Fait Saillant Grand Prix F1 sous la pluie...Montréal (Forum)

par Jéromec, samedi 17 juin 2023, 21:06 (il y a 316 jours)

Je ne suis pas un énorme fan de F1, mais le grand Prix de Montréal est mon préféré.. surtout quand il y a de la pluie... déjà que le trajet est assez corsé, la pluie ajoute une touche de difficulté de plus et quelques sorties de routes...

FP3 Highlights | 2023 Canadian Grand Prix

https://www.youtube.com/watch?v=I7xT2gEsngI

https://www.985fm.ca/audio/564652/ce-sera-probablement-le-grand-prix-du-canada-le-plus-...

Le Grand-Prix du Canada débute ce samedi, avec les qualifications à compter de 16 h. Le journaliste Philippe Bonneville, présentement au circuit Gilles-Villeneuve, donne le pouls de l'Ambiance sur les lieux, samedi, à l'émission Même le week-end.

L'évènement semble attirer les foules, malgré la pluie. «Les amateurs de F1 à Montréal ce sont des vrais de vrais. Les gens ont leur poncho, leur parapluie, se sont installés en bordure de piste et regardent les courses de soutien. Bref, il y a beaucoup, beaucoup de gens quand même.»

Le journaliste souligne que c'est jusqu'à 315 000 personnes qui sont attendues autour du site, ce samedi.

«François Dumontier a dit l'année passée, on a accueilli sur trois jours 340 000 personnes. Cette année, c'est presque certain qu'on va annoncer demain qu'on a battu ce record-là. Donc, ce sera le Grand Prix du Canada le plus populaire de l'histoire. Imagine donc. Jamais on aurait eu autant de gens autour du circuit pour un Grand Prix de Formule un à Montréal.»


Philippe Bonneville

F1 en Jeu Vidéo... simulateur

par Jéromec, samedi 17 juin 2023, 21:08 (il y a 316 jours) @ Jéromec

c'est devenu d'un étonnant réalisme les simulateurs de F1

F1 23 - Circuit Gilles-Villeneuve - Montreal (Canadian Grand Prix)

https://www.youtube.com/watch?v=QeMhN9DMbgo

Gilles Villeneuve se raconte1979

par Jéromec, samedi 17 juin 2023, 21:14 (il y a 316 jours) @ Jéromec

Archive Radio Cadenas
:cafe:
En 1979, le champion du Grand Prix du Canada, Gilles Villeneuve se raconte

Le 8 septembre 1978, le pilote automobile Gilles Villeneuve, en est à sa première saison professionnelle et fait sensation dans le monde de la Formule 1 en remportant le Grand Prix du Canada. Quelques temps plus tard, un jeune collaborateur de l'émission «Téléjeans » interviewe Villeneuve et sa conjointe.
Source: Téléjeans, 20 juin 1979
Interviewer: Sébastien Richard

https://www.youtube.com/watch?v=39I9SxZ199s

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F1 en Jeu Vidéo... simulateur

par Dédé ⌂ @, samedi 17 juin 2023, 21:20 (il y a 316 jours) @ Jéromec

c'est devenu d'un étonnant réalisme les simulateurs de F1

F1 23 - Circuit Gilles-Villeneuve - Montreal (Canadian Grand Prix)

https://www.youtube.com/watch?v=QeMhN9DMbgo

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Je suis plutôt maniaque de la course d'auto dans les jeux vidéos. Surtout pour le circuit Nascar, je passais des heures à jouer là-dessus avec mon Nintendo Cube de l'époque. [image]

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[image]

Cliquer sur le logo pour vous rendre au site

Test Drive Intro C64

par Jéromec, samedi 17 juin 2023, 21:26 (il y a 316 jours) @ Dédé


Dans ce cas, Test Drive du Commodore 64k c'est pour quoi...

Test Drive Intro C64

https://www.youtube.com/watch?v=L1u-WydiiCI

Grand Prix Circuit (Commodore 64)

par Jéromec, samedi 17 juin 2023, 21:27 (il y a 316 jours) @ Jéromec

l'ancêtre des simulateurs de F1


Bien que les graphiques soient plutôt primitifs la base de la conduite reste pratiquement la même...

Grand Prix Circuit (Commodore 64)

https://www.youtube.com/watch?v=CmGUzuSW5PU

Les criminels se pavanent, la police observe

par Jéromec, dimanche 18 juin 2023, 16:21 (il y a 315 jours) @ Jéromec

Faut quasiment l'avoir cherché, et encore, pour se faire pincer pendant la débauche du Grand Fou de Mortréal...

Si on pouvait récupérer le sperme dans les eaux usées de Mortréal pendant trois jour, on pourrait sûrement construire un nouveau barrage hydro-électrique de type Maniaque 5....
:cafe:

Et si on pouvait récupérer l'alcool dans le sang des fêtard, de quoi alimenter tous les plats à fondues du Québec pendant quelques décennies... j'exagère à peine...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-06-18/grand-prix-de-formule-1-a-...

Les criminels se pavanent, la police observe

Ils sont des habitués de la vie nocturne et d’évènements mondains comme le Grand Prix. Mais les agents d’Éclipse ne sont pas là pour festoyer et siroter les meilleurs champagnes : ils observent d’un œil attentif les criminels durant cette fin de semaine estivale. La Presse a accompagné l’équipe spécialisée dans la récolte d’information vendredi soir alors que s’amorçait le week-end de la Formule 1 à Montréal.

