentionné non plus dans cet article. Faut-il en pleurer ? :D

Dédé

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Le taux d’inoccupation des bureaux a atteint un sommet

par Blake, mercredi 05 avril 2023, 01:10 (il y a 390 jours) @ Dédé

Source : Le taux d’inoccupation des bureaux a atteint un sommet

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Publié à 12h53
LA PRESSE CANADIENNE

(Toronto) Le taux d’inoccupation des bureaux au Canada a atteint un sommet record au premier trimestre de l’année, selon la société de services immobiliers CBRE.

Le taux global d’inoccupation des bureaux du pays s’élevait à 17,7 %, celui des bureaux dans les centres-villes atteignant 18,4 % pendant que celui des bureaux dans les banlieues s’établissait à 16,8 %.

Le taux d’inoccupation des bureaux du centre-ville de Toronto a atteint 15,3 %, le niveau le plus élevé que le plus grand marché de bureaux du Canada ait connu depuis 1995.

Le taux d’inoccupation des bureaux du centre-ville de Vancouver est passé à 10,4 %, le plus élevé depuis 2004.

Ottawa et Montréal ont toutes deux enregistré leurs taux d’inoccupation les plus élevés de tous les temps au centre-ville, à 13,2 % et 16,5 %, respectivement.

CBRE a attribué la plupart des augmentations de taux d’inoccupation aux entreprises technologiques, qui ajustent la taille de leurs activités et repensent leurs espaces.
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Évidemment, l'impact de la pandémie n'a pas été imputé dans cet article et que les changements d'habitudes ont sans doute contribué au taux d'inoccupation des bureaux, vu le travail à la maison. À noter aussi qu'il n'est pas mentionné de l'impact positif sur la pollution atmosphérique, ça passe toujours après la sacro-sainte économie ! :evil:

Pourquoi ne change-t-il pas la vocation de ces bureaux inoccupés pour la location de logement ? Ça serait le temps il me semble avec cette crise de logement qui sévit partout au pays et qui n'est même pas mentionné non plus dans cet article. Faut-il en pleurer ? :D

Dédé

Pas étonnant car il n'y a pas de gros sous à faire pour les requins de la droite. Pour eux, il faut faire des condos locatifs et demander des prix hors de raison pour être toujours harmonie avec la sacro-sainte économie.

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Le taux d’inoccupation des bureaux a atteint un sommet

par Dédé ⌂ @, mercredi 05 avril 2023, 04:29 (il y a 390 jours) @ Blake

Évidemment, l'impact de la pandémie n'a pas été imputé dans cet article et que les changements d'habitudes ont sans doute contribué au taux d'inoccupation des bureaux, vu le travail à la maison. À noter aussi qu'il n'est pas mentionné de l'impact positif sur la pollution atmosphérique, ça passe toujours après la sacro-sainte économie ! :evil:

Pourquoi ne change-t-il pas la vocation de ces bureaux inoccupés pour la location de logement ? Ça serait le temps il me semble avec cette crise de logement qui sévit partout au pays et qui n'est même pas mentionné non plus dans cet article. Faut-il en pleurer ? :D

Dédé


Pas étonnant car il n'y a pas de gros sous à faire pour les requins de la droite. Pour eux, il faut faire des condos locatifs et demander des prix hors de raison pour être toujours harmonie avec la sacro-sainte économie.

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Calpisse de joualvert, on dirait une plainte d'un phoque en Alaska par ces investisseurs de pacotilles ! :D

Ça se plaint toujours le ventre plein, pauvres eux-autres ! :D

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Le taux d’inoccupation des bureaux a atteint un sommet

par Blake, mercredi 05 avril 2023, 12:31 (il y a 389 jours) @ Dédé

Évidemment, l'impact de la pandémie n'a pas été imputé dans cet article et que les changements d'habitudes ont sans doute contribué au taux d'inoccupation des bureaux, vu le travail à la maison. À noter aussi qu'il n'est pas mentionné de l'impact positif sur la pollution atmosphérique, ça passe toujours après la sacro-sainte économie ! :evil:

Pourquoi ne change-t-il pas la vocation de ces bureaux inoccupés pour la location de logement ? Ça serait le temps il me semble avec cette crise de logement qui sévit partout au pays et qui n'est même pas mentionné non plus dans cet article. Faut-il en pleurer ? :D

Dédé


Pas étonnant car il n'y a pas de gros sous à faire pour les requins de la droite. Pour eux, il faut faire des condos locatifs et demander des prix hors de raison pour être toujours harmonie avec la sacro-sainte économie.

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Calpisse de joualvert, on dirait une plainte d'un phoque en Alaska par ces investisseurs de pacotilles ! :D

Ça se plaint toujours le ventre plein, pauvres eux-autres ! :D

Ils en ont jamais assez. Ils leur en faut toujours plus et surtout, plus de pouvoir. Je l'ai déjà dit et je me répète, pour la droite, l'être humain est juste une colonne de chiffre. Tu as du cash ou tu crèves.

