UN MINISTRE ARROGANT Fritz$quidonne (Forum)

par Jéromec, mardi 11 juillet 2023, 07:05 (il y a 293 jours)

C'est encore bien d'avoir des qui gens qui tirent à boulets rouges avec avec davantage que 140 caractères...

https://www.journaldemontreal.com/2023/07/11/que-le-gouvernement-caquiste-cesse-de-joue...
M. Fitzgibbon, nous n'avons pas de leçon de rigueur à recevoir de vous: que le gouvernement caquiste cesse de jouer à la cachette!
M. Fitzgibbon, nous n'avons pas de leçon de rigueur à recevoir de vous: que le gouvernement caquiste cesse de jouer à la cachette!
PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI, JOËL LEMAY
Michel
Girard
Michel Girard
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Mardi, 11 juillet 2023 00:00

MISE À JOUR Mardi, 11 juillet 2023 00:00

Dans le domaine de la culture (musique, spectacles, livres, télévision, cinéma, variétés, métiers d’art, danse, etc.) il est possible de savoir à qui est destiné la moindre piastre investie par le gouvernement du Québec.

Il suffit de consulter le rapport annuel de gestion de la SODEC (Société de développement des entreprises culturelles) pour retracer les bénéficiaires de l’aide gouvernementale.

Ce n’est malheureusement pas le cas des entreprises des autres secteurs de l’activité économique lorsque l’aide gouvernementale provient par l’entremise des nombreux fonds privés financés par l’État.

Dans son article 1,5G$ de notre argent confié les yeux fermés au privé, mon collègue Sylvain Larocque met le doigt sur un grave problème de manque de transparence au sein du gouvernement caquiste.

«Les Québécois, écrit-il, ne peuvent pas savoir précisément où [est allé le quelque] 1,5G$ que le gouvernement a investis dans des fonds au cours des dernières années. Ce manque de transparence choque des experts en gouvernance.»

On fait ici référence aux fonds privés dans lesquels le super ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie de Pierre Fitzgibbon a investi des sommes considérables, notamment par l’entremise d’Investissement Québec et du Fonds du développement économique.

Il est impossible de connaître de la part des fonds privés en question, le nom des quelque 1000 entreprises bénéficiaires et plus, ainsi que le montant qu’elles ont obtenu en financement gouvernemental indirect.

Si la même aide financière de 25 000 $ ou plus avait été versée par le ministère de l’Économie, le nom de l’entreprise serait dévoilé. Mais quand cette même aide gouvernementale provient par l’entremise d’un fonds privé, l’obligation de divulguer le bénéficiaire tombe!

La raison évoquée par Investissement Québec pour ne pas transmettre le nom des bénéficiaires des fonds privés où il a investi : «En ce qui a trait à la liste des entreprises dans lesquelles ces fonds ont investi et les montants en cause, il s’avère que ces informations ne peuvent vous être transmises pour des raisons de confidentialité», a-t-on répondu à mon collègue Larocque.

Ce qui est encore plus troublant, c’est de voir le ministère de Fitzgibbon refuser de rendre publics les bénéficiaires du Fonds des transferts des entreprises du Québec, lequel fonds est lui-même géré par Investissement-Québec. La raison? «Afin de préserver la confidentialité des informations sur la situation financière des entreprises ayant bénéficié du FTEQ, une telle liste ne peut être partagée.»

On parle ici d’un fonds constitué en société en commandite qui dispose d’une capitalisation de 50 millions et dont les partenaires sont le Fonds du développement économique du gouvernement du Québec et les trois fonds fiscalisés qui doivent leur existence aux crédits d’impôt gouvernementaux, soit le Fonds de solidarité FTQ, Fondaction CSN et Capital régional et coopération Desjardins.


ÇA SUFFIT

Avec nos milliards d’impôts, de taxes et d’épargnes, on finance annuellement des milliers d’entreprises sous différentes formes d’aide financière: subventions, prêts pardonnables, prêts conventionnels, investissements en capital de risque, etc.

Cela se fait soit directement par le gouvernement par l’entremise du ministère de l’Économie, d’Investissement Québec, du Fonds du développement économique, de la Caisse de dépôt et placement. Ou soit indirectement par l’entremise d’une panoplie de fonds privés financés en partie avec nos impôts, taxes et épargnes.

Je ne comprends pas pourquoi tout ce beau monde de la finance gouvernementale ne semble pas s’objecter à rendre public le nom des entreprises dans lesquelles ils injectent de l’argent, sauf lorsqu’il s’agit des entreprises qui reçoivent de l’aide gouvernementale par l’entremise des fonds privés.

MONSIEUR FITZGIBBON

Du haut de son statut de super ministre caquiste, Pierre Fitzgibbon a fustigé le Journal sur Twitter: «Les fonds supportés par le gouvernement ont des outils de gouvernance robustes qui font de la reddition de comptes au gouvernement, mais aussi à tous les investisseurs privés. Soit par manque de connaissance ou par mauvaise foi, ce genre d’article insulte des gestionnaires rigoureux de ces fonds.»