Publié à 1h10 Mis à jour à 5h00Partager
Mayssa Ferah
MAYSSA FERAH
LA PRESSE
L’ESCOUADE ÉCLIPSE EN BREF
L’escouade Éclipse a été créée en 2008 pour lutter contre les crimes liés aux gangs de rue.
Les effectifs ont doublé depuis un an et demi. La mission – recueillir de l’information et se rendre visible aux yeux des criminels – s’est élargie vu la récente flambée de violence armée.
Éclipse soutient désormais les postes de quartier dans des secteurs jugés plus chauds dans certaines interventions.
« Le week-end de la F1, c’est notre grosse fin de semaine de l’année en termes de récolte d’informations », lance d’emblée David Paradis, commandant responsable de la section Éclipse du SPVM, à La Presse.

Ses collègues et lui s’empressent de dresser l’ordre du jour de l’équipe d’Éclipse dans une vaste pièce où sont placardés les mugshots de dizaines de criminels notoires. Quelques agents de la Sûreté du Québec (SQ) et d’Équinoxe, l’équivalent lavallois d’Éclipse, prennent place autour de la table. Leur visite n’est pas anodine : le Grand Prix est une mine d’or d’informations pour tous les corps policiers.


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Des policiers d’Éclipse, accompagnés de quelques agents de la Sûreté du Québec et d’Équinoxe, l’équivalent lavallois d’Éclipse, se mettent en route pour la soirée.

Le Grand Prix de Montréal n’est pas l’apanage des amateurs de Lamborghini vert fluo ou des influenceurs en quête de visibilité.


Jeunes membres de gangs de rue, fraudeurs notoires et têtes pensantes du crime organisé : des bandits de tout acabit prennent part aux festivités. Ils ont beau tremper dans l’illégalité, l’envie de s’exposer est parfois plus forte, résume le commandant Paradis. Ils sont tous friands de jet set, de gastronomie et de clubs branchés.

Premier arrêt de la soirée : un évènement tenu sur une terrasse du centre-ville, le cœur des festivités de la F1. Des vedettes de téléréalité côtoient de redoutables criminels dans ce petit espace où l’alcool coule à flots le temps d’un week-end, a pu constater La Presse.


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Agents de passage dans un commerce du centre-ville

« C’est déjà jam-packed », explique un agent qui a fait ses recherches sur les réseaux sociaux.

La dizaine de policiers et d’agents de renseignements y font donc irruption, se faufilant entre les voitures de luxe, aux aguets. On cherche le jackpot en termes de collecte d’information.

Le gros lot en question, un visage bien connu des gangs et du crime organisé, se dandine sur la piste de danse, chemise déboutonnée et bouteille de cognac Hennessy XO à la main. Il accueille les policiers d’Éclipse avec un large sourire, se met à danser de plus belle et échange même quelques poignées de main en s’esclaffant. Il a visiblement l’habitude de se frotter aux autorités.

Travail essentiel
La soirée se poursuit sans anicroche. Passage obligé près d’un chic hôtel au cœur du centre-ville. Francesco Del Balso, influent mafieux proche des Hells Angels tué il y a quelques semaines, avait été aperçu sur place au dernier Grand Prix. La file d’attente – qui ne cesse de s’allonger – se mélange avec les touristes et les passants. Malgré cette masse compacte, les visages connus du milieu criminel n’échappent pas à l’œil aguerri des agents d’Éclipse. Il suffit d’une minute pour repérer les sujets d’intérêt.


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Policier d’Équinoxe, l’équivalent lavallois d’Éclipse

Un mafieux bien connu est identifié. Il demeure poli, mais semble quelque peu renfrogné face aux policiers qui l’observent.

Les policiers d’Éclipse sont un peu plus d’une quarantaine vendredi, soit le double d’une soirée normale. Les agents de renseignements les accompagnent vendredi soir. L’occasion d’approfondir les relations avec leur contact.


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

David Paradis, commandant responsable de la section Éclipse du SPVM

Éclipse génère une immense quantité d’information pour la section des renseignements. C’est une mine d’or d’information.

David Paradis, commandant responsable de la section Éclipse du SPVM

Mieux encore : en observant les criminels qui festoient et échangent, ils parviennent à repérer des individus discrets mais très impliqués, et même des gangs émergents. Des bandits absents des banques de données deviennent donc des sujets d’intérêt au fil des soirées à scruter les salles à manger les plus en vue de Montréal.

« Si tu n’as pas de dossier criminel, mais que ça fait trois ou quatre fois qu’on te voit rencontrer un gros joueur… c’est là que ça peut être très utile dans les enquêtes », résume un vétéran d’Éclipse.


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Le Grand Prix à Montréal est une mine d’or d’informations pour tous les corps policiers.

Les liens entre les groupes criminels naissent et évoluent sous le regard d’Éclipse.

Accélérer les enquêtes
Les informations recueillies se révèlent parfois très vite utiles. Le commandant cite l’exemple d’une fusillade survenue récemment tard en soirée dans un établissement licencié connu des policiers. Or, Éclipse était passée par là au cours de la soirée. On savait donc qui était là, ce qui a permis d’accélérer l’enquête.


Les policiers d’Éclipse étaient un peu plus d’une quarantaine vendredi, soit le double d’une soirée normale.