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Le taux d’inoccupation des bureaux a atteint un sommet

par Dédé ⌂ @, mercredi 05 avril 2023, 17:12 (il y a 389 jours) @ Blake

Évidemment, l'impact de la pandémie n'a pas été imputé dans cet article et que les changements d'habitudes ont sans doute contribué au taux d'inoccupation des bureaux, vu le travail à la maison. À noter aussi qu'il n'est pas mentionné de l'impact positif sur la pollution atmosphérique, ça passe toujours après la sacro-sainte économie ! :evil:

Pourquoi ne change-t-il pas la vocation de ces bureaux inoccupés pour la location de logement ? Ça serait le temps il me semble avec cette crise de logement qui sévit partout au pays et qui n'est même pas mentionné non plus dans cet article. Faut-il en pleurer ? :D

Dédé


Pas étonnant car il n'y a pas de gros sous à faire pour les requins de la droite. Pour eux, il faut faire des condos locatifs et demander des prix hors de raison pour être toujours harmonie avec la sacro-sainte économie.

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Calpisse de joualvert, on dirait une plainte d'un phoque en Alaska par ces investisseurs de pacotilles ! :D

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Ils en ont jamais assez. Ils leur en faut toujours plus et surtout, plus de pouvoir. Je l'ai déjà dit et je me répète, pour la droite, l'être humain est juste une colonne de chiffre. Tu as du cash ou tu crèves.

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Ben, qu'ils crèvent tous ! :D

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Le taux d’inoccupation des bureaux a atteint un sommet

par Blake, mercredi 05 avril 2023, 20:48 (il y a 389 jours) @ Dédé

Évidemment, l'impact de la pandémie n'a pas été imputé dans cet article et que les changements d'habitudes ont sans doute contribué au taux d'inoccupation des bureaux, vu le travail à la maison. À noter aussi qu'il n'est pas mentionné de l'impact positif sur la pollution atmosphérique, ça passe toujours après la sacro-sainte économie ! :evil:

Pourquoi ne change-t-il pas la vocation de ces bureaux inoccupés pour la location de logement ? Ça serait le temps il me semble avec cette crise de logement qui sévit partout au pays et qui n'est même pas mentionné non plus dans cet article. Faut-il en pleurer ? :D

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Pas étonnant car il n'y a pas de gros sous à faire pour les requins de la droite. Pour eux, il faut faire des condos locatifs et demander des prix hors de raison pour être toujours harmonie avec la sacro-sainte économie.

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Calpisse de joualvert, on dirait une plainte d'un phoque en Alaska par ces investisseurs de pacotilles ! :D

Ça se plaint toujours le ventre plein, pauvres eux-autres ! :D


Ils en ont jamais assez. Ils leur en faut toujours plus et surtout, plus de pouvoir. Je l'ai déjà dit et je me répète, pour la droite, l'être humain est juste une colonne de chiffre. Tu as du cash ou tu crèves.

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Ben, qu'ils crèvent tous ! :D

Ce serait un bon débarras.

:evil:

le Centre Vide de Montréal une destination familiale

par Jéromec, mercredi 05 avril 2023, 09:09 (il y a 389 jours) @ Dédé

Le Centre Vide, surtout la portion est de Mortréal a tout pour séduire la communauté des affaires, des places de stationnements à prix de paiement D'hypothèque, des rats à faire le délice des buffets chinois, la station Berri Ukam qui est un asile improvisé, des locaux vaquants à louer à profusion, des places bouffes fermées, des patrouilles de police qui font juste passer en fermant les yeux sur la criminalité, des gens heureux et qui respirent la bonne humeur, des mendiants à toutes les intersections, des commerces qui affichent à louer

Le Centre Vide de Mortréal, une destination de rêve

https://www.tvanouvelles.ca/2023/04/05/un-homme-poignarde-au-centre-ville-de-montreal

Un homme de 26 ans poignardé au centre-ville de Montréal
Agence QMI| Publié le 5 avril 2023 à 05:29


Fullscreen
Un homme de 26 ans a été agressé à l’arme blanche au centre-ville de Montréal, dans la nuit de mardi à mercredi.

https://www.tvanouvelles.ca/2023/04/05/incendie-suspect-dans-un-bar-de-la-rue-guy

Incendie suspect dans un bar de la rue Guy
Agence QMI| Publié le 5 avril 2023 à 07:48
Hydrant : bouche ou borne d’incendieMarylène - stock.adobe.com
La police de Montréal enquête sur un incendie suspect qui a ciblé un commerce du centre-ville, mercredi matin.''

des faits divers à profusion... la seule chose dont vous ne mourrez pas c'est d'ennuie....

Nuit violente au centre-ville de Montréal

par Jéromec, mercredi 05 avril 2023, 09:16 (il y a 389 jours) @ Dédé

https://journalmetro.com/actualites/montreal/3044464/nuit-violente-au-centre-ville-de-m...

