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Un coucou radical en prend pour la peine (Forum)

par Dédé ⌂ @, mardi 25 avril 2023, 20:59 (il y a 377 jours)

Source : 90 jours de prison et 12 mois de couvre-feu pour un antivaccin violent

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STEVENS LEBLANC/JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI)
PIERRE-PAUL BIRON
Mardi, 25 avril 2023 16:26
MISE À JOUR Mardi, 25 avril 2023 16:26

Un antivaccin qui a vandalisé une clinique de vaccination à coups de hache en plus d’agresser un agent de sécurité a écopé d’une peine de prison de 90 jours à purger les fins de semaine, jumelé à 12 mois dans la collectivité où il sera soumis à un couvre-feu pour ses crimes motivés par les théories complotistes.

Samuel Doré s’en était pris aux installations du club de golf Grand Portneuf, transformé en centre de vaccination, à l’hiver 2022, étant surpris au petit matin à fracasser des vitres de l’endroit. Quand l’agent de sécurité Richard Nolet s’était interposé pour stopper l’homme cagoulé, l’accusé s’en était pris à lui en lui donnant un coup de poing en plus d’agiter sa hache, l’atteignant au visage avec le manche à trois reprises.

La victime s’est également fracturé un doigt à trois endroits durant l’altercation où il a réussi à démasquer Samuel Doré et à prendre le numéro de plaque de son véhicule.

Arrêté rapidement par les policiers, l’homme de 45 ans avait plaidé coupable en septembre dernier, admettant avoir «dérapé» en raison de ses idées antivaccins.

Radicalisation

Mardi, le juge Christian Boulet a insisté sur ces théories complotistes pour justifier la peine qu’il a imposée à Samuel Doré. Pour le magistrat, la dissuasion de ces comportements est prioritaire vu le contexte de santé publique lié à la commission du crime.

D’autant plus que les idées de l’accusé n’ont pas vraiment cheminé malgré le processus judiciaire, comme l’a démontré le rapport présentenciel ayant mené à la peine. On y décrit notamment la spirale complotiste ayant mené l’homme, qui ne démontre pourtant pas de tendances violentes, à agresser un agent de sécurité «qu’il associait au gouvernement».

«Quand les membres de son entourage se sont éloignés en raison de son discours rigide, il s’est senti incompris et cela a favorisé la recherche d’un sentiment d’appartenance qui a été comblé par l’entremise des médias sociaux, revendiquant les pratiques liées à la COVID et alimentant ainsi son processus de radicalisation», a exposé le juge Boulet.

Peine mixte

La sentence prononcée par ce dernier a la particularité d’être mixte.

La peine jumèle de façon concurrente la détention discontinue de 90 jours pour l’accusation de voies de fait armées et l’emprisonnement dans la collectivité de 12 mois pour les chefs de méfait et de port de déguisement dans un dessein criminel.

«Je suis d’avis que la dissuasion spécifique commande une période d’incarcération ferme pour l’infraction la plus grave, qui a laissé des séquelles à la victime, infraction commise pour empêcher des citoyens rongés par l’inquiétude de combattre le virus», a expliqué le magistrat, ajoutant que la faible introspection de l’accusé avait aussi pesé dans la balance de cette incarcération.

En parallèle de ses 45 fins de semaine de prison, Samuel Doré devra rester 24 heures sur 24 à son domicile pour une période de six mois, sauf pour aller travailler. Pour les six autres mois de sa peine, il devra se soumettre à un couvre-feu entre 22h et 6h.

En marge de son dossier au criminel, l’homme a également pris une entente de remboursement de 16 200$ avec le CIUSSS de la Capitale-Nationale pour les bris liés à ses méfaits.

Justice immanente

Le procureur de la couronne Christian Gauthier se satisfait de la peine imposée, voyant une certaine forme de justice immanente à l’imposition d’un emprisonnement à domicile et d’un couvre-feu à un suspect aux idées conspirationnistes.

«On a quelqu’un qui en avait contre les mesures sanitaires du gouvernement et qui se voit imposer de l’emprisonnement, mais aussi un couvre-feu», fait remarquer l’avocat, estimant que le message lancé est le bon.

Ce dernier suggérait une peine d’emprisonnement ferme de 12 mois, tandis que la défense réclamait une absolution conditionnelle assortie de travaux communautaires.
________________

Il s'en tire bien malgré tout ce coucou violent. Une autre sentence bonbon avec un tape sur le bout des doigts et un coup pied au cul en lui disant ; recommences pas mon tabarnack ! :D

Moé, je serais entrain de nettoyer ma chaise sti ! :mdr:

Je ne suis pas débonnaire mais pas pentoute ! :D

Maudite justice à clutch ! :evil:

Dédé

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Un coucou radical en prend pour la peine

par Blake, mardi 25 avril 2023, 21:10 (il y a 377 jours) @ Dédé

Source : 90 jours de prison et 12 mois de couvre-feu pour un antivaccin violent

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STEVENS LEBLANC/JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI)
PIERRE-PAUL BIRON
Mardi, 25 avril 2023 16:26
MISE À JOUR Mardi, 25 avril 2023 16:26

Un antivaccin qui a vandalisé une clinique de vaccination à coups de hache en plus d’agresser un agent de sécurité a écopé d’une peine de prison de 90 jours à purger les fins de semaine, jumelé à 12 mois dans la collectivité où il sera soumis à un couvre-feu pour ses crimes motivés par les théories complotistes.

Samuel Doré s’en était pris aux installations du club de golf Grand Portneuf, transformé en centre de vaccination, à l’hiver 2022, étant surpris au petit matin à fracasser des vitres de l’endroit. Quand l’agent de sécurité Richard Nolet s’était interposé pour stopper l’homme cagoulé, l’accusé s’en était pris à lui en lui donnant un coup de poing en plus d’agiter sa hache, l’atteignant au visage avec le manche à trois reprises.

La victime s’est également fracturé un doigt à trois endroits durant l’altercation où il a réussi à démasquer Samuel Doré et à prendre le numéro de plaque de son véhicule.

Arrêté rapidement par les policiers, l’homme de 45 ans avait plaidé coupable en septembre dernier, admettant avoir «dérapé» en raison de ses idées antivaccins.

Radicalisation

Mardi, le juge Christian Boulet a insisté sur ces théories complotistes pour justifier la peine qu’il a imposée à Samuel Doré. Pour le magistrat, la dissuasion de ces comportements est prioritaire vu le contexte de santé publique lié à la commission du crime.

D’autant plus que les idées de l’accusé n’ont pas vraiment cheminé malgré le processus judiciaire, comme l’a démontré le rapport présentenciel ayant mené à la peine. On y décrit notamment la spirale complotiste ayant mené l’homme, qui ne démontre pourtant pas de tendances violentes, à agresser un agent de sécurité «qu’il associait au gouvernement».

«Quand les membres de son entourage se sont éloignés en raison de son discours rigide, il s’est senti incompris et cela a favorisé la recherche d’un sentiment d’appartenance qui a été comblé par l’entremise des médias sociaux, revendiquant les pratiques liées à la COVID et alimentant ainsi son processus de radicalisation», a exposé le juge Boulet.

Peine mixte

La sentence prononcée par ce dernier a la particularité d’être mixte.

La peine jumèle de façon concurrente la détention discontinue de 90 jours pour l’accusation de voies de fait armées et l’emprisonnement dans la collectivité de 12 mois pour les chefs de méfait et de port de déguisement dans un dessein criminel.

«Je suis d’avis que la dissuasion spécifique commande une période d’incarcération ferme pour l’infraction la plus grave, qui a laissé des séquelles à la victime, infraction commise pour empêcher des citoyens rongés par l’inquiétude de combattre le virus», a expliqué le magistrat, ajoutant que la faible introspection de l’accusé avait aussi pesé dans la balance de cette incarcération.

En parallèle de ses 45 fins de semaine de prison, Samuel Doré devra rester 24 heures sur 24 à son domicile pour une période de six mois, sauf pour aller travailler. Pour les six autres mois de sa peine, il devra se soumettre à un couvre-feu entre 22h et 6h.

En marge de son dossier au criminel, l’homme a également pris une entente de remboursement de 16 200$ avec le CIUSSS de la Capitale-Nationale pour les bris liés à ses méfaits.

Justice immanente

Le procureur de la couronne Christian Gauthier se satisfait de la peine imposée, voyant une certaine forme de justice immanente à l’imposition d’un emprisonnement à domicile et d’un couvre-feu à un suspect aux idées conspirationnistes.

«On a quelqu’un qui en avait contre les mesures sanitaires du gouvernement et qui se voit imposer de l’emprisonnement, mais aussi un couvre-feu», fait remarquer l’avocat, estimant que le message lancé est le bon.

Ce dernier suggérait une peine d’emprisonnement ferme de 12 mois, tandis que la défense réclamait une absolution conditionnelle assortie de travaux communautaires.
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Il s'en tire bien malgré tout ce coucou violent. Une autre sentence bonbon avec un tape sur le bout des doigts et un coup pied au cul en lui disant ; recommences pas mon tabarnack ! :D

Moé, je serais entrain de nettoyer ma chaise sti ! :mdr:

Je ne suis pas débonnaire mais pas pentoute ! :D

Maudite justice à clutch ! :evil:

Dédé

C'est vrai qu'il s'en tire plutôt bien étant donné ce qu'il a fait.

Une autre estie de peine bonbon de marde!

par Jéromec, mercredi 26 avril 2023, 07:19 (il y a 377 jours) @ Dédé

C'est incroyable à quel point la sentence est légère pour le crime... (!)

Pis pas un kâlisse de mots de la part des oppositions...
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:mouche:

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