Du crack en vrac à Montréal?: (Forum)

par Jéromec, lundi 03 juillet 2023, 07:34 (il y a 308 jours)

ça méritait une BD

Tintin : Crack en Vrac à Mortréal...

Du crack en vrac à Montréal?: quand le Village devient «Zombieland»

Zombieland»: il s’agirait du nouveau surnom attribué au Village de Montréal par plusieurs personnes. Ce titre aurait été attribué en raison des nombreuses personnes intoxiquées sur la rue Sainte-Catherine qui semblent l’être davantage comparativement aux dernières années.

https://www.youtube.com/watch?v=1DNCbrfGR-s

En réponse, le gouvernement du Québec va ''risquer'' des milliard$ dans le lithium... ça devrait créer de la richesse pour éventuellement réinvestir dans le tissus social de Montréal...

A ben Montréal ça compte pas sur l'échiquier politique, les régions passent en premier...

émeutes En France... et Montréal...

par Jéromec, lundi 03 juillet 2023, 09:47 (il y a 308 jours) @ Jéromec

J'ai comme l'impression que beaucoup de policiers vont démissionner et s'installer en banlieue... on peut-tu les blâmer...

La Folie de la France s'invite à Mourriale...

Émeutes en France: le SPVM intervient dans une manifestation devant le Centre Eaton

https://www.tvanouvelles.ca/2023/07/03/mort-dun-ado-en-france-le-spvm-intervient-dans-u...

Plusieurs personnes inspirées par les émeutes en France se sont rassemblées au centre-ville de Montréal, dimanche soir. Le seul but semblait être de provoquer le désordre, selon des messages véhiculés et partagés sur les réseaux sociaux.

De nombreux policiers du SPVM étaient présents pour éviter les débordements.

Selon les dernières informations, un jeune de 16 ans a été arrêté pour menace envers un policier.

Deux constats d'infraction ont aussi été distribués pour avoir participé à une bagarre sur le domaine public.

Pour le moment, le SPVM ne rapporte aucun méfait ou dégât.''

Évidemment le ministre de la sécurité condamne fermement les événements... ben non je déconne il est déjà en vacances...

le premier ministre lit (encore un livre)

par Jéromec, lundi 03 juillet 2023, 10:08 (il y a 308 jours) @ Jéromec

''J’ai lu «Raviver les volcans» de Véronick Talbot.
1er roman d’une ex-journaliste et ex-attachée politique.
Un voyage en Indonésie.
2 jeunes avec de profondes blessures. Un avec une mère décédée et l’autre avec une mère bipolaire.
Une belle histoire d’amour.''

https://twitter.com/VeronickTalbot/status/1675194355651432453

il a beaucoup de temps de libre.... et un excellent choix de lecture...:-)

« On est en train de voir naître un Downtown Eastside à MTL

par Jéromec, vendredi 07 juillet 2023, 08:42 (il y a 304 jours) @ Jéromec

Évidemment les Bourgeois de la KAQ, s'en SAQ...

ça fait monter les prix de l'immobilier en banlieues t'imagine...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1994442/crises-montreal-centre-ville-drogue-itiner...

« On est en train de voir naître un Downtown Eastside à Montréal »

Les rues de la métropole sont frappées par le « cocktail explosif » de trois crises simultanées : crise du logement, crise des surdoses et crise de santé mentale.

Marie-Ève Morin sur le plateau du téléjournal.
La Dre Marie-Ève Morin est médecin de famille œuvrant en santé mentale et en dépendance
Thomas Gerbet
4 h 00 | Mis à jour à 7 h 15
Les intervenants auprès des toxicomanes de Montréal s'inquiètent de la tournure que prend le centre-ville, dans une spirale de pauvreté, d'itinérance, de drogue et de criminalité, comme le quartier Downtown Eastside, de Vancouver. La députée Manon Massé a écrit une lettre au gouvernement Legault, jeudi, pour l'appeler à l'aide d'urgence.

Montréal traverse une crise qui ne cesse de prendre de l’ampleur, une crise humanitaire sans précédent, écrit la députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques dans sa lettre(Nouvelle fenêtre) adressée au ministre responsable de la Métropole, Pierre Fitzgibbon.

Manon Massé en gros plan.
Manon Massé, députée de Québec solidaire


Manon Massé a décidé de prendre la plume après avoir lu le reportage de Radio-Canada sur le désarroi des résidents voisins de « l'allée du crack » et la détresse des itinérants toxicomanes qui trouvent refuge dans les immeubles à condos du Quartier des spectacles pour s'y droguer, dormir ou faire leurs besoins, parce que les organismes communautaires ne suffisent pas à la demande.