Nuit violente au centre-ville de Montréal


Alexis Drapeau-Bordage
3 avril 2023 à 10h11 - Mis à jour 3 avril 2023 à 10h44 1 minute de lecture
Dans la nuit de dimanche, un homme a été retrouvé poignardé près du métro Atwater, et des coups de feu ont retenti au centre-ville.

À 20h, un appel a été fait au 911 alors qu’une personne poignardée au haut du corps a été retrouvée au coin de l’avenue Atwater et du boulevard De Maisonneuve, en face du collège Dawson.''

Pourquoi payer moins cher en banlieue quand vous pouvez payer le pleins prix afin de vivre des émotions exaltantes......

Pis le printemps n'est même pas encore arrivé...

Attendez les chaleurs torrides, ils vont s'amuser comme larrons en foire...

diantre des démissions au SPVM je suis dont ben surpris...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1968513/record-demissions-spvm-president-fraternit...

Nombre record de démissions au SPVM, déplore le président de la Fraternité
Une policière de dos.
Au moins 78 policiers ont démissionné l'an dernier au SPVM, selon le président de la
La Presse canadienne
2023-04-04 | Mis à jour hier à 15 h 26
Les policiers de Montréal vivent des heures difficiles : après un nombre record de 78 démissions en 2022, pas moins d'une vingtaine se sont ajoutées depuis le début de l'année.
C'est ce qu'a indiqué le président de leur syndicat, Yves Francoeur, en commission parlementaire à l'Assemblée nationale, mardi matin.

Honnêtement, c'est difficile, a déclaré M. Francoeur, en dénonçant les nouvelles sanctions déontologiques que veut imposer le gouvernement dans le projet de loi 14.

Selon ce que le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal a laissé entendre, ses membres subissent déjà trop de pressions et ces sanctions ne feraient qu'en rajouter.

Il a indiqué que les consultations auprès des cinq psychologues du programme d'aide aux policiers ont augmenté de 56 %, entre 2017 et 2021.


Le projet de loi 14 modifierait notamment le rôle du Comité de déontologie policière, qui deviendrait un tribunal.

Cela dépasse les bornes, a affirmé M. Francoeur au sujet des sanctions.

Le président de la Fraternité rejette, par exemple, l'imposition de sanctions comme un examen médical, un programme d'aide, de l'engagement communautaire ou un stage d'immersion sociale.

Ce sont des mesures qui ne relèvent pas d'une sanction déontologique, selon M. Francoeur, mais qui malmènent les travailleurs et traitent injustement les policiers [...] les traitent comme des délinquants.

Lignes directrices
En vertu du projet de loi 14, le ministre serait tenu d'établir les lignes directrices concernant les interpellations policières, y compris les interceptions en lien avec l'article 636 du Code de la sécurité routière, dans un délai de deux mois après l'entrée en vigueur officielle de la loi.


En cas de non-respect des directives, les policiers pourraient faire face à des sanctions disciplinaires.

Les corps policiers auraient par ailleurs l'obligation de publier un rapport annuel faisant état des interpellations policières, dont les interceptions routières.

Profilage racial : une loi ne suffira pas, selon le SPVM
En commission parlementaire pour se prononcer sur le projet de loi 14, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a estimé qu’une loi ne suffirait pas pour mettre fin au profilage racial par les corps policiers.

La Fraternité des policiers et policières a pour sa part mis en garde le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, contre un encadrement trop strict qui compromettrait la sécurité de la population.

Dans un jugement rendu en octobre dernier, la Cour supérieure a condamné ce type d'intervention qu'elle a associé à du profilage racial. Le gouvernement a demandé à la Cour d'appel de casser ce jugement.

En commission parlementaire, la députée libérale Jennifer Maccarone a voulu savoir si le projet de loi déposé par le ministre Bonnardel allait aider le SPVM à mettre fin au profilage racial.

« Ce n'est pas par le biais d'une seule loi qu'on arrive à faire évoluer tant les pratiques que les comportements. »

— Une citation de Marc Charbonneau, directeur adjoint du SPVM
C'est un amalgame d'actions qui doivent être posées, a poursuivi le directeur adjoint du SPVM, Marc Charbonneau, en laissant entendre qu'il souhaitait plus de précisions dans le projet de loi sur les directives qui pourraient être énoncées.

La Fraternité défend l'utilité des interpellations aléatoires
Yves Francoeur a quant à lui mis en garde le ministre Bonnardel concernant les éventuelles lignes directrices.

Ce type d'interpellation aléatoire est nécessaire pour lutter contre les gangs de rue, a suggéré le président de la Fraternité en commission parlementaire.

Un policier est devant un véhicule et une jeune femme semble chercher un document.
Les interceptions aléatoires sont une pratique à laquelle tiennent les policiers.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS FORTIER

La ligne est très mince entre le travail de renseignement criminel et l'encadrement de la pratique de l'interpellation, a prévenu M. Francoeur. Trop l'encadrer dans le contexte de la violence actuelle à Montréal est nuisible, a évoqué le président du syndicat.

Les policiers doivent faire leur travail et c'est ce que 90 % de la population demande pour vivre en sécurité, a insisté M. Francoeur. Les citoyens demandent des policiers actifs et proactifs.

