Le Ygreck à Dédé CaqTail$ (Forum)

par Jéromec, vendredi 09 février 2024, 12:19 (il y a 89 jours)
édité par Dédé, vendredi 09 février 2024, 14:29

J'avais vu une invitation d'aller au restaurant le PIRATE pour rencontrer le super mini$$$e...
:mdr:

https://www.journaldequebec.com/2024/02/09/la-caricature-dygreck-en-video-200-pour-deux...

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https://www.journaldequebec.com/2024/02/08/parents-en-deuil-a-cause-de-lalcool-au-volan...

Parents en deuil à cause de l’alcool au volant: 200$ pour 2 minutes avec Geneviève Guilbault dans un cocktail de financement
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NICOLAS LACHANCE et PATRICK BELLEROSE
Jeudi, 8 février 2024 15:01

MISE À JOUR Jeudi, 8 février 2024 15:54

Un couple qui a perdu sa fille dans un accident de la route dit avoir dû payer 200$ pour rencontrer la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, dans un cocktail de financement de la CAQ afin de la convaincre d’abaisser la limite d’alcool au volant à 0,05.

• À lire aussi: Cocktails à 100$: un député s’est fait traiter de «crosseur», s’indigne Legault


• À lire aussi: Financement populaire: la CAQ proposait d’augmenter les contributions à 200$


• À lire aussi: Collectes de fonds: deux autres soirées de financement «pour rencontrer» des ministres

Le malaise était palpable jeudi lors des consultations particulières sur le projet de loi qui modifiera le Code de la sécurité routière.

«On a acheté des billets, à 100$ chaque, pour avoir 2 minutes avec la ministre», a déclaré Élizabeth Rivera, présidente du CA de MADD Montréal, qui a perdu sa fille Jessica dans une tragédie routière provoquée par un homme en état d’ébriété en 2017. Elle était accompagnée de son conjoint, Antoine Bittar.


Le porte-parole libéral en matière de Transports, Monsef Derraji, aux côtés d'Antoine Bittar et d'Élizabeth Rivera, deux parents dont la vie d'un enfant a été fauchée par un chauffard intoxiqué. Le couple a déboursé 200$ pour rencontrer la ministre des Transports lors d'un cocktail de financement. CAPTURE D'ÉCRAN ASSEMBLÉE NATIONALE
Malgré plusieurs démarches, jamais le couple n’avait réussi à obtenir l’écoute du gouvernement. Ils ont approché la députée de Soulanges, Marilyne Picard, afin de les accompagner et de parrainer une pétition. Cette dernière a récemment vécu une tragédie similaire.

L’automne dernier, une employée de Mme Picard a communiqué avec le couple pour lui dire que la ministre allait être à un cocktail de financement.

«Ce n’était pas dans un bureau, c’était dans un restaurant. Il y avait une activité de financement. On nous a dit: “Vous achetez les billets et vous rencontrez la ministre. Vous avez deux minutes chacun”», a témoigné Mme Rivera en commission parlementaire.

«On a été. On a rencontré la ministre. On a eu nos deux minutes. Et honnêtement, quand j’ai quitté l’endroit, j’étais vraiment déçue. Et j’ai trouvé ça inacceptable qu’on nous demande de payer 200$», a-t-elle ajouté.

«Erreur de jugement»
Devant l’ampleur de la controverse jeudi après-midi, la ministre Guilbault a tenu à s’adresser aux médias. «Ça me désole de voir le malaise de ces parents-là qui ont pris la peine de se déplacer pour venir parler d’une cause. Et là, le sujet a été détourné sur une affaire de financement», a-t-elle d’abord affirmé en accusant les partis d’opposition d’exploiter la situation.


«De penser que, parce que je suis ministre ou parce que je suis députée de Louis-Hébert, quelqu’un a besoin de me payer pour venir me parler de son dossier, c’est inexact, c’est faux», a-t-elle martelé.

Mme Guilbault associe l’invitation à la rencontrer dans un cocktail de financement à une «maladresse» de la part du bureau de Mme Picard. Selon une capture d’écran obtenue par notre Bureau parlementaire, l’employée en question a d’ailleurs utilisé son adresse courriel de l’Assemblée nationale pour remercier le couple qui venait de confirmer sa présence. Le Code d’éthique et de déontologie des membres de l’Assemblée nationale prévoit qu’un député ne peut utiliser les ressources de l’État à des fins partisanes.

Écoutez le récit d’Antoine Bittar et Élizabeth Rivera au micro de Yasmine Abdelfadel via QUB:

Plus tard en soirée, la députée Marilyne Picard a affirmé qu’il s’agissait «une erreur de jugement» de son employée d’inviter le couple à une soirée de financement.

«Je m’en excuse sincèrement, en mon nom et celui de mon équipe», a-t-elle écrit sur Facebook et ajoutant faire «de la politique pour aider les gens avec une sensibilité particulière pour ceux qui sont ou qui ont été confrontés à de lourdes épreuves.»

Amendement à venir
Sur le fond du dossier, Geneviève Guilbault n’a pas voulu expliquer pourquoi son gouvernement s’oppose à l’idée d’abaisser la limite d’alcoolémie au volant à 0,05, comme le recommande l’Institut national de santé publique du Québec et CAA-Québec.


PHOTO D'ARCHIVES DIDIER DEBUSSCHERE
Le député libéral Monsef Derraji déposera bientôt un amendement en ce sens.

Antoine Bittar, lui, demande à la ministre d’avoir «du courage».