« Nous vivons les conséquences d’une catastrophe annoncée lorsque la crise du logement rencontre la crise des surdoses et que nos services de première ligne institutionnels et communautaires, en santé mentale et physique, sont portés à bout de bras par des équipes réduites, sous-financées et épuisées. »

— Une citation de Extrait de la lettre de Manon Massé au ministre Pierre Fitzgibbon
La circonscription de la députée inclut notamment les alentours du métro Berri-UQAM (comme la place Émilie-Gamelin), les métros Papineau et Beaudry (le quartier du Village) et la rue Berger, proche du métro Saint-Laurent, où se situe le centre d'injection supervisé CACTUS. Il s'agit de secteurs en proie à de grandes tensions ces derniers temps.

Le sentiment d'insécurité est énorme, explique la députée, en entrevue avec Radio-Canada. Ce que confirme le directeur général de CACTUS, Jean-François Mary : Il y a plus de dureté dans la rue, avec beaucoup de gens nouveaux. C’est beaucoup plus agressif. Les gens n’ont pas d’espace.

Une jeune femme est assise par terre et prépare ses aiguilles.
Une jeune femme prépare ses aiguilles dans le stationnement arrière du terminus Voyageur à Montréal.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

« Cocktail explosif »
Comme dans toutes les grandes villes d'Amérique du Nord, Montréal fait face à une flambée de l'itinérance, rappelle Jean-François Mary. Mais il n'y a pas que ça.

Il se passe actuellement quelque chose avec la crise du logement, la crise des surdoses et la crise de santé mentale. C'est un cocktail dangereux, renchérit Manon Massé.

« Ma crainte, c'est que le centre-ville de Montréal devienne un Downtown Eastside. »

— Une citation de Jean-François Mary, directeur général de CACTUS Montréal
Des itinérants, dans le quartier Downtown Eastside, à Vancouver.
Dans le quartier Downtown Eastside, à Vancouver

La médecin de famille Marie-Ève Morin, qui œuvre en santé mentale et en dépendance depuis bientôt 20 ans, a la même analyse. On est presque en train de voir naître un Downtown Eastside à Montréal. On le voit, affirme-t-elle.

« Dès le début de la pandémie, on a vu qu'avec l'isolement, l'augmentation de l'anxiété, les troubles dépressifs, la consommation a augmenté, pas seulement chez les gens de la rue, on l'a vu aussi dans les familles, à la maison. »

— Une citation de Dre Marie-Ève Morin, médecin spécialisée en dépendance.
L'autre facteur qu'on a vu arriver avec la pandémie, c'est la détérioration de la qualité des substances qui circulent sur la rue. En ce moment, c'est catastrophique, dit la docteure.

Des drogues de très mauvaise qualité en circulation
La drogue qui trouve dans la rue est de plus en plus scrap. Et ça, c'est dangereux pour les gens, ça tue, constate Manon Massé.

CACTUS Montréal note une augmentation de la consommation de méthamphétamine en cristaux par injection et la quasi-disparition de l’héroïne, remplacée par des analogues de fentanyl qui fait en sorte que les personnes vont devoir consommer plus fréquemment.

Près de 75 % des usagers de CACTUS consomment du fentanyl et ce n'est pas étranger à l'explosion des surdoses, quatre fois plus nombreuses qu'avant la pandémie dans le centre d'injection supervisé.

Deux pompiers tentent de réanimer une personne avec un masque à oxygène.
Deux pompiers tentent de réanimer une personne en surdose dans le quartier du Downtown Eastside, de Vancouver.

PHOTO : CBC

CACTUS a distribué un demi-million de seringues l'an dernier, soit un rythme moyen de plus de 1300 par jour.

Le service note aussi une augmentation de 45 % des distributions de pipes à crack (à base de cocaïne) et plus de 69 % pour les pipes à méthamphétamine en cristaux, depuis l’an dernier.

Début du widget . Passer le widget?
Fin du widget . Retour au début du widget?
Début du widget . Passer le widget?
Fin du widget . Retour au début du widget?
« Les gens n’imaginent pas à quel point il y a énormément de consommateurs de substances. »

— Une citation de Jean-François Mary, directeur général de CACTUS Montréal
L'an dernier, au Québec, il y a eu plus de morts par surdose que par accident de voiture.

Portrait d'un toxicomane, au-delà des clichés
Au centre d'injection supervisée de CACTUS Montréal, seuls 30 % des usagers sont itinérants. On pense souvent que les gens qui s'injectent sont tous des gens itinérants de la rue. Non, non. C'est votre frère, c'est ma cousine, c'est ma mère, rappelle la députée Manon Massé.

Les toxicomanes, ce sont des gens souffrants qui essaient de calmer leur souffrance avec de la consommation, explique la Dre Marie-Ève Morin.