Monsieur Fitzgibbon, qui dit rigueur devrait également dire transparence. La règle devrait être la même pour toutes les entreprises qui reçoivent de l’aide gouvernementale grâce à nos impôts, taxes et épargnes.

Avec l’aide gouvernementale vient l’obligation de transparence. C’est à prendre ou à laisser.
''

:out:

https://www.journaldemontreal.com/2023/07/11/on-a-le-droit-de-savoir-ce-que-le-gouverne...

Monsieur Fitzgibbon, vous ne gérez pas votre argent, mais NOTRE argent!
Le ministre Pierre Fitzgibbon
Le ministre Pierre Fitzgibbon PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI
Richard
Martineau
Richard Martineau
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Mardi, 11 juillet 2023 00:00

MISE À JOUR Mardi, 11 juillet 2023 00:00

En lisant hier dans Le Journal que le gouvernement Legault refuse de dire où sont allés les 1,5 milliard de dollars qu’il a investis dans différents fonds au cours des dernières années, une phrase de l’ex-première ministre de l’Angleterre Margaret Thatcher m’est revenue en tête.

«L’argent public n’existe pas. C’est l’argent des contribuables, c’est-à-dire votre argent et le mien. N’oublions jamais cette vérité fondamentale: l’État n’a aucune autre source d’argent que l’argent que les gens gagnent eux-mêmes.»


LE PÈRE NOËL A UNE GROSSE POCHE

Le ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon, on le sait, adore signer des chèques.


On ne compte plus le nombre de subventions et de «prêts pardonnables» qu’il distribue aux entreprises d’ici et d’ailleurs.

Des millions par ci, des millions par là, c’est Noël tous les jours avec monsieur Fitzgibbon!

Un chèque à une multinationale multimilliardaire! Un chèque à une entreprise qui ne répond à aucun critère de sélection précis! Un chèque à un canard boiteux! Une aide discrétionnaire à une compagnie qui n’a jamais été rentable et qui ne le sera probablement jamais!

Monsieur Fitzgibbon est le Willy Wonka de l’économie!

Des bonbons, en veux-tu, en v’là!

Mais comme nous l’a rappelé mon collègue Sylvain Larocque hier, lorsqu’on veut savoir à quoi ont servi tous ces millions, soudainement, la corne d’abondance se referme.

Autant le gouvernement est généreux quand vient le temps de distribuer des dollars, autant il est chiche lorsque vient le temps de donner des informations.

Soudainement, c’est silence radio.

Où est monsieur Fitzgibbon?

Il est parti prendre son Bovril.

Ou chasser le faisan sur une île privée...

Chaque année, le gouvernement verse des centaines de millions de dollars dans des fonds d’investissement.

Sylvain Larocque a voulu savoir à quoi ont servi ces précieux dollars.

Où les fonds chanceux qui ont gagné à la loterie Fitzgibbon ont-ils investi ces millions?

Une partie de cet argent a-t-elle été investie dans des firmes ontariennes?

Notre argent sert-il à aider des entreprises qui ne sont pas basées au Québec?


Réponse du gouvernement: c’est pas de vos affaires!

«Afin de préserver la confidentialité des informations sur la situation financière des entreprises qui ont bénéficié de cette aide, une telle liste ne peut être partagée.»

LE BOSS, C’EST NOUS!

Je m’excuse, messieurs Fitzgibbon et Legault, mais c’est de nos affaires.

Je dirais même: c’est de nos affaires en maudit.

L’argent que vous distribuez si généreusement afin de soigner votre image auprès de la communauté d’affaires n’est pas VOTRE argent, c’est NOTRE argent.

De l’argent que NOUS avons gagné à la sueur de NOTRE front.

Petit message aux élus: nous ne sommes pas VOS employés, c’est VOUS qui êtes NOS employés.

Votre boss, c’est NOUS.

Vous n’êtes pas redevables à vos amis, vous êtes redevables à NOUS.

Vous vous prenez pour qui, au juste?

Nous sommes les actionnaires d’une entreprise appelée Québec.

On vous a choisis pour gérer NOTRE argent.

Quand on vous demande ce que vous faites avec NOTRE argent, vous devez nous répondre!

C’est votre devoir.

UN MINISTRE ARROGANT

Et en passant, un message tout spécial à monsieur Fitzgibbon, qui, hier encore, a – comme il en a pris l’habitude – attaqué Le Journal pour avoir fait son travail.

Non seulement les élus doivent rendre des comptes aux contribuables qui garnissent les coffres du gouvernement, monsieur le ministre, mais ils doivent aussi répondre aux questions des journalistes.

Ça s’appelle la démocratie.

Pour vous, poser des questions sur la façon dont le gouvernement dépense notre argent est une insulte (c’est ce que vous avez écrit hier sur Twitter).

Personnellement, je trouve que c’est votre refus obstiné de répondre à des questions tout à fait légitimes qui est une insulte.

La Caisse de dépôt affiche une perte de 33,6 G$

par Jéromec, mardi 11 juillet 2023, 07:21 (il y a 293 jours) @ Jéromec

ils sont ''rigoureux'' les gestionnaires au gouverneEtMent...