Le jugement Yergeau
En octobre dernier, le juge Michel Yergeau, de la Cour supérieure, a ordonné la fin des interceptions aléatoires par les policiers, parce qu'elles donnent bel et bien lieu à du profilage racial et parce que la violation des droits de ceux qui en sont victimes n'est plus tolérable.

Le juge a conclu que les corps policiers n'arriveraient pas à éliminer le profilage si on ne les empêchait pas d'arrêter n'importe qui n'importe quand.

À l'issue d'une preuve démontrant que les personnes noires ont, au moins, deux fois plus de chances de se faire interpeller que les personnes blanches, le juge a conclu que le profilage racial existe bel et bien et que c'était une réalité qui pèse de tout son poids sur les collectivités noires.

En outre, le magistrat a estimé qu'on ne lui avait pas fait la démonstration que les interpellations aléatoires permettaient d'améliorer le bilan routier.

Il est impossible de conclure à un lien fonctionnel entre ce type spécifique d'interpellation policière qu'est l'interception routière sans motif réel et la réduction du nombre d'accidents graves, de cas de conduite avec les facultés affaiblies ou de conducteurs au volant sans permis de conduire, a-t-il écrit.

En novembre dernier, le ministre François Bonnardel a porté cette décision devant la Cour d'appel.

Rapport de la CAQ
Un groupe d'élus caquistes avait aussi déposé un rapport en 2020 qui demandait la fin des interpellations policières aléatoires.

Pour ce qui est du profilage racial, le biais existant dans les interpellations policières en raison de la race apparaît comme un enjeu majeur, pouvait-on lire.

Le profilage racial lors des interpellations policières est souligné de façon récurrente. Il rejaillit sur la confiance des citoyens à l'égard des corps policiers. Les liens existants entre violence policière et racisme sont l'autre enjeu soulevé avec insistance, dans le domaine de la sécurité publique.

De son côté, le gouvernement tient néanmoins à maintenir l'outil de l'interception aléatoire à la disposition des policiers.

Les interpellations et les interceptions sont importantes pour sécuriser la population, mais elles ne peuvent se faire avec un motif discriminatoire, avait soutenu M. Bonnardel.

Un des membres du comité, le député Christopher Skeete, n'y a pas vu un désaveu. On vient interdire les interpellations aléatoires pour des motifs discriminatoires, ce qui est essentiellement le problème, a-t-il dit.

Des outils supplémentaires en cas de disparition
Par ailleurs, le projet de loi vise à introduire de nouveaux moyens pour permettre aux policiers de retrouver rapidement une personne disparue. Les agents pourraient accéder à des renseignements personnels cruciaux sous l'ordonnance d'un juge.

Il pourrait s'agir d'informations se retrouvant sur le cellulaire de la personne disparue ou de la personne qui l'accompagne, a indiqué M. Bonnardel.

Je pense qu'en 2023, il est important que nos policiers puissent avoir ces informations rapidement qui vont amener la police à réagir et, j'espère, à sauver des vies, a affirmé le ministre.
''

Un exode des policiers à Montréal...
pas de problème 450 postes imaginaires seront créé..

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1948066/police-exode-spvm-effectifs-fraternite-dep...

L’exode des policiers se poursuit à Montréal
En janvier 2023, on compte 45 agents de moins dans les rues de Montréal qu'il y a un an, selon le syndicat des policiers.

Un policiers du SPVM, vu de dos, face à un camion de police.
Le SPVM n'arrive plus à compenser la perte de ses agents qui quittent leur emploi pour la retraite ou pour de meilleures conditions de travail.

PHOTO : (IVANOH DEMERS/RADIO-CANADA)


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Stéphane Bordeleau (accéder à la page de l'auteur)
Stéphane Bordeleau
Publié le 13 janvier 2023
En dépit des promesses d’embauche de centaines de nouveaux policiers par Québec et Montréal, les effectifs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont connu 218 départs en 2022, dont 74 démissions. « Du jamais-vu », selon le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francoeur.

Dans son bulletin de l’année 2022 qu’il commentait vendredi au micro de l’émission Tout un matin sur les ondes d’ICI Première, le président du syndicat des policiers montréalais sonne l’alarme sur le manque d’embauches et l’augmentation du nombre de départs au sein des effectifs du SPVM.

Le constat qu’on a fait le 11 janvier, c’est qu’en 2022, on a eu 218 départs, dont 144 retraites et 74 démissions – ça, c’est du jamais-vu – tandis qu’on a eu 207 embauches et, depuis le début de l’année, on a eu une dizaine ou une quinzaine de départs, relate Yves Francoeur.