« C’est impressionnant, le travail qu’ils sont capables de faire. On peut rentrer dans un endroit où il y a foule et ils peuvent dresser une liste de qui est qui très rapidement », souligne le commandant d’Éclipse, David Paradis.

La collecte d’information est capitale en tout temps, estime David Paradis, l’une des personnes à l’origine d’ELTA, l’Équipe dédiée à la lutte contre le trafic d’armes. Il admet tout de même qu’il s’agit d’un moment névralgique au sein du crime organisé : éminent mafieux battu en plein jour, incendies criminels quasi quotidiens, tentative de meurtre. Identifier des visages connus et récolter des renseignements est donc de toute première importance dans ce contexte d’instabilité.

Est du Village « Les clients ne viennent plus, ils ont peur

par Jéromec, dimanche 18 juin 2023, 16:24 (il y a 315 jours) @ Jéromec

Devinez où les festivaliers ne vont PAS célébrer... L'Ex Village Gai, zone ultra sinistrée où la cocaïne est considérée comme une drogue douce, et ou être à jeun c'est être fucké rare...
:mouche:

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-06-18/est-du-village/les-clients...

Est du Village « Les clients ne viennent plus, ils ont peur »

Le sentiment d’insécurité s’est aggravé depuis le début de l’été dans l’est du Village, selon plusieurs commerçants. Des tenanciers craignent même de devoir fermer leur terrasse, faute de clients.

Martin Barrette est à bout. À bout des bagarres qui éclatent à toute heure du jour et de la nuit. Des seringues qui jonchent le sol. Du vandalisme répété.

« Les clients ne viennent plus, ils ont peur. On est passés d’un bar plein tous les vendredis et samedis à servir quatre ou cinq personnes », laisse tomber le gérant du cabaret Expose.


Une bruine tombe samedi soir rue Sainte-Catherine, près de la station Papineau. Plusieurs commerçants déplorent le sentiment d’insécurité croissant dans le secteur. Des tenanciers songent même à fermer leur terrasse.

Martin Barrette, gérant du cabaret Expose

La situation n’a jamais été aussi mauvaise, constate Martin Barrette. « Depuis le début de l’été, ça n’a pas d’allure », déplore-t-il.

Quelques minutes plus tôt, il racontait à des policiers qu’un de ses employés avait récemment failli se faire poignarder dans la ruelle derrière son établissement. « On a réussi à maîtriser [l’assaillant]. Le gars avait une paire de ciseaux », lance-t-il, énervé.

Cohabitation difficile
Tout près, le bar Cocktail déplore aussi une baisse marquée de la clientèle. Son propriétaire, Luc Généreux, envisage de fermer sa terrasse, qui lui coûte plus qu’elle ne lui rapporte.

Luc Généreux, propriétaire du bar Cocktail

Il y a souvent des gens dans la rue qui crient, qui ont les facultés affaiblies, qui se battent. Les gens finissent leur verre et ils s’en vont.

Luc Généreux, propriétaire du bar Cocktail

Les problèmes liés à la toxicomanie et à l’itinérance ne sont pas nouveaux dans l’est du centre-ville. Depuis la pandémie, plusieurs reportages ont fait état d’une cohabitation difficile entre les commerçants et la population en situation d’itinérance. En janvier, le magasin Archambault situé à l’angle des rues Berri et Sainte-Catherine annonçait qu’il fermait ses portes en raison de « l’évolution du tissu urbain » autour de la place Émilie-Gamelin.

Pour Luc Généreux, la Ville de Montréal échoue à assurer un environnement accueillant et sûr non seulement pour la clientèle, mais aussi pour les commerçants et leur personnel. Et si l’administration de Valérie Plante a créé une cellule de crise contre l’insécurité, sur le terrain, les résultats tardent à se concrétiser.

Ses employés ont peur de retourner à la maison au milieu de la nuit après le travail, affirme-t-il.

« Dans notre secteur, entre la rue Champlain et l’avenue Papineau, c’est même pire. Ça fait 15 ans que je suis ici et c’est pire que jamais », conclut Luc Généreux.

Des cas de vandalisme
Une odeur de poulet rôti embaume la cantine portugaise Emilia, qui a récemment été vandalisée. Le trou béant dans la vitrine du restaurant, situé rue Sainte-Catherine, est toujours là.

D’après les vidéos de surveillance, un homme aux facultés affaiblies a fracassé la vitrine avec une bouteille dans la nuit de mercredi à jeudi. « On a déjà fait un rapport à la police. C’est beaucoup de tracas », déplore la superviseure de l’établissement, Jade Rainha.

C’est loin d’être le premier incident du genre : une personne a été poignardée dans la ruelle derrière le restaurant quelques mois plus tôt. Depuis, les employés ne sortent plus les poubelles seuls.

On a plusieurs succursales et absolument personne ne veut travailler ici.

Jade Rainha, superviseure de la cantine portugaise Emilia

Un peu plus loin, la vitrine du restaurant d’Emily Yu a elle aussi été vandalisée. Coût des réparations : 1500 $. Et c’est sans parler des problèmes qui font désormais son quotidien.

Elle montre du doigt un groupe de sans-abri agités qui se trouvent à l’extérieur. « Il y a toujours des gens qui dorment sur la terrasse le soir. Le lendemain matin, les tables sont renversées », raconte-t-elle.

