Ambulance en retard, votre appel est important pour nous... (Forum)

par Jéromec, vendredi 23 février 2024, 07:41 (il y a 71 jours)
édité par Jéromec, vendredi 23 février 2024, 07:49

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Heureusement que le Journal de Mouriale est là pour ce dossier parce que ça semble être le cadet des soucis des élus
:mouche:
https://www.facebook.com/TheLastAmbulance
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Le Ygreck à Dédé En avance au Paradis....

par Jéromec, vendredi 23 février 2024, 11:49 (il y a 71 jours) @ Jéromec

Un bébé de 18 mois décède en attendant l’ambulance

par Jéromec, vendredi 23 février 2024, 16:04 (il y a 70 jours) @ Jéromec

Un bébé de 18 mois décède en attendant l’ambulance : les Québécois sont en danger

https://www.youtube.com/watch?v=QfYbMDNGawU

Heureusement nous aurons des ambulances électriques, pas de chauffeur mais bon ça serait Pile Made In Kébek

https://www.journaldemontreal.com/2024/02/24/delais-ambulanciers---cest-inacceptable-et...

Délais ambulanciers: «C’est inacceptable et dangereux. Clairement, des vies sont en jeu présentement»
Pas d’ambulance à temps pour sauver des vies dans près de 85% des grandes municipalités, a découvert notre Bureau d'enquête.
J.E ce soir, 20h - Dix minutes pour survivre
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KATHRYNE LAMONTAGNE , PASCAL DUGAS BOURDON , MARIE-CLAUDE PARADIS-DESFOSSÉS et PHILIPPE LANGLOIS
Vendredi, 23 février 2024 00:00

MISE À JOUR Vendredi, 23 février 2024 00:00

Près de 85% des plus grandes municipalités du Québec sont généralement incapables de fournir dans les temps requis une ambulance à un citoyen dont la vie est en danger, a découvert notre Bureau d'enquête.

«C’est inacceptable et dangereux. Clairement, des vies sont en jeu présentement», déplore Réjean Leclerc, paramédic et président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS).


Écoutez l'entrevue avec Jean Gagnon, paramédic soins primaires à Urgences-santé et représentant du secteur préhospitalier au bureau fédéral de la FSSS-CSN au micro d’Alexandre Dubé via QUB :


La situation est telle que certaines personnes meurent au Québec en attendant l’ambulance, selon des témoignages et des rapports du coroner recueillis au cours des derniers mois.

Céline Janelle en sait quelque chose: son père est décédé dans un supermarché de Drummondville après d’interminables délais.


« Ça a pris 45 minutes avant que les ambulanciers arrivent sur les lieux. C’est inconcevable! »
– Céline Janelle, fille du défunt, Edmond, qui a attendu les services ambulanciers pendant plus de 45 minutes
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN / LE JOURNAL DE MONTRÉAL / AGENCE QMI
«Ça va prendre combien de décès avant qu’on réagisse?», questionne l’ex-coroner Julie Langlois, qui a analysé le décès tragique d’Hugo St-Onge, ce paramédic qui dénonçait le manque d’ambulances sur la Rive-Sud de Québec... et qui est mort en attendant l’ambulance, à Lévis, en 2017.

Loin des recommandations
Notre Bureau d'enquête a analysé les délais de réponse des services ambulanciers pour des appels urgents dans les 112 municipalités de plus de 10 000 habitants au Québec, sur une période d'un an (à lire demain). Les constats sont troublants: pour 94 d'entre elles, les ambulanciers peinent à arriver dans le délai de 8 à 10 minutes recommandé par les experts lors d'une situation urgente.

MOYENNE DU TEMPS DE RÉPONSE
Nombre de municipalités de plus de 10 000 habitants qui, en moyenne, ont pu fournir une ambulance...
TRÈS BON en moins de 8 minutes : 4
BON entre 8 et 10 minutes : 14
RISQUÉ entre 10 et 15 minutes : 71
MÉDIOCRE plus de 15 minutes : 23
Délai d’attente moyen : 12 min 26 s

SOURCE: TABLEAU DE BORD DU PRÉHOSPITALIER DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. DÉLAIS MOYENS POUR LES APPELS DE PRIORITÉ 0 ET 1, AU QUÉBEC, DU 1ER OCTOBRE 2022 AU 30 SEPTEMBRE 2023 (MOYENNE MOBILE 7 JOURS). DONNÉES EXTRAITES LE 15 JANVIER 2023.
Pourtant, la science est claire: lors d’un arrêt cardiorespiratoire, chaque minute qui passe sans intervention réduit les chances de survie de 7 à 10%.


« Est-ce qu’on est capable, 95% du temps, de répondre en moins de 10 minutes en territoire urbanisé? La réponse est non. »
– Michel C. Doré, ambulancier auteur du plus récent rapport sur le préhospitalier commandé par Québec et déposé en 2021.
PHOTO CAPTURE D'ÉCRAN J.E.
Délai «abominable»
La situation est d’autant plus inquiétante que 23 municipalités québécoises ont excédé en moyenne des délais de 15 minutes. Et passé ce temps, les chances de survie dans des cas de réanimation sont pratiquement nulles, s’entendent les experts.


«C’est abominable comme délais [...] Si je fais un infarctus cet après-midi, au bout de 15 minutes, c’est fini», illustre le coroner Yvon Garneau, qui a documenté le travail ambulancier dans certains de ses rapports.