Un homme se tenant devant une caméra et regardant hors champ.
Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal

PHOTO : RADIO-CANADA / PASCAL ROBIDAS

« Au 13 janvier 2023, il y a moins de policiers dans les rues de Montréal qu’au 13 janvier 2022. Il y en a environ 45 de moins. »

— Une citation de Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal
Déjà, en 2022, le service de police et la Ville n’ont pas été capables d’atteindre leurs objectifs [d’embauche]. Ce qu’on nous dit, c’est qu’il y aurait 310 embauches cette année pour environ 160 à 200 départs. Donc, au net, on devrait se retrouver à 170, mais jusqu’à maintenant, ça ne se réalise pas.

Soulignant que les chiffres qu’il présente ne sont contestés ni par le SPVM ni par la Ville, le président de la Fraternité s’inquiète de cette baisse des effectifs policiers, qui devraient au contraire croître dans la métropole à la lumière des efforts annoncés par la mairie et le gouvernement du Québec.

Des effectifs sursollicités
Deux policiers montent la garde dehors.
Les conditions de travail plus difficiles à Montréal font en sorte que moins de recrues sont tentées de travailler au SPVM dans la mesure où la demande est forte dans les banlieues et dans les corps de police nationaux.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA

Je tiens à rappeler que le 28 août dernier, le gouvernement du Québec a annoncé 450 policiers supplémentaires sur cinq ans à Montréal pour une somme de 250 millions, a déclaré Yves Francoeur, qui constate une détérioration des conditions de travail des policiers. Ce qui alimente, selon lui, le problème en provoquant davantage de départs.


La période des Fêtes qui s’achève a été particulièrement éprouvante pour les policiers à Montréal, souligne-t-il.

Nos agents sur la route sont de jeunes policiers et policières, souvent avec de petites familles. Il est conventionné que ceux-ci doivent avoir soit Noël, soit le jour de l’An en congé, mais doivent absolument avoir une des deux fêtes.

Cette année, on a beaucoup de gens qui ont travaillé aux deux fêtes et, en plus, même les gens qui ont travaillé à une seule des deux fêtes l’ont fait très souvent en temps supplémentaire obligatoire, déplore M. Francoeur.

Isabelle Richer
Vague de départs et de démissions au SPVM


Isabelle Richer reçoit André Durocher, inspecteur à la retraite du SPVM

Au cours des trois dernières années, la Ville de Montréal a dû débourser plusieurs dizaines de millions pour des vacances non prises par les policiers. Des vacances qui n’ont pas pu être accordées faute de personnel pour les remplacer, prétend M. Francoeur.

Cette pression accrue sur les agents et l’insatisfaction qui en découle font craindre pour la santé physique et psychologique des effectifs policiers.

« On est passé entre 2017 et 2021 de 3700 à 5200 consultations au programme d'aide. »

— Une citation de Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal
Nos gens, compte tenu de la nature de leur travail, ont à prendre en une fraction de seconde des décisions qui vont avoir de très grandes implications, rappelle le président de la Fraternité. Nous, on veut que nos gens soient en possession de tous leurs moyens.

Rappelons qu'à cinq jours des élections, en novembre 2021, la mairesse Valérie Plante avait réitéré sa promesse de recruter 250 policiers d’ici le 31 décembre 2022. Ce qui devait, selon elle, représenter un ajout net aux effectifs du Service de police de la Ville de Montréal.

De moins en moins de policiers veulent travailler à Montréal
Deux policiers près d'un espace occupé par des sans-abri à Montréal.
Les policiers du SPVM doivent intervenir au quotidien dans des conditions difficiles.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Auparavant très populaire dans le choix de carrière des futurs policiers, le SPVM peine aujourd’hui à renouveler ses effectifs compte tenu de la concurrence des autres corps policiers et de conditions de travail moins avantageuses.


Les gens sont moins intéressés à venir à Montréal étant donné que le danger est plus grand. J’ai trois policiers qui ont été atteints par balle dans les deux dernières années. […] Ce n’est pas des blessures graves ou mortelles, mais ils ont été atteints par balle, explique Yves Francoeur.

Les problèmes de circulation, de stationnement et de coût du logement à Montréal pèseraient aussi dans la balance. Le mot se passe, c’est compliqué de venir à Montréal.

Le salaire des nouveaux policiers au SPVM serait aussi problématique.

« Le salaire à l’embauche est de 42 500 $. Vous essayerez de vous payer un logement sur l’île de Montréal avec un salaire à l’embauche de 42 500 $. »

— Une citation de Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal
Le manque de soutien de l’Hôtel de Ville envers ses policiers et les heures supplémentaires obligatoires sont aussi invoqués par le président du syndicat pour expliquer la tiédeur des nouvelles recrues à opter pour le SPVM. Nombre de policiers du SPVM regarderaient aussi ailleurs en quête de meilleures conditions de travail.

On a plus d’une centaine de policiers et policières dans nos rangs présentement qui sont dans le processus d’embauche de la Sûreté du Québec ou à la GRC.

En dépit de la création par Québec, à l’École nationale de police, d’une cohorte spéciale d’agents destinés à regarnir les rangs du SPVM, plusieurs candidats changent d’idée une fois leur formation terminée.