Assis dans un café, David Hamelin est un habitué du coin. Non, il ne s’est jamais senti en danger ici. Mais ce qui le frappe le plus, c’est la misère. « C’est tellement concentré dans le secteur. Je me dis qu’il y a peut-être un manque de ressources », dit-il.

« La police ne fait rien »
Tous les commerçants interviewés ont déploré l’inaction de la police, qui n’en fait pas assez pour assurer la sécurité.

« Nous, on n’a pas le droit de mettre de la musique sur une terrasse. Eux, ils font tout impunément. Ils prennent de la drogue, boivent de l’alcool. La police passe devant eux et ne fait rien », s’indigne Luc Généreux.

Elle a beau leur dire de se disperser, « ils reviennent cinq minutes plus tard », soutient Martin Barrette.

« On est en train de faire faillite. Là, c’est les terrasses qu’on ferme, mais dans pas longtemps, c’est des business qui vont fermer », laisse-t-il tomber.

529 postes vacants au SPVM en 2022

par Jéromec, dimanche 18 juin 2023, 16:27 (il y a 315 jours) @ Jéromec


https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-06-09/un-sommet-en-10-ans/529-po...

529 postes vacants au SPVM en 2022

Un financement de 225 millions du ministère de la Sécurité publique a été octroyé au SPVM pour pallier le manque d’effectifs. L’embauche d’au moins 310 nouveaux policiers est l’objectif fixé.

Pendant que la criminalité est en forte hausse à Montréal, les effectifs du SPVM, eux, sont en baisse, démontre le rapport annuel du corps policier. Malgré les efforts pour stimuler le recrutement, le nombre des postes vacants a atteint un sommet en 2022.

Mis à jour le 9 juinPartager
Patrick MacIntyre
PATRICK MACINTYRE
LA PRESSE
Un financement de 225 millions du ministère de la Sécurité publique avait été octroyé en août au SPVM pour pallier le manque d’effectifs. 2022 s’était soldé par 207 embauches par le corps policier, mais 242 départs. L’embauche d’au moins 310 nouveaux policiers est le nouvel objectif fixé pour 2023. « Le recrutement est l’une des grandes priorités du directeur Fady Dagher. Notre équipe de recrutement fonctionne à plein régime », a affirmé l’inspecteur David Shane, porte-parole du SPVM lors du dévoilement du rapport d’activités de l’année dernière.


Plusieurs initiatives de cette équipe de recrutement sont mises en place. À la demande du directeur Fady Dagher, le service a indiqué avoir élargi le recrutement qui vise les gens détenant une expérience ou une formation dans le domaine social. Le corps policier a également obtenu une autorisation auprès du gouvernement provincial pour augmenter le nombre de postes réservés aux candidats détenant une attestation d’études collégiales, qui est passé de 30 à 131.


« On veut aussi améliorer les conditions de travail et rendre le SPVM plus attractif », a indiqué le porte-parole. Il salue la nouvelle entente de convention collective, qui offre aux policiers une hausse salariale d’environ 19 % sur 5 ans.

Selon le responsable de la sécurité publique de la ville de Montréal Alain Vaillancourt, certains signes sont encourageants. Les 72 membres de la cohorte la plus récente de l’École nationale de police du Québec ont tous été embauchés par la Ville de Montréal. « Il y avait une peur qu’ils aillent ailleurs, mais ils sont tous venus à Montréal. Montréal est un endroit où ils veulent venir. »

« Après deux ans de vives pressions, Ensemble Montréal est soulagé que des mesures soient enfin prises pour remédier au manque criant d’effectifs, a affirmé le porte-parole de l’Opposition officielle Abdelhaq Sari dans une déclaration écrite. Ces recrues auraient dû être ajoutées il y a bien longtemps, car elles seront actives sur le terrain uniquement en 2024 alors que c’est maintenant que nous en avons besoin. »

Le manque d’effectifs serait un des facteurs ayant mené à une augmentation du temps de réponse moyen selon l’inspecteur Shane. Après s’être situé autour de 5 min 48 s entre 2018 et 2019, ce délai est passé à 6 min 10 s en 2022.

Crime en hausse
Montréal a connu une hausse des crimes en 2022. L’ensemble des infractions ont augmenté de 13,6 % par rapport à la moyenne des dernières années. La hausse de la criminalité « on s’y attendait », a réagi la mairesse de Montréal, vendredi, en marge d’une annonce. « Il n’y a pas de surprise dans la mesure où, post-COVID, et en voyant ce qui se passe dans d’autres métropoles ailleurs dans le monde, on s’attendait à ce qu’il y ait une augmentation de la criminalité. »

« Ceci étant dit, on prend cela très au sérieux. Et c’est pour ça que dans la dernière année, on a posé des gestes qui vont dans la direction de diminuer le plus possible la criminalité », a-t-elle ajouté. « On agit pour que ça descende. On veut que ça descende. »

Les crimes contre la personne recensés ont notamment connu une augmentation de 21,6 %. Ceci inclut les évènements avec coup de feu, dont la tendance est toujours à la hausse, malgré une baisse par rapport à l’année précédente.