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1906055/caisse-depot-placement-quebec-pertes

La Caisse de dépôt affiche une perte de 33,6 G$ pour les six premiers mois de 2022

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La Presse canadienne
Publié le 17 août 2022
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) devra tricoter serré pour refermer le trou qui s'est ouvert dans le bas de laine des Québécois après le pire semestre des 50 dernières années sur les marchés.

Au 30 juin dernier, la Caisse enregistrait, pour les six premiers mois de 2022, un rendement négatif de -7,9 %, soit une perte de 33,6 milliards de dollars. Bien que l'institution ait fait mieux que son indice de référence, qui était en repli de -10,5 %, ce résultat contraste avec le rendement exceptionnel de 13,5 % affiché pour toute l'année 2021.

En tenant compte des dépôts, l'actif net de la Caisse a reculé de 28,2 milliards de dollars, passant de 420 à 392 milliards.

Charles Émond arrive en point de presse accompagné d'autres personnes.
Le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Émond, s'est tout de même fait rassurant quant à l'état des finances de la Caisse.


Le président et chef de la direction de la Caisse, Charles Émond, a cependant tenu à rassurer les épargnants québécois en présentant ces résultats mercredi, soulignant que la capitalisation des régimes est solide. Je prends toujours du recul comme PDG de la Caisse pour rassurer les gens : leur pension n'est pas à risque. Les régimes sont pleinement capitalisés, même après ces baisses-là. Et depuis deux ans qu'il y a ces conditions atypiques avec une pandémie, une guerre, des hausses de taux, l'inflation [...] on a haussé nos actifs depuis deux ans de 60 milliards de dollars. Donc, il n'y a pas de crise actuellement pour que les gens soient inquiets.

Aussi, a-t-il précisé, le fort rebond des marchés depuis le 30 juin a déjà effacé la moitié de cette perte.

« Vous voulez parler de volatilité? La moitié de la baisse de valeur qu'on a vue dans six mois, la moitié a été récupérée dans un peu plus d'un mois. »

— Une citation de Charles Émond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec
Si cette tendance devait se maintenir, elle permettrait à la Caisse de redresser sensiblement son résultat. Juillet s'est d'ailleurs avéré le meilleur mois depuis deux ans sur les marchés.

Zone Économie


Rendement négatif de - 7,9 % et radiation des investissements dans la plateforme d'échanges de cryptomonnaies Celsius Networks. Entrevue avec Charles Émond, PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Un contexte atypique
Mais, comme l'ensemble des investisseurs, la Caisse n'a pu échapper à un contexte atypique, marqué d'imprévu et d'instabilité avec la pandémie, la guerre en Ukraine, la poussée inflationniste et la hausse soudaine des taux d'intérêt. Le pire élément s'est toutefois avéré la plongée parallèle des actions et des obligations.

« C'est le pire semestre en 50 ans pour les marchés boursiers et obligataires. C'est une correction qui est extrêmement rare parce qu'elle est simultanée. Il y avait très peu d'endroits où investir sans qu'il y ait une baisse. »

— Une citation de Charles Émond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec
L'institution prend soin aussi de rappeler que son résultat est non seulement supérieur à celui de son indice de référence, mais que sur les périodes de 5 et de 10 ans, le rendement se situe tout de même respectivement à 6,1 % et 8,3 %.

Si on avait fait comme notre portefeuille de référence les deux dernières années, on serait à 364 milliards de dollars d'actifs, alors que notre actif aujourd'hui, que l'on rapporte, est à 392 milliards de dollars [il était même remonté à 405 milliards de dollars en date de mercredi, selon M. Émond]. On continue depuis deux ans d'être dans une série de conditions extrêmes, mais la Caisse a réussi à bien performer pendant ces deux années.

Les nouvelles ne sont d'ailleurs pas sombres dans tous les secteurs : du côté des actifs réels, les portefeuilles Immeubles et Infrastructures font état de rendements positifs de 10,2 % et de 5,8 % respectivement. Fait à noter, toutefois, le portefeuille Immeubles est l'un des rares à avoir performé en deçà du portefeuille de référence, qui se situe à 11,4 %.

C'est du côté des actions que le bât blesse. Ainsi, le rendement du portefeuille des placements privés affiche un repli de 2,4 %. Mais c'est surtout le portefeuille des actions qui a plongé pour les six premiers mois de 2022 avec un recul de 16 %.

Puisque la remontée de juillet ne peut être vue comme un signe de ce qui est à venir, Charles Émond assure que la Caisse demeure vigilante. On va regarder comment vont évoluer les taux. La posture des banques centrales pour reprendre le contrôle de l'inflation va être primordiale. On est sur un échiquier géopolitique qui est très fragile avec des répercussions importantes pour les investisseurs. En plus, il y a des craintes de ralentissement économique, voire, dans certains endroits, de récession, a-t-il noté, illustrant ainsi que toute tentative de prédiction serait vaine dans un contexte aussi instable.

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