Il y a des mesures qui ont été prises pour les passer plus rapidement, mais ce que l’on voit, malheureusement, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui s’inscrivent pour venir à Montréal, mais ils n’ont aucune obligation contractuelle de demeurer à Montréal. [...] Les gens, même quelques jours avant leur arrivée à Montréal, ont une promesse d’embauche en banlieue ou à la Sûreté du Québec.

« Ça fait qu’on nous annonce, disons, que le 15 janvier ou le 15 février on va avoir un contingent de 30 nouveaux policiers qui finit à 20, à 22, parfois à 18. C’est la réalité qu’on vit. »

— Une citation de Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal
Des solutions?
Des policiers immobilisent une comédienne au sol.
Des policiers en formation à l'École nationale de police du Québec lors d'une démonstration publique

PHOTO : RADIO-CANADA / SÉBASTIEN ST-ONGE

Bien que le problème d’embauche et de rétention des nouveaux agents à Montréal soit complexe dans un contexte national de pénurie de main-d’œuvre, la Fraternité des policiers propose des pistes de solutions, à commencer par une augmentation du salaire à l’embauche des nouveaux agents, qui se situe actuellement à 42 500 $ par an.

Une autre idée qui a été proposée par le service de police à l’administration municipale, mais qui n’a pas été retenue, selon M. Francoeur, consiste à payer aux policiers en formation le stage de quatre mois à l’École nationale de police – qui coûte environ 9000 $ – en échange de la signature d’un contrat par lequel la recrue s’engage à travailler et à demeurer au SPVM pour une période de deux ou trois ans.

En attendant, le président de la Fraternité appelle le SPVM et la Ville à faire preuve de bonne volonté et à s’engager à régler rapidement le problème.

Une urgence absolue pour le directeur du SPVM
La question des effectifs est une urgence absolue pour moi. Et j’entends mettre tous les efforts pour favoriser le recrutement et la rétention des ressources au sein de notre organisation, a répondu par courriel le nouveau directeur du SPVM, Fady Dagher, vendredi en fin d'après-midi.

Pour y arriver, il compte aller à la rencontre des futurs policiers et policières et leur parler avec transparence des défis du métier à Montréal.

« Je souhaite accueillir des candidats et candidates qui feront un choix de façon éclairée et qui accepteront de relever ces défis avec nous, tel un contrat moral. »

— Une citation de Fady Dagher, directeur du SPVM
Des cohortes de policiers et policières en formation à l'École nationale de police du Québec seront assignées au SPVM, a-t-il ajouté.

Notre responsabilité, comme organisation, est de les outiller et de les accompagner pour qu’ils soient en mesure de mener à bien leur mission, et de les soutenir dans l’accomplissement de leur rôle. Ils ont mon soutien, celui de l’organisation et nous comptons aussi sur celui de la population.''

Montréal Une île Un Asile

Avis de recherche, si vous voyez un policier dans le métro, c'est votre jour chanceux, prenez un ticket de loto... on ne serait jmais...

LE Centre Vide destination prisée par les rats...

par Jéromec, mercredi 05 avril 2023, 09:33 (il y a 389 jours) @ Dédé

Les Rats ont du DÉgoûts, choisissent massivement Mortréal comme destination de buffets chinois.... Montréal va sûrement aller de l'avant afin de mieux accommoder les convives en ne faisant que la collecte aux 2 semaines... question d'étoffer l'offre de sacs de vidanges éventrées...

https://www.noovo.info/video/les-rats-sont-de-plus-en-plus-nombreux-a-montreal.html

LES RATS SONT DE PLUS EN PLUS NOMBREUX À MONTRÉAL
Publié le
10 février 2023 à 17:30

Emmanuel Leroux-Nega
Les rats sont de plus en plus visibles dans la Ville de Montréal.

C’est particulièrement le cas depuis que la métropole interdit l’utilisation de poisons à l’extérieur pour les exterminer, l’objectif étant de protéger la faune sauvage.''

https://montrealcampus.ca/2023/02/09/les-rats-un-probleme-qui-gruge-luqam/

Cependant, ces nouvelles restrictions compliquent le travail des exterminateurs. D’ailleurs, les appels pour ces services ont doublé ou même quadruplé, selon la semaine.

À voir également - Une solution aux microplastiques du Saint-Laurent?

Des images diffusées par TVA Nouvelles d’un rat qui se promène à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont semé l’émoi parmi la communauté étudiante. L’administration de l’UQAM affirme qu’il s’agit d’un cas isolé, mais plusieurs en doutent.

TVA Nouvelles partageait le 20 janvier dernier la vidéo d’un rat montant les escaliers de briques du pavillon Judith-Jasmin et se promenant parmi les tables installées à l’étage supérieur.

La vidéo a fait grand bruit au sein de la communauté étudiante. Plusieurs personnes rencontrées par le Montréal Campus affirment avoir aperçu des rats entre les murs de l’université, et ce, avant le 20 janvier.

Pourtant, selon la directrice des relations de presse de l’UQAM, Jenny Desrochers, « aucun signalement sur la présence d’un rat dans l’un de nos pavillons n’a été porté à notre attention avant le 20 janvier dernier [date de diffusion de la vidéo] ».