«C’est un peu comme la bataille des ceintures de sécurité. Au début, c’était dur à implanter, de faire comprendre aux gens que c’était pour la sécurité. Le courage politique a été fait et les chiffres le prouvent», a-t-il dit, les larmes aux yeux.

–Avec la collaboration de Marc-André Gagnon, Bureau parlementaire

CE QU’ILS ONT DIT
«Je trouve inacceptable, inacceptable, au Québec, qu’on utilise la détresse d’un couple pour faire avancer la caisse électorale caquiste. C’est ça aujourd’hui que je déplore. Il n’y a aucun couple au Québec endeuillé qui doit payer aucune somme pour rencontrer un ou une ministre.»
–Monsef Derraji, porte-parole du PLQ en matière de transports

«Ils ont perdu leur fille parce qu’elle est morte, fauchée par un conducteur qui est en état d’ébriété. [...] On leur demande d’aller dans un cocktail de financement, prendre un petit verre de vin et jaser avec la ministre? Pendant deux minutes? [...] Ça n’a juste aucun bon sens. [...] On atteint un niveau d’immoralité qui est absolument incroyable.»
–Etienne Grandmont, porte-parole de Québec solidaire en matière de transports

«Ce qui vient de se passer avec le couple Rivera-Bittar est incroyable. En 17 ans ans de vie politique, jamais [je n’ai vu] des témoins dans une commission parlementaire révéler une telle chose. [...] On nous dit que le financement se fait correctement? Non. Ça commence à ressembler à un système. [...] Ça fait cent dollars la minute, la consultation avec le ministre. Cent dollars la minute! Il n’y a pas beaucoup de professionnels qui peuvent aller chercher autant d’argent.»
–Pascal Bérubé, député péquiste de Matane-Matapédia

«Moi, je reconnais et je l’ai dit: je suis désolée, d’une part, parce que s’ils se sont sentis mal à l’aise, et d’autre part, surtout pour l’exploitation que les oppositions sont en train de faire de ce sujet-là. [...] Je trouve ça dommage que les partis d’opposition utilisent cette affaire-là aujourd’hui pour servir une cause politique partisane.»
–Geneviève Guilbault, ministre des Transports et de la Mobilité durable

Le Ygreck à Dédé Boussolekraq...

par Jéromec, dimanche 11 février 2024, 13:26 (il y a 87 jours) @ Jéromec

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Le Ygreck à Dédé Boussolekraq...

par Blake, dimanche 11 février 2024, 18:54 (il y a 87 jours) @ Jéromec

Légros c'est pas Cool..; 0)

par Jéromec, dimanche 11 février 2024, 19:27 (il y a 87 jours) @ Blake

:mdr:

Nous allons le laisser se planter lui-même il n'a pas besoin d'aide...


https://www.journaldequebec.com/2024/02/08/legault-deplore-que-les-jeunes-trouvent-ca-c...

François Legault déplore que les jeunes «trouvent ça cool de sortir des mots en anglais»
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Gabriel Côté

Jeudi, 8 février 2024 10:57

MISE À JOUR Jeudi, 8 février 2024 10:57

Il est «malheureux» que les jeunes Québécois «trouvent ça cool» de s’exprimer en anglais, a lancé François Legault, pour défendre le choix de son gouvernement de dépenser 271 000$ pour une publicité humoristique le soir du Nouvel An.

• À lire aussi: Publicité du faucon pèlerin le 31 décembre: un clin d’œil qui coûte cher

«Il y a des jeunes qui, malheureusement, trouvent ça “cool” de sortir des mots en anglais ou de se parler en anglais», a déploré le premier ministre en chambre, jeudi.

Il répondait alors au chef de l’opposition officielle, Marc Tanguay, qui lui demandait s’il était au courant que le ministère de la Langue française avait dépensé 271 000$ pour faire un clin d’œil à la campagne publicitaire du faucon pèlerin avec une publicité pendant l’émission spéciale du Nouvel An d’Infoman.

L’ironie de l’utilisation d’un mot anglais dans un plaidoyer pour défendre le français a été immédiatement relevée par le chef intérimaire du PLQ, qui a souligné que la publicité du faucon pèlerin n’empêche pas le premier ministre de recourir lui-même à des anglicismes.

Mais le français est vulnérable en Amérique du Nord, a rétorqué M. Legault, avant de renchérir que «malheureusement, il y a des jeunes qui trouvent ça “cool” ou “chill”» de s’exprimer dans la langue de Shakespeare, justement comme l’illustrait la publicité du faucon pèlerin.

Ainsi, contrairement aux libéraux qui dénoncent un «gaspillage de fonds publics» dans la production et la diffusion de la publicité du 31 décembre, le premier ministre estime que ce genre de publicité est nécessaire «pour protéger et promouvoir notre langue».

M. Legault en a également profité pour attaquer les libéraux, notamment en rappelant que des députés du PLQ ont manifesté devant le cégep Dawson pour s’opposer à la limite à 17,5% du nombre de places dans les cégeps anglophones.

Pour répondre à ces attaques, Marc Tanguay a affirmé que l’épanouissement du français est important pour le PLQ, ce qui a donné lieu à du brasse-camarade en chambre. Le leader du gouvernement, Simon Jolin-Barrette, s’est levé pour une question de règlement, plaidant que le chef de l’opposition officielle induisait la chambre en erreur, ce qui a provoqué des rires et des protestations dans la salle. M. Jolin-Barrette a été immédiatement invité à se rasseoir par la présidente de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy.

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