Le coroner Yvon Garneau PHOTO FOURNIE PAR YVON GARNEAU
«Ça ne sert à rien d’avoir les meilleurs hôpitaux ou les meilleurs équipements, si on n’est pas capable d’amener les patients à temps pour essayer de les sauver ou de réduire les dommages», renchérit son ancienne collègue, Julie Langlois.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux est bien au fait de ces délais, qu'il juge inacceptables (à lire demain). Des actions ont d’ailleurs été mises en place au cours des derniers mois afin d’améliorer la situation.

– Avec la collaboration de Philippe Langlois

TOUJOURS PAS D’AMBULANCE À CONTRECŒUR, SIX ANS APRÈS UN DRAME
Contrecœur n’a toujours pas d’ambulance positionnée sur son territoire, six ans après qu’un citoyen en arrêt cardiorespiratoire est mort en attendant les secours durant plus d’une demi-heure.

«Je veux le positionnement d’une ambulance à Contrecœur. On est rendus là», affirme sans détour la mairesse Maud Allaire, qui milite pour un meilleur service préhospitalier sur son territoire.

Il faut en moyenne 21 minutes et 58 secondes pour obtenir une ambulance en situation de vie ou de mort à Contrecœur, selon notre compilation. Cette municipalité de la Montérégie occupe ainsi le second rang des pires endroits en matière de délais ambulanciers.


« C’est sûr que ça m’inquiète. Cet enjeu reste pour moi très préoccupant. Je sentirais ma population beaucoup plus en sécurité si j’avais un service adéquat en ce qui a trait au temps de réponse »
– Maud Allaire, mairesse de Contrecoeur
PHOTO FOURNIE PAR LE VILLE DE CONTRECOEUR
Surtout qu’il y a six ans, un homme de 63 ans est mort à son domicile, à Contrecœur, après avoir subi un malaise cardiaque. Selon ce que les médias avaient rapporté à l’époque, il avait fallu 33 minutes avant que les ambulanciers parviennent au chevet de Daniel Joyal.


À l’époque, dans les semaines suivant le décès, le conseil municipal avait adopté une résolution demandant au gouvernement d’évaluer la pertinence de poster une ambulance sur son territoire. Mais rien n’a changé.

Six ans plus tard, l’ambulance la plus proche – si elle est disponible – se trouve toujours à Sorel-Tracy ou à Varennes, à une vingtaine de kilomètres de Contrecœur. Et ce, même si la population de la municipalité montérégienne est passée de près de 8000 à quelque 10 000 habitants depuis.

Le CISSS de la Montérégie-Centre ne voit toutefois pas la pertinence d’ajouter des ressources ambulancières «pour l’instant».

QUÉBEC NE SE FIXE AUCUNE CIBLE
Québec ne se fixe aucune cible quant au temps écoulé entre un appel d’urgence et l’arrivée des secours, même si la science, d'autres provinces et des rapports d’experts priorisent depuis des années un objectif de 8 à 10 minutes.


« Le gouvernement ne veut pas savoir. S’il fait l’étude et se rend compte qu’un délai peut mener à des décès, il sera obligé d’agir et de mettre les ressources »
– Réjean Leclerc, paramédic et président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS)
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN / LE JOURNAL DE MONTRÉAL / AGENCE QMI
Pourtant, la mise en place de cibles québécoises sur les délais ambulanciers faisait partie des recommandations formulées dans le plus récent rapport sur le préhospitalier commandé par Québec et déposé en 2021.

«Plein d’autres [gouvernements] se sont fixé des cibles et doivent en rendre compte. Si c’était le cas ici, on pourrait ajuster nos façons de faire», commente l'auteur de ce rapport, Michel C. Doré, également paramédic de carrière.

Recommandé depuis 20 ans
M. Doré n’a pas été le seul à envisager cette voix. Il y a plus de 20 ans déjà, le Comité national sur la révision des services préhospitaliers d’urgence (comité Dicaire) recommandait que le système ambulancier fixe à un maximum de huit minutes le temps de réponse pour les urgences vitales.


Le Collège des médecins (CMQ) avait salué cet objectif, à l’époque. Et encore aujourd’hui, le CMQ est d’avis que le gouvernement doit s'attaquer à ce temps d’attente.

«Il faut mettre en place des solutions pour que les Québécoises et les Québécois soient pris en charge rapidement par des ambulanciers, peu importe la région», a statué la porte-parole de l’organisation, Leslie Labranche.

Objectifs ailleurs
D’autres provinces canadiennes se sont donné des objectifs. C’est notamment le cas de la Colombie-Britannique, où l’ambulancier doit arriver en moins de neuf minutes après un appel urgent, en région urbaine et rurale. Dans plusieurs régions de l’Ontario, dont le Niagara, les paramédics doivent arriver en 8 minutes, pour 80% des appels où une vie est en danger.

Au Québec, l’objectif est d’arriver «le plus vite possible», indique le ministère, qui, malgré la multiplication des études sur le sujet, entend mandater l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) pour étudier à nouveau cette question.

«Notre objectif, c’est d’avoir une cible. Maintenant, c’est de savoir ce qui se fait à travers le monde, les meilleures pratiques, les cibles les plus agressives, pour pouvoir les identifier et ensuite, tout mettre en commun pour les atteindre», a commenté Martin Forgues, directeur général adjoint pour le service préhospitalier au ministère de la Santé.

Votre pire ville pour faire votre Crise Cardiaque.

par Jéromec, samedi 24 février 2024, 12:23 (il y a 70 jours) @ Jéromec

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