Une histoire qui se répète

Valérie Langevin, étudiante au baccalauréat en télévision, affirme avoir vu un rongeur en décembre dernier. Elle mangeait avec son ami au local de l’Association générale des étudiants de communication (AGEC) lorsqu’un rat est passé au milieu de la pièce avant d’aller se cacher.

Plusieurs individus interrogés par le Montréal Campus témoignent aussi avoir aperçu une souris dans le local de l’Association facultaire des étudiants en langues et communication (AFELC), situé à quelques mètres du local où se trouvait Valérie.

Même si l’UQAM défend ne pas avoir eu écho du problème, un employé permanent d’une association étudiante qui souhaite rester anonyme affirme avoir averti à maintes reprises les Services à la vie étudiante de la présence de rongeurs dans ce périmètre au cours des dernières années.

Des étudiants et des étudiantes occupant le local des médias étudiants, situé dans le pavillon Judith-Jasmin, rapportent que le Service des immeubles y aurait installé des trappes à rat (à voir en photo) en décembre dernier.
Un problème généralisé
Le copropriétaire des entreprises d’extermination Maheu, Nathaniel Leavey, « serait prêt à mettre sa main au feu » que ce n’est pas le premier rongeur qui ait été aperçu à l’UQAM.

Selon son expertise, trois raisons expliquent la multiplication de la vermine à l’UQAM : la présence de travaux dans les rues aux alentours, les changements climatiques et la nouvelle interdiction d’utiliser certains poisons à rats par la Ville de Montréal depuis janvier. Cependant, la Ville est revenue sur sa décision le 11 janvier en permettant l’utilisation de produits rodenticides.

Les importants travaux dans les rues transversales aux pavillons de l’UQAM, jumelés aux rénovations majeures de la station de métro Berri-UQAM, seraient des facteurs à l’origine de la présence accrue de rats dans le périmètre. Puisque les rongeurs ont tendance à vivre dans les égouts, des travaux déplacent souvent des colonies de rats.

Malgré la présence de travaux au centre-ville, l’exterminateur croit que la situation aurait été facilement contrôlable si la Ville n’avait pas interdit l‘utilisation de poison à rats au début de l’année.

La vermine a tendance à vivre plus longtemps dans des conditions climatiques chaudes et humides. « Avec des hivers de plus en plus doux dans la métropole, l’augmentation de la présence de rongeurs risque de s’accroître dans les prochaines années », affirme Nathaniel Leavey.

Des potentiels dangers pour la santé

L’exterminateur rappelle que la présence de rongeurs peut occasionner des dangers pour la santé de la communauté uqamienne. Même si les rats ont tendance à se défendre plutôt qu’à attaquer, « ces animaux peuvent parfois être imprévisibles et mordre », souligne M. Leavey.

Le vrai danger avec les rongeurs est la prolifération de maladies comme la leptospirose, la salmonellose et même la fièvre typhoïde. Avec les divers comptoirs alimentaires sur les lieux de l’UQAM, les rats peuvent avoir tendance à se réfugier dans la nourriture et la contaminer de ses diverses maladies.

Dans un courriel transmis au Montréal Campus, Jenny Desrochers affirme que « plusieurs mesures préventives sont menées en continu à l’UQAM, dont une tournée hebdomadaire des endroits du campus qui pourrait être problématiques » et que « la situation avait été prise en main […] avec la venue d’un exterminateur ».


C’est plus de 5 millions de rats qui auraient établi leur domicile à Montréal.''

Constables et policiers du métro sous pression

par Jéromec, jeudi 06 avril 2023, 08:27 (il y a 388 jours) @ Dédé

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1969047/securite-metro-montreal-agression-itineran...

Constables et policiers du métro sous pression


La pression n’a jamais été aussi forte sur les policiers, constables et intervenants psychosociaux pour rassurer les usagers du métro de Montréal devant la hausse de l’itinérance et de la délinquance.

Trois hommes dans le métro de Montréal.
L'intervenant psychosocial Axel Sortet (au centre) accompagne les constables Timmy Lapalme et Maxime Lambert.


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Davide Gentile (accéder à la page de l'auteur)
Davide Gentile
Daniel Boily (accéder à la page de l'auteur)
Daniel Boily
Publié hier à 17 h 01
Chaque jour, des dizaines de constables de la STM parcourent les stations de métro de Montréal afin d’intervenir auprès de personnes vulnérables.

Lors de notre passage dans le métro la semaine dernière, un duo de constables accompagné d’un intervenant psychosocial a multiplié les contacts auprès de personnes itinérantes.

Je vais me faire arrêter [...] je veux pas aller en prison, gémit un usager en pleurant.

Rapidement, le trio le rassure. Tu n’iras pas en prison parce que t'as dormi sur un banc, lui explique-t-on.

Des travailleurs dans une station de métro.
Une intervention auprès d'un itinérant qui dit avoir consommé du fentanyl.