« La moitié des personnes dépendantes aux opioïdes souffrent de douleurs chroniques. Et au moins 50 % des toxicomanes souffrent d'une pathologie psychiatrique primaire, comme la bipolarité, les troubles anxieux, le TDAH, les schizophrénies… »

— Une citation de Dre Marie-Ève Morin, médecin spécialisée en dépendance.
Parmi les usagers du centre d'injection supervisé de CACTUS, 17 % sont atteint du VIH et 70 % d'hépatite C. C'est donc pour éviter les contaminations que l'organisme distribue du matériel stérile. Si on arrête demain, on repart en épidémie de VIH, prévient Jean-François Mary.

Téléjournal Montréal
Une « allée du crack » au centre-ville


Des résidents du Quartier des spectacles, au centre-ville de Montréal, n'en peuvent plus. Des toxicomanes envahissent leurs immeubles tous les jours pour y trouver refuge. À tel point que les résidents ont surnommé leur rue « l'allée du crack ». Au centre d'injection supervisée du coin de la rue, on comprend le désarroi des résidents, mais on manque de ressources. Reportage de Thomas Gerbet et entrevue avec la Dre Marie-Eve Morin.

Pistes de solutions
La Dre Morin suggère d'utiliser les espaces de bureaux inoccupés du centre-ville pour héberger les itinérants. Elle aimerait aussi qu'on rouvre les maisons de chambre, quasi disparues.

Manon Massé propose une première solution concrète : mettre des toilettes chimiques au centre-ville. Ça réglerait beaucoup d'inconfort, de cohabitation.

Gros plan d'Aref Salem.
Aref Salem, conseiller dans l'arrondissement de Saint-Laurent, siégera à titre de chef de l'opposition au conseil municipal de Montréal.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Jeudi, le chef de l'Opposition officielle à Montréal Aref Salem a aussi proposé la multiplication des toilettes publiques. Et, comme la députée de Québec solidaire, il réclame un meilleur financement pour les organismes qui viennent en aide aux personnes en situation d’itinérance et des ressources d’hébergement dédiées aux personnes toxicomanes.

La mairesse de Montréal n'était pas disponible pour commenter notre dossier, jeudi. Sa collègue du comité exécutif, Émilie Thuillier, a rappelé au micro de Radio-Canada que la Ville a créé une nouvelle brigade avec des intervenants sociaux qui sont dans les rues.

A-t-elle peur que Montréal devienne comme Vancouver? Ça arrive partout au Canada et dans le monde, répond-elle. C'est vraiment une crise de santé publique. Mais, à Montréal, on répond présent depuis le début.

Valérie Plante.
La mairesse de Montréal Valérie Plante n'était pas disponible pour commenter, jeudi.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

L'administration montréalaise renvoie aussi la balle au gouvernement du Québec. Il y a plein de choses qui doivent être faites par d'autres partenaires, dit Émilie Thuillier.

Le Parti québécois n'a pas manqué de le rappeler, en réaction à notre reportage. Le manque de personnel infirmier et les places limitées au centre d’injections supervisées n’aident en rien la situation, a déclaré la porte-parole du PQ, Méganne Perry Mélançon. Le gouvernement du Québec doit s’assurer que les ressources sont suffisantes.

Lionel Carmant en conférence de presse.
Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux au sein du gouvernement de François Legault

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / RYAN REMIORZ

Le cabinet du ministre Lionel Carmant assure suivre de très près la situation à Montréal et dans certains quartiers où la situation est plus critique.

« Jamais n’y a-t-il eu, de la part du gouvernement du Québec, autant de ressources et de financement destinés à l’itinérance et à la lutte contre les opioïdes à Montréal. »

— Une citation de Lambert Drainville, attaché de presse du ministre responsable des Services sociaux
Le nombre de lits en refuges est à un niveau record et le financement des cliniques en prévention des surdoses et des sites de consommation supervisée vient d’être augmenté de 55 %, ajoute le cabinet du ministre.

Le gouvernement ne manque pas de renvoyer la municipalité à ses devoirs partagés. Chacun doit jouer son rôle et la Ville a récemment démontré qu’elle est motivée à prendre ses responsabilités au niveau de la cohabitation sociale dans certains de ses quartiers.

Le cabinet du ministre responsable de la Métropole Pierre Fitzgibbon n'a pas répondu à la sollicitation de Radio-Canada, jeudi.

À lire aussi :
Violence et itinérance dans le Village : « On touche le fond du baril »
Fermeture du Archambault rue Berri : des clients déplorent la fin d’une « institution »
La situation du logement à Montréal et à Gatineau est intenable, dénonce le FRAPRU
Avec la collaboration de Véronique Prince, Nafi Alibert et Danielle Kadjo

Tintin sur le Rue Du Crack

par Jéromec, vendredi 07 juillet 2023, 21:01 (il y a 304 jours) @ Jéromec

[image]
L'Ex Village Gai, la cocaine une drogue douce le crack un appéritif...

[image]

Fil RSS du sujet
powered by my little forum