Également inclus dans les crimes contre la personne, les agressions sexuelles recensées ont augmenté de 12 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Selon l’inspecteur Davide Shane, il faut cependant nuancer lors de la lecture de ces statistiques. « La hausse enregistrée pourrait être le reflet d’une augmentation des dénonciations de la part des victimes, suivant le mouvement MeToo, le travail de prévention et un lien de confiance qui s’améliore entre les enquêteurs et les victimes. »

Parmi les crimes contre la propriété, la statistique qui retient l’attention est l’augmentation des vols de véhicules à moteur, qui sont en hausse de 93 % en comparaison à la moyenne des cinq dernières années.

« Ensemble Montréal s’inquiète depuis deux ans du sentiment d’insécurité qui s’installe dans la métropole, a ajouté le porte-parole de l’Opposition officielle. Les données du rapport 2022 du SPVM démontrent que ce ressenti est justifié avec une augmentation des infractions criminelles contre la personne et la propriété. »

Avec la collaboration de Philippe Teisceira-Lessard, La Presse

Et pendant ce temps..... Camping Montréal...

par Jéromec, dimanche 18 juin 2023, 16:36 (il y a 315 jours) @ Jéromec

La CAQ qui est réputée pour porter au secours des riches et des puissants de ce monde à coups de subvention$ et de prêt$ pardoMinable...

Se contreCaq des sans abris... qu'ils investissent dans l'immobilier dit-elle...
:mouche:
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-06-15/itinerance/des-campements-...
Six personnes qui campaient depuis une semaine au parc du Mont-Royal, près de l’avenue du Parc, ont été évincées mercredi.

Les campements de sans-abri se multiplient à Montréal cet été. Certains sont rapidement démantelés, mais d’autres sont tolérés depuis longtemps, puisque la Ville ne semble pas avoir de politique claire à ce sujet.

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Isabelle Ducas
ISABELLE DUCAS
LA PRESSE
Mercredi, six personnes qui campaient depuis une semaine au parc du Mont-Royal, près de l’avenue du Parc, ont été évincées et ont dû emballer leurs maigres possessions en vitesse, sous l’œil de deux policiers et d’employés municipaux menaçant de saisir leurs biens.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Les tentes sur le mont Royal ont été enlevées sous le regard de policiers.

Pourtant, près de l’autoroute Métropolitaine, dans le quartier Villeray, un sans-abri vit dans une tente depuis six ans sans être inquiété par les autorités. Dans ce secteur, au moins quatre autres campements sont disséminés à différents endroits, cachés dans des bosquets. L’arrondissement a demandé, il y a 10 jours, le retrait des tentes excédentaires qui servaient à de l’entreposage, mais la présence des campeurs est tolérée.

Nulle part où aller
« Les bœufs nous demandent de partir, mais ils ne veulent même pas nous laisser deux heures pour ramasser nos affaires, » dénonce avec colère Bazz, l’un des campeurs du mont Royal, alors qu’il est occupé à entasser son matériel de camping sur une plateforme à roulettes, tentant de tout y faire tenir, comme s’il s’adonnait à une partie de Tetris.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Bazz, sans-abri qui campait au pied du mont Royal

Où voulez-vous qu’on aille ? On va juste se déplacer ailleurs où on sera plus difficiles à trouver.

Bazz, sans-abri qui campait au pied du mont Royal

Dans la rue depuis plusieurs années, Bazz dit avoir campé à une vingtaine d’endroits différents depuis un an.


Il avait reçu vendredi dernier un avis d’éviction, remis par un employé municipal. Du côté de la Ville de Montréal, le commissaire aux personnes en situation d’itinérance, Serge Lareault, assure que les campeurs sont rencontrés par des intervenants, qui les orientent vers des refuges pour itinérants, avant d’être expulsés d’un site.

« Je ne veux rien savoir de leurs refuges, » rétorque Bazz, qui déplore avoir été victime de vols dans ces endroits, où la vie privée n’est pas respectée, dit-il.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Justin et Kamila, couple originaire de Toronto, quittent leur campement du mont Royal à bord de leur vélo.

Après avoir plié bagage, Kamila et Justin, couple originaire de Toronto, partent de leur côté avec leur chariot de vélo qui déborde. « Pour aller dans un refuge, il faudrait qu’on puisse entreposer nos affaires quelque part, mais ce n’est pas possible, » dit Kamila.

« Tragédie sociale »
Pourquoi Bazz, Kamila et Justin ont-ils été délogés de leur campement, alors que Serge, Ben et Alain, qui ont installé leurs pénates sur des terrains qui jouxtent l’autoroute Métropolitaine, dans Villeray, peuvent y demeurer ? Dans le Sud-Ouest, sur un terrain boisé à côté de la station de métro Place-Saint-Henri, d’autres tentes ont aussi fait leur apparition il y a quelques mois et les habitants des lieux n’ont pas l’intention de partir.

C’est du cas par cas. Quand il n’y a pas de nuisance, on se donne le temps d’agir. On essaie de trouver un équilibre. Mais c’est une tragédie sociale avec laquelle la Ville est prise.

Serge Lareault, commissaire aux personnes en situation d’itinérance à la Ville de Montréal

La Ville reçoit des plaintes de citoyens, qui doivent pouvoir utiliser les parcs, note M. Lareault.

« De toute façon, ce n’est pas une solution sécuritaire ni pérenne que des gens vivent dans des tentes, surtout dans une ville qui a un hiver comme le nôtre, » ajoute-t-il.

Mais quelles solutions ?
Le directeur d’un organisme qui fait du travail de rue, qui ne veut pas être nommé parce qu’il reçoit du financement municipal, dénonce les démantèlements de campements, qu’il qualifie d’« inhumains ».

« Ma question à la Ville c’est : quelles sont les solutions ? En enlevant les tentes, on force juste les gens à dormir à la belle étoile. Tant qu’il n’y a pas de solution, c’est illogique, » s’insurge-t-il, racontant le cas d’un homme qui a dû être hospitalisé après le démantèlement de son campement, tellement il a été désorganisé par cet évènement.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Les sans-abri qui campaient sur le mont Royal ont dû emballer leurs maigres possessions en vitesse.

Nous avons parlé à une douzaine de personnes itinérantes pour ce reportage. Toutes sont conscientes qu’elles peuvent déranger, et prennent soin de garder leur emplacement exempt de déchets, comme nous avons pu le constater.

« On garde l’endroit propre, on ne dérange personne ici, » assure Lyzie, rencontrée au campement du mont Royal qu’elle partage avec trois amis. Deux tentes, une grande toile, un hamac, un barbecue, des gants de boxe et un punching bag, des vêtements qui sèchent sur une corde… L’endroit est paisible, sauf pour les ratons laveurs qui viennent parfois fouiller dans les poubelles du groupe.

« Les règlements, ce n’est pas pour moi »
En fumant une cigarette avec Steve, assise devant sa tente, Lyzie explique avoir passé l’hiver dehors, puis avoir intégré le refuge pour itinérants installé dans l’ancien Hôtel-Dieu. « Mais les règlements, ce n’est pas pour moi, » ajoute-t-elle, expliquant qu’elle s’est fait expulser de l’endroit et que ses effets personnels ont été jetés.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Lyzie, fumant une cigarette dans un campement sur le mont Royal

Caché dans un bosquet près de l’intersection de l’avenue Christophe-Colomb et du boulevard Crémazie, à l’ombre de l’autoroute Métropolitaine, le campement d’Alain Goyette et de ses deux « co-campeurs » est invisible de la rue. L’homme de 65 ans à la longue barbe blanche garde l’endroit scrupuleusement propre, traquant le moindre détritus transporté par le vent.

La proximité d’une intersection très achalandée lui donne accès à de nombreux automobilistes immobilisés, auprès desquels il quête de quoi se payer à manger. « On se demande pourquoi ils voudraient nous expulser, parce qu’on ne dérange pas », affirme Alain Goyette, installé à cet endroit depuis deux ans.

4/5
Les autorités municipales ignorent combien de personnes vivent dans des tentes sur le territoire de Montréal. Une chose est sûre, selon plusieurs intervenants du milieu de l’itinérance : le phénomène est en augmentation, même si les campements n’ont pas la même ampleur que celui qui avait été démantelé rue Notre-Dame, dans Hochelaga-Maisonneuve, en 2020. Ils sont plutôt disséminés à divers endroits sur le territoire.


PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Campement de la rue Notre-Dame, dans Hochelaga-Maisonneuve, en novembre 2020

Tous disent la même chose : « C’est directement lié au manque de logements abordables, sociaux et communautaires. Il n’y a pas de réponse adaptée aux besoins réels de ces personnes, » observe Annie Savage, du Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal.

« Ce n’est pas tout le monde qui a le profil pour loger dans un refuge pour sans-abri, même temporairement, » explique Émilie Fortier, du refuge Mission Old Brewery. « Habiter dans le même bâtiment que 200 autres personnes, manger en même temps que tout le monde, suivre un cadre… Quand tu as des problèmes de consommation ou de santé mentale, que tu es en couple ou que tu as un animal, ce n’est pas évident. »

« Certaines personnes ont besoin d’un soutien plus intensif que ce qu’on peut offrir. »

DÉMANTÈLEMENT ENCORE REPORTÉ SOUS L’AUTOROUTE VILLE-MARIE
Le campement de sans-abri qui devait être démantelé jeudi, sur un terrain du ministère des Transports du Québec sous l’autoroute Ville-Marie, obtient un nouveau sursis : la décision de la Cour supérieure demandant à la dizaine de campeurs de partir avant le 15 juin a été portée en appel par la Clinique juridique itinérante. La cause a été entendue mardi par la Cour d’appel, qui doit rendre une décision la semaine prochaine. En attendant, l’avis d’éviction est suspendu.

«C’est carrément rendu le chaos total dans le Village»

par Jéromec, dimanche 18 juin 2023, 21:19 (il y a 315 jours) @ Jéromec

SEcteur à éviter, sauf pour Unis pour les sans abris le dimanche..

Bah, si vous cherchez du stock illicite, tout est possible dans ce quartier, mais la qualité non contrôlée et pas contrôlable non plus...

si jamais la police vous interpelle pour votre trottinette électrique illégale, faites semblant de vous piquer, la police va regarder sûrement dans l'autre direction et se sauver le plus vite que possible...


https://journalmetro.com/local/ville-marie/3103072/cest-carrement-rendu-le-chaos-total-...
«C’est carrément rendu le chaos total dans le Village»

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Sliman Naciri
18 juin 2023 à 16h30 - Mis à jour 18 juin 2023 à 18h15 3 minutes de lecture
Ils sont désemparés. Impuissants face à une situation qui ne s’améliore pas. Alors que la saison estivale s’apprête à battre son plein dans les rues de la métropole, des propriétaires de bars et de restaurants du Village envisagent déjà de remballer leur terrasse, malgré l’arrivée des beaux jours.

«Du moins provisoirement», annonce «avec un pincement au cœur» le bar Le Cocktail sur sa page Facebook. Le commerce espère toutefois trouver une autre solution, plutôt que de prendre une décision qui représenterait un cruel manque à gagner pour l’entreprise.

Le bar du quartier gai dénonce un climat d’insécurité peu compatible avec l’accueil de clients, mais également nuisible à ses employés. Dans sa publication, il rejette la faute sur la Ville de Montréal «qui se montre incapable de fournir un environnement qui soit accueillant, paisible et convivial dans notre voisinage et ce, jour après jour».



Malgré nos multiples démarches, l’administration municipale reste insensible aux enjeux qui nous préoccupent, ce qui anéantit tous nos efforts.

Le bar Le Cocktail
Le Cocktail dit compter sur la médiatisation des problèmes avec lesquels il est aux prises pour trouver une issue à cette impasse. Le propriétaire de l’établissement indique aussi avoir échangé avec d’autres commerçants du secteur qui pourraient également plier leurs tables extérieures avant l’heure, en raison de difficultés liées à l’itinérance, la sécurité et la toxicomanie.


Un sentiment partagé par certains citoyens
Dans la foulée de la sortie du bar Le Cocktail sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se sont précipités pour faire part de leur ressenti personnel, dans la section des commentaires.

«Délabrement total, aucune visibilité policière», déplore un citoyen. «C’est carrément rendu le chaos total dans le Village», assène-t un autre.

Certains Montréalais expriment une réticence à venir se promener dans le Village en raison des problèmes cités qui y sévissent. Plusieurs internautes sont allés jusqu’à taguer directement les compte Facebook de la mairesse Valérie Plante et celui de la Ville de Montréal dans les commentaires, pour que l’appel à l’aide du bar Le Cocktail soit entendu.

«En tant que résident du quartier, j’appuie votre démarche à 100%. L’inaction de la Ville de Montréal est flagrante. Aucun respect pour les résidents et commerçants du quartier. Il faut qu’ils se réveillent. On ne se sent plus en sécurité depuis quelques années et rien n’est fait», a fustigé un internaute.

La Ville déploie «des efforts sans précédent»
La Ville de Montréal indique pour sa part être consciente des problématiques qui touchent cette partie du centre-ville de la métropole. Elle affirme notamment que la présence policière dans le secteur a été renforcée et dit faire tout son possible pour «redresser la situation dans le Village», selon La Presse.

«On est extrêmement sensibles à la vitalité et au climat social dans le secteur du Village et nous mettons des efforts sans précédent en ce moment dans le secteur, avec le SPVM, le CIUSSS et les partenaires du milieu, pour améliorer la situation et le sentiment de sécurité», a soutenu à La Presse, la responsable de l’inclusion sociale et de l’itinérance au comité exécutif, Josefina Blanco.

Des marmottes en plein Circuit Gilles-Villeneuve en 2015

par Jéromec, lundi 19 juin 2023, 08:37 (il y a 315 jours) @ Jéromec

Des marmottes en plein Circuit Gilles-Villeneuve en 2015

Un danger pour les pilotes de F1 et pour elles-mêmes: des marmottes circulent sur la piste de l'Ile-Notre-Dame en pleine course automobile.
Source: Le téléjournal Grand Montréal 18h, 5 juin 2015

https://www.youtube.com/watch?v=BsrC2-mYAYw

Danger pour les Marmottes ces saloperies de F1
:mouin:

Au Grand Prix, « il y a une demande pour des filles de plus

par Jéromec, lundi 19 juin 2023, 10:15 (il y a 315 jours) @ Jéromec

pour ceux qui cherchent à comprendre pourquoi il y a davantage de visiteurs que de spectateurs....

Je serais curieux de savoir les résultats d'analyses D'eau...


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1988801/f1-montreal-prostitution-lutte

Au Grand Prix, « il y a une demande pour des filles de plus en plus jeunes »

Philippe Granger
Publié le 16 juin 2023
Plus les années passent, plus le phénomène de l'exploitation sexuelle durant le Grand Prix du Canada devient un secret de Polichinelle. « C’est inacceptable », martèle de fait la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en parlant de cette situation.

Jugeant qu’avec la prostitution, la traite des femmes n'est jamais très loin, la mairesse est catégorique.

« Que la ville de Montréal soit reconnue comme une ville festive, on s’en réjouit, mais ça ne peut pas être fait sur le dos des femmes et des filles. »

— Une citation de Valérie Plante, mairesse de Montréal
Si Valérie Plante affirme que l’éducation et la sensibilisation sont mises en avant à longueur d'année, la mairesse admet qu’il faut aller plus loin encore et approfondir la collaboration avec les acteurs du milieu.

L'idée selon laquelle le Grand Prix de Montréal est un pôle d'attraction de la prostitution est de plus en plus répandue au sein de la classe politique, comme dans des organisations d'aide aux victimes d'agression sexuelle.

C'est le coup d'envoi de la saison des festivals, explique Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES).

Jennie-Laure Sully.
Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la CLES

Jennie-Laure Sully admet toutefois que ce phénomène n'est pas unique ni au Grand Prix ni à Montréal.

C’est le cas lors du Superbowl aux États-Unis ou lors du Mondial de soccer dans différentes villes, donne-t-elle en guise d'exemples.

Il y a une demande accrue lors de ces grands événements. Les proxénètes cherchent à répondre à la demande de ces hommes-là qui cherchent des femmes et des filles, explique-t-elle.

« Il y a une demande pour des filles de plus en plus jeunes. »

— Une citation de Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES)
Mme Sully souligne que le Grand Prix peut facilement devenir une porte d'entrée à la prostitution.


Il y a toutes sortes d’annonces douteuses. Des annonces pour être hôtesse, où finalement c’est pour être plus qu'hôtesse..., précise-t-elle.

Elle ajoute par ailleurs que la fin de semaine de formule 1 fait place à beaucoup de traite interne et internationale.

On le décrie, on le dénonce depuis des années, souligne le Grand Prix
François Dumontier.
Le promoteur du Grand Prix de formule 1 du Canada, François Dumontier


En entrevue à l’émission Tout un matin, le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, a partagé son indignation face au phénomène.

On le dénonce, affirme-t-il, mais malheureusement, on ne peut pas toujours savoir ce qui va se dérouler [en privé].

« Nous, on contrôle ce qui se déroule sur le circuit. »

— Une citation de François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada
M. Dumontier signale toutefois que de l’affichage et des messages pour sensibiliser les visiteurs sont disposés sur les lieux du Grand Prix.


Téléjournal Montréal
Le fléau de l'exploitation sexuelle


Une motion adoptée en guise de rappel
Le promoteur du Grand Prix du Canada a salué l’initiative Sois un homme, pas un graineux.

Ce que j’aime dans la campagne, c’est que, pour une fois, [on] reconnaît que ce n’est pas seulement [durant] le week-end du Grand Prix [qu’il y a de l’exploitation sexuelle], juge le patron de l'événement.

« C'est un phénomène qui se déroule à l’année longue. »

— Une citation de François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada
Cette semaine, l’OBNL Échec au crime et la firme de criminologie Mourani-Criminologie se sont alliés afin de mettre en marche cette campagne visant à sensibiliser la population et à limiter les crimes sexuels.


François Dumontier a également salué une récente motion de l’Assemblée nationale du Québec concernant l’exploitation sexuelle.

Au début du mois de juin, celle-ci a adopté, à l’unanimité, une motion visant à rappeler sa lutte contre l’exploitation sexuelle.

Cette motion dénonce explicitement la tenue du Grand Prix de Montréal comme catalyseur de l’exploitation sexuelle et appelle l’organisation de l'événement et les forces policières à agir en conséquence.

Qu'Est-ce qu'on dit aux visiteurs...?

par Jéromec, lundi 19 juin 2023, 10:59 (il y a 315 jours) @ Jéromec

Qu'Est-ce qu'on dit aux visiteurs...?

:coupiedaucul:
dékâlissés, vous avez dépensés et pollué, astheur dékâlissez..

:coupiedaucul:

a l'an prochain malheureusement

:mouche:

Fusillade à Saint-Léonard: des festivités du Grand Prix vire

par Jéromec, lundi 19 juin 2023, 15:23 (il y a 315 jours) @ Jéromec

https://www.journaldemontreal.com/2023/06/19/montreal-deux-hommes-blesses-dans-une-fusi...

Fusillade à Saint-Léonard: des festivités du Grand Prix virent au drame

Une victime est toujours dans un état critique, mais stable
Montréal: deux hommes blessés dans une fusillade à Saint-Léonard - explications

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AUDREY ROBITAILLE
Lundi, 19 juin 2023 05:45

MISE À JOUR Lundi, 19 juin 2023 13:47

Une soirée organisée dans le cadre du Grand Prix a tourné au drame devant un bar de Saint-Léonard, devant lequel deux hommes ont été blessés par balle cette nuit.

«J’ai entendu cinq ou six coups de feu. Après, plus rien. La musique s’est arrêtée et tout le monde est parti», témoigne un résident du secteur, qui ne veut pas révéler son identité.

PHOTO AUDREY ROBITAILLE
Vers 1h, l’homme aurait entendu plusieurs individus se disputer devant le bar Sasha, rue Bélanger, à Saint-Léonard. Il était loin de se douter qu’une heure plus tard, une fusillade ferait deux blessés au même endroit.


PASCAL GIRARD/AGENCE QMI

Les policiers sont arrivés rapidement sur les lieux après les coups de feu, indique le voisin. Ils ont aussitôt localisé deux hommes de 24 et 28 ans blessés par balle. Le cadet, blessé sérieusement au haut du corps, se trouve toujours dans un état critique, mais stable. Quant au deuxième, sa vie est hors de danger.

«Le ou les suspects auraient fait feu à partir d’un véhicule en mouvement avant de prendre la fuite», précise le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Écoutez la chronique faits divers de Maxime Deland, journaliste à l’Agence QMI au micro d'Alexandre Dubé via QUB radio :

Pas surprenant

Selon le voisin de l’établissement, un tel incident n’est pas surprenant.

«Il y a toujours de grosses chicanes, parfois entre des jeunes qui traînent dans les gangs de rue. On savait qu’un jour ou l’autre, ça allait éclater», lance-t-il, découragé.

Pour l’instant, les policiers ignorent toujours si la fusillade est liée au crime organisé ou si les victimes étaient des clients du bar venus profiter des festivités.

Aucun suspect n’a encore été arrêté.

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