PHOTO : RADIO-CANADA

En marchant vers l’extérieur de la station Papineau, Michel raconte qu’il a pris du fentanyl.


En moins de 30 minutes, l’équipe lui aura trouvé un hébergement au refuge Guy-Favreau.

Tous les soirs, cet hébergement temporaire d’urgence accueille jusqu’à 85 personnes en situation d’itinérance.

Comme l’explique le constable de la STM Maxime Lambert, ce qui a changé avec la pandémie, c’est que l’itinérance et la toxicomanie ont augmenté considérablement.

Ce dernier intervient dans le métro depuis plus de 10 ans.

« En 2012, on se préoccupait principalement de la perception, du civisme [...] Aujourd’hui, ce sont principalement des gens intoxiqués, des gens en situation d'itinérance qui ont besoin d'aide sociale, et donc ça ne sert à rien de les marteler de constats d'infraction et de punitions. »

— Une citation de Maxime Lambert, constable dans le métro pour la STM
Ces dernières années, entre 6000 et 10 000 constats ont été distribués.


Son partenaire du jour en intervention psychosociale, Axel Sortet, établit généralement le premier contact auprès des itinérants.

Mon but est de proposer une solution immédiate, dit-il. Dans l’est, nos interventions sont plus fréquentes aux stations Beaudry, Papineau et Frontenac, précise-t-il, tandis qu’un autre collègue parcourt l’ouest du réseau de métro.

M. Sortet a immigré de Belgique il y a moins d’un an et travaille pour la Société de développement social de Ville-Marie.

Durant une courte pause à la station Berri-UQAM, une dame d’un certain âge ne se gêne pas pour apostropher le trio et dire à quel point c'est devenu épeurant dans le métro. Regarde ma canne, j’ai le droit de me défendre, a-t-elle lancé.

Le nombre d’appels d’usagers et d’interventions est passé de 26 000 en 2019 à 42 000 l’an dernier, soit plus de 100 appels par jour.

La STM dispose d’une équipe d’environ 160 constables.

Des policiers dans le métro.
Des policiers maîtrisent un agresseur au métro L'Assomption, le 12 janvier 2023.

PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK ANDRÉ PERRON

La répression parmi les solutions
Outre l’approche pacifique, des interventions plus musclées peuvent s’avérer nécessaires pour maîtriser un agresseur ou exercer une répression auprès de revendeurs de drogues.

En janvier, un collègue journaliste a été témoin d’une tentative d’agression au couteau à la station L'Assomption. Des passagers sont intervenus en attendant l’arrivée des policiers. Un cas qui n’est pas unique, comme en témoignent les réseaux sociaux.

Comme l’explique la cheffe de la section métro au SPVM, Joanne Matte, la répression à elle seule ne règle pas le problème, la prévention à elle seule ne règle pas le problème et la simple visibilité non plus; ça prend un mélange des trois.

Reste que depuis quelques années, le nombre de crimes violents augmente. Depuis la pandémie, on est en hausse d’année en année de 10 %, explique Mme Matte.

Comme leurs collègues constables de la STM, les policiers du SPVM regrettent que le réseau de la santé n'ait pas les outils pour héberger et traiter les itinérants aux prises avec des problèmes de santé mentale.

« Quand on les amène à l'urgence, le médecin aussi doit constater le danger grave et immédiat et souvent on se rend compte que la personne est libérée quelque temps plus tard, faute de place, ou peut-être parce que le médecin n’a pas observé les mêmes comportements de danger grave et immédiat. »

— Une citation de Joanne Matte, cheffe de la section métro au SPVM
Une femme dans un bureau.
Joanne Matte, cheffe de la section métro au SPVM


L’accès aux ressources en toxicomanie ou en hébergement les week-ends pose également un défi.

La mairesse Valérie Plante a répété aujourd’hui que la métropole souhaitait plus d’appui du réseau de la santé.

Ce qu’on constate dans le métro est le reflet de la vulnérabilité qui a augmenté dans la société en général, dit-elle. La mairesse estime que l’accès au logement est aussi un élément qui permettrait d’endiguer le problème de l’itinérance dans le métro.

La section métro du SPVM compte 115 agents armés.

15 incidents avec armes à feu depuis un mois à Montréal

par Jéromec, jeudi 06 avril 2023, 09:18 (il y a 388 jours) @ Jéromec

https://www.985fm.ca/audio/550608/15-incidents-avec-armes-a-feu-depuis-un-mois-a-montreal

15 incidents avec armes à feu depuis un mois à Montréal

Le SPVM a tenu à faire le point mercredi alors qu'une quinzaine d'épisodes de violence armée ont eu lieu dans le dernier mois et 25 depuis le début de l'année 2023 à Montréal.

Écoutez Bénédicte Lebel aborder avec Paul Arcand les détails qu'elle a obtenus à l'occasion de la mise à jour de l'inspecteur David Shane.

L'inspecteur souligne que les saisies font mal aux organisations criminelles et avec le beau temps qui approchent, la planification est de mise pour enrayer les attaques par armes à feu.

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