Une belle leçon d'humilité de Jonathan Marchessault...

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« C’est un trophée qui est le fun à avoir, mais pour gagner la coupe, tu n’as pas besoin de juste un gars » - Jonathan Marchessault

JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT
Mardi, 13 juin 2023 23:07
MISE À JOUR Mardi, 13 juin 2023 23:29
LAS VEGAS | Jonathan Marchessault suit maintenant sur la trace des grands, ceux qui ont gravé leur nom sur le trophée Conn-Smythe. Sur la glace du T-Mobile Arena, Marchessault restait un gagnant bien humble.

« C’est un trophée qui est le fun à avoir, mais pour gagner la coupe, tu n’as pas besoin de juste un gars, a rappelé le numéro 81 à une poignée de journalistes du Québec. C’est toute l’organisation qui a travaillé fort. Plusieurs joueurs ont élevé leur jeu en séries. On aurait pu donner ce titre à plusieurs joueurs. Mais la coupe était réellement l’objectif que j’avais. »

Entre deux entrevues pour les télévisions et des câlins avec ses quatre enfants, sa conjointe ou les membres de sa famille, Marchessault cherchait ses mots pour décrire les sentiments qui l’envahissaient.

« Hum, je ne le sais pas si je le réalise, a-t-il dit. Je suis juste tellement content. J’ai gagné la coupe avec un groupe formidable. C’est un grand sentiment d’accomplissement. J’ai travaillé fort toute ma vie pour y arriver. Je suis vraiment content de le faire avec mon équipe. »

Jamais repêché, Marchessault est aujourd’hui un gagnant de la Coupe Stanley et du Conn-Smythe. Questionné à chaud sur son long chemin vers la LNH, l’ailier droit a offert cette réponse.

« Ce n’était pas un beau parcours, a-t-il répliqué. J’ai parcouru un chemin plus long que prévu. Mais je ne serais probablement pas ici si je n’avais pas fait ce parcours. J’ai grandi mentalement. J’aurai du temps un peu plus tard pour réfléchir à mon chemin. Pour l’instant, je veux juste apprécier le moment. »

Avant lui, Jean-Sébastien Giguère était le dernier Québécois à remporter le Conn-Smythe. Giguère l’avait fait en 2003 avec les Mighty Ducks d’Anaheim même s’ils avaient perdu la finale en sept matchs contre Martin Brodeur et les Devils.

Claude Lemieux, avec les Devils, était le dernier attaquant originaire du Québec à obtenir le titre du joueur le plus utile des séries en 1995 avec les Devils.

Une symbolique forte

Bruce Cassidy avait fait un beau clin d’œil aux six membres de l’équipe originale des Golden Knights en envoyant cinq joueurs pour sa formation de départ.

« Je ne pouvais pas compter sur deux ailiers gauches, alors il manquait juste William Carrier », a expliqué Cassidy avec le sourire.

Dans les célébrations de la coupe, Mark Stone a saisi la coupe des mains de Gary Bettman à titre de capitaine. Il l’a ensuite remise à Reilly Smith. Marchessault, William Karlsson, Brayden McNabb, Shea Theodore et Carrier ont suivi.

« C’était vraiment un beau sentiment quand Mark a donné la coupe à Reilly, a souligné Marchessault. Ensuite, c’était à mon tour. Les six gars qui sont ici depuis six ans, nous avons eu le bonheur de nous passer la coupe. C’est incroyable. »

Pas de rivalité

Jack Eichel, Adin Hill et Mark Stone représentaient également des candidats pour le Conn-Smythe. Mais il n’y avait qu’un seul gagnant.

GETTY IMAGES VIA AFP
« Il n’y avait pas de rivalité entre nous, a dit Eichel. Plusieurs gars pouvaient le gagner : Stone, Hill, Marchy. Je suis tellement heureux pour lui, ça représente beaucoup. Il est un joueur de la première heure et il méritait pleinement cet honneur. »

« Marchy le mérite pleinement, a renchéri Stone. Il a élevé son jeu pour nous. Il a marqué les gros buts, il était là dans les gros moments. Je suis tellement heureux pour lui. »

Le match s'est terminé avec un score élevé de 9-3 pour Las Vegas et ils ont réussi à gagner le cinquième match à leur domicile, leur première Coupe Stanley. Qui aurait gagé ce scénario ?

Jonathan Marchesseault a gagné le prestigieux trophée Conn Smythe, remis au meilleur joueur des séries pour la Couple Stanley. Un joueur qui n'a jamais été repêché, un joueur qui n'a pas été protégé lors de l'expansion de la LNH il y a 6 ans et un québécois.

Bon c'est fini tabarnack !

Dédé

Il était temps que ça finisse.

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Mets-en, plus longtemps que ça, il aurait fallut des rollerblades pour terminer la saison !

Du hockey en juin, ça a pas